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After hours

Ven 18 Nov 2022 - 7:58

« Adrienne va être furieuse - FURIEUSE. » Et visiblement, la blonde n'est pas d'humeur non plus. Bordel, elle passe le plus clair de son temps ici - quand elle ne bosse pas au dispensaire - mais malgré tous ses efforts, les réparations semblent durer une éternité. Et Crownfield qui lui annonce un retard important en lien avec certains panneaux de fuselage. Liv n'aime pas ça, même si elle ne peut blâmer personne. Le matériel, une fois grillé, est bon à jeter. À la moindre erreur, il faut tout reprendre - elle en est bien consciente. C'est ce qu'ils allaient faire, cette fois encore. Mais la patience de la petite semble disparaître plus rapidement que l'avancée des travaux. « Je vais prendre une pause. » affirme-t-elle, les dents serrées. Elle s'éloigne ensuite, loin des monstres de métal, loin du boucan et surtout de cette crainte qui dévore ses entrailles, quand elle ose penser à ce qui pourrait se produire si la flotte aérienne tardait encore à se remettre sur pied.

Les effets de la commotion cérébrale commence à se dissiper, au moins. May ne peut pas dire que son poignet est en voie de guérison, pourtant. C'est aussi ce qui frustre la miss, dernièrement. Tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle touche et manipule est excessivement long - et par la bande, particulièrement douloureux. Et l'idée de ne plus pouvoir piloter lui traverse parfois l'esprit. Parce qu'elle note que sa main tremble par moment, depuis peu. Évidemment, elle n'ose pas en parler, pour l'instant. Ce qui n'aide probablement pas sa cervelle à se concentrer sur le boulot.

Bref, son articulation semble un peu rigide - comme c'est souvent le cas, à la fin de la journée. Liv retourne à son petit bureau, là où traîne tout un tas de notes diverses, en plus de morceaux de câbles. Elle cherche des médicaments pour la douleur sans en trouver, avant de finalement décider de retirer l'attelle. Certes, ce n'est pas recommandé. Goldie entend encore ses collègues du dispensaire le lui répéter. Mais c'est plus fort qu'elle, là, tout de suite. Elle ne va quand même pas débarquer au dispensaire pour pleurer sur son sort. Hors de question.

Cendrillon entreprend donc de retirer ce qui la dérange, prenant son temps pour ne pas se faire encore plus mal. Les fractures de ce genre sont vraiment un truc horrible. Pourquoi est-ce qu'il y a autant d'os dans un vulgaire poignet, sérieusement? Enfin, peu importe. Une fois qu'elle est libre à nouveau, Liv fait mollement tourner son articulation en grimaçant un tantinet. L'attelle est toujours dans sa main saine, alors qu'elle marche doucement - distraitement, peut-être - pour aller chercher sa bouteille d'eau.

Sauf qu'elle manque de se planter, en trébuchant sur ce qui ressemble aux chaussures de Wayne. Le pauvre con. May perd l'équilibre, n'ayant pas le choix de venir s'appuyer sur le mur près d'elle - à l'aide de son poignet blessé, par réflexe. Tout de suite, la douleur vive la fait hurler, puis jurer. Et sans vraiment faire attention à ce qui se passe autour, elle balance son attelle à l'autre bout de la pièce, comme une enragée. Fuck this shit.


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May L. Goldenberg
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Re: After hours

Mer 23 Nov 2022 - 23:36

C’est sa première vraie balade dans le camp. Kaya est bien décidée à bouder cet endroit et Isalín a abandonné l’idée de la faire changer d’envie – elle est têtue comme une brique – alors elle part seule en exploration. Elle a l’impression que c’est gigantesque, genre dix fois plus grand que Nisqually, mais c’est peut-être la population qui veut ça. La jeune femme n’a jamais vu autant de gens que dans cette communauté, et surtout, des gens si… différent. Il y a quelques enfants qui se déplacent par grappe, encadrés par des adultes, des gens à vélo qui transportent des récoltent, des types habillés de salopettes couverts d’huile de moteur, des sentinelles qui naviguent d’un poste à l’autre…

Isalín s’est trouvé hypnotisée des heures par la station d’épuration locale, puis a observé l’une des éoliennes sur son chemin, pour ensuite se laisser porter où ses pieds la mènent. Elle a conscience de s’éloigner de la zone principale en voyant que la densité de population diminue, mais elle ne peut s’empêcher de poursuivre sa route, par curiosité. Dans son thorax, ça tiraille un peu, elle est obligée de ralentir la marche pour ne pas s’essouffler. Elle croise régulièrement de grandes tours de surveillance, qui jalonnent la côte, lourdement équipées pour se défendre. En bout de course, les hangars, et les appareils stationnés sur le tarmac ne laissent aucun doute…

- Mais non, dément !

Elle savait très bien que leurs alliés avaient des avions et des hélicoptères, mais c’est autre chose que de les voir en vrai. Le dernier engin volant que la jeune femme a approché, c’est le Boeing qui lui a fait quitter son île natale pour les États-Unis. Rholala, monter là-dedans, ce serait quand même un rêve un peu. Peut-être même que l’un d’eux pourraient aller jusqu’à Reykjavik ? Ce serait cool de prendre des nouvelles de sa patrie.

Soudain, un cri de douleur.

Le réflexe la pousse à se précipiter vers le bruit qui provient du hangar. Mauvais calcul. Non seulement elle arrive méchamment essoufflée, les poumons en feu, mais en plus, elle manque de se prendre… quelque chose dans la figure. L’esquive tient du miracle.

- Euh… ça va ? Et là, elle reconnait la blonde qui bosse des fois au dispensaire, oh, c’toi May ! Qu’est-ce qui a ?!

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Re: After hours

Mar 29 Nov 2022 - 7:30

« Je pourrais te poser la même question. » Non parce que la gosse semble avoir du mal à respirer, et pas qu'un peu. Enfin, Cendrillon ne lui porte pas réellement attention, jusqu'à ce qu'elle se fige en entendant son prénom. Liv plisse les yeux, se remémorant vaguement son arrivée au dispensaire, avec quelques autres blessés. Son prénom à elle lui échappe, pourtant. « Toi, t'es okay? Prend une grande inspiration, calmement. » lâche-t-elle pour la rassurer un brin - avant qu'elle ne suffoque devant elle, putain.

« Rien, rien. » précise-t-elle ensuite, quand elle lui demande ce qui se passe. Elle cherche son attelle des yeux en se tenant le poignet, se mordant l'intérieur des lèvres au passage. C'est que la douleur s'évapore, mais atrocement lentement. Et le fait de s'énerver n'aide clairement pas sa cause. Mais devant les traits alarmés de la jeune fille, May ne peut que lui fournir un minimum d'explications. Elle lui doit bien ça, sûrement, après avoir esquivé son projectile volant.

« Je cherche mon attelle. » affirme-t-elle en marchant lentement, à travers le hangar. Elle lui montre son avant-bras, brièvement, tentant de sourire en se sentant particulièrement stupide. « Mauvaise fracture. Je voulais pas te faire peur. » explique finalement la princesse, se sentant un peu mal, du coup. Goldie n'a aucune excuse, le pire. Elle ne gère pas bien les mauvaises nouvelles, tout simplement. Surtout pas récemment, à vrai dire.

« Tu ne devrais pas être ici. » C'est une constatation plus qu'un reproche, elle pourra l'entendre dans sa voix. Enfin, il faut avouer que ce n'est pas un endroit pour les gosses, quoi. Surtout que si ses souvenirs ne sont pas trop merdiques, les blessures de la demoiselle aux cheveux d'encre n'étaient pas mineures du tout. Tout est un peu flou, certes. Elle aussi, revenait de mission. Mais elle est persuadée qu'elle devrait être au lit. « Je croyais que tu devais être au repos forcé? »

Sauf qu'en le disant, Liv marche presque sur l'attelle en question. Elle s'arrête, soupirant de soulagement en se penchant pour la ramasser. Elle lève les cils sur sa petite comparse en se relevant, l'observant silencieusement pendant quelques secondes. Elle semble si fragile, presque naïve. Goldenberg s'explique mal ce qu'elle fait encore ici. Elle n'a rien de mieux à faire? Z aurait tourné les talons depuis belle lurette pour aller emmerder quelqu'un d'autre. Mais puisqu'elle est là, aussi bien en profiter. May lui tend l'objet qu'elle tient dans sa main saine, du coup, avant de la questionner du regard.

« Tu m'aides? »


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Re: After hours

Sam 3 Déc 2022 - 0:04

Elle veut bien répondre, sauf que sa respiration s’emmêle les pinceaux. Isalín doit s’appuyer contre une cloison pour reprendre son souffle, comme le lui suggère son aînée. Chaque fois que ses poumons abimés se remplissent d’air, ça fait mal. Saleté de blessure. La jeune femme aurait aimé faire mentir Ivy, qui lui a dit qu’elle en aurait pour longtemps, mais la vérité… c’est qu’elle a l’impression de stagner dans son processus de guérison.

- Ça… ça va… t’inquiète…, souffle-t-elle.

Mauvaise fracture donc ? Décidément, bienvenue au club ! Les prunelles de jade de l’Islandaise scrutent le hangar, pour tenter de repérer l’attèle en question, mais sa propriétaire marche littéralement dessus. Elle est trouvée du coup ! Et dans tout ça, Isalín oublie que ça aurait été plus malin de ne pas se faire repérer par quelqu’un qui bosse aussi au dispensaire à ses heures.

- Bah… on m’a dit que j’avais un droit d’promenade, alors j’ai poussé jusqu’là quoi…

C’est peut-être son esprit de compétitrice qui veut ça. Quand on lui dit qu’elle a une limite, elle veut chercher à la dépasser. Et au final, elle a réussi ! C’est une petite victoire. Un sourire espiègle fend brièvement son visage :

- Dis-toi qu’j’suis genre… au repos du repos !

Parce que l’inactivité, NON MERCI. Au final, elle dort mal et pense trop quand elle est oisive. Lorsqu’elle s’occupe, elle se fatigue et dort comme un bébé. CQFD. Et c’est peut-être ça qui la convaincue, ou peut-être parce qu’elle a besoin de quelqu’un qui a deux bras, mais May lui confie un outil en lui proposant de l’aider. L’expression d’Isalín s’élargit jusqu’à ses oreilles.

- Carrément ! J’dois faire quoi ?

Quand elle racontera ça à Kaya ! … ou pas. Sa meilleure amie n’est pas trop fan de machine et de technologie. La survie lui a appris à préférer la simplicité et la nature. Si on lui propose un avion ou un cheval, elle prendrait l’équidé sans hésiter. Concentrée, l’Islandaise attend les instructions en regardant autour d’elle.

- Y’a toujours aussi peu d’monde ici ? Elle a l’habitude de leur « centre-ville » toujours animé la journée.

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Re: After hours

Ven 23 Déc 2022 - 2:48

La gosse lui assure qu'elle va bien, même si le simple fait de parler est une tâche particulièrement difficile pour elle. Liv fronce les sourcils, un brin inquiète. Mais de toute évidence, elle semble avoir assez de souffle pour lui parler de droit de promenade - rien de moins. May penche la tête en l'entendant dire qu'elle est en repos du repos, ne pouvant s'empêcher de souffler du nez en riant brièvement. Quel culot, quand même. C'est marrant. Enfin, jusqu'à ce qu'elle s'écroule par terre parce que ses poumons ne peuvent plus lui fournir d'oxygène. Espérons que ça n'arriverait pas.

Sauf que Cendrillon n'arrive pas à lui reprocher cette audace. Ce serait particulièrement ironique, après tout. La blonde est elle-même la meilleure pour pousser trop loin, sûrement. Avec Adrienne, sans aucun doute. Du coup, la petite tente de remettre son attelle sans trop se faire mal - c'est raté, clairement, à voir la grimace sur son visage. Mais elle est à nouveau en place, c'est ce qui compte. Elle inspire et expire longuement, souhaitant vachement pouvoir boire un coup, là, tout de suite - même si c'est impossible.

« Tu tiens le coup, quand même? Pas le droit de mentir, tu sais très bien que je peux te renvoyer au dispensaire pour de bon, et te retirer tes privilèges de sortie. » Parce que c'est ce que c'est, finalement. Un privilège, et non pas un droit. Est-ce qu'elle tente de lui faire peur pour qu'elle dise la vérité? Peut-être un peu. Mais l'intention est noble, pourtant. Goldie veut seulement que la miss reprenne du poil de la bête, au final. Or, devant son enthousiasme pour le travail à venir, May ne peut que sourire, amusée.

« Rappelle-moi ton prénom? » Peut-être qu'elle pourrait l'engager pour finir le boulot plus rapidement, quoi. La plus jeune demande ce qu'elle doit faire, et la princesse lui donne son tournevis sans lui fournir plus d'explications. « Je termine tout juste cette partie des réparations, il faut refermer le panneau électrique. Tu peux le faire si tu veux. » Le bout des doigts de sa main valide était particulièrement sensible, dorénavant. C'est le prix à payer quand il faut fabriquer de nouveaux câbles avec un poignet handicapé. Alors si la gosse veut jouer du tournevis, elle ne va pas s'opposer à l'idée.

« Et avant que tu poses la questions, oui, c'était mon avion. Non, visiblement, je ne suis pas morte, et oui, c'est beaucoup de boulot de tout retaper. » Les réparations semblent effectivement durer l'éternité, putain. Sauf que sa question concerne plutôt le hangar - et plus précisément les gens qui fréquentent l'endroit. « C'est que t'arrive en fin de journée, j'imagine. Et c'est aussi un peu déprimant, à la fin. » Aussi bien être honnête avec la petite, quoi.


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Re: After hours

Dim 25 Déc 2022 - 23:23

- C’est ok, dit-elle quant à savoir si elle « tenait le coup ».

Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne se laisse pas abattre et a des plans plein la tête. La jeune femme est bien plus pressée de pouvoir s’en aller et retrouver Joachim qu’elle ne souffre physiquement. Avant même que les monstres ne commencent à hanter les vivants, elle avait l’habitude d’avoir la douleur chevillée au corps. Les entrainements intensifs qu’elle suivaient se soldaient parfois par des bleus, des crampes ou des courbatures atroces. Sa mère lui disait qu’avoir mal, c’était le métier qui entrait. Et quelque part… cet incident avec la bombe lui a enfoncé une sacrée leçon dans le crâne.

- Isalín, rappelle l’Islandaise, prononçant à l’anglo-saxonne – elle a abandonné la sonorité originale de son prénom depuis longtemps, carrément que j’veux !

Attrapant le tournevis, elle se prend à refermer le panneau électrique. Est-ce que c’est là qu’elle dit que les travaux manuels ne sont pas forcément son fort ? Non, non. Mieux vaut faire illusion en se concentrant pour ne pas se planter. Son aînée anticipe de potentielles questions en affirmant que l’appareil cabossé qu’elle est en train de retaper est effectivement le sien. C’est clair qu’à voir l’état de l’avion, on peut se demander par quelle chance son propriétaire est encore de ce monde, mais… Isalín est juste fascinée en fait. C’est dément !

- Ça droit être grave cool d’voler, non ? Surtout maint’nant qu’y’a plus personne, ça doit être calme et… marrant d’voir les choses en tout petit…, les ruines, les animaux, les hordes de monstres… depuis le ciel, ça doit avoir un tout autre aspect, tu t’es jamais dit qu’tu pourrais monter là-dedans et juste… partir faire l’tour du monde ? Voir si y’a des endroits moins… euh…, trouver une formule qui ne va pas l’offusquer, où c’est moins la merde quoi.

Parce qu’elle ne peut pas dire qu’avec leur guerre et tout ce qui en découle, ils vivent leur meilleure vie. Dans une certaine mesure, Isalín a la sensation que la survie du début, sur les routes, était plus simple. Oh ils galéraient, ils avaient faim, ils bougeaient sans arrêt, les monstres leur flanquaient des frousses bleues… mais le contexte était simple : trouver à manger, trouver où dormir.

- Moi j’ferais ça en tout cas, si j’avais un avion… j’me barrerais bien loin d’tout ça, l’Islandaise hausse les épaules, elle vient de terminer, y’a forcément un endroit sur la planète qui n’est pas déglingué.

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Re: After hours

Lun 30 Jan 2023 - 3:25

Isalín est particulièrement enthousiaste à l'idée de l'aider, dans tous les cas. C'est presque mignon. May regarde ce qu'elle fait par-dessus son épaule, la surveillant de près avant de l'entendre s'extasier sur leur capacité à faire voler cet engin. La blonde ne peut que rire de son innocence - surtout quand elle ose parler de calme, là-haut dans les airs. Et Liv ne sait pas si elle doit se fâcher ou continuer de rire avec la plus jeune qui, de toute évidence, n'a absolument aucune idée de ce dont elle parle. Elle se crispe un brin, sans le vouloir, tandis qu'elle détourne le regard.

Partir faire le tour du monde? Et puis quoi encore? Elle a quel âge, la gamine? Peut-être que ce sont pas que ses poumons qui sont blessés, finalement. Son crâne mérite une évaluation médicale au plus vite, putain. « Et il se passera quoi quand tu vas manquer de carburant, et de pièces de remplacement? » qu'elle demande en posant à nouveau ses billes bleues sur la principale intéressée. « Rien n'est calme quand il faut voler en évitant de se faire descendre. » Et pourtant, la toute première fois qu'elle avait volé, c'est exactement ce que Liv avait pu ressentir. Du calme, de la sérénité - d'où le nom de l'avion. Les choses sont bien différentes aujourd'hui.

Goldie soupire, reprenant en la regardant d'un air un peu moins sévère, peut-être. Il faut bien lui donner une chance. « Et où est-ce que c'est moins la merde, alors? » Elle marque une pause en ne la quittant pas des yeux. « Là où la guerre n'existe pas? » Le ton de la princesse est étrange. Parce qu'elle doute. Qui est-elle pour dire à cette gosse qu'elle n'a pas raison? Qu'un « mieux » existe réellement, ailleurs? Un mieux moins compliqué que la situation dans laquelle Fort Ward se retrouve actuellement, et qui la terrorise.

« Le pôle Nord, peut-être. » ajoute-t-elle en haussant les épaules, plus légère, déjà. Elle la taquine, sans grande surprise. C'est probablement tout ce que sait faire May, en vrai. Or, elle ne sait pas quel autre endroit pourrait être potentiellement moins déglingué qu'ici. Certes, rien n'est simple avec New Eden, mais les cons sont partout. Elle n'a pas le choix de se dire une telle chose, autrement, elle va devenir folle. Enfin - encore plus folle qu'elle ne l'est déjà. Cendrillon fait quelques pas et observe son travail sur le panneau électrique, se disant qu'elle allait repasser derrière elle une fois que la petite serait au lit. Et c'est en regardant cette fois le simulateur de vol qu'elle se retourne vers Isalín. « Je peux pas te faire voler, mais tu peux essayer de t'entraîner sur le simulateur, si tu veux? »

Un sourire étire ses lèvres, sachant très bien que la proposition ne tomberait certainement pas dans l'oreille d'une sourde. « Tu sais, pour le jour où tu vas te barrer d'ici. »


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Re: After hours

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