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The new girl in town... ft Reese
Mar 14 Mar 2023 - 23:36
Encore une journée de plus, monotone et exactement identique à la précédente. Il est 5h du matin et la plupart des gens qui vivent entassés sur la plate-forme pétrolière sont encore endormis. J'aime parcourir les couloirs lorsqu'ils sont vides, cela me donne la sensation de pouvoir être qui je suis vraiment même si ce n'est que pour quelques instants. J'en profite pour trémousser mon popotin en fredonnant mes chansons préférées à voix basse.
« Tell me why...ain't nothing but a heartache. Tell me why.... »
C'est mon moment préféré de la journée, après celui où je vais me coucher. Avant d'être enlevé par les pirates je n'aimais pas vraiment dormir, mais désormais mes rêves sont l'endroit où je me sens le mieux. Parfois je me dis que j'aimerais ne plus jamais me réveiller. Et pourtant tous les matins, j'ouvre les yeux et la réalité me rattrape à grands coups de pied dans le cul.
« Ain't nothing but a mistake, tell me why... »
Je me dirige lentement vers les cuisines pour aller rendre visite à l'une de mes amies. Enfin, en tout cas ce qui s'en rapproche le plus, ici on n'a pas vraiment le droit, ni le temps de sympathiser avec les prisonniers. En ce qui concerne les membres de l'équipage je préfère les éviter autant que possible. C'est pourquoi je passe le plus clair de mon temps dans l'atelier qu'ils m'ont aménagé à raccommoder les vêtements et construire toutes sortes de petites pièces d'armures avec tout un tas de vieilleries. Ma dernière création était une cotte de maille entièrement réalisée avec des capsules de cannette. Cela m'avait pris un temps fou, mais le résultat était plutôt convainquant. Bien sûr cela n'était pas aussi solide qu'une vraie cotte de maille et personne ne pouvait prétendre obtenir une protection optimal grâce à cet accessoire, mais ça avait du style et cela pouvait quand même éviter une vilaine coupure.
« I never wanna hear you saaaaayyyyyy...
Je pousse la porte et à ma grande surprise je remarque que la salle est presque entièrement vide à l'exception d'une jeune femme enceinte jusqu'aux yeux. Nina n'est jamais en retard et c'est toujours elle la première arrivée dans les cuisines. L'inquiétude s'empare de moi, alors que j'imagine instantanément le pire. J'espère du plus profond de mon cœur qu'il ne lui est rien arrivé. Je regarde l'inconnue, elle me regarde et je comprends qu'il serait étrange et suspicieux de faire demi-tour sans lui adresser la parole.
« Hey ! On dirait que je suis pas le seul lève-tôt du coin... »
Je tente d'esquisser un sourire presque sincère, alors que je me dirige machinalement vers le placard qui contient les rations de pain. En général je prends mon petit déjeuner en cuisine avant tout le monde, cela m'évite de devoir croiser trop de monde avant d'aller m'enfermer dans mon antre créative. D'autant que j'ai pleine conscience que je n'aurais d'autres choix que de prendre un bon bain de foule pour la pause déjeuner, le moment que je déteste le plus de la journée.
« T'es nouvelle ? Je crois pas qu'on se soit déjà croisé...Je m'appelle Orpheus, et toi? »
J'essaie d'avoir l'air le plus nonchalant possible. J'ai horreur de rencontrer de nouvelles personnes, cela me fait angoisser. Ma vigilance est aux aguets alors que je tente de dissimuler qui je suis vraiment. J'endosse le rôle que j'ai désormais l'habitude de jouer, certes un peu caricaturale, mais la plupart des pirates sont bien trop bêtes pour arriver à faire la différence. De toute façon, à ma grande joie, ils ne me portent tous que très peu d'attention. Je ris à leurs blagues dégueulasses, je crache, je me gratte les couilles en public et d'une certaine manière à leurs yeux je fais partie de la bande.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Mer 15 Mar 2023 - 20:28
Sérieusement ? Cette chanson ? J'ai un sourire amusé en l'écoutant. La voix est presque juste, cela dit, j'vais pas venir critiquer : j'suis pas chanteuse, et il m'arrive d'la jouer faux quand même. Tout ça m'fait penser évidemment à Lucette, aux heures passées à son volant, à d'voir gérer les merdes possibles après des années à rouler avec une vieille dame comme elle. Putain, elle me manque sans doute plus que certaines personnes, même si c'est pas très gentil d'le dire comme ça.Disons que c'est facile de se lever tôt quand on s'est pas couchée, que j'ajoute simplement sans vraiment chercher à m'faire plaindre.Je suis légèrement insomniaque et... Enceinte, quoi, immanquable. J'peux même pas le cacher malgré tous mes efforts pour en avoir rien à foutre. J'ai essayé pourtant d'm'en débarrasser, mais y'a du sang d'Valérian là-dedans, et c'est accroché pire qu'la crasse.Reese, que j'me présente.Et nouvelle est pas vraiment le bon mot non plus, je découvre le tatouage qu'ils m'ont fait, pour l'prévenir que...
Bah, on va pas être trop pote, quoi. Même si c'est pas l'but. Et même si Orpheus est pas méchant de ce que j'en vois.Je veux pas t'amener de problème, que j'lui souffle simplement avant d'le faire flipper.On est pas obligés de parler non plus, c'est même pas plus mal, surtout s'il doit me dire les mêmes conneries que les consanguins misogynes de cette plateforme.Mais j'aurais besoin de vêtements un peu plus larges, et puis... Peut-être d'un coussin, que je lui souffle en essayant d'attirer un semblant d'pitié.
Je sais pas si ça marche. J'espère, j'crois, à ce niveau. Quitte à m'rendre ridicule.J'ai entendu dire que t'étais couturier ou un truc du genre... Si tu me montres comment faire, je le ferais moi-même pour pas t'embêter, que je lui assure, pour pas qu'il flippe à nouveau, puis peut-être que la compagnie d'quelqu'un lui sera pas déplaisante totalement.Je peux même t'aider un peu, que j'ajoute.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Jeu 16 Mar 2023 - 21:28
Je suis assez surpris de voir à quel point elle est bavarde. La plupart des gens sur la plate-forme sont du genre discrets et méfiants, mais cette jeune femme prénommée Reese semble avoir une confiance en elle assez hors du commun. J'avoue être un peu déstabilisé, une grand partie de moi a très envie de sortir de la pièce et d'éviter cette conversation. Mais elle semble véritablement en détresse, je me dis que ce serait vraiment égoïste de ma part de ne pas lui venir en aide...surtout qu'elle est enceinte ! Ceci doit certainement en partie justifier le tatouage qu'elle porte.
« Insomniaque et peut être affamée ? »
J'écoute ses paroles en ouvrant le placard pour attraper un morceau de pain que je porte immédiatement à mes lèvres, avant de lui en tendre un autre. Comment savoir si je peux lui faire confiance ? J'ai survécu pendant plus d'un an ici en me fiant à mon instinct et je sens qu'elle n'est pas comme les autres. J'ai croisé beaucoup trop de jeunes filles brisées, humiliées et elle ne ressemble à aucune d'entre elles. Je peux lire dans ces yeux une sorte de confiance malgré la détresse, je comprends à travers ses mots qu'elle avait déjà une idée en tête. Peut être même a-t-elle appris que je venais tous les matins ici et fait en sorte d'y être pour me faire sa demande ? Elle semble intelligente...trop intelligente ! Cela n'est jamais vraiment bon signe.
« Tu as l'air drôlement bien informée... »
Je ne suis pas stupide et je sais comment la survie fonctionne, surtout dans un endroit comme celui-ci. Si je lui rends service je veux qu'elle ait parfaitement conscience qu'un jour, quand je l'aurai décidé, elle devra me rendre la pareille. Malheureusement je n'ai aucune garantie de sa loyauté, je ne peux me fier qu'à ce qu'elle accepte de me montrer. Après avoir échangé un regard assez profond avec elle, je prends la décision d'accéder à sa requête.
« Admettons que j'accepte de t'aider...qu'as-tu à me proposer en échange ? »
Je prends appui sur l'un des plans de travail de la cuisine et je mords une nouvelle fois dans mon morceau de pain sans la quitter du regard. Bien entendu j'ai envie de l'aider et je serais incapable de dormir la nuit si je refuse de l'aide à une personne qui en a besoin. Mais je refuse de passer pour un idiot. S'il y a une chose que j'ai appris sur cette plate-forme de malheur, c'est que la gentillesse gratuite peut parfois porter préjudice. Chaque chose à un prix...et même si je suis disposé à négocier en sa faveur, je ne suis pas prêt à exhausser le moindre de ses désirs sans aucune compensation.
« Insomniaque et peut être affamée ? »
J'écoute ses paroles en ouvrant le placard pour attraper un morceau de pain que je porte immédiatement à mes lèvres, avant de lui en tendre un autre. Comment savoir si je peux lui faire confiance ? J'ai survécu pendant plus d'un an ici en me fiant à mon instinct et je sens qu'elle n'est pas comme les autres. J'ai croisé beaucoup trop de jeunes filles brisées, humiliées et elle ne ressemble à aucune d'entre elles. Je peux lire dans ces yeux une sorte de confiance malgré la détresse, je comprends à travers ses mots qu'elle avait déjà une idée en tête. Peut être même a-t-elle appris que je venais tous les matins ici et fait en sorte d'y être pour me faire sa demande ? Elle semble intelligente...trop intelligente ! Cela n'est jamais vraiment bon signe.
« Tu as l'air drôlement bien informée... »
Je ne suis pas stupide et je sais comment la survie fonctionne, surtout dans un endroit comme celui-ci. Si je lui rends service je veux qu'elle ait parfaitement conscience qu'un jour, quand je l'aurai décidé, elle devra me rendre la pareille. Malheureusement je n'ai aucune garantie de sa loyauté, je ne peux me fier qu'à ce qu'elle accepte de me montrer. Après avoir échangé un regard assez profond avec elle, je prends la décision d'accéder à sa requête.
« Admettons que j'accepte de t'aider...qu'as-tu à me proposer en échange ? »
Je prends appui sur l'un des plans de travail de la cuisine et je mords une nouvelle fois dans mon morceau de pain sans la quitter du regard. Bien entendu j'ai envie de l'aider et je serais incapable de dormir la nuit si je refuse de l'aide à une personne qui en a besoin. Mais je refuse de passer pour un idiot. S'il y a une chose que j'ai appris sur cette plate-forme de malheur, c'est que la gentillesse gratuite peut parfois porter préjudice. Chaque chose à un prix...et même si je suis disposé à négocier en sa faveur, je ne suis pas prêt à exhausser le moindre de ses désirs sans aucune compensation.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Ven 17 Mar 2023 - 0:36
Il suffit de bien écouter, surtout, je lui offre un très bref sourire, qui s'accompagne d'un froncement de sourcils. S'il croit que ça me tombe tout cru dans la bouche, il se fourvoie totalement. Je fais que prêter l'oreille à ce que les gens racontent, parfois pas à moi en revanche, et c'est tout la précision importante. Cependant, je vais certainement pas rougir d'être un peu plus maline que les autres, et de vouloir procéder avec un minimum de stratégie. Je suis pourtant pas la plus intelligente hein, rien que Sam est probablement plus redoutable que moi. Mais je mène ma barque, comme je peux.
Je hausse les épaules rapidement, loin d'me formaliser de toutes ces remarques :Les gens autour sont bavards, tout simplement. Il en fait ce qu'il veut. Sans doute va-t-il faire attention à ce qu'il dit en face de moi à partir de maintenant mais... Je sais pas si on deviendra ami. Je sais pas non plus si ça vaut le coup d'essayer. Je dois juste me faire bien voir de lui pour obtenir un avantage. J'ai, en soi, pas de raisons d'être méchante avec lui, donc je vais me contenter de ça. D'être égal à moi-même, avec un petit effort de concentration pour pas faire ou dire de la merde et perdre mes chances d'obtenir un peu plus.
Sa remarque me laisse entendre que je me suis pas plantée, et je fronce les sourcils à sa question. Les mâchoires serrées, c'est là où je capte ce qui manque cruellement :J'ai pas grand chose, dépend ce que tu veux, je m'attends à tout. S'il me demande de coucher avec lui, j'aurais pas l'air conne putain. Bon... Je pourrais toujours demander gentiment à Gin de me rendre service, elle le ferait sans doute. Ou Sam. Mais bordel, l'idée me fait bien chier quand même.Depuis combien de temps tu es dans cet équipage ? Que je lui demande soudainement, pour faire la conversation. Je suis curieuse de savoir comment ça se passe, pour les recrutements des autres.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Dim 19 Mar 2023 - 21:20
Il semblerait qu’elle n’ait pas faim, étant donné qu’elle ne prend pas le morceau de pain que je lui tends. Ce n’est pas grave ça en fera plus pour moi. Je la vois froncer les sourcils à plusieurs reprises et j’imagine qu’elle doit certainement elle aussi être un peu méfiante. Ça se comprend, elle doit probablement se sentir un peu acculée d’être l’otage des pirates alors qu’elle est enceinte. Cela ne fait que me prouver une fois de plus qu’ils sont des personnes horribles et sans cœur. Je n’ai pas envie d’être associer à eux.
« Ah bon ? Que disent-ils sur moi ? Ça m’intrigue… »
J’avoue qu’elle a réussi à piquer ma curiosité. J’ignorais totalement que les gens pouvaient avoir le moindre intérêt pour moi. Je ne parle à presque personne et je passe le plus clair de mon temps enfermé dans mon atelier, comment se fait-il que malgré cela on trouve des choses à dire à mon sujet. Une part de moi se sent flattée, l’autre est en panique totale à l’idée que certains aient pu découvrir la vérité à mon sujet.
« Je suggères qu'on essaie d'être équitable. Je t'aide à rendre ton séjour ici un peu plus supportable, en te procurant un coussin et des vêtements plus larges...et si un jour j'ai besoin de ton aide, j'espère que tu pourras me rendre la pareille. »
Pour l'instant je n'ai rien de particulier à lui demander, mais on a jamais assez d'alliés sur cette maudite plate-forme. Je lui adresse un petit sourire qui se veut rassurant. J'ai pleinement conscience qu'elle ne peut pas m'accorder sa confiance aussi rapidement et de toutes façons il est hors de question que je laisse une femme enceinte dans cet état. Je ne suis pas un monstre...
« Bien trop longtemps... »
Il est encore un peu tôt pour que j'accepte de me confier à elle. Je termine de manger mon second morceau de pain et je remarque que Nina n'est toujours pas là. C'est vraiment très étrange. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Je me fais la promesse de me renseigner une fois que j'en aurais terminé avec Reese.
« Si tu veux bien me suivre jusqu'à mon atelier, je vais prendre tes mesures et tu n'auras qu'à m'amener tes vêtements pour que je les agrandisse. »
J'ouvre la porte de la cuisine et j'attends un instant dans l'embrasement me demandant si je n'étais pas entrain de faire une énorme bêtise. Tant pis... il est trop tard pour faire marche arrière désormais.
« Ah bon ? Que disent-ils sur moi ? Ça m’intrigue… »
J’avoue qu’elle a réussi à piquer ma curiosité. J’ignorais totalement que les gens pouvaient avoir le moindre intérêt pour moi. Je ne parle à presque personne et je passe le plus clair de mon temps enfermé dans mon atelier, comment se fait-il que malgré cela on trouve des choses à dire à mon sujet. Une part de moi se sent flattée, l’autre est en panique totale à l’idée que certains aient pu découvrir la vérité à mon sujet.
« Je suggères qu'on essaie d'être équitable. Je t'aide à rendre ton séjour ici un peu plus supportable, en te procurant un coussin et des vêtements plus larges...et si un jour j'ai besoin de ton aide, j'espère que tu pourras me rendre la pareille. »
Pour l'instant je n'ai rien de particulier à lui demander, mais on a jamais assez d'alliés sur cette maudite plate-forme. Je lui adresse un petit sourire qui se veut rassurant. J'ai pleinement conscience qu'elle ne peut pas m'accorder sa confiance aussi rapidement et de toutes façons il est hors de question que je laisse une femme enceinte dans cet état. Je ne suis pas un monstre...
« Bien trop longtemps... »
Il est encore un peu tôt pour que j'accepte de me confier à elle. Je termine de manger mon second morceau de pain et je remarque que Nina n'est toujours pas là. C'est vraiment très étrange. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Je me fais la promesse de me renseigner une fois que j'en aurais terminé avec Reese.
« Si tu veux bien me suivre jusqu'à mon atelier, je vais prendre tes mesures et tu n'auras qu'à m'amener tes vêtements pour que je les agrandisse. »
J'ouvre la porte de la cuisine et j'attends un instant dans l'embrasement me demandant si je n'étais pas entrain de faire une énorme bêtise. Tant pis... il est trop tard pour faire marche arrière désormais.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Lun 20 Mar 2023 - 12:26
Tu veux vraiment le savoir ? Je lui offre un froncement de sourcils sans cacher ma surprise. Reste à savoir si c'est d'l'humour ou un truc du genre, quoi qu'il en soit j'ai un temps de flottement en l'fixant toujours, en m'disant que j'vais sans doute rien lui apprendre. Avec sa dégaine qui hurle tout sauf l'hétérosexualité pleine et entière, j'ai du mal à croire qu'il pourrait pas savoir clairement c'qu'on pense de sa gueule.Tu devrais t'en foutre, que j'ajoute simplement en l'scrutant, parce que d'emblée autant l'dire : c'est pas valorisant du tout. Mais bon, c'est comme ça. On refera pas l'monde.Ils disent que t'es une pédale parce que tu sais coudre, et qu'un jour, ils t'donneront c'que tu mérites pour te remettre dans l'droit chemin, que j'lui souffle simplement en haussant les épaules. Les mots sont crus, et valent pas l'détour qu'on pourrait leur donner.J'sais pas si c'est vrai et j'm'en fous, il pourrait être le pape en personne que j'm'en foutrais. J'suis évidemment pas intervenue, déjà parce que ça me concerne pas, ensuite parce que j'ai aucune envie d'me faire péter la gueule pour une personne que j'connais depuis cinq minutes.T'as pas l'air d'être tellement leur pote, que j'analyse cependant rapidement. Bon, c'est pas difficile de pas être ami avec des enculés d'première, mais ce que j'en pense hein. J'vais juste partir d'ici, et à défaut, pas accoucher à la première occasion sur cette plateforme de merde.Si un jour je suis mise en position de le faire, ouais, je te rendrais la pareille, dépendra quand, ou, bref, y'a plein d'raison de pas savoir c'qui nous attend demain, pour lui comme pour moi. Surtout pour moi, j'crois bien.J'te suis, que j'ajoute, en haussant les épaules :C'est par où ? Que j'demande.
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Re: The new girl in town... ft Reese
Lun 20 Mar 2023 - 18:18
Mon sang se glace dans mes veines. Je l’observe le regard vide et le visage sans aucune expression. Ce qu’elle m’apprend là, ne me surprend qu’à moitié. Mais d’une certaine manière, la nouvelle est plutôt rassurante. J’essaie de rationaliser rapidement les informations dans ma tête : 1. Ils ont toujours des doutes sur ma sexualité, 2. Je suis toujours vivant. La conclusion est relativement simple : ils ont besoin de moi. Il faut admettre que je suis bien plus qu’un simple couturier, je travaille très rapidement et toutes mes créations sont très solides. Le petit bonus est que j’arrive même à y ajouter une pointe de style, après tout ce n’est pas parce qu’on est en pleine apocalypse qu’on ne peut pas apprécier porter des fringues de qualité.
« Sans déconner ? »
J’éclate d’un rire sonore. Cela me permet d’évacuer la tension qui s’empare petit à petit de mon corps. Je sais qu’il faut agir vite et bien. La meilleure manière de réagir face à une situation de ce genre c’est de montrer de l’assurance. S’il y a une chose que j’ai hérité de ma mère s’est son don de pouvoir dissimuler ses émotions. Il semblerait que je ne sois pas franchement doué pour jouer les hétéros, mais ce qui est certain c’est que je suis très observateur et je ne mets jamais très longtemps à comprendre les points faibles de mon adversaire.
« Tu t’en fous ? Je pense qu'il vaut mieux que tu évites de dire ce genre de chose devant eux… »
J’arbore mon plus beau sourire ainsi qu’un air vraiment amusé. Penser que je suis quelqu’un de faible est une grossière erreur. Je sais que tous ces stupides pirates pensent être plus malins et plus forts que moi, mais ils se trompent. Le fonctionnement de leur cerveau de babouin hétéro-normatif primaire et dégénéré ne cessera jamais de me faire pitié. Ils pensent pouvoir blesser les gens avec un langage vulgaire emprunt de haine, mais ils ignorent tout de la vraie force des mots.
« Oh tu connais le dicton, qui aime bien châtie bien ! »
Tenter d’inspirer la sympathie de quelqu’un en venant lui rapporter les dires d’autres personnes, ce n’est pas vraiment une bonne stratégie. Tout simplement car cela m’indique qu’il est totalement inenvisageable de me confier à elle, vu qu’elle pourrait agir de la même façon avec mes dissidents en allant tout leur répéter. J’avoue que je suis un peu perplexe devant l’assurance et le détachement dont elle fait preuve. J’ai presque la sensation qu’elle ne me laisse pas vraiment le choix. Il ne me reste plus qu'à garder mes distances et espérer qu'elle tienne sa parole.
« Si madame veut bien se donner la peine de me suivre... »
Je traverse le couloir d'un pas décidé sans me retourner. Si elle veut vraiment son coussin et ses fringues, elle fera en sorte d'arriver à me suivre. J'ai dit que j'allais lui filer un coup de main certes, mais je n'ai pas dit que j'allais la ménager pour autant. D'autant qu'elle a l'air de pouvoir encaisser une petite marche rapide, c'est une dure à cuire. Je lui adresse quelques mots par dessus mon épaule alors que nous traversons la plate-forme pour se diriger vers mon atelier.
« Juste pour info, la couture est tout sauf un art féminin ! De nombreux grands couturiers sont des hommes. Ce raisonnement est aussi stupide que de dire que les femmes ne sont bonnes qu'à faire le ménage... »
Une fois arrivé devant la porte je me tourne à nouveau vers elle.
« J'imagine que ça tu t'en fous un peu moins vu que tu es concernée... »
J'ouvre la porte de l'atelier et je la laisse entrer en premier.
« Sans déconner ? »
J’éclate d’un rire sonore. Cela me permet d’évacuer la tension qui s’empare petit à petit de mon corps. Je sais qu’il faut agir vite et bien. La meilleure manière de réagir face à une situation de ce genre c’est de montrer de l’assurance. S’il y a une chose que j’ai hérité de ma mère s’est son don de pouvoir dissimuler ses émotions. Il semblerait que je ne sois pas franchement doué pour jouer les hétéros, mais ce qui est certain c’est que je suis très observateur et je ne mets jamais très longtemps à comprendre les points faibles de mon adversaire.
« Tu t’en fous ? Je pense qu'il vaut mieux que tu évites de dire ce genre de chose devant eux… »
J’arbore mon plus beau sourire ainsi qu’un air vraiment amusé. Penser que je suis quelqu’un de faible est une grossière erreur. Je sais que tous ces stupides pirates pensent être plus malins et plus forts que moi, mais ils se trompent. Le fonctionnement de leur cerveau de babouin hétéro-normatif primaire et dégénéré ne cessera jamais de me faire pitié. Ils pensent pouvoir blesser les gens avec un langage vulgaire emprunt de haine, mais ils ignorent tout de la vraie force des mots.
« Oh tu connais le dicton, qui aime bien châtie bien ! »
Tenter d’inspirer la sympathie de quelqu’un en venant lui rapporter les dires d’autres personnes, ce n’est pas vraiment une bonne stratégie. Tout simplement car cela m’indique qu’il est totalement inenvisageable de me confier à elle, vu qu’elle pourrait agir de la même façon avec mes dissidents en allant tout leur répéter. J’avoue que je suis un peu perplexe devant l’assurance et le détachement dont elle fait preuve. J’ai presque la sensation qu’elle ne me laisse pas vraiment le choix. Il ne me reste plus qu'à garder mes distances et espérer qu'elle tienne sa parole.
« Si madame veut bien se donner la peine de me suivre... »
Je traverse le couloir d'un pas décidé sans me retourner. Si elle veut vraiment son coussin et ses fringues, elle fera en sorte d'arriver à me suivre. J'ai dit que j'allais lui filer un coup de main certes, mais je n'ai pas dit que j'allais la ménager pour autant. D'autant qu'elle a l'air de pouvoir encaisser une petite marche rapide, c'est une dure à cuire. Je lui adresse quelques mots par dessus mon épaule alors que nous traversons la plate-forme pour se diriger vers mon atelier.
« Juste pour info, la couture est tout sauf un art féminin ! De nombreux grands couturiers sont des hommes. Ce raisonnement est aussi stupide que de dire que les femmes ne sont bonnes qu'à faire le ménage... »
Une fois arrivé devant la porte je me tourne à nouveau vers elle.
« J'imagine que ça tu t'en fous un peu moins vu que tu es concernée... »
J'ouvre la porte de l'atelier et je la laisse entrer en premier.
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