Parler avec Jo me faisais un bien de fou. Je connaissais l'homme depuis longtemps maintenant et j'avais une parfaite confiance en lui. Pouvoir échanger avec quelqu'un sans ressentir la peur que ce dernier nous poignarde dans le dos était reposant et réellement agréable. Il me posa des questions sur la maternité et je lui répondis sans filtre, disant simplement ce que je ressentais ; ce que je pensais de tout ça. Il m'écoutant avant de dire que j'avais raison. - Mais ? dis je avec un petit sourire. Sa phrase manquait d'un mais, sans aucun doute !
Quand l'homme parla de burger je ne pus m'empêcher de faire un "oui" de la tête. - Oh mon Dieu OUI ! Un gros burger, une bière ou une immense pizza ! Rolalal je pourrais tuer pour ça je crois. dis je en me mordant la lèvre l'air rêveuse. Voila que j'avais faim maintenant.

Je proposais d'aller marcher mais en me relevant je du me tenir à la table. Jo me demanda de m'asseoir, et je n'attendis pas plus longtemps pour obéir en fronçant les sourcils le suivant du regard : où allait il ? Il revint avec de l'eau et des baies - Je crois que j'aurais pu t'embrasser si tu revenais avec une pizza. dis je avec un sourire amusé en buvant l'eau et en croquant les quelques baies. - C'est vrai que je n'ai pas bu depuis un moment oui...j'ai déjà eu un verre évidemment mais c'est tellement rare aujourd'hui que ça en est précieux. Disons que j'ai voulu fêter nos retrouvailles. dis je avec une moue désolé. - ça marche, je te suis ! dis je en me relevant après avoir pu le verre d'eau. Je pris plus de temps cette fois et ça semblait allait même si j'étais carrément pompette.

Une des filles du camps me demanda si tout allait bien, visiblement inquiète, surtout en me voyant partir avec un homme. - Oui tout va bien t'en fais pas. lui dis je avec un petit signe de la main avant de suivre l'homme marchant le plus droit possible - c'est à dire clairement pas droit. - . - Je vous suit capt'ain dis je avec un sourire amusé avant de prendre son bras, histoire de marcher un peu plus droit. - Faut pas perdre espoir. Je me dis que mes parents sont peut être encore en vie quelques part. Pour mes deux amis, je sais que non mais ... pour d'autres peut être. il était vrai que je n'avais jamais eu beaucoup d'amis. - Fais moi rêver, tu m'emmènes où ? demandais je curieuse.