Ils y étaient. Avisant le Topenish Fire departement non sans pincer brièvement les lèvres, à l'idée de ce qu'ils pourraient trouver sur place, avisant tour à tour les cavaliers à ses côtés sous ses peintures. Les derniers éléments relevés en extérieur n'étaient en rien pour la satisfaire, et si elle avait toute confiance en Frances pour seconder Andrea au sein de la réserve... Il n'empêchait. Ses yeux noirs vinrent sonder l'ancien parking ou résidait encore quelques épaves désormais inutilisables, et rares ossements, désormais vestiges des prémices d'une apocalypse qui n'avait finalement jamais cessé. Jetant un bref regard entendu à Tucker avant de revenir à la caserne, invitant Dune à se rapprocher au trot des lieux, pour l'heure absent de tout morts errants sans but précis.

Selon Tadi, il devrait y avoir encore un peu de matériel sur place. Annonce t-elle finalement à son équipe, descendant la première de son cheval pour le tirer avec douceur par la longe, grimaçant quand l'animal vient heurter son dos du bout de son museau. Sans doute mécontent de ne pas avoir été d'avantage sollicité ces derniers jours, et dans l'impossibilité de pouvoir partir au galop assez longtemps à son goût. Venant flatter l'encolure du mustang avec douceur en avisant son équipe rejoindre la terre ferme, reprenant.

La zone à l'air sûre, mais vu les barricades de l'entrée, je ne serai pas contre un autre passage. Juste au cas ou, par exemple. Histoire de s'éviter une mauvaise rencontre comme au bowling, ou prendre le risque que la structure ne s'écroule sous son propre poids, au vu du toit malmené par l'usure.

On reste le plus discret possible. On rentre, on prend ce que vous estimez nécessaire, et on repart aussitôt. Qu'elle annonce aux deux membres de l'infirmerie et principalement à Nolan, avant d'aviser Tucker. Toi et moi, on les couvre. S'il y à quoi que ce soit, on leur laisse le temps nécessaire pour prendre le matériel. Et idéalement, rentrer en un seul morceau pour éviter qu'une future mariée ne vienne la tuer de ses mains. Accessoirement.

Toi qui à été pompier, tu sauras te repérer la-dedans ? Ce serait encore plus simple d'écouter Tomeo, qui saurait évoluer dans cette caserne bien mieux qu'elle.


Je vous invite tous à lancer une jolie perception pour le tour d'entrée !
Pensez bien à me notifier votre équipement (si c'est pas dans le spoiler, ça ne fait pas partie du rp)
Si vous souhaitez faire une action spécifique, vous savez ou me trouver  

Spoiler:

Je flatte l’encolure de Django alors qu’on commence à ralentir. Visiblement, on est sur le point d’arriver. Je commence un peu à connaitre le coin et j’ai comme l’impression que l’endroit va très vite devenir familier. Un peu comme Tacoma du temps où on était à Nisqually. Et, pour une fois, j’ai envie d’être un peu optimiste sur le fait qu’on va s’en sortir, même si les dernières semaines ont été difficiles.

On discute à bâtons rompus avec Tucker et Tomeo, Nihima se joignant pas vraiment à la discussion. Mais, quand elle finit par prendre la parole, je l’écoute dans un silence religieux. Comme les deux autres j’imagine. « J’espère qu’on aura de la chance. » Et qu’on trouvera du matos. On manque… globalement de tout en fait. Et ça m’inquiète, comme la plupart des gens en état de réfléchir au camp de toute façon. C’est pas pour rien qu’on arrête pas d’organiser des expéditions. En espérant que ce sera suffisant et qu’au printemps, on aura passé le pire. Je descends juste après Nihima, m’étirant longuement avant de m’accroupir pour plier et déplier un peu mes jambes. Je sais très bien que je vais avoir droit à quelques commentaires, mais je suis devenu super doué pour les ignorer. Le principal, c’est que je sois toujours capable de marcher non ? « T’auras droit à une pomme en rentrant toi. » Ca me fait toujours bizarre d’avoir hérité de Django en vérité et je me surprends souvent à me demander ce que deviennent Juliet et Selene. Ca me fait vraiment bizarre de plus les croiser comme avant, même si elles avaient déjà commencé à prendre leurs distances. Tout comme ceux qui sont restés derrière.

Pour autant, un bref regard en direction de Nihima me dissuade d’évoquer le sujet avant même d’y penser réellement. Je me doute à quel point ça doit être dur pour elle et là, on a d’autres préoccupations plus pragmatiques. « Discrets, rapides et efficaces. C’est tout moi ça. » Soufflé les yeux un peu écarquillés avant de prendre une grande inspiration. J’attrape mon sac à dos et mon arbalète avant de me tourner vers Tom, à qui Nihima pose une question en effet vachement utile. Juste avant d’entendre un fracas avec… Tucker qui se casse la gueule donc. « … merde… ça va ? » Ca commence bien.

Spoiler:

Je ne suis pas mécontent d’être arrivé, parce que voyager à cheval n’est pas encore ma tasse de thé. Cela s’améliorer avec le temps et l’entraînement, mais ça ne reste pas très confortable. Nolan est plus doué que moi à cet exercice. Je jette un regard au bâtiment que nous sommes venus visiter, afin de récupérer de quoi renflouer un peu nos réserves médicales qui ont fondu comme neige au soleil. J’espère que Tadi a raison sur cet endroit. Cela devient de plus en plus compliqué de trouver quoique ce soit juste en fouillant les bâtiments abandonnés, d’autres survivants étant passés avant nous par là souvent.

Je mets pied à terre, les jambes engourdies. La sensation va disparaître, je le sais, mais en attendant, ça reste désagréable. Je flatte tout de même l’encolure de ma monture. Le pauvre, il faut bien composer avec un cavalier médiocre. Je reconnais la pertinence de ce moyen de transport : silencieux, ne consomme pas d’essence qu’on n’a pas. Je lève les yeux, tandis que Nima évoque la possibilité de trouver un autre passage. Je hoche la tête à son plan. La discrétion… Si on y arrive, cela me convient parfaitement. J’ai un sourire quand Nolan évoque à voix haute mes propres doutes. Je mets mon sac à dos, m’empare de mon pied de biche, mon couteau dans ma ceinture et un flingue au cas où, même si j’évite de m’en servir le plus possible. A la question de Nima, je hausse les épaules : « J’espère. Il doit y avoir la même logique partout… Pour les trucs principaux. » J’évite de me montrer trop confiant quand même.

Je sursaute pourtant quand Tucker parvient à tomber derrière nous, faisant un peu de bruit. « C’est tout lui aussi on dirait. » Je souffle, mi amusé, mi inquiet pour la suite quand même. J’approche prudemment du bâtiment, jetant un œil au niveau de l’entrée barricadée… Et verrouillée de l’intérieur. « Ils se sont enfermés dedans… » Mauvais signe. Il doit y avoir des morts là dedans, comment seraient-ils ressortis ? Dans tous les cas, difficile de passer par là. Il nous faut une autre entrée. Je soupire et commence à en faire le tour. Un détail me fait tiquer et je vois un distributeur automatique qui bloque une entrée de secours. Je fais signes aux autres de venir voir et leur indique une inscription à moitié effacée. « N’entrez pas, infectés. » Evidemment. « Bon, on dirait qu’on va avoir un comité d’accueil… Un coup de main pour déplacer le distributeur ? » Je l’agrippe et regarde les autres.

Spoiler:

Tucker est fatigué. Toujours inquiet pour son amie, sa soeur, malgré la discussion qu'il a pu avoir avec elle et Frances. Durant le trajet, Tucker papotait un peu avec Tomeo et Nolan. Nima ne participait pas à la conversation mais ça n'était pas vraiment surprenant. Maintenant qu'ils arrivaient en face de Topenish Fire Department, le calme était trop présent. Descendant de son cheval, Tucker ajouta.

- Est-ce que des rôdeurs ont été vu dans la zone depuis ?

Zone sûre. Ok. En tout cas, Nima avait déjà tout penser. Rentrer, prendre le nécessaire et sans aller. Tucker devait rester avec Nima pour les couvrir. Un pas en avant et Tucker ne voit pas la zone affaissé dans la boue. Parce que lorsque son pied tente de toucher le sol, c'est le vide qu'il trouve et dans un cri viril (non), Tucker s'écrase lamentablement sur le sol.

- Espèce de trou de merde de mes deux couilles là...

Qu'il grommelle en se redressant, frottant la boue dégueulasse qui s'est finalement collé à son jean. Il reposa les yeux sur Nima puis Tomeo et son commentaire. Gnignigni. Tucker préféra ne rien dire que de faire encore plus de bruit. Il glissa la main sur sa lance pour l'ôter de son dos. Parce qu'avec la découvert de Tomeo l'écriture et le fait que les gens se sont barricadés dedans... Il était sûr de trouver des morts à l'intérieur.

- J'espère juste que ce sont ceux qui sont les moins complexes. Pas vraiment envie de rencontrer ceux qui courent plus vite que mon père vers de l'herbe.

Ce qui était surprenant, c'était tout de même le silence. S'il y avait des morts à l'intérieur, ils devraient tout faire pour sortir ? Pas se résigner à rester enfermer et à s'entrebouffer comme des cons ? Non ? Tucker reposa les yeux sur Tomeo et Nolan.

- Ok, prêt.

Spoiler:

Bon, soyons honnêtes, la fatigue est bien présente chez chacun de nous. On a pu enfin se poser un peu, commencer à reconstruire nos foyers, mais c’est pas comme si on était vraiment sereins. J’ai en tête le spectre de ces foutus placard vides à l’infirmerie et la peur panique qu’on ait un truc qui nous tombe sur la gueule sans qu’on soit capables de gérer. Mais je garde un air serein, autant que possible en tout cas. Je sais que certains sont pas dupes, mais l’idée, c’est d’éviter de faire paniquer la terre entière de toute façon.

Je prends une grande inspiration, avisant d’un coup d’œil que Tucker est bien sain et sauf, me contentant de lever un sourcil quand il jure dans son coin. « Mmmh… » Pas besoin d’en rajouter une couche je pense. Surtout que le reste m’arrache un froncement de sourcils. « Ah, ça, j’aime pas trop. » Je fixe l’entrée barricadée quelques instants, alors que mon esprit divague un peu. Et je secoue la tête pour me remettre les idées en place. La fatigue aide vraiment pas. « Un comité d’accueil hein… vraiment, fallait pas les gars. » Je glisse mon couteau de chasse à la ceinture alors que Tom demande un coup de main et je fais mine de retrousser mes manches, avant d’agiter les mains sous son nez. « T’imagine, je serais un carcharodontosaure, je serais en train d’agiter mes petits bras pour t’aider et ça servirait à rien. » Un regard en direction de Nihima et je me demande à sa tête si elle me juge ou si elle pige pas de quoi je parle. Les deux n’étant pas incompatibles, je reprends, le plus naturellement du monde en me disant que Tom a de toute façon l’habitude que mon cerveau parte dans tous les sens et que Tucker va pas se risquer à faire trop de commentaires vu qu’il vient de se taper la honte à se vautrer avec la grâce d’un cachalot. « Quoi ? Vous avez jamais vu Jurrasic Park ? Bah c’est pas comme les raptors qui vont super vite, mais comme les t-rex qui ont pas de bras. Je… non ? »

Je bats des cils, avant de toussoter. « Oui bon, faut bien occuper ses soirées hein. » Hum. Bref. On en était où ? Ah ouais, pousser le distributeur. Pour la peine, j’attends même pas que Tom reprenne position et je commence à le pousser, épaule appuyée contre le métal, réussissant, sans même avoir le temps d’être surpris, à le pousser suffisamment pour qu’on puisse entrer. « Pas la peine de dégager totalement la voie. Si on est poursuivis, on pourra le remettre en place plus facilement si besoin. » Enfin, je suppose. « Qui passe devant ? » Le crétin qui pose la question ? Fort probablement.

Spoiler:

Son regard se ferme quand Tucker s'écroule au sol, inspirant profondément pour ne pas se risquer à une pique, l'aidant à se relever en l'avisant. Rien de cassé ? Outre son égo ? Hochant la tête à la remarque de Tomeo, avant de froncer les sourcils à cette inscription. Hm. Peut-être se savaient-ils condamnés. Parfois, le fatalisme prenait le dessus sur tout le reste. Ne l'avait-on pas condamnée à mourir de faim et de froid dans une pharmacie avec sa fille, aux prémices de cette épidémie ? Dardant ses yeux noirs sur Nolan et ses élucubrations qui lui font l'observer avec un regard sincèrement interrogateur, haussant les épaules.

Non... Etait-elle désolée, de ne pas avoir la référence ? Absolument pas. Mais l'air presque déçu de Nolan lui arrache une ombre de sourire, secouant doucement la tête.
Je passe la première avec Tucker. Faisant signe au brun de s'avancer, alors qu'elle vient poser sa main sur la poignée de la porte, reprenant. On s'assure que le couloir est sûr, ensuite, Tomeo nous guidera à l'intérieur.

Et si la porte s'ouvre sans mal, c'est l'air vicié qui en sort qui lui fait couvrir son visage de son coude, étouffant un juron dans sa langue natale. Mélange immonde de décomposition et de rance, alors qu'elle vient se saisir de son poignard, craignant que l'épée ne soit plus encombrante qu'autre chose dans ce corridor assombri par l'absence de lumière.

Pas un bruit pour le moment. Souffle la brune à son équipe, s'engouffrant la première à l'intérieur du bâtiment. Laissant le temps à ses yeux de s'adapter quelque peu à l'obscurité, comptant sur Nolan et Tomeo pour les éclairer de leurs lampes alors qu'elle s'avance la première, avisant un premier corps à même le sol. Bien trop dévoré pour être apte à se relever, alors qu'elle vient s'accroupir pour fouiller le cadavre, n'en retirant rien de sensationnel. Peut-être le dernier qui à tenté de s'enfuir... Vu comme le haut de son corps était positionné vers la porte de sortie... Relevant brusquement le regard quand un râle résonne en écho continu dans leur corridor, fronçant les sourcils. Impossible de savoir d'ou il pouvait provenir, pour l'heure. Mais en dehors de ça ? Au moins, le couloir était-il vide de toute âme, errante ou humaine. Avec pour unique bruit l'écho de leurs pas, tandis que le quatuor s'approchait enfin de la fin du couloir, et d'un escalier de secours menant à un étage supérieur.

Je serai d'avis de nettoyer le rez de chaussée, avant l'étage. Question de principe pour s'éviter les mauvaises surprises, avant de se tourner vers les deux médecins. A quel endroit on aurait le plus de chances de trouver du matériel ?


Vous pouvez tous lancer un dé perception et un dé intuition
En fonction de vos résultats, je vous indiquerai la suite.

Je fronce les sourcils alors que Nolan me parle... Nolan en fait. "Un cacharquoi ?" Je me masse l'arête du nez, alors qu'il utilise encore des mots super compliqués que je ne comprends pas. Il sait pourtant que je ne suis pas aussi intelligent que lui. Enfin, que beaucoup de monde n'est pas aussi instruit que lui. C'est différent. D'ailleurs, il doit calculer qu'il nous parle chinois, tandis qu'il précise un peu ce qu'est cette bestiole. En même temps, quand il a parlé de bouger ses petits bras, j'ai tout de suite eu l'image d'un tyrannosaure en tête. "C'est une sorte de T-Rex alors ?" Ouais, mes connaissances en dinosaure sont un peu limitées. Genre, ceux qu'on trouve dans Jurassic Park quoi. Ce qui est déjà pas mal en soi. Bref, Nolan s'attelle alors à bouger le distributeur et y parvient sans mon aide, m'arrachant un sourire. "Il est quasiment vide aussi." C'est de la mauvaise foi et je m'empresse, de m'amuser à tâter ses biceps pour le faire un peu rager.

Mais trêves de plaisanteries. Nihima reprend la tête des opérations et décide de passer devant avec Tucker. très bonne idée, comme ça, si il tombe et fait du bruit en attirant des rôdeurs, on pourra se sauver. Enfin non, je ne laisserais pas les autres, mais j'espère qu'il sera un poil plus adroit. Je hoche la tête quand elle ajoute que je les guiderais à l'intérieur. J'espère ne pas les emmener dans un charnier, mais bon. Les casernes ont un peu toutes le même système finalement. Cela ne devrait pas être trop difficile.

Je me tends alors que Nihima ouvre la porte et jure dans sa langue, se préparant à toute éventualité. Je me saisis de mon propre couteau, éclairant l'intérieur pour voir un cadavre qu'elle s'empresse de fouiller. L'odeur est... suffocante. Et un bruit nous indique que nous ne sommes pas seuls et que tous les morts ne sont pas dans l'état de celui qui se trouve à nos pieds. Nous avançons un peu, en silence, jusqu'à l'escalier. "J'aurais tendance à penser au rez-de chaussée. C'est souvent le cœur de la caserne." Je l'espère pour celle-ci... Je fronce les sourcils en avisant l'escalier. "Psst..." Je leur indique du doigt des traces de sang le long du mur. "Peut-être notre malheureux ami là bas." Du menton, je désigne le cadavre. "On ne devrait pas monter... Je ne le sens pas."

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