Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Harvest & Chill
Mer 18 Jan 2023 - 22:37
Il y a un peu moins de deux ans, elle aurait certainement tout donné pour un repas, qu’il soit chaud, froid, mauvais, simplement ne plus ressentir son estomac noué et douloureux par la faim. Athénaïs avait vu son corps prendre doucement vers une possible mort lente et douloureuse. La faim, la vraie, ce n’est pas celle que l’on a tous connu après avoir sauté un repas. Non, la fiam, la vraie, elle est physique et elle obsède. Toutes opportunités sont des mirages, des oasis qui disparaissent à la seconde où l’on s’en approche. Athénaïs ne voulait jamais, plus jamais connaître cela.
Il parlait … beaucoup. Mon but c’est de continuer à vivre, fit-elle, elle n’avait pas de grandes inspirations, elle n’avait pas de grands rêves. Elle voulait continuer à vivre. Survivre c’était trop dur, c’était trop délicat, elle s’est forgée, mais elle demeurait si fragile dont la violence paraissait si peu adaptée parfois elle et ses grands yeux. Je ne veux plus considérer un endroit comme ma maison, continue t-elle, pensive, Les morts me l’ont déjà prise une fois, je ne vois l’intérêt de leur offrir une nouvelle opportunité.
Elle avait perdu tout le monde, sa famille, ses frères, sa mère, son père, tout le monde. Mais comme tout le monde en réalité. Personne n’avait été épargnée par la perte. Et tant qu’elle ne serait pas capable de passer le battant de sa maison, Athénaïs préférait errer, comme un fantôme dans les couloirs du passé. Non, les gens que j’ai aimé ont été balayé par la mort, avant l’arrivée de New Eden.
Elle n’avait connu qu’Harper, et elle ne pouvait pas dire que ce fut la chose la plus déchirante de son histoire, même si ce fut triste.
Mon père était grec, fit-elle laconique, elle ne souhaitait pas parler de ses parents avec un inconnu. C’était trop douloureux, ils avaient été si heureux. Certains ont réussi à faire le deuil de leurs premières pertes, moi non, je ne veux pas parler de mes parents ou de ma famille.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Harvest & Chill
Ven 10 Fév 2023 - 19:48
@Athénaïs T. Fidí
Une guerre se trame, finissant un jour par éclater, causant une énième hécatombe : à mon avis. Si les miens la remportent, je serai vachement réjoui. Cependant, je ne désire pas faire partie des soldats menant cet assaut. De nature, je ne voue pas à un éternel amour, de l’usage de la force. Oui, j'ai assisté à des combats à la cage, pour me divertir. Pour autant, cela ne veut pas dire que je cautionne ceci.
Les mots d’Athénaïs, me touchent particulièrement. Le simple fait de vouloir survivre en dépit de toutes les horreurs, qui se produisent chaque jour. Les diverses peines restant ancrées en son esprit. Ainsi qu’un avenir, qui n’est jamais sûr, ni écrit à l’avance : c’est un combat interminable. Ou à moins qu’on vive une paix intérieure, qu’on ne perçoive, l’ensemble de notre vie : d’une manière positive, qu’on profite de l’instant présent, le reste peut sembler atrocement douloureux.
‘’Je suis d’accord avec toi. Me concernant, je ne pourrais pas risquer ma vie, face à New Eden’’ Mon panier est déjà envahi de carottes. Je prends le temps de me lever et d’en attraper un autre à proximité, avant de reprendre :
‘’J’ai conscience d’à quel point, les dégâts causés ne sont pas réparables. Et je suppose que sans employer, des moyens drastiques … Cet ennemi finira par nous traquer sans relâche. En revanche, je préfère rester en vie et laisser ceux qui sont le mieux placés, les plus concernés, aller se battre. Je serais plus utile auprès de ma famille, ou à m’occuper d'apprivoiser les rôdeurs’’ me confier-je, réaliste sur ma situation et ma personne.
Il ne faut pas se voiler la face, nous ne sommes pas tous capables d’effectuer certaines actions. Ou pas assez préparés, mentalement. Dans ma vision, la violence ne doit être utilisée qu’en dernier recours.
‘’Sincèrement, je te comprends’’ Affirmé-je. ''Je ressens un attachement particulier envers Fort Nisqually. Je pensais pouvoir vivre de belles années à cet endroit’’ Je m’interromps dans ma récolte, afin de trouver mes mots. ''J'espérais ne plus avoir à devoir quitter une énième fois, un lieu si important à mes yeux. Je me sens vachement crédule, à ce sujet-là. C’est juste que tout se passait tellement bien, que j’avais l’impression que rien de navrant, ne pouvait encore se produire’’ Conclut-je sur mon espoir, vain, à présent.
Affecté, par la révélation de la jolie grecque. Le regard empathique, accompagné d’une moue, morose. je réponds ‘’Je suis navré de l’apprendre pour les tiens’’ Son origine grecque vient donc de son défunt père. Je ne vais pas approfondir le sujet, les proches décédés ont assez hantés mes pensées.
Elle m’apprend que la douleur de ses pertes, n'est pas un sujet duquel discuter. Je me sens gêné, de l’avoir mis mal à l’aise avec ça. J’hoche la tête en guise de compréhension, préférant ne pas enfoncer le couteau dans la plaie.
Pour détendre l’atmosphère, je songe à une proposition concernant la nouvelle.
‘’Il y a un terrain d'entraînement, au sein du camp. Est-ce que tu serais partante, pour qu’on fasse du tir à l’arc après notre récolte ? Si tu n’as jamais essayé, je te le garantis ce n’est pas plus difficile que les gens peuvent le penser’’ Proposé-je enthousiaste, lui dévoilant un sourire bienveillant.
Une guerre se trame, finissant un jour par éclater, causant une énième hécatombe : à mon avis. Si les miens la remportent, je serai vachement réjoui. Cependant, je ne désire pas faire partie des soldats menant cet assaut. De nature, je ne voue pas à un éternel amour, de l’usage de la force. Oui, j'ai assisté à des combats à la cage, pour me divertir. Pour autant, cela ne veut pas dire que je cautionne ceci.
Les mots d’Athénaïs, me touchent particulièrement. Le simple fait de vouloir survivre en dépit de toutes les horreurs, qui se produisent chaque jour. Les diverses peines restant ancrées en son esprit. Ainsi qu’un avenir, qui n’est jamais sûr, ni écrit à l’avance : c’est un combat interminable. Ou à moins qu’on vive une paix intérieure, qu’on ne perçoive, l’ensemble de notre vie : d’une manière positive, qu’on profite de l’instant présent, le reste peut sembler atrocement douloureux.
‘’Je suis d’accord avec toi. Me concernant, je ne pourrais pas risquer ma vie, face à New Eden’’ Mon panier est déjà envahi de carottes. Je prends le temps de me lever et d’en attraper un autre à proximité, avant de reprendre :
‘’J’ai conscience d’à quel point, les dégâts causés ne sont pas réparables. Et je suppose que sans employer, des moyens drastiques … Cet ennemi finira par nous traquer sans relâche. En revanche, je préfère rester en vie et laisser ceux qui sont le mieux placés, les plus concernés, aller se battre. Je serais plus utile auprès de ma famille, ou à m’occuper d'apprivoiser les rôdeurs’’ me confier-je, réaliste sur ma situation et ma personne.
Il ne faut pas se voiler la face, nous ne sommes pas tous capables d’effectuer certaines actions. Ou pas assez préparés, mentalement. Dans ma vision, la violence ne doit être utilisée qu’en dernier recours.
‘’Sincèrement, je te comprends’’ Affirmé-je. ''Je ressens un attachement particulier envers Fort Nisqually. Je pensais pouvoir vivre de belles années à cet endroit’’ Je m’interromps dans ma récolte, afin de trouver mes mots. ''J'espérais ne plus avoir à devoir quitter une énième fois, un lieu si important à mes yeux. Je me sens vachement crédule, à ce sujet-là. C’est juste que tout se passait tellement bien, que j’avais l’impression que rien de navrant, ne pouvait encore se produire’’ Conclut-je sur mon espoir, vain, à présent.
Affecté, par la révélation de la jolie grecque. Le regard empathique, accompagné d’une moue, morose. je réponds ‘’Je suis navré de l’apprendre pour les tiens’’ Son origine grecque vient donc de son défunt père. Je ne vais pas approfondir le sujet, les proches décédés ont assez hantés mes pensées.
Elle m’apprend que la douleur de ses pertes, n'est pas un sujet duquel discuter. Je me sens gêné, de l’avoir mis mal à l’aise avec ça. J’hoche la tête en guise de compréhension, préférant ne pas enfoncer le couteau dans la plaie.
Pour détendre l’atmosphère, je songe à une proposition concernant la nouvelle.
‘’Il y a un terrain d'entraînement, au sein du camp. Est-ce que tu serais partante, pour qu’on fasse du tir à l’arc après notre récolte ? Si tu n’as jamais essayé, je te le garantis ce n’est pas plus difficile que les gens peuvent le penser’’ Proposé-je enthousiaste, lui dévoilant un sourire bienveillant.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum