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Re: Sparks Fly
Mar 25 Oct 2022 - 9:11
«Pas pour la mienne non plus, de toute évidence. » Ni pour sa pomme, ni pour la ravissante blonde qu'elle est, semble-t-il. Mais assez parlé de Lance, de tout ce qu'il fait, et de ce qu'il ne fait pas. Rien ne pourra le faire sortir de sa prison s'il ne décide pas lui même de couper les barreaux. «Le fait que tu sous-estimes clairement les Cocoa Puffs est une tragédie, mon pauvre. » réplique-t-elle quand Wayne se moque de sa diète. Elle fait ce qu'elle peut, la petite, okay?
«La prochaine fois, je vais crasher mon avion dans ton salon, juste pour voir si t'as toujours envie de mettre tes menaces à exécution. » Elle lui fait une grimace, avant de l'écouter lui dire que si leur projet de réparation de câbles tombe à l'eau, son avion ne pourra plus jamais voler. Nouvelle moue très peu satisfaite. «Je suis très chill. Très très chill. » Est-ce qu'elle tente de se convaincre? Probablement. «Rester sur le plancher des vaches ne sera pas une option, si on se faire contre-attaquer, tu vois. » ajoute-t-elle beaucoup plus sérieusement, soupirant un peu face à l'incertitude des choses.
Enfin, elle hoche de la tête quand le vieux lui demande si elle va bien, après le choc. Sauf qu'il est seulement capable de lui lancer quelques conneries, mentionnant l'importance de respecter le courant - peu importe ce que ça veut dire. «Je sais pas pour toi, mais en regardant l'état de cet avion, j'ai tendance à croire que le barrage gagne, côté dommage critique. » Non parce qu'entre les deux, elle préfère se prendre un choc du genre que de faire un atterrissage d'urgence après une joyeuse chasse aux bombardiers.
«J'ai pas ton âge, moi, quand même. » qu'elle répond, par rapport au stimulateur cardiaque. Mais Wayne reporte déjà son attention sur le boulot à faire, comme un grand. Liv le regarde, un brin découragée par son sérieux. Parce que malheureusement pour elle, c'est le signal pour se mettre au boulot. Elle n'a pas vraiment le choix. Il est ici pour l'aider, après tout. Cendrillon l'écoute donc répéter ses explications, portant une attention particulière à la fragile différence entre un câble trop serré et trop souple. Ce n'est rien pour la mettre en confiance, sincèrement.
Elle commence pourtant à l'imiter, lentement - vachement lentement. Elle n'est pas particulièrement enthousiaste à l'idée de se blesser les doigts encore plus qu'ils ne le sont déjà, mais il faut ce qu'il faut. En réalité, les doigts qui sont recouverts d'un pansement rendent presque la tâche plus facile - même si elle se pique quelques doigts sains à plusieurs reprises - particulièrement quand il parle de Nathan.
«Oh, Nate et sa fracture à la clavicule ne vont probablement pas - » May remarque son sourire, s'arrêtant sur sa lancée en réalisant qu'il se moque - encore. Qu'est-ce qu'il espère, enfin? Un dîner officiel où il pourra porter son uniforme de l'armée en s'offusquant de tout et de rien, comme sait le faire tout bon râleur de sa génération? Goldie le dévisage en plissant les billes.
«C'est quoi ton plan de merde, là? Tu veux le faire fuir? » Elle rigole, avant de s'arrêter de bosser pour l'observer plus attentivement, les yeux rivés sur la bague à sa main gauche, brillant timidement entre les compresses sur ses doigts. «T'as déjà été marié, Wayne? »
From this mountain I can see so far, rivers running like deep deep scars, carrying the lifeblood through my veins. Is it crazy that I’m grateful for all the pain
- May L. Goldenberg
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Re: Sparks Fly
Dim 4 Déc 2022 - 23:19
« Viens pas pleurer mains sur les fesses quand tu passeras trois jours sur la sellette à expulser des Cocoa Puffs dix ans d’âge, hein… »
Comme d’habitude, elle contre-menaçait. Pourquoi elle impliquait toujours démesurément Wayne dans ses scénarios, la gamine ?
« Laisse mon salon tranquille. J’ai enfin trouvé le parfait endroit pour mon écran géant décoratif et ma fougère en plastique. »
Les joies du design intérieur post-apocalyptique.
« Oh c’est une option. Regarde-moi, je rampe sur le sol comme je suis supposé le faire d’après Jésus, et je m’en tire très bien. La dernière fois qu’on a troué ma jeep avec des balles d’haut calibre, c’était… Jamais, à bien y penser. Quelle mystère, Enola Holmes. Tu dois juste être vraiment malchanceuse. »
Son chien devait avoir marché sur une abeille.
« À ce rythme, ce sera un miracle si tu atteins mon âge. Respecte tes ainés, d’ailleurs. Les jeunes d’aujourd’hui… »
Ils s’étaient mis au boulot et tressèrent en silence pendant un petit moment. Évidemment, May avait du mal, mais tout le monde était nul au début. Wayne progressa rapidement, mais il n’allait certainement pas remplir son quota à elle à sa place, foi de quadragénaire. Elle lui donna quelques détails sur ce fameux Nate et Wayne sourcilla.
« Une clavicule fracturée. Tu joues dur avec tes petits copains, May. »
Elle parlait de faire fuir et Wayne éclatait franchement de rire, penché sur son ouvrage comme une mamie qui tricotte un pull.
« Moi ? Pourquoi j’essaierai de le faire fuir. J’essaie juste de mieux connaître le type qui met un sourire sur ta petite tête. »
Ricanant sans retenue, il prenait une pince pour ajuster la tension dans le câble naissant.
« S’il sait dans quoi il s’embarque, pas grand-chose que je pourrais dire pour le dissuader de te fréquenter. Mais gare à lui s’il te brise le cœur. Faut pas se mettre à dos le gars qui gère ton apport d’eau chaude, hein. »
Souriant doucement, il se reportait à son ouvrage quand la pilote lui posait une question qui le fit s’arrêter, se figer très légèrement.
« Je, hum… »
Il se redressait, triturant ses mains enflées comme s’il ne savait pas quoi en faire sur le moment.
« Je suis encore marié, techniquement. »
La question supposait que May voulait en dire plus, autant devancer les side-questions et contrôler la narrative. Wayne n’aurait pas dit que le sujet lui déplaisait, peut-être qu’elle l’amenait sur des chemins moins fréquentés, tout simplement.
« J’étais à une conférence d’électricien, loin de chez moi, quand tout a commencé. Je l’ai jamais retrouvée. »
Aussi simple que ça. Peut-être que oui, sous certains angles.
« C’est de la vieille histoire désormais. Et puis après… Hum, enfin c’est le passé. »
Se grattant la tête, il reportait son attention sur son ouvrage, comme un échappatoire.
« Dix mètres sur deux semaines, blondinette. Essaie pas d’y échapper. »
Comme d’habitude, elle contre-menaçait. Pourquoi elle impliquait toujours démesurément Wayne dans ses scénarios, la gamine ?
« Laisse mon salon tranquille. J’ai enfin trouvé le parfait endroit pour mon écran géant décoratif et ma fougère en plastique. »
Les joies du design intérieur post-apocalyptique.
« Oh c’est une option. Regarde-moi, je rampe sur le sol comme je suis supposé le faire d’après Jésus, et je m’en tire très bien. La dernière fois qu’on a troué ma jeep avec des balles d’haut calibre, c’était… Jamais, à bien y penser. Quelle mystère, Enola Holmes. Tu dois juste être vraiment malchanceuse. »
Son chien devait avoir marché sur une abeille.
« À ce rythme, ce sera un miracle si tu atteins mon âge. Respecte tes ainés, d’ailleurs. Les jeunes d’aujourd’hui… »
Ils s’étaient mis au boulot et tressèrent en silence pendant un petit moment. Évidemment, May avait du mal, mais tout le monde était nul au début. Wayne progressa rapidement, mais il n’allait certainement pas remplir son quota à elle à sa place, foi de quadragénaire. Elle lui donna quelques détails sur ce fameux Nate et Wayne sourcilla.
« Une clavicule fracturée. Tu joues dur avec tes petits copains, May. »
Elle parlait de faire fuir et Wayne éclatait franchement de rire, penché sur son ouvrage comme une mamie qui tricotte un pull.
« Moi ? Pourquoi j’essaierai de le faire fuir. J’essaie juste de mieux connaître le type qui met un sourire sur ta petite tête. »
Ricanant sans retenue, il prenait une pince pour ajuster la tension dans le câble naissant.
« S’il sait dans quoi il s’embarque, pas grand-chose que je pourrais dire pour le dissuader de te fréquenter. Mais gare à lui s’il te brise le cœur. Faut pas se mettre à dos le gars qui gère ton apport d’eau chaude, hein. »
Souriant doucement, il se reportait à son ouvrage quand la pilote lui posait une question qui le fit s’arrêter, se figer très légèrement.
« Je, hum… »
Il se redressait, triturant ses mains enflées comme s’il ne savait pas quoi en faire sur le moment.
« Je suis encore marié, techniquement. »
La question supposait que May voulait en dire plus, autant devancer les side-questions et contrôler la narrative. Wayne n’aurait pas dit que le sujet lui déplaisait, peut-être qu’elle l’amenait sur des chemins moins fréquentés, tout simplement.
« J’étais à une conférence d’électricien, loin de chez moi, quand tout a commencé. Je l’ai jamais retrouvée. »
Aussi simple que ça. Peut-être que oui, sous certains angles.
« C’est de la vieille histoire désormais. Et puis après… Hum, enfin c’est le passé. »
Se grattant la tête, il reportait son attention sur son ouvrage, comme un échappatoire.
« Dix mètres sur deux semaines, blondinette. Essaie pas d’y échapper. »
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Re: Sparks Fly
Dim 25 Déc 2022 - 0:43
«Ton salon serait seulement amélioré par le crash. Respectfully. » lâche-t-elle en rigolant. Mais Wayne lui assure que de rester sur le plancher des vaches est bel et bien une option, se comparant humblement à Jésus en la narguant encore et toujours. «Sherlock Holmes serait honoré d'avoir une soeur comme moi, okay?! » lance la blonde en faisant comme si elle était outrée de ses suppositions. Quant à sa malchance, elle préfère ne pas commenter. Il sait très bien qu'elle est certaine de porter malheur à tout ceux qui sont trop près d'elle.
Elle ose rire de plus belle, d'ailleurs, quand il prétend qu'elle ne pourrait probablement même pas atteindre son âge à lui. C'est marrant, parce qu'au rythme où vont les choses, il a probablement raison. Mais elle essaie tant bien que mal de continuer à bosser, faisant de son mieux pour avancer aussi vite que lui - sans succès. C'est particulièrement frustrant, d'ailleurs, de le voir avancer à un rythme qu'elle n'arrive pas à tenir, en se bousillant les doigts en prime. Quel boulot de merde, sérieusement.
Et après une blague classique concernant ce que May semble faire subir à ses copains, Cendrillon l'écoute lui assurer que ses intentions ne sont pas de faire fuir Nathan. Ironiquement, c'est un sourire qui étire ses lèvres, quand il mentionne vouloir mieux connaître celui qui la fait chavirer. Elle est presque gênée, même, se concentrant maladroitement sur les câbles sous ses billes même si elle n'avance à rien, là, tout de suite. «Dans quoi il s'embarque? » demande-t-elle pourtant en riant. «Tu parles comme si j'étais un risque, une montagne russe, je sais pas - » Elle s'arrête - réalisant que ce qu'elle vient de dire sonne comme la putain de réalité. «Oui ça va, je vais me taire, maintenant. » affirme-t-elle en soufflant du nez.
Mais elle ne rigole plus du tout, quand elle remarque qu'il se fige à sa question, pourtant. C'est probablement la première fois qu'elle le voit hésiter, d'ailleurs. Liv s'arrête de travailler, les yeux posés sur lui alors qu'il lui annonce qu'il est techniquement encore marié. Et ses explications sont particulièrement simples, par la suite. Comme si Grayson se disait que les détails n'étaient plus importants, surtout quand il était question de sa femme. Une façon de les protéger, elle et lui, sûrement. «Je suis désolée. » C'est cliché de le dire, certes. Mais elle est sincère, comme elle l'est toujours avec lui.
C'était le passé, oui. Elle se demande sincèrement comment Wayne peut faire pour être si détaché, si cartésien. Goldie voudrait bien faire pareil, parfois. «Le passé fait quand même partie de toi. Et de ton futur. » Elle le dit un peu distraitement, comme pour lui rappeler que ce n'est pas une raison pour enterrer tout ce qu'il peut bien ressentir. Sauf qu'il lui rappelle qu'elle ne pourra pas échapper au boulot, et la petite soupire en l'entendant. Elle lâche tout ce qu'elle fait, croisant les bras devant lui.
«Non. On a besoin d'une pause. Et je sais que tu ne peux pas refuser une bière. Alors ramène tes fesses au Summer's, autrement c'est moi qui te donne une corvée. » Et il préfère certainement ne pas prendre ce risque.
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