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Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:17


Marissa Wilcoxtell me more about you

prénom(s) : Marissa, mais maman m'appelle toujours Mari et les gens me surnomment souvent comme ça aussi.
nom : Wilcox
date de naissance : Je suis née le 30 Avril 2008
âge : 14 ans, bientôt 15, même s'il y a longtemps qu'on le fête plus vraiment.

ville de naissance : Je suis née à Calgary, au Canada.
métier : Aucun
groupe : Expendables

avatar : Meika Woollard

what i am

qualites
Charitable
Efficace
Autonome
Calme
Ordonnée
defaults
Effacée
Instable
Irrationnelle
Peureuse
Introvertie
Equipement :
Plus grand chose à part les vêtements que j'ai sur le dos, malheureusement. Nous avons été obligées de laisser la plus grande partie du matériel quand le camping-car nous as lâchées, et ensuite...disons que j'ai été fouillée et que mon couteau m'a été confisqué. Je n'avais pas d'autres armes, il faut reconnaître que je suis pas très à l'aise avec ça. Les armes à feu me fichent la trouille et à choisir, je me sens un peu plus à l'aise avec un couteau. Ca rassure maman de me savoir "armée" même si on sait très bien toutes les deux que je l'utilise comme outil bien mieux que comme d'une arme.
   
Details physiques :
Au grand désespoir de maman, je grandis sans grossir, et ma silhouette reste longiline, voire carrément osseuse. Je dois bien avouer que j'ai jamais eu un gros appétit, même avant que la nourriture se fasse aussi rare, et m'endormir le ventre vide pendant une journée ou deux ne m'a jamais dérangé plus que ça. Francesca en plaisantait pour essayer de détendre maman, je crois, et elle disait que j'avais un estomac de moineau et que picorer quelques miettes suffisait à me rassasier. Malgré tout, maman s'assure régulièrement que je vais bien et que mon manque de poids ne cache pas autre chose, et elle m'impose un examen médical complet tous les mois. Enfin, elle le faisait jusqu'à ce qu'on perde le camping-car.

évolution psychologique

J'ai toujours été une fille calme et paisible, d'après maman. Le fait de l'aider à exercer son métier en la secondant m'a rendue, je crois, plutôt efficace et autonome. Et surtout, ça m'a aidé à me contrôler à garder mon sang-froid dans les situations urgentes ou extrêmes. Enfin, ça m'a surtout aidé à garder mon calme et à me montrer impassible, rassurante avec les blessés ou malades qui défilaient pour requérir les bons soins de ma mère. En réalité, je suis juste douée pour cacher à quel point tout me fiche la trouille. Les morts, les petites guerres entre clans, les brouilles intestines au sein d'un même groupe...tout ce qui est annonciateur d'une catastrophe. Même la météo me donne parfois des sueurs froides, parce que désormais, un orage un peu violent peut faire s'effondrer une habitation ou provoquer une inondation, ou qu'un hiver un peu trop rude et long est capable de provoquer une épidémie. J'en ai jamais vraiment parlé avec maman, ni même avec Francesca, sinon elles ne diraient pas de moi que je suis stoïque. Et pourtant, même si je suis pas douée avec les gens, jamais capable de deviner quand ils mentent et vont essayer de nous voler, je reste assez empathique. Parce que malgré tout, même si certains font des choix discutables, nous essayons tous de survivre, tout simplement. On n'a juste toujours pas appris à vivre ensemble, mais qui sait, peut-être que ça viendra, un jour.
J'ai toujours aimé m'occuper, avoir quelque chose à faire, et quand je n'aide pas ma mère aux soins, j'aidais Francesca au jardin ou autre. Il y a toujours quelque chose à faire et je suis toujours volontaire pour travailler. Bon, c'est un peu égoïste de ma part, je le reconnais, parce qu'en réalité, je suis prête à faire n'importe quoi pour éviter d'être de sortie ravitaillement ou reconnaissance. Je préfère largement nettoyer les latrines que d'aller parcourir les rues à la merci de je ne sais quel danger. J'ai appris à travailler en silence et en solo, et ça me dérange pas spécialement qu'on oublie ma présence. Comme je l'ai dit plus haut, sauter un repas ou deux me dérange pas vraiment, et j'ai toujours eu un peu de mal à prendre de nouvelles habitudes et à sortir de ma zone de confort. Dans ces cas-là, je préfère m'isoler plutôt que me forcer.
Depuis que j'ai...perdu ma mère, je crois que je deviens folle. Peut-être que c'est juste le manque de sommeil, une espèce de somnambulisme ou un truc comme ça, mais j'oublie des moments. Dans ma fuite, j'obéis simplement à maman, je cours droit devant moi, sans me retourner. Je sais pas du tout où je vais et je ne sais plus où je suis, peut-être que c'est juste ça qui fait que je perds la tête. Je suis persuadée qu'ils sont partout, qu'ils me suivent, et j'avance en me cachant de mon mieux, en faisant le moins de bruit possible. Je sais ce qu'ils feront s'ils me retrouvent, et je vérifie toujours que mes yeux sont là. Parfois, j'attends une réponse, parce que je sais que j'ai posé une question, mais je ne sais pas à qui, je suis toute seule...  




Story of survival

Pre-apocalypse


Famille : Je suis née à Calgary au Canada, dans une éprouvette. Papa et maman n'arrivaient pas à avoir d'enfants ensemble comme les autres, alors ils ont eu besoin d'aide. Même si maman était déjà médecin à cette époque, c'est un autre qui a suivi la procédure, il a pris ce qu'il fallait et à tout mélangé, un peu comme un shaker je crois bien. Et c'est comme ça que je suis née. Et c'est pour ça aussi que j'ai toujours été fille unique. En réalité, mes parents avaient une grande différence d'âge et avec le temps qu'ils ont perdu à essayer de faire "à l'ancienne" comme disait papa, maman était devenue trop vieille pour que toutes les meilleures conditions soient réunies. Tout ça, je le sais parce que j'ai écouté les adultes quand ils en parlaient entre eux, au cours de soirées entre amis quand ils croyaient tous que je dormais. J'aimais m'asseoir en haut des escaliers et les observer discrètement, les écouter parler et rire. J'avais un peu l'impression de faire partie de la fête moi aussi, et ça me donnait des sujets de conversation quand j'organisais mes propres fêtes avec mes poupées et mes peluches.
Maman a choisi de soigner les gens en devenant médecin, et papa lui, était juge. Ca veut dire qu'il envoyait les gens en prison, quand ils ne respectaient pas la loi. J'ai bien compris que c'était deux métiers très importants, même s'ils étaient très différents, et je pense qu'ils étaient très appréciés. Ils avaient énormément d'amis, bien plus que moi j'avais de jouets, et participaient souvent à des soirées. Moi j'étais jamais invitée et je restais avec des nounous. Ca dépendait de qui venait, mais j'adorais quand c'était Victoria. Elle était toujours d'accord pour jouer avec moi, et encore aujourd'hui, je me souviens de nos parties de cache-cache dans la maison ou de la maison de poupées qu'on avaient fabriqué ensemble. Elle était vraiment vachement douée pour construire des trucs, Vicky. Quand c'était Vanessa par contre, j'aimais moins. Elle me disait d'aller dans ma chambre et regardait la télé ou téléphonait à Billy. Je crois que c'était son amoureux, mais avec elle, je m'ennuyais. J'ai encore des souvenirs de cette période-là et souvent, ça me manque. Et papa me manque beaucoup aussi, c'est pour ça que j'en parle pas à ma mère. Il lui manque à elle aussi, c'est sûr.

Scolarité : J'aimais bien l'école, même si j'ai pas eu le temps de vraiment en profiter. J'ai connu la maternelle, où je me souviens surtout de séances de dessins ou de peintures, de jeux collectifs et de moments de jeux avec d'autres enfants. L'école primaire me plaisait bien, on y apprenait plein de choses différentes et c'était chouette. Bon, je n'aimais pas trop le sport et les cours d'éducation physique mais pour le reste, tout me plaisait. Surtout l'histoire et les sciences, et papa disait en riant que j'allais sans doute marcher dans les pas de maman. Je me souviens que j'avais essayé ses chaussures après ça, mais j'arrivais pas à marcher et quand je l'ai fait remarquer à mon père, il a ri encore plus fort. J'aimais bien la régularité de l'école. On commençait toujours la semaine par du calcul puis de l'anglais, et mon jour d'école préféré était le jeudi parce que c'était justement ce jour-là qu'on étudiait les sciences puis l'histoire. Et l'après-midi, on allait à la bibliothèque et on terminait la journée par un cours de musique.
Je me rappelle aussi de certains des enfants de ma classe, comme Denise. J'étais tout le temps assise à côté d'elle, au début c'est parce que nos noms se suivaient dans la liste et que c'était plus facile pour Mme Debnam, l'institutrice, de nous reconnaître. On est devenues amies très vite et on déjeunait presque toujours ensemble parce qu'elle n'aimait pas quand sa mère lui donnait des oeufs, alors on échangeait. Je mangeais ses oeufs et je lui donnais mon sandwich ou autre chose qui lui faisait envie. On trouvait ça amusant et on riait en se déclarant soeurs de sandwich. Je me souviens aussi de Drew, lui il n'arrêtait pas de faire le clown et de perturber la classe. Il se faisait souvent gronder mais je crois qu'il s'en fichait, parce qu'il continuait toujours. Et le jour où je lui ai dit que mon père mettait en prison les gens qui ne respectaient pas les règles, il m'a tiré les cheveux. Je ne l'aimais pas beaucoup, lui...

Activités : J'ai fait beaucoup d'activités différentes, quand on pouvait encore, et je me rends compte aujourd'hui que j'avais beaucoup de chance à l'époque. Même si je disais que j'aimais pas le sport, papa m'emmenait souvent à la piscine et j'adorais ces moments-là. On nageait un peu et après à s'amusait à s'éclabousser ou à jouer à celui qui resterait plus longtemps sous l'eau. Papa gagnait toujours mais je m'en fichais un peu. Maman m'avait inscrite à des cours de danse classique, et j'apprenais aussi à jouer de violon. Je l'avais pris avec moi quand il a fallu partir, mais maman disait que c'était trop dangereux d'en jouer et à force de le laisser dans un coin, j'ai fini par l'oublier quand il a fallu partir. Je crois bien que j'ai plus jamais dansé non plus, maintenant que j'y pense....
Sinon, je faisais aussi des activités avec mes parents. C'était rare qu'on soient tous les trois ensemble parce que leur travail leur prenait beaucoup de temps, mais l'hiver on allait patiner ensemble sur la glace et deux fois, ils m'ont emmené avec eux au restaurant et voir une pièce de théâtre. Je me rappelle plus trop ce qu'on avait vu mais c'est un bon souvenir, parce qu'on était tous ensemble. J'adorais me déguiser aussi, et après avoir vu Raiponce au cinéma, maman m'avait acheté un déguisement d'elle et j'ai décidé de laisser pousser mes cheveux pour qu'ils soient aussi longs que les siens. Je me souviens de sucettes, de barbe-à-papa, de glaces et de gaufres sans pouvoir leur attribuer un moment particulier, mais je crois vraiment que j'étais heureuse et que j'ai eu beaucoup de chance.


Post-apocalypse



• 2015 / Calgary : Mes souvenirs de cette époque manquent de précision, aujourd'hui. Je ne sais plus vraiment quand la situation a changé, ou quand les adultes l'ont remarqué. Ce dont je me souviens, c'est que j'ai arrêté d'aller à l'école, ce qui m'a rendue triste et contente à la fois. Je restais à la maison avec papa et au début, j'étais très contente de passer plus de temps avec lui, mais il passait tout son temps à regarder la télé ou à discuter au téléphone, comme  quand Vanessa me gardait. Je me retrouvais toute seule pour jouer et je m'ennuyais, mais j'osais pas trop me plaindre parce que je sentais que mon père était inquiet. Maman avait beaucoup de travail à l'hôpital, beaucoup plus qu'en temps normal d'après papa, et c'est pour ça qu'elle ne venait plus vraiment à la maison.
Et brusquement un soir, alors que je venais de me coucher, papa est venu me chercher et m'a dit de me préparer vite, parce qu'on allait rejoindre maman. Je ne sais plus vraiment pourquoi, mais quelque chose dans le ton de sa voix ou son attitude m'a fait peur. Papa a entassé plusieurs de mes affaires en vrac et j'ai pas osé lui dire que maman ne serait pas contente si tout était chiffonné. Il m'a dit de prendre des jouets, parce qu'on reviendrait pas tout de suite et on s'est mis en route.

Au lieu d'aller à l'hôpital où maman travaillait, on est allés dans un auditorium où il y avait déjà énormément de monde. Je me rappelle avoir trouvé ça bizarre parce que tout le monde avait des valises avec eux, et qu'on ne passait généralement jamais ses vacances dans un auditorium. On y allait pour y écouter de la musique. Dehors, il y avait toute une file de gros camions militaires qui déposaient des gens, des familles entières, que des militaires armés faisaient rentrer à l'intérieur en leur disant de se dépêcher. Il y en avait encore à l'intérieur, qui notaient des informations avant d'indiquer une direction. Il y avait des lits de camps un peu partout et on a revus maman des heures après notre arrivée. Elle avait l'air très fatiguée, mais a souri dès qu'elle nous a vus et nous a serrés très forts contre elle. Je crois me souvenir que papa a essayé de m'expliquer la situation, mais je ne me rappelle pas trop ce qu'il a dit. Juste qu'il fallait qu'on reste là, qu'on ne pouvait retourner à la maison, en tout cas pas pour le moment. J'ai retrouvé Denise trois jours après notre arrivée et on s'occupait ensemble, à faire nos devoirs un peu et à jouer beaucoup. Les militaires armés rendaient beaucoup de gens nerveux, je me souviens de ça. Maman avait du travail par-dessus la tête et elle ne passait qu'en coup de vent, pour essayer de manger avec nous ou de dormir un peu. L'auditorium était plein à craquer et on était sans cesse bousculés. On est restés là-bas plusieurs semaines, mais je ne sais plus combien, exactement. On n'avait pas le droit de sortir alors c'était pas facile de savoir.

L'attaque est venue de l'intérieur, je crois. Il y avait quelques bagarres parfois, et un mouvement de foule trois jours plus tôt avait blessé des gens. Certains voulaient sortir, d'autres voulaient des réponses à leurs questions mais personne n'était content de la situation. Plusieurs des militaires étaient repartis, et il en restait que quelques-uns qui empêchaient les gens de sortir, et ils contrôlaient aussi l'accès à la partie de l'auditorium transformée en hôpital. Pour que les médecins puissent se concentrer sur les vraies urgences, d'après papa. Mais les gens ont profité d'être plus nombreux que les hommes armés et les ont attaqués. Quand les militaires ont fini par tirer en l'air en ordonnant de reculer, tout le monde s'est mis à crier et les portes ont été prises d'assaut. Papa me tenait la main et on essayait de rejoindra maman quand quelqu'un l'a frappé. Après ça, il n'arrivait plus à se lever, et à l'époque, je n'ai pas compris tout de suite qu'il était mort sur le coup. Maman avait eu la même idée, nous rejoindre, et c'est elle qui nous a trouvés. La fuite est très floue dans ma mémoire, je crois que beaucoup ont fui, malgré l'arrivée de renforts militaires.


• Fin 2016 / Cochrane : Petit à petit, maman et moi avons fait notre deuil. C'était très dur sans papa, mais il a fallu continuer. Je ne suis jamais retournée à l'école, mais maman essayait toujours de trouver un moment dans la journée pour me faire travailler. Après être parties de l'auditorium, on s'est arrêtées à Cochrane, avec d'autres gens. Il y a avait encore des militaires, mais l'ambiance était différente. Tout le monde participait à la construction d'un camp, un endroit où on serait à l'abri. Je traînais toujours dans les basques de ma mère, c'était un désir commun de se rassurer l'une l'autre. Elle continuait de soigner les gens et je lui passais ce qu'il lui fallait en compresses, désinfectants ou autres produits. Les militaires apprenaient aux gens à tirer, mais maman n'a pas voulu que j'essaie. Elle n'a pas voulu apprendre non plus, elle disait que son job était de soigner, pas de tuer.

• 2018 / Cochrane : Le camp s'est un peu agrandi et est bien mieux organisé. Il y a eu des pertes, d'autres arrivées, et il a fallu apprendre à vivre tous ensemble. Les barricades montées à la va-vite avec des voitures abandonnées ou de grosses poubelles ne suffisaient pas à nous protéger suffisamment, et ont peu à peu été remplacées par des palissades en bois, plus solides, et des tours de garde sont vite devenus une normalité. Moi j'y échappais parce que j'étais trop jeune, et maman parce qu'elle faisait déjà beaucoup pour soigner tous les gens présents.
Les adultes ont appris à se défendre contre les rôdeurs lorsqu'ils sortaient.  A force de les observer, ils se sont rendus compte de leurs points faibles, surtout leur lenteur à se déplacer. Et le fait que c'est seulement en visant la tête qu'ils restaient morts pour de bon. Ca je l'ai entendu par hasard, maman était mécontente que j'ai surpris cette conversation. Elle m'a dit que c'était pas de mon âge.
Maman et moi, nous passons beaucoup de temps avec Francesca, qui est devenue une amie. Quand j'aide pas maman à soigner les gens, Francesca m'apprend à planter des graines, à entretenir un jardin et à récolter. Un peu salissant mais plutôt amusant. Les militaires ont ramené beaucoup de médicaments et d'appareils médicaux pour maman, et une maison entière a été rénovée pour être transformée en mini hôpital. Maman peut même opérer des gens, maintenant.

• Eté 2020 / Cochrane : D'autres groupes se sont établis aux alentours, mais certains préfèrent voyager seuls sans jamais rester au même endroit. Un gros camping-car a été trouvé, ramené et aménagé pour en faire une unité de soins mobile, et maman et moi l'utilisons deux fois par semaine pour soigner des gens qui n'ont plus d'accès aux soins. Maman m'a expliqué qu'il était important de pouvoir soigner les gens, même s'ils ne pouvaient rien troquer en échange, mais qu'il était primordial, pour la sécurité de tout le monde, que ça se fasse en dehors du camp.
Grâce à Francesca, nous pouvons nous mettre des carottes sous la dent, avec le net avantage de pouvoir les manger crues une fois lavées. Pratiques à transporter, elle a augmenté leur production en abandonnant d'autres cultures qui ne prenaient pas. Nous avons aussi une partie verger, avec des pommes et des mûres. On manque souvent de viandes mais personnellement, ça me dérange pas vraiment.

• 2021 / Cochrane : Les relations deviennent tendues avec un autre groupe. Ils sont d'abord venus profiter de l'unité de soins mobile de maman et ont voulu qu'elle intègre leur propre groupe.  Maman s'est jamais déplacée seule quand elle allait soigner les inconnus, mais a pris l'habitude d'avoir une escorte armée, et ne voulait plus que je l'accompagne aussi souvent. Et malgré toutes les précautions prises, ils ont fini par trouver l'endroit où on étaient installés, à Cochrane, et ils ont attaqués. La première fois, ils ont été repoussés et il y a eu assez peu de dégâts, mais ils sont revenus quelques semaines plus tard et cette fois, on n'a pas eu autant de chance.
Avec Francesca et maman, on est parties à bord du camping-car, parce que tous ceux qui auraient pu protéger maman n'étaient plus là pour le faire. Elles se sont disputées toutes les deux, parce que maman aurait voulu rester pour soigner les blessés, et Francesca était sûre que tout le monde serait tué.
La route était longue et c'était très compliqué d'avancer, mais Francesca a pris la décision d'aller vers la Colombie-Britannique. D'après elle, ils ne nous suivraient pas aussi loin.

• 2022 / du côté de Kamloops : On a mis des semaines pour arriver là, et le camping-car a fini par lâcher. Au départ, maman voulait essayer de le réparer, parce qu'on avait besoin de soins, tout le monde en avait besoin. Mais on n'avait pas ce qu'il fallait et on était pas très douées en mécanique, alors on a dû l'abandonner, avec tout ce qui était dedans ou presque. J'ai bien compris que tout ça, c'était à cause de ces hommes. S'ils s'étaient contentés d'être soignés par maman deux fois par semaine plutôt que de vouloir voler son matériel, tout ça n'aurait pas été gâché.
On s'est mises à marcher et je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à avoir peur tout le temps. Aider maman à soigner des blessés m'a fait voir des plaies horribles, mais être confrontée aux morts à longueur de journée, c'était dur. Horrible. Quand j'accompagnais ma mère, elle me disait toujours d'aller dans le fond de l'unité mobile pendant le trajet, et il n'y avait pas de fenêtres. Et puis, l'endroit où on s'arrêtait était devenue une safe zone, où on pouvait soigner les gens sans risques, et faire des échanges. Francesca et maman me rassuraient comme elles pouvaient quand on avançait et j'ai surtout gardé en tête de ne pas faire de bruit. Mais entre ça, la fatigue de marcher toute la journée et le manque de nourriture, mes nuits sont devenues plus agitées, entrecoupées de cauchemars. On n'avançait pas toujours droit, parfois, on devait faire des détours pour éviter le danger, et je ne savais plus où on était ni où on allait.
C'est Fran qui a dit qu'on étaient passées aux Etats-Unis, et elle est morte juste après. Elle s'est tordue la cheville pendant qu'on escaladait des débris pour passer et elle est tombée. J'ai entendu un gros craquement et elle ne s'est pas relevée. Sa tête faisait un angle bizarre et quand maman que sa nuque était brisée, j'ai vomi. Continuer sans elle a été dur, mais on n'a pas eu le choix.

• 2023 / Bellingham : On s'est arrêtées à Bellingham avec maman. Pour pleurer Francesca, pour se reposer et parce qu'on en avait assez de marcher sans but. On a un peu baissé les bras, je pense, et surtout on voulait s'installer plus durablement. Maman voulait recommencer à soigner des gens et moi, je voulais retrouver un abri sûr et ne plus être obligée d'affronter ce qu'il y avait dehors, où tout était dangereux. On a trouvé une maison restée plutôt solide et on l'a nettoyé du mieux qu'on pouvait. Restait le plus difficile, explorer pour retrouver du matériel médical. Et je pouvais pas laisser ma mère y aller toute seule, on étaient à peine armées à deux. Je pensais que le plus dur serait de tomber sur des morts alors qu'en réalité, c'est de tomber sur d'autres gens qui nous a tuées. Parce qu'on est mortes, je crois...

Ni maman ni moi n'avons eu le temps de comprendre ce qui se passait. Ils ont surgi de nulle part, désarmées et emmenées avec eux, dans leur groupe. Ils se sont nommés les Sinners, je sais pas si c'est vraiment important, en fait. Ils ont fait du mal à ma mère et m'ont obligée à regarder. J'ai voulu fermer les yeux mais l'un d'eux à dit qu'il me découperait les paupières pour me forcer à voir. Ils m'ont fait du mal et j'entendais maman hurler pendant qu'ils l'empêchaient de me rejoindre.
Dès que ma mère a senti une occasion de fuir, elle l'a saisi. C'était la première fois qu'elle me parlait si durement, mais elle m'a ordonné de courir, droit devant moi, sans m'arrêter ni me retourner. J'ai vraiment couru aussi vite que j'ai pu, mais ils nous ont rattrapées quand même et après ça, maman et moi avons été mises dans des pièces séparées. Je ne l'ai pas revue depuis et ils refusent de me dire si elle va bien. Et moi, tous les jours ils me tuent. Celui qui a menacé de m'arracher les yeux m'appelle Petite chose, et j'ai appris à reconnaître son pas dans le couloir. Je crois que je les ai toujours, pour le moment, mais je vérifie tout le temps, juste pour être sûre.
J'ai perdu le compte des jours, du temps qui passe, mais tout récemment ils m'ont emmenée ailleurs. Si j'espérais revoir maman, je me suis vite rendue compte que c'était pas le cas. Ils nous ont éloignées davantage l'une de l'autre, si elle est toujours vivante. Ou peut-être que c'est moi qui suis morte et que j'imagine tout le reste. Est-ce qu'on fait des cauchemars, quand on est mort ?
On a juste changé d'endroit, mais pour le reste, tout est pareil...


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Fairytale
• Âge IRL : top secret  :smile10:
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]

• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Oui [x] / Non [ ] (même si j'ai déjà été pas mal aidée ^^ )
• Voulez-vous bénéficier de la méthode inclusive ? Oui [x] / Non [ ] (à voir si c'est possible pour l'arrivée dans un groupe)

La méthode inclusive vous permet de commencer le jeu directement avec le Maitre du Jeu. En optant pour cette prise en charge, vous terminez votre fiche directement avec un animateur pour qu'il puisse vous intégrer à une intrigue en cours de jeu.

• Code du règlement OK - Maddie

fiche (c) langouste.
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:28

Bienvenue Marissa ! Bon courage pour la suite de ta fiche ! :smile2:
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:37

Bonjour Marissa, bienvenue par ici ! Bonne rédac Wink


You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
Camila Moore
Camila Moore
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:39

Bienvenue par ici Marissa, et bon courage pour le reste de ta fiche ! :099:
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:47

Bienvenue parmi nous ! I love you
Bien curieuse de voir ce que tu nous réserves avec ton personnage, bon courage pour la fiche :smile2:


FALLINGfor the promise of the emptiness machine.
Marissa Wilcox ~ silent shadow GHDpliO
Riley Tejera
Riley Tejera
The Rogues | Leader
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 17:52

Merci, tout le monde :smile15:
Invité
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

Jeu 23 Mar - 18:01

Bienvenue Miss Marissa Wilcox ~ silent shadow 1442386177
Bon courage pour ta fiche
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Re: Marissa Wilcox ~ silent shadow

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