Sans vraiment attendre, Rafaël se jeta sur le puma, profitant que son attention soit focalisée sur Nascha. Le fauve n’eut même pas le temps de le voir venir, alors qu’il hurlait de douleur, feulant agressivement. Il avait été grandement coupé par le tomahawk, mais ils ne devaient rien lâcher. Le puma n’avait probablement plus rien à perdre, alors que ses plaies laissaient échapper, goutte par goutte, le précieux sang qui le maintenait en vie jusqu’à présent.

Son agressivité et sa combattivité n’en serait que décuplée, même si ses gestes allaient probablement se faire plus lents. D’un coup vif, Rafaël transperça donc la chair déjà touchée à de multiples endroits, ne cherchant pas à l’ôter cette fois mais bel et bien à l’enfoncer davantage. aPas encore. Il avait déjà le sang d’assez d’innocents sur les mains, et même s’il punissait le mauvais coupable, il voulait voir, il voulait sentir la vie le quitter. « Aide-moi ! » Le silence était encore de mise, mais c’était une supplique que Rafaël adressait à Nascha, presque inaudible. Encore un peu, et ils l’auraient.

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Le puma devient plus dangereux. Il est acculé et blessé… Rafael lui porte plusieurs coups dévastateurs, mais l’animal tiens toujours debout. Je savais que ce ne serait pas facile, mais là je commence à avoir un peu peur que le fauve l’emporte sur nous.

Je tente de porter un nouveau coup de Tomahawk, mais le Puma m’évite. Il tente à son tour de m’attaquer, mais c’est mon tour de bondir à l’arrière juste à temps pour ne pas me prendre un coup de griffe.

Nous recommençons cette danse de la survie, mais c’est moi qui perds. Je lâche un cri de douleur, avant de tituber vers l’arrière bien malgré moi. Je sens déjà mes vêtements s’humidifier de sang chaud. Mes côtes ! J’ai le souffle coupé. Déjà les larmes me brouillent la vue. Je cherche mon air. J’ai peur.

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