Cela faisait deux jours que je n'étais pas allé à la chasse. J'avais eu d'autres choses à faire au camps et je ne me sentais pas au meilleur de ma forme. Heureusement une des femmes de Gig connaissant bien les plantes m'avaient remise sur pieds. J'avais encore un peu plus froid qu'à l'habitude mais j'étais prête à me salir les mains de nouveau.
Mon sac de l'armée en bandoulière j'avançais vers mon terrain de chasse préféré. J'y trouvais principalement des lapins mais c'était déjà bien sympa, les animaux avaient proliférés vitesse grand V maintenant que la civilisation humaine étaient plus faible.

On trouvait principalement des petits mammifères et des oiseaux. Pour un bon steak de biche il fallait avoir une réelle chance de cocu et malheureusement pour moi - ou heureusement- je n'étais pas en couple. Impossible donc d'avoir
cette chance. Mes bottes s'enfonçaient dans la terre alors que j'avançais en silence entre les arbres. Mon couteau à la main - au cas où je tombais sur une mauvaise rencontre -. Je m'avançais, passant à côté de l'arbre que nous avions retirer de la route avec Adam.
Je commençais à connaitre quelques personnes ici mais je ne parvenais pas encore à me sentir totalement à ma place. Malheureusement pour moi. Peut être que je devais écouter Olivia et rejoindre un groupe. The Hallow ne me semblait pas mal mais comment me faire une place dans un groupe où chacun à déjà fais la sienne ? J'étais encore bien indécise sur mon choix de logis. Gig était pour l'instant ce qu'il y avait de mieux pour moi.

Silencieuse et prudente je passais en revus mes pièges, le premier avait un lapin que je tuais rapidement d'une torsion de son cou afin de le mettre dans mon sac, puis je continuer mon avancement, refaisant à chaque fois les pièges derrière moi. C'est là qu'un craquement, puis un bruissement de feuilles me fit me redresser, serrant mon couteau dans ma main, fronçant les sourcils je m'avance doucement, sans un bruit.
Je n'ai pas besoin de faire beaucoup de chemin pour voir une silhouette entre les arbres, c'est mon arme en main que je m'approche doucement de lui. La mauvaise rencontre de notre dernière sortie pour du bois me rendait méfiante. Aussi je me glisse derrière lui sans être vue. Qui êtes vous, et que faites vous ici ? demandais je alors sur un ton neutre. Après tout il venait peut être pour du troc. Je le détaillais alors afin de voir si il n'avait pas d'arme sur lui - évidement qu'il devait en avoir, qui n'en avais pas aujourd'hui ? - mais si il ne me menaçait pas, je n'avais pas de raison de le faire.

Onde de souffrance qui gagne en intensité au moindre de ses mouvements. Regard vers l’arrière. Rien. Comme toute les autre fois mais son instinct lui souffle de se méfier. Il a eut chaud ce coup-ci.. Mais il devrait s’en tirer si il ne se vide pas de son sang avant. Tu n’as pas été prudent. la prudence s’échappé de son esprit de temps en temps. Esprit qui se vide. Pulsion qui le pousse à se frotter de trop prêt au danger. Envie suicidaire ? Dario refuse d’y penser. Il préférant se dire qu'il avait besoin de trouver des choses à troquer pour son indépendance. Tu ne peux plus vivre comme ça Si. Et il veut continuer jusqu’à ce que.. Que quoi exactement ? Qu’il n’y ai plus rien à trouver ? Que son corps ne supporte plus les longs trajets qu’il se coltine ? Ou que la mort vienne le faucher ? Tant de question dont il refuse de répondre. Besoin de se voiler la face encore un peu. Mais combien de temps cela va tenir ? Pas envie de perdre la voix de sa fille.

Le brun avait vu que des cadavres se baladaient devant la barraque qui lui restait à fouiller dans la petite ville où il s’était arrêté. Trop pour un homme seul mais son corps s’était déjà mis en mouvement avant que sa raison le rappelle à l’ordre. Cela c’était fini par une sortie dans la précipitation par une baie vitrée. Faux mouvement qui lui avait entaillé méchamment le mollet. Course avec l’esprit embrumé par l’adrénaline avec la douleur en arrière plan. Des morts encore abattues. Puis Dario avait du ralentir.. Depuis il n’espère pas les revoir débarquer dans son dos et peut être finir le travaille.

Pause. Il regarde où il se trouve cherchant un point de repére quelconque. Il faut qu’il… La voix qui résonne dans son dos le fait sursauter. Main qui se serre d’instinct sur sa hache encore poisseuse, comme lui d’ailleurs, la brandissant devant lui. Jeune femme brune qui s’est glissée dans son dos. Comment elle a fait ça ? Pas réellement emplie d’animosité mais naturellement elle se tient sur ses gardes. Ouais il faut toujours se méfier de son prochain ces temps-ci. Dario. Et toi t’es qui ? Réponse pas des plus aimables mais la douleur a tendance à le rendre irritable. Je fuyais un groupe de cadavres ambulants. Je cherchais des trucs et ça a mal tourné. J’suis vers où ? Je crois que je me suis un peu paumé..

Depuis l'attaque des deux hommes je suis inquiète. Le second, celui qui a survécu est resté au camps quelques temps mais je n'ai jamais été totalement à l'aise en sa présence, je ne me sentais pas en sécurité alors je suis plus prudente, je fais plus attention. Puis c'est la que j'entends du bruit, des déplacements alors je me faufile, prudente comme une biche qui veut s'assurer qu'elle n'est pas face à un prédateur - à moins que je ne sois le loup. Je ne sais pas encore. - Je suis derrière l'homme quand je lui pose deux questions : qui est il et qu'est ce qu'il fait ici ? . Il me retourne la première après s'être présenter : Dario donc. - Erika. dis je simplement d'un ton plus froid que je ne l'aurais voulu. Je ne donne pas mon nom, il ne sert plus à rien aujourd'hui, peut être qu'on l'oubliera même un jour ? Qui sait.

Je le détaille plus ou moins discrètement, il a une hache mais cela ne me parait pas anormal dans notre nouveau monde. Ce qui attire mon regard c'est surtout la tâche rougeâtre sur son pantalon alors qu'il m'annonce être perdu. - Tu es à Gig Harbor. Ici tout le monde peut prendre un peu de repos , se nourrir et rester tant qu'il le souhaite. En échange on fait notre part, on aide à la construction, au troc , ou à la chasse, à la pèche ... dis je calmement en m'avança de quelques pas avant de regarder autours de nous. - Je n'ai pas l'impression qu'ils ont pu te suivre...laisses moi voir ça. dis je en m'approchant calmement montrant que je ne suis pas un danger je lâche mon arme, nous ne sommes pas loin du camps, rejoindre Gig sera rapide en cas de problème. - Comment tu as fais ça ? demandais je en montrant son mollet d'un signe de tête.

Je m'accroupie devant lui et ouvre mon sac pour en sortir une petite trousse de cuir. - Tu devrais t'asseoir un peu tu as l'air aussi en vrac que les cadavres qui te suivaient. dis je simplement en sortant de l'eau de mon sac ouvrant la trousse pour en sortir un linge propre et long qui sert de bandage. - Je peux ? demandais je en montrant mon matériel de premier secours sans pour autant le toucher, je ne voulais pas risquer un mal entendu, aujourd'hui il vaut mieux ne pas être trop tactile sans avis, il y a pas mal de mauvaises choses qui se sont passé malheureusement.

Bien que Dario fasse gaffe à garder son air revêche sur le visage, il doit reconnaître être impressionner. Grâce aux années passées à crapahuter partout il réussit à se faire un peu discret.. Mais à ce point ? Absolument pas. Et cela doit être vachement pratique pour survivre.. Observer sans être vu.. Peut être chasser.. Ouais une compétence à acquérir si il le pouvait. La brunette semble tous aussi méfiant que lui, son corps tendu par l'attente. Mais elle se présente quand même. Un mot. Simple et concis. Erika. Bah cela lui suffit. Pas sur qu'ils deviendront les meilleurs potes au monde.. Mais bon bien que le monde soit devenu un peu sauvage, garder quelques marques de civilité fait du bien.

Gig Harbor hein ? Le brun est déjà pars là. Puisque qu'il se ballade un peu partout depuis des années il se doit de connaître tous les coins où il peut se reposer sans craindre une attaque quelconque.. Ou juste se ravitailler aussi.. Bien que cela peut lui coûter quelques jours de liberté.. Qui aurait cru que l'adrénaline pouvait lui permettre d'aller aussi loin ? Ou peut être que il s'est complètement chier sur la route dès le départ ? Bah pas bien important. Tous d'abord il faut qu'il soigne cette jambe le plus vite possible pour éviter de chopper une merde.. Ces derniers temps il est bien plus facile de finir avec une jambe en moins à cause d'une infection..

Dario ne peut s'empêcher de rester encore un peu sur ses gardes alors que la brune s'approche voulant jeter un coup d'oeil à la plaie. Puis il se décide de ranger sa hache, jetant un coup d'oeil au alentour. Il espère bien qu'elle a raison. Il ne faudrait pas que les cadavres débarquent comme des fleurs.. J'ai du passé par une baie vitrée pour me tirer du traquenard dans lequel je m'étais foutu.. Ouais à chaque fois qu'il se sens pousser ces ailes de l'imprudence le tatoué ne peut s'empêcher de se dire qu'il est vraiment con.. « Qu'est-ce que tu cherches à faire papa ? » Haussement des épaules. Pour Sam et Erika. Il s'assoit, se préoccupant pas du sol encore humide des jours précédents. Il a connu pire. Yeux sombres qui suivent les gestes de la brune. Ouais elle semble savoir ce qu'elle fait. Il s'occupe de tirer lui même le tissus de son jean pour dégager la plaie. Ricanement nerveux face à la plaie. Cela aurait pu être pire mais il ne s'est pas rater.. Peut être que quelques points seront nécessaire.. Ouais va y... T'es souvent dans le coin ? Autant tailler une bavette le temps qu'elle s'occupe de ça.. Cela lui évitera d'avoir l'esprit qui se perd trop dans les ombres.

Gig était le passage de pas mal de monde, on pouvait croiser des survivants de tout les groupes ou presque. Certains, comme moi, n'avait aucun groupe ils étaient simplement là à attendre de reprendre des forces échangeant quelques jours de répits contre l'aide dont avait besoin l'avant poste pour exister. Tous étaient plus ou moins sur leurs gardes mais en finalité tout se passé plutôt bien, peut être finalement qu'il y avait encore un peu d'humanité dans ce monde de dingue. A ce moment là j'étais entrain de chasser quand je croisa un homme Dario, comme il venait de se présenter; blessé il avait fuit des macchabés faut croire qu'il avait une bonne étoile pour être venu dans cette direction.

Voyant sa blessure je lui demande comment il a fait ça, sa réponse pourra peut être le donner une idée de vérité ou de mensonge. Je m'approche calmement en lui proposant mon aide, je me balade toujours avec de quoi me soigner c'est un peu le béaba dans ce monde flippant ou une écorchure peut vous emmener à la mort. Il me parle d'une baie vitrée et avec l'info de ses poursuivants je comprend aisément qu'il est tombé sur un os, surement en voulant fouiller une maison ou simplement se reposer un peu. - Je vois, pas d'bol en soit. Mais vous avez finalement de la chance d'être arrivé ici, vous pourrez vous reposer un peu avant de reprendre la route. Il vaut mieux avoir deux jambes actives pour courir les routes pas vrai ? je le regarde avec un petit sourire en coin histoire de détendre un peu l'atmosphère pesante par le manque de confiance réciproque. Je me permets de lui demander si je peux l'aider en montrant ma trousse de soin.

Quand il accepte je m'approche et regarde la plaie de plus prêt - Il ne semble pas y avoir de morceaux de verre c'est une chance ! certainement son jean qui a protéger la jambe. Je prend d'abord l'eau que je fais couler sur la plaie avant de nettoyer avec douceur grâce au linge propre. - On peut dire ça, je suis ici depuis cet hiver. J'avais besoin d'un coin où me poser un peu et finalement j'ai aider plus longtemps que prévu. faut croire qu'un groupe me manquait plus que je ne voulais l'avouer. Je garder en tête la proposition de Liv. Je savais qu'un convois venait bientôt et pourrait me ramener à son camps. Je n'avais pas encore pris ma décision finale mais je pensais de plus en plus à les rejoindre. - Vous..enfin tu voyages seul? c'était aussi important à savoir et puis ça faisait la discussion.

- Désolé ça va piquer. dis je en sortant une fiole. L'alcool de Jo était pas mal pour soigner les plaies ou pour se remettre de ses émotions. C'était un tout en un si on pouvait dire. J'en versais un peu sur la plaie pour retirer tout risque de bactéries. - Il va peut être falloir quelques points. avouais je d'un air désolé. - Nous avons des personnes capable à Gig pour te faire ça proprement, pour le moment je peux déjà nettoyer et panser la blessure pour éviter l'infection. dis je en fouillant dans mon sac pour trouver un tissus propre afin de faire un bandage de fortune.

Oui il n’y a pas à dire il a eut de la chance. Les cadavres ambulants auraient pu le rattraper et pas sur qu’il s’en serait sorti. Ou le brun aurait pu errer un bout de temps sans trouver de coin sur où se reposer et peut être chopper un saloperie qui aurait pu signer son arrêt de mort… Ou la fin de sa jambe.. Mais une jambe en moins dans un monde comme le leur aujourd’hui fait diminuer grandement vos chances de survit.. Obliger de se trouver un groupe et avoir des droits de sortie limitée. Non merci. Dario finirait par devenir fou.. Je ne te le fais pas dire… Sourire en coin qui vient illuminer un peu la figure jusqu’à là un peu trop méfiant. L’ambiance semble se détendre légèrement mais ce n’est pas gagné. Elle veut te soigner c’est bon signe non ? Léger acquiescement. Ouais on peut dire que c’est encourageant.

Mains étrangères qui se font sentir. Première bonne nouvelle, rien ne semble se trouver dans la plaie. Peut être qu'elle n’est pas si importante que ça finalement.. Moue qui déforme la trogne. Le tatoué retire ce qu’il a dit. Ce n’est pas une plaie légère.. Chier. Elle risque de le ralentir pendant un temps. Chaleur désagréable qui vient envahir sa chair quand la brune nettoie sommairement mais il prend soin de ne pas bouger. Pas besoin de lui compliquer la tâche. Je comprends. Mais parfois cela ne fait pas de mal de se poser un peu Tant qu’on leur laisse la possibilité de bouger de nouveau par la suite bien sur.. Et puis ça permet d’ancrer un peu plus son réseau. Ouais Depuis plusieurs années maintenant. Fini avec la meute. Et toi ? Autant retourner la question cela remplira le silence.

Merci de prévenir. Grognement qui émerge de sa gorge. C’est jamais agréable de recevoir de l’alcool sur une plaie béante, si il en croit l’odeur. Mâchoires serrées à attendre que cela passe. Mal nécessaire si il ne veut pas chopper une infection. Je pense aussi. J’veux bien que tu me fasses ça. Pour qu’il n’y ai pas de soucis sur la route.. Voix rauque qui se finit par un soupire. Je vais pas avoir le choix. Se balader avec une plaie pareil sans points n’est pas raisonnable.. Brève hésitation. Tu crois que tu m’accompagnerai là bas.. Si tu n’as rien de prévu bien sur Qui c’est ce qu’il pourrait croiser sur la route jusque là bas.. Le brun ne veut pas essayer. Il a déjà eu du bol tous a l’heure il ne faut pas trop en demander

Cet homme avait eu une sacrée chance, d'abord survivre aux mordeurs avant de se diriger vers Gig et de tomber sur moi qui n'était pas hostile. Franchement si il avait une copine fallait qu'il fasse attention à ce qu'elle faisait dans son dos. une chance de cocu, il y a pas d'autres terme pour le coup. Mais pour le moment j'étais entrain de nettoyer sa plaie pour qu'il ne perde pas sa jambe. -  Oui, faut bien avouer que j'ai retrouver la forme depuis que je suis là. avouais je alors tout en continuant mon soin. - Oui. On m'a proposé de rejoindre un groupe, enfin du moins on m'a donné l'idée mais je ne sais pas encore si je pourrais y arriver.   avouais je alors sincèrement s'était bien le problème dans ce nouveau monde. Faire confiance mais plus encore créer du liens étaient difficiles car chaque personne qu'on faisait entrer dans notre monde pouvait mourir et donc nous faire souffrir. Pourtant personne n'était fais pour être seul, la preuve tout nous menait toujours à un semblable.

Je grimace quand je l'entends grogner, ça fais mal, je le sais mais je n'ai pas le choix, il faut désinfecter et serrer les dents. - Je suis désolé. dis je simplement en réponse à sa souffrance. Je fais ce que je peux puis noue le tissus propre à la plaie en lui informant que quelqu'un du camps, plus habilité à soigner ça pourrait lui faire des points. Je savais coudre mais je n'étais pas équiper pour ce genre de chose et puis coudre une chaussette ou une plaie ce n'est pas la même chose. Il valait mieux avoir un pro quand on le peut.

Je range mon attirail et me redresse quand il me demande mon aide à nouveau. Je regarde autours de nous, hésite un court instant avant de faire un signe de tête. - Oui, bien sur.   dis je en lui tendant la main pour l'aider à se redresser. - Appuis toi sur moi.   dis je après avoir remis mon sac le laissant passer son bras autours de moi pour s'y appuyer, entre la plaie et l'alcool cela devait être difficile pour lui de prendre appuie sur sa jambe. -  Nous ne sommes vraiment pas très loin, ça va aller. dis je en essayant de le rassurer tout en indiquant le suite du chemin.

- J'aurais pas crus tomber sur quelqu'un aujourd'hui. Tu pourras manger un bout une fois que tu aura été recousu. On a même un genre de café si tu veux.   Gig avait quelque chose d'accueillant qui était assez agréable à vrai dire.