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Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Lun 4 Sep 2023 - 10:23
Je suis fatiguée. Pourtant, à l'aube, quand je me lève, j'ai le sourire. Tout avance bien, l'ancienne distillerie reprend vie sous les mains expertes du groupe. Le vieux bâtiment glauque retrouve un semblant de solidité, comme un vieillard qui aurait retrouvé une seconde jeunesse. A cette heure il y a peu de monde debout, mais les plus téméraires sont déjà au travail. Les barricades sont presque entièrement terminés, les potagés avancent doucement, et je sais que nous avons consolidé les tunnels sous-terrains, le petit plus de cet endroit. Certaines fenêtres se sont parés de volets de fortunes et même de décorations. La mienne est ornée d'une peluche, un petit ourson qui m'a rappelé un doudou que j'avais gamine et que j'ai accroché comme s'il regardait par la fenêtre.
Il nous faudrait quelques animaux pour que tout soit parfait. Cez et Hayden sont déjà au travail. Les deux hommes sont volontaires et les ruches ont besoin d'une attention perpétuelle. Je les salut quand je passe prêt d'eux. En arrivant devant la réserve je m'allume une cigarette. Mes doigts sont sales, abimés. Certains d'entre eux sont entourés de pansements de fortune. Mes ongles sont noirs. J'ai passé plusieurs jours sur les moteurs de la machinerie de la distillerie, avec Logan. On a presque finis notre travail. On démonte les moteurs pièce par pièce, on les nettoie, on les arranges ou on les changes quand on peut, puis on les remonte complètement. Deux d'entre eux sont déjà prêt à fonctionner ce qui devrait permettre aux machines de la distillerie de reprendre vie très prochainement: cuve de fermentation, salle réfrigérantes et conduit d'évacuation des gaz. Ça ne nous donnera pas l'électricité, mais on devrait pouvoir les faire tourner au fuel si tout se passe bien. Seulement, ce matin je ne me suis pas levée pour ça.
Cela fait deux nuits que nos réserves sont visités. Les sentinelles qui sont de garde la nuit ont vue, à deux reprises, des ombres passés par une partie de nos barricades encore en travaux. Clairement pas le style des rôdeurs! L'un d'eux nous à parlé d'un animal sauvage, un sanglier ou un cochon. On va tirer ça au clair. Je prends un dernière bouffée de ma cigarette avant de la jeter dans l'herbe et de l'écraser du bout de ma chaussure.
Quand j'entre dans la réserve mes yeux se pose un peu partout à la recherche de traces qui pourraient indiquer qu'il s'agit bien d'un animal sauvage. Je découvre un petit passage qu'un cochon sauvage ou un renard pourrait emprunter. Il est difficile à voir car il est placé derrière une de nos armoire de fer sur lequel on pose les boites de conserves que l'on trouve quand on part en exploration. Je me penche pour regarder ou ce passage peut mener. J'entends la porte qui se referme derrière moi. Je ne peux pas m'empêcher de penser que la femme qui vient de me rejoindre pose d’abords son regard sur les cicatrices qui barrent mon dos. Je ne me suis pas habitué. La chaleur actuelle fait que j'ai opté pour un débardeur noir à fine bretelle en plus de mon pantalon cargo noir et mes ranger légères. Ma clef anglaise se balance à ma hanche, et mon fusil attend sagement à l'entrée de la réserve.
Je me tourne vers la nouvelle venue.
-"Salut Yulia, comment tu vas? Tu a pu te débrouiller pour le bébé? Il va bien? Il ne manque de rien?" J'attends ses réponses en me redrassant pour venir la prendre dans mes bras, un salut formel malgré la proximité. Je l'embrasse sur la joue pour lui dire bonjour et je me recule d'un pas.
-"Rapport à notre animal sauvage, je ne pense pas que ce soit ce que nous cherchons... A moins que les cochons ne mettent des baskets taille 32. Je crois que notre petit voleur vient se servir ici, en passant par ce passage." Je désigne ma trouvaille, elle y verra d'elle même les empreintes dans la terre fraîche. "Et qu'il passe la barricade pour aller se réfugier en ville de l'autre côté de la route qui nous sépare de la zone urbaine. Si on veut vraiment trouver le responsable il va peut-être falloir aller là-bas. Si tu es prête..."
Il nous faudrait quelques animaux pour que tout soit parfait. Cez et Hayden sont déjà au travail. Les deux hommes sont volontaires et les ruches ont besoin d'une attention perpétuelle. Je les salut quand je passe prêt d'eux. En arrivant devant la réserve je m'allume une cigarette. Mes doigts sont sales, abimés. Certains d'entre eux sont entourés de pansements de fortune. Mes ongles sont noirs. J'ai passé plusieurs jours sur les moteurs de la machinerie de la distillerie, avec Logan. On a presque finis notre travail. On démonte les moteurs pièce par pièce, on les nettoie, on les arranges ou on les changes quand on peut, puis on les remonte complètement. Deux d'entre eux sont déjà prêt à fonctionner ce qui devrait permettre aux machines de la distillerie de reprendre vie très prochainement: cuve de fermentation, salle réfrigérantes et conduit d'évacuation des gaz. Ça ne nous donnera pas l'électricité, mais on devrait pouvoir les faire tourner au fuel si tout se passe bien. Seulement, ce matin je ne me suis pas levée pour ça.
Cela fait deux nuits que nos réserves sont visités. Les sentinelles qui sont de garde la nuit ont vue, à deux reprises, des ombres passés par une partie de nos barricades encore en travaux. Clairement pas le style des rôdeurs! L'un d'eux nous à parlé d'un animal sauvage, un sanglier ou un cochon. On va tirer ça au clair. Je prends un dernière bouffée de ma cigarette avant de la jeter dans l'herbe et de l'écraser du bout de ma chaussure.
Quand j'entre dans la réserve mes yeux se pose un peu partout à la recherche de traces qui pourraient indiquer qu'il s'agit bien d'un animal sauvage. Je découvre un petit passage qu'un cochon sauvage ou un renard pourrait emprunter. Il est difficile à voir car il est placé derrière une de nos armoire de fer sur lequel on pose les boites de conserves que l'on trouve quand on part en exploration. Je me penche pour regarder ou ce passage peut mener. J'entends la porte qui se referme derrière moi. Je ne peux pas m'empêcher de penser que la femme qui vient de me rejoindre pose d’abords son regard sur les cicatrices qui barrent mon dos. Je ne me suis pas habitué. La chaleur actuelle fait que j'ai opté pour un débardeur noir à fine bretelle en plus de mon pantalon cargo noir et mes ranger légères. Ma clef anglaise se balance à ma hanche, et mon fusil attend sagement à l'entrée de la réserve.
Je me tourne vers la nouvelle venue.
-"Salut Yulia, comment tu vas? Tu a pu te débrouiller pour le bébé? Il va bien? Il ne manque de rien?" J'attends ses réponses en me redrassant pour venir la prendre dans mes bras, un salut formel malgré la proximité. Je l'embrasse sur la joue pour lui dire bonjour et je me recule d'un pas.
-"Rapport à notre animal sauvage, je ne pense pas que ce soit ce que nous cherchons... A moins que les cochons ne mettent des baskets taille 32. Je crois que notre petit voleur vient se servir ici, en passant par ce passage." Je désigne ma trouvaille, elle y verra d'elle même les empreintes dans la terre fraîche. "Et qu'il passe la barricade pour aller se réfugier en ville de l'autre côté de la route qui nous sépare de la zone urbaine. Si on veut vraiment trouver le responsable il va peut-être falloir aller là-bas. Si tu es prête..."
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Mar 5 Sep 2023 - 14:01
Je fais le tour de ce qu'il nous reste côté soin pour réaliser que c'est pas franchement le pied. Les lèvres pincées, j'imagine qu'un voyage vers Telve serait pas déconnant considérant la situation. Et comme les autres ont l'air fâché avec certains, je vais sans doute être quasiment la seule à m'y rendre pour négocier des médicaments. J'y pense parce que justement, ma fille est pas en grande forme et ça me pose quelques problèmes. Elle dort mal, et je dors mal aussi parce qu'elle a l'air mal. Les lèvres pincées, c'est Kait qui me sort de ma torpeur brièvement.Je ne sais pas trop, Ana a l'air toute patraque depuis peu, que je lui souffle alors qu'elle me salut plus intimement. Je referme mon bras sur sa taille pour lui rendre son accolade :Je l'ai confié à Emilie, elle me dira si y'a quelque chose, je fais confiance en la blonde pour trouver le souci si y'en a un, et puis plus encore, pour trouver des solutions si y'a des soucis. Elle est douée pour ça, en tant que sage-femme, je pourrais croire en elle les yeux fermés pour tout. Un autre soupir, je me reprends, y'a plus sérieux à gérer encore :Je t'écoute, que je souffle.
Le temps de la suivre et tout ça, je me retrouve devant ses trouvailles :Ouais en effet... pas besoin d'avoir fait dix ans d'études pour comprendre ce qu'il se passe. Je suis pas hyper enthousiaste, mais bon, faut s'y attendre alors qu'on quitte un territoire ennemi pour en trouver un autre :Vu la pointure et la brèche, on peut tabler sur soit une femme très menue, soit un enfant, et je table plus sur le second cas pour ma part :On prend nos armes mais on va tâcher d'être conciliantes, ok ? je suis pas du genre à vouloir massacrer un gosse qui peut être corrigé.On va sans doute tomber sur des mômes, mais c'est pas une raison pour baisser notre garde, cela dit.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Mer 6 Sep 2023 - 8:47
-"Je suis désolée pour Ana." Je lui répond en cherchant dans son regard à quel point elle est inquiète. Yulia n'est pas le genre de fille à montrer ses émotions facilement, et je ne suis pas de celle à qui on voudrait les montrer. Axelle et Dana ont dû faire un sacré tableau de moi, surtout après notre mission de reconnaissance ici. Je m'en moque, j'accepte. J'ai faillis sourire en me disant que cela devait ressembler à la façon de penser de Dana et Logan, justement. Je ne suis pas comme eux. Ils se targuent d'être fort, mais ils se sont amputé d'un cœur pour supporter ce qu'il doivent vivre.
Je suis d'accords avec Yulia, on ne vie pas dans un monde ou les enfants son inoffensifs. En fait il n'y a plus rien d'inoffensif qui foule cette terre, tout ce qui l'étais est mort. Et, merde, il faut dire que même les morts sont devenus dangereux. Je hoche la tête pour lui faire savoir mon assentiment. Au moins elle part pas en guerre, que ce soit une petite femme ou une enfant on ne fait pas le voyage pour défourailler tout ce qui bouge. Je suis contente d'être avec elle. Certains d'entre nous n'ont plus ce genre de scrupules. Dana, Axelle peut-être ou Logan, j'en sais rien, mais ils sont plutôt du genre à penser: Tuons les avant qui'ils ne nous tue. Yulia n'a pas perdu son humanité, enfin elle n'en a pas l'air. Ce n'est pas que j'en veux aux autres. Moi même j'ai faillis perdre la tête après Génésis. J'aurais tué n'importe qui pour n'importe quel raison. J'en étais à un point ou ma vie était devenue un tel enfer que j'aurais fait n'importe quoi pour soulager la douleur. Tuer un gosse, planter un ami... je ne sais pas quoi d'autres, mais tous ce qui aurait pu éviter une séance de torture se terminant par une hostie en chocolat. Je ressors de la réserve et je récupère mon fusil. Un chargeur est déjà placé dedans. Je le met sur mon épaule et indique à Yulia que si elle a besoin de prendre des affaires je l'attends à l'arrière du bâtiment. Je veux voir le passage de l'autre côté et trouver par ou notre petit intrus passe la barricade extérieur. Il faudra dire aux autres de consolider cette partie. Si on a un voleur qui passe par là ce n'est pas trop grave, mais le jour ou ce sera une communauté ennemis ça risque de nous faire bizarre.
-"Au fait Yulia, vous pensez partir en mission bientôt? J'ai besoin de matériel pour l'entretien des moteurs, des cuves et des systèmes d'aérations, en plus si je trouve un poste à souder je pourrais renforcer certaines fenêtres ou portes avec des grilles. Je pense même pouvoir faire des trucs encore plus utiles si on à les matériaux suffisants. J'aimerais bien avoir un oeil sur l'engin qu'on ramène ici, qu'on se retrouve pas avec un truc du lycée pour faire fondre l'étain, mais un vrai poste à soudure et un casque qui va bien." En vérité j'ai même penser à remettre une voiture en état et la customiser pour résister aux impacts de rôdeurs qu'elle pourrait percuter sur la route. "Tu as des radio pour communiquer entre nous si on est séparés ou si on doit apeller ici pour demander de l'aide? J'ai pas pensé à les prendre, je croyais qu'on avait affaire à un cochon."
Mon fusil sur l'épaule je contourne le bâtiment. L'entrée du petit tunnel par lequel passe notre voleur n'est pas évidente à trouver de ce côté. Je dois chercher un moment avant de trouver des ronces qui masque le petit trou dans lequel la souris doit se faufiler. En tout cas elle ne manque pas de courage pour passer la dedans. J'imagine qu'elle devait connaître les lieux avant notre arrivée. Peut-être que Joe la connaissait, ou peut-être qu'il avait placé ses pièges pour l'attraper. Sauf que c'était Gin qui était tombée dedans. C'est tellement fournie que la femme, ou l'enfant doit venir avec une capuche pour ne pas se taillader le visage, ce qui doit donner l'apparence d'un petit animal trapue quand on la voie de loin, surtout avec un sac à dos. Enfin, pour le moment ce ne sont que des hypothèses. Je cherches des traces dans la terre jusqu'à ce que Yulia me rejoigne enfin.
-"J'ai l'impression que notre voleur vient de par là-bas." Je lui indique l'angle de notre barricade du doigt. La forêt est plus dense par là-bas, et il faut y marcher un peu pour rejoindre l'auto-route, la traverser et aller vers la ville. En fait je crains que nous perdions sa trace rapidement après la forêt. Nous allons ensemble vers l'endroit ou je pense que la souris passe. La souris ou le rat...
-"Tiens regarde!"
Je suis d'accords avec Yulia, on ne vie pas dans un monde ou les enfants son inoffensifs. En fait il n'y a plus rien d'inoffensif qui foule cette terre, tout ce qui l'étais est mort. Et, merde, il faut dire que même les morts sont devenus dangereux. Je hoche la tête pour lui faire savoir mon assentiment. Au moins elle part pas en guerre, que ce soit une petite femme ou une enfant on ne fait pas le voyage pour défourailler tout ce qui bouge. Je suis contente d'être avec elle. Certains d'entre nous n'ont plus ce genre de scrupules. Dana, Axelle peut-être ou Logan, j'en sais rien, mais ils sont plutôt du genre à penser: Tuons les avant qui'ils ne nous tue. Yulia n'a pas perdu son humanité, enfin elle n'en a pas l'air. Ce n'est pas que j'en veux aux autres. Moi même j'ai faillis perdre la tête après Génésis. J'aurais tué n'importe qui pour n'importe quel raison. J'en étais à un point ou ma vie était devenue un tel enfer que j'aurais fait n'importe quoi pour soulager la douleur. Tuer un gosse, planter un ami... je ne sais pas quoi d'autres, mais tous ce qui aurait pu éviter une séance de torture se terminant par une hostie en chocolat. Je ressors de la réserve et je récupère mon fusil. Un chargeur est déjà placé dedans. Je le met sur mon épaule et indique à Yulia que si elle a besoin de prendre des affaires je l'attends à l'arrière du bâtiment. Je veux voir le passage de l'autre côté et trouver par ou notre petit intrus passe la barricade extérieur. Il faudra dire aux autres de consolider cette partie. Si on a un voleur qui passe par là ce n'est pas trop grave, mais le jour ou ce sera une communauté ennemis ça risque de nous faire bizarre.
-"Au fait Yulia, vous pensez partir en mission bientôt? J'ai besoin de matériel pour l'entretien des moteurs, des cuves et des systèmes d'aérations, en plus si je trouve un poste à souder je pourrais renforcer certaines fenêtres ou portes avec des grilles. Je pense même pouvoir faire des trucs encore plus utiles si on à les matériaux suffisants. J'aimerais bien avoir un oeil sur l'engin qu'on ramène ici, qu'on se retrouve pas avec un truc du lycée pour faire fondre l'étain, mais un vrai poste à soudure et un casque qui va bien." En vérité j'ai même penser à remettre une voiture en état et la customiser pour résister aux impacts de rôdeurs qu'elle pourrait percuter sur la route. "Tu as des radio pour communiquer entre nous si on est séparés ou si on doit apeller ici pour demander de l'aide? J'ai pas pensé à les prendre, je croyais qu'on avait affaire à un cochon."
Mon fusil sur l'épaule je contourne le bâtiment. L'entrée du petit tunnel par lequel passe notre voleur n'est pas évidente à trouver de ce côté. Je dois chercher un moment avant de trouver des ronces qui masque le petit trou dans lequel la souris doit se faufiler. En tout cas elle ne manque pas de courage pour passer la dedans. J'imagine qu'elle devait connaître les lieux avant notre arrivée. Peut-être que Joe la connaissait, ou peut-être qu'il avait placé ses pièges pour l'attraper. Sauf que c'était Gin qui était tombée dedans. C'est tellement fournie que la femme, ou l'enfant doit venir avec une capuche pour ne pas se taillader le visage, ce qui doit donner l'apparence d'un petit animal trapue quand on la voie de loin, surtout avec un sac à dos. Enfin, pour le moment ce ne sont que des hypothèses. Je cherches des traces dans la terre jusqu'à ce que Yulia me rejoigne enfin.
-"J'ai l'impression que notre voleur vient de par là-bas." Je lui indique l'angle de notre barricade du doigt. La forêt est plus dense par là-bas, et il faut y marcher un peu pour rejoindre l'auto-route, la traverser et aller vers la ville. En fait je crains que nous perdions sa trace rapidement après la forêt. Nous allons ensemble vers l'endroit ou je pense que la souris passe. La souris ou le rat...
-"Tiens regarde!"
- Spoiler:
- Je te propose de faire un jet de perception avec un bonus de +2 et un jet de Pragmastime avec un bonus de +1, si tu veux une micro animation. Sinon je poursuis sans avoir à faire de jets de dès. Dis moi ce qui te fait plaisir.
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Sam 9 Sep 2023 - 12:39
Mes yeux se font ronds alors que Kait prend la parole et commence à me parler de ce dont elle a besoin. Je fronce les sourcils : Wow, tout ça ? Un sourire passe, amusé : C'est genre une liste pour le père noël non ? Parce que sinon, j'ai l'impression que c'est un peu abusé. Mais, j'y connais rien en mécanique moi, pour ce que ça change : Ok, où est-ce qu'on pourrait légitimement trouver tout ça, en fait ? que je l'interroge dans la foulée, vu que justement j'y connais rien et que c'est pas moi qui pourrais tout comprendre : Si on déniche un truc à côté qui a cet équipement, on s'organisera pour le piller, tout simplement : Si on trouve pas, on se démerdera pour créer un truc équivalent pour que tu puisses bosser correctement, bref, je suis du genre arrangeant moi : Est-ce que ça te va ?
On se met en route, Kait trouve déjà des trucs et ça a l'air pas trop mal comme ça. Au moins on a la brèche. Petit gabarit. De mon sac, je sors une petite bombe à peinture et viens mettre une flèche sur le sol pour reconnaitre la zone rapidement.Ouais j'ai un talkie mais pas dit que ça passe très bien passé une certaine distance, c'est tout le problème, que je soupire : Quand on aura pu créer une sorte d'antenne radio, ça sera plus simple pour échanger, d'autant qu'on a des alliés à proximité, ça nous demande des moyens, pour pouvoir les payer pour les travaux et tout ça, pas sûre qu'on puisse dans l'immédiat et de toute façon, on a des projets à prioriser. On s'extirpe nous aussi du campement pour aller vers la forêt. La bombe à peinture nous aidera à nous repérer si on doit faire demi-tour.
Au fait, Kait, que je souffle soudainement en me tournant un peu vers elle : J'ai eu quelques retours à ton propos, je pense qu'elle tombera pas des nues si je lui en parle comme ça, de but en blanc. Je suis pas du genre à prendre des détours, on en a discuté avec Valérian et outre ça, y'a aussi le fait que si elle se froisse avec tout le monde, je pourrais rien pour elle à terme. On peut en parler ensemble, mais je veux avant tout savoir si tu vas bien, que j'ajoute dans un premier temps. Ce que tu as traversé avec ces pirates, j'ai une bonne idée de ce que c'est, et de comment ça fait mal, comment ça bousille à l'intérieur aussi. On me l'enlèvera pas. Je ferais pas une bonne psy, l'idée c'est surtout qu'on peut se comprendre, surtout si ça peut t'aider, je la fixe, plus intensément : Mais je peux pas ignorer ce qu'on me dit pour autant à ton sujet, tout simplement. Le groupe passe avant tout.
On se met en route, Kait trouve déjà des trucs et ça a l'air pas trop mal comme ça. Au moins on a la brèche. Petit gabarit. De mon sac, je sors une petite bombe à peinture et viens mettre une flèche sur le sol pour reconnaitre la zone rapidement.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Lun 11 Sep 2023 - 8:55
Je souris. C'est un sourire amusé par l'incompréhension de Yulia sur toute la partie dont je m'occupe. Elle a l'impression que je lui fait une liste de course longue comme le bras quand je lui énumère les tâches dont je suis responsable. Je dois bien reconnaître que c'est moi qui n'est pas été claire. Alors que nous poursuivons sur le chemin qui nous mène à la clôture j'essais de lui faire comprendre.
-"En fait, j'ai déjà tout ce qu'il me faut, Yulia, c'est pas une liste si longue que ça. Je voulais juste savoir si l'on pouvait essayer de dénicher un poste à souder, c'est tout ce dont j'ai besoin. Enfin, un poste à souder et un casque de protection. Normalement on en trouve dans toutes les carrosseries, mais je pense que la plus part doivent êtres en piteuse état et que les derniers modèles fonctionnels ont déjà dû être pillés. Même si ce n'est qu'un objet, je dois bien reconnaître que ce n'est pas un petit truc, en revanche il pourrait nous être très utile."
Quand on arrive à la lisière du camps on découvre rapidement par ou passe notre petit sanglier en baskets. Yulia utilise une bombe de peinture pour créer des repaires. J'avoue que je n'y avait pas pensé, c'est une excellent idée. En s'approchant de la partie ou doit passer notre voleur elle remarque sans peine que le grillage n'est pas mal mis, ni déterré, les coupures sont net. Je la voie glisser sont doigt sur les brin de métal qui semblent avoir été découpés à la pince. Bien que nos équipes fassent le boulot pour que le grillage soit renforcé avec des planches ou des plaques de métal pour monter un mur hermétique, il reste de nombreuses zones comme celles-ci tout autour de la distillerie. De plus il nous sera quasiment impossible de bloquer toute la partie de la rivière. Mais pour le moment ce n'est pas réellement le problème. Apparemment notre cochon voleur utilise aussi une pince coupante. On décide d'emprunter le même chemin. Pourtant on réalise bien vite qu'il est très compliqué de l'emprunter seul. Je dois maintenir la partie du grillage endommagé relevé pendant qu'elle passe, et elle doit faire de même au moment ou je la rejoins. A cet endroit la terre est particulièrement marquée, il n'y a pas eue qu'un seul passage. Le petit porc à dû venir nous visiter trois ou quatre fois depuis notre arrivée.
On marche doucement dans la forêt en direction de l'autoroute que nous devrons traverser pour rejoindre la ville. Les traces sont difficiles à suivre ici, pourtant on arrive à suivre les signes qui nous indiquent la direction. Une fois le grillage passé le voleur fait bien moins attention. Branche cassés à une certaine hauteur, empreintes de pas... On en profite pour dégommer deux trois rôdeurs qui se sont paumés. Apparement le voleur, lui, ne s'enquiquine même pas avec ça.
-"Au fait, Kait... J'ai eu quelques retours à ton propos." Je ne répond pas, concentrée sur la piste que nous suivons je continue d'avancer doucement jusqu'à ce que nous atteignons enfin la route. Quatre larges voies encombrés de carcasses de voitures, certaines sont là depuis plus de dix ans. La route est encombrée de plantes qui ont crevés le bitumes, certaines recouvrant presque intégralement une carcasse. Les véhicules qui ne sont pas mangés par la végétation sont des squelettes de rouilles, sans pneus, parfois habité d'un ou plusieurs cadavres. Des valises sont ouvertes en plein milieu de la routes, déversant leur contenu comme si elles avaient vomis des tas de vêtements qui ont pourries depuis le temps. Il y'a même un foutu bateau au beau milieu de la route, encastré dans le moteur d'un camion.
A la lisière des arbres nous nous sommes stoppés pour contempler le spectacle de cette route, et des immeubles devant nous que la végétation peine à dévorer, tours de bétons salles, en partie effondrés pour la plus part. C'est là que je comprends pourquoi Yulia m'a choisis pour cette mission. J'avoue que que je n'avais pas compris pourquoi elle m'avait demandé de l'accompagner quand on a des Dana ou des Axelles bien plus à même de résoudre ce genre de problème. La raison était enfin mise sur le tapis.
-" On peut en parler ensemble, mais je veux avant tout savoir si tu vas bien. Ce que tu as traversé avec ces pirates, j'ai une bonne idée de ce que c'est, et de comment ça fait mal. Je ferais pas une bonne psy, l'idée c'est surtout qu'on peut se comprendre, surtout si ça peut t'aider. Mais je peux pas ignorer ce qu'on me dit pour autant à ton sujet, tout simplement."
Je pensais que ce serait Valérian qui viendrait me foutre dehors, pas elle. Mais apparement ils ne veulent pas d'esclandre et Yulia est clairement la plus diplomate des deux. Je lui fais un signe de tête pour lui dire que je comprends ce qu'elle me dit mais que nous pouvons en parler sur le chemin, et nous passons la vieille barrière de sécurité pour traverser la route.
-"Je trouve ta question étrange." Je cherche des traces du passage du voleur, mais on est en train de le perdre. Ici, avec le bitume qui règne en maître, il va être beaucoup plus difficile de le suivre, et nous risquons de devoir le chercher à tâtons une fois en ville. Surtout ne pas faire de bruit, une fois là-bas. "Franchement, qui va bien? A part Dana et Logan, évidement! Tu veux savoir? Je ne dors plus que quelques heures par nuit au cours desquels je fais des cauchemars. Et si je veux m'endormir j'ai besoin d'un ou deux verres. J'ai peur chaque fois qu'un mec veut me serrer la main ou fait un geste brusque devant moi, j'ai peur quand ils se tiennent dans mon dos. J'ai peur tous le temps, en fait. Putain, Yulia, j'ai parfois l'impression que les exilés arrivent à s'habituer à tous ça, les morts qui marchent, la vie en communauté dans des batiments délabrés, le fait de devoir porter une arme avec soi tous le temps, et de voir s'en servir trop souvent. On tue des gens de la même façon qu'on abat les rôdeurs, et ça sans sourciller. Logan m'a même dit qu'il en avait tuer plus que lors de la guerre au moyen-orient. Tu te rends compte?"
On atteint l'autre côté de la route. Je remarque un point de peinture rouge à l'angle d'un bâtiment, il a l'air frais. Apparemment quelqu'un à eue la même idée que Yulia. Je pointe le repère du doigt, et ensemble nous entrons dans la ville. J'ai le nez levé vers les maisons, les toits, les fenêtres, les devantures de magasins détruits...
-" Non, ça ne va pas bien, mais je n'ai pas envie qu'on vienne me faire chier avec ça. Gin s'occupe de moi, elle le fait bien. Dana est une connasse qui ne supporte pas qu'on lui tienne tête, tant pis, n'attendez pas de moi que je m'écrase. Vous voulez que je quitte la communauté?" Je m’arrête d'un coup pour faire face à Yulia comme je ferais face à une réalité déplaisante. "Pas de problème, je n'ai jamais souhaité m'imposer. J'accepterais les décisions que toi et Valérian vous prendrez. Si pour rester je dois fermer ma gueule et m’exécuter quitte à subir des comportements qui me mettent en danger, moi ou les gens que j’apprécie, je refuse. Axelle à de bonnes raison de m'en vouloir. Mais pour les autres, c'est une question d'égo, et j'en ai un aussi, d'égo. Je ne pense pas qu'il soit démesuré. J'attends juste le même respect que je donne aux autres. Quand on me frappe, qu'on me tire les cheveux, ou qu'on me dit de fermer ma gueule et de rester dans mon coin bien sagement comme une chienne, je ne peux pas accepter ça. J'imagine que toi non plus. Si oui, alors effectivement, tu as raison, on peut se comprendre."
On avance dans les rues encombrés en faisant attention aux bruits, surtout ceux qui pourraient réveiller des marcheurs. On sait que beaucoup ont quittés les villes, mais ça reste des nids de mordeurs, il doit en rester des milliers disséminés dans toute cette zone urbaine.
L'une des rues donne sur une allée plus petite, surement une ancienne rue piétonne. Il y a des bacs à fleurs de béton qui font comme une allée centrale. Les devantures des magasins sont toutes éclatés. Pourtant le cadis posé sur l'un des bacs fait étrangement déplacé dans ce chaos. Il est trop propre, et il semble avoir été posé là, et pas abandonné.
-"Moué... Je ne vais pas bien. Je considère que ceux qui pourraient répondre autrement à cette question sont fous, mais je ne juge pas, à chacun d'affronter cette réalité à sa façon. Tu pourrais peut-être me dire ce qu'on dit à mon sujet?" Bien que je poursuive la conversation, je pose ma main sur l'épaule de Yulia et lui indique de l'autre une petite silhouette immobile, dans une parka rouge. Impossible de voir son visage d'ici, sa capuche rabattue plonge ses traits dans l'ombre. Est-ce qu'il nous à vue? D'ici on dirait un enfant, une très petite femme, ou un nain, mais J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pas net...
-"En fait, j'ai déjà tout ce qu'il me faut, Yulia, c'est pas une liste si longue que ça. Je voulais juste savoir si l'on pouvait essayer de dénicher un poste à souder, c'est tout ce dont j'ai besoin. Enfin, un poste à souder et un casque de protection. Normalement on en trouve dans toutes les carrosseries, mais je pense que la plus part doivent êtres en piteuse état et que les derniers modèles fonctionnels ont déjà dû être pillés. Même si ce n'est qu'un objet, je dois bien reconnaître que ce n'est pas un petit truc, en revanche il pourrait nous être très utile."
Quand on arrive à la lisière du camps on découvre rapidement par ou passe notre petit sanglier en baskets. Yulia utilise une bombe de peinture pour créer des repaires. J'avoue que je n'y avait pas pensé, c'est une excellent idée. En s'approchant de la partie ou doit passer notre voleur elle remarque sans peine que le grillage n'est pas mal mis, ni déterré, les coupures sont net. Je la voie glisser sont doigt sur les brin de métal qui semblent avoir été découpés à la pince. Bien que nos équipes fassent le boulot pour que le grillage soit renforcé avec des planches ou des plaques de métal pour monter un mur hermétique, il reste de nombreuses zones comme celles-ci tout autour de la distillerie. De plus il nous sera quasiment impossible de bloquer toute la partie de la rivière. Mais pour le moment ce n'est pas réellement le problème. Apparemment notre cochon voleur utilise aussi une pince coupante. On décide d'emprunter le même chemin. Pourtant on réalise bien vite qu'il est très compliqué de l'emprunter seul. Je dois maintenir la partie du grillage endommagé relevé pendant qu'elle passe, et elle doit faire de même au moment ou je la rejoins. A cet endroit la terre est particulièrement marquée, il n'y a pas eue qu'un seul passage. Le petit porc à dû venir nous visiter trois ou quatre fois depuis notre arrivée.
- Spoiler:
- Jet de perception réussis: Tu remarque sans peine que le grillage n'est pas endommagé naturellement mais qu'il à été vandalisé, certainement à l'aide d'une pince coupante, d'un couteau ou autre. en tout cas il n'a pas juste été forcé.
Jet de pragmatisme raté: En revanche tu dois pouvoir faire la déduction à l'aide de la description que j'ai faite. On verra pour la suite. Kait à réussi, mais je pense que toi aussi.
On marche doucement dans la forêt en direction de l'autoroute que nous devrons traverser pour rejoindre la ville. Les traces sont difficiles à suivre ici, pourtant on arrive à suivre les signes qui nous indiquent la direction. Une fois le grillage passé le voleur fait bien moins attention. Branche cassés à une certaine hauteur, empreintes de pas... On en profite pour dégommer deux trois rôdeurs qui se sont paumés. Apparement le voleur, lui, ne s'enquiquine même pas avec ça.
-"Au fait, Kait... J'ai eu quelques retours à ton propos." Je ne répond pas, concentrée sur la piste que nous suivons je continue d'avancer doucement jusqu'à ce que nous atteignons enfin la route. Quatre larges voies encombrés de carcasses de voitures, certaines sont là depuis plus de dix ans. La route est encombrée de plantes qui ont crevés le bitumes, certaines recouvrant presque intégralement une carcasse. Les véhicules qui ne sont pas mangés par la végétation sont des squelettes de rouilles, sans pneus, parfois habité d'un ou plusieurs cadavres. Des valises sont ouvertes en plein milieu de la routes, déversant leur contenu comme si elles avaient vomis des tas de vêtements qui ont pourries depuis le temps. Il y'a même un foutu bateau au beau milieu de la route, encastré dans le moteur d'un camion.
A la lisière des arbres nous nous sommes stoppés pour contempler le spectacle de cette route, et des immeubles devant nous que la végétation peine à dévorer, tours de bétons salles, en partie effondrés pour la plus part. C'est là que je comprends pourquoi Yulia m'a choisis pour cette mission. J'avoue que que je n'avais pas compris pourquoi elle m'avait demandé de l'accompagner quand on a des Dana ou des Axelles bien plus à même de résoudre ce genre de problème. La raison était enfin mise sur le tapis.
-" On peut en parler ensemble, mais je veux avant tout savoir si tu vas bien. Ce que tu as traversé avec ces pirates, j'ai une bonne idée de ce que c'est, et de comment ça fait mal. Je ferais pas une bonne psy, l'idée c'est surtout qu'on peut se comprendre, surtout si ça peut t'aider. Mais je peux pas ignorer ce qu'on me dit pour autant à ton sujet, tout simplement."
Je pensais que ce serait Valérian qui viendrait me foutre dehors, pas elle. Mais apparement ils ne veulent pas d'esclandre et Yulia est clairement la plus diplomate des deux. Je lui fais un signe de tête pour lui dire que je comprends ce qu'elle me dit mais que nous pouvons en parler sur le chemin, et nous passons la vieille barrière de sécurité pour traverser la route.
-"Je trouve ta question étrange." Je cherche des traces du passage du voleur, mais on est en train de le perdre. Ici, avec le bitume qui règne en maître, il va être beaucoup plus difficile de le suivre, et nous risquons de devoir le chercher à tâtons une fois en ville. Surtout ne pas faire de bruit, une fois là-bas. "Franchement, qui va bien? A part Dana et Logan, évidement! Tu veux savoir? Je ne dors plus que quelques heures par nuit au cours desquels je fais des cauchemars. Et si je veux m'endormir j'ai besoin d'un ou deux verres. J'ai peur chaque fois qu'un mec veut me serrer la main ou fait un geste brusque devant moi, j'ai peur quand ils se tiennent dans mon dos. J'ai peur tous le temps, en fait. Putain, Yulia, j'ai parfois l'impression que les exilés arrivent à s'habituer à tous ça, les morts qui marchent, la vie en communauté dans des batiments délabrés, le fait de devoir porter une arme avec soi tous le temps, et de voir s'en servir trop souvent. On tue des gens de la même façon qu'on abat les rôdeurs, et ça sans sourciller. Logan m'a même dit qu'il en avait tuer plus que lors de la guerre au moyen-orient. Tu te rends compte?"
On atteint l'autre côté de la route. Je remarque un point de peinture rouge à l'angle d'un bâtiment, il a l'air frais. Apparemment quelqu'un à eue la même idée que Yulia. Je pointe le repère du doigt, et ensemble nous entrons dans la ville. J'ai le nez levé vers les maisons, les toits, les fenêtres, les devantures de magasins détruits...
-" Non, ça ne va pas bien, mais je n'ai pas envie qu'on vienne me faire chier avec ça. Gin s'occupe de moi, elle le fait bien. Dana est une connasse qui ne supporte pas qu'on lui tienne tête, tant pis, n'attendez pas de moi que je m'écrase. Vous voulez que je quitte la communauté?" Je m’arrête d'un coup pour faire face à Yulia comme je ferais face à une réalité déplaisante. "Pas de problème, je n'ai jamais souhaité m'imposer. J'accepterais les décisions que toi et Valérian vous prendrez. Si pour rester je dois fermer ma gueule et m’exécuter quitte à subir des comportements qui me mettent en danger, moi ou les gens que j’apprécie, je refuse. Axelle à de bonnes raison de m'en vouloir. Mais pour les autres, c'est une question d'égo, et j'en ai un aussi, d'égo. Je ne pense pas qu'il soit démesuré. J'attends juste le même respect que je donne aux autres. Quand on me frappe, qu'on me tire les cheveux, ou qu'on me dit de fermer ma gueule et de rester dans mon coin bien sagement comme une chienne, je ne peux pas accepter ça. J'imagine que toi non plus. Si oui, alors effectivement, tu as raison, on peut se comprendre."
On avance dans les rues encombrés en faisant attention aux bruits, surtout ceux qui pourraient réveiller des marcheurs. On sait que beaucoup ont quittés les villes, mais ça reste des nids de mordeurs, il doit en rester des milliers disséminés dans toute cette zone urbaine.
L'une des rues donne sur une allée plus petite, surement une ancienne rue piétonne. Il y a des bacs à fleurs de béton qui font comme une allée centrale. Les devantures des magasins sont toutes éclatés. Pourtant le cadis posé sur l'un des bacs fait étrangement déplacé dans ce chaos. Il est trop propre, et il semble avoir été posé là, et pas abandonné.
-"Moué... Je ne vais pas bien. Je considère que ceux qui pourraient répondre autrement à cette question sont fous, mais je ne juge pas, à chacun d'affronter cette réalité à sa façon. Tu pourrais peut-être me dire ce qu'on dit à mon sujet?" Bien que je poursuive la conversation, je pose ma main sur l'épaule de Yulia et lui indique de l'autre une petite silhouette immobile, dans une parka rouge. Impossible de voir son visage d'ici, sa capuche rabattue plonge ses traits dans l'ombre. Est-ce qu'il nous à vue? D'ici on dirait un enfant, une très petite femme, ou un nain, mais J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pas net...
- Spoiler:
- Je te laisse décider de la façon de continuer.
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Lun 11 Sep 2023 - 11:49
Je hausse les épaules. Ok, juste un casque de protection et un truc pour souder, j'imagine que ça nous prendra un peu de temps pour ça déjà, surtout si le bon matos est parti rapidement. Je soupire, elle trouvera mieux que moi où dénicher ce bordel, mais je peux pas m'empêcher d'y songer. Cependant sa réaction quand j'en viens à parler sérieusement de son cas m'agace d'emblée : Alors je t'arrête tout de suite : Dana et Logan ont leur problème, et y'a que toi qui te sers de cet argument bidon pour te cacher derrière ici, c'est pas parce qu'ils sont moins tranquilles que toi que t'es tranquille, toi, que je lui rappelle d'un ton ferme.
En plus, c'est carrément pas ma question, donc ton sarcasme et ton ironie, tu peux te les foutre au cul cordialement, que je souffle en roulant des yeux. Valérian aurait pas fait mieux niveau diplomatie, il aurait sans doute mordu moins vite. Et j'écoute sa diarrhée verbale sans intervenir, la suivante, d'un bout à l'autre, jusqu'à parvenir dans une zone habitable, si on peut le dire comme ça. Je te l'ai pas demandé, de partir, de plier bagage. Mais au lieu d'attendre que Gin s'occupe de toi, tu devrais peut-être à prendre à t'occuper de toi-même toute seule et à régler tes problèmes comme une grande, peu importe ce que sont ces problèmes, y'a rien d'insurmontable.
Qui t'a tiré les cheveux, frappés et mis dans un coin, dans le groupe ? Que j'insiste. La comparaison me semble un peu fumeuse, j'en vois pas un le faire, pas sans une très bonne raison en tout cas. Non, que je tranche sèchement. C'est moi qui pose les questions là, et vu comment t'es partie, ça sera pas pour faire une étude comparative, et puis quoi encore ? Les ennuis des autres, c'est aux autres tant que ça influence pas la vie du groupe. Tes problèmes à toi, ils ont tendance à justement faire parler d'eux maintenant, et à faire chier.
La savoir flipper à côté d'un homme, incapable de pas laisser sa parano prendre le pli sur le reste, c'est un souci.Alors que tu le veuilles ou non, c'est d'eux qu'on parle, et eux qu'on va commencer à régler, elle le fait seule, ou elle le fait avec moi. La seule promesse que je peux faire, c'est lui promettre que ça va arriver. Il est pas question de nier une réalité ou minimiser ta souffrance, mais elle t'autorise pas à te comporter comme une connasse parce que t'estime que si t'as mal, les autres doivent aussi avoir mal. Y'a une nuance avec le respect que tu dis offrir aux autres, je peux te l'assurer, et ça en a pas toujours la gueule.
Pour que Dana s'inquiète franchement de sa présence parmi nous, j'imagine que c'est pas pour la décoration.Je te l'ai déjà dit. Si tu deviens un danger pour les autres, ça va pas le faire, aussi intelligente et douée que tu puisses être, tout simplement. J'ai toujours en mémoire ta réaction vis-à-vis de Valérian sur le navire, dans tes premiers temps ici, mes yeux la transpercent. Quoi que tu en dises, ça s'oublie pas. T'as pas un casier judiciaire, mais t'es pas vierge de conneries non plus, et encore moins parfaite, rappelle-toi ça, voilà. Donc je pense que tu sais très bien ce qui m'a été remonté. On va pas jouer à tâtonner pour savoir comment tu peux assumer.
Les techniques du genre, je les connais. Quoi qu'il en soit, on est plus trop en position de faire du blabla, régler la discussion ou quoi. Mais ça viendra. Dans cette ruelle, j'avise devant moi. La silhouette, un peu inquiétante, même si minuscule. Ca ressemble à un piège, mais pas spécialement pour nous. Je lève mon arme, retire la sécurité :Eh, que je l'alpague en m'approchant d'un pas. On est venus parler à ceux qui nous rendent visites en douce, j'ai pas le doigt sur la gâchette, c'est le truc qui prouve que je vais pas les monter en l'air tout de suite. Montre tes mains, que j'ordonne. Au pire je parle à un mannequin et j'ai l'air conne.
La savoir flipper à côté d'un homme, incapable de pas laisser sa parano prendre le pli sur le reste, c'est un souci.
Pour que Dana s'inquiète franchement de sa présence parmi nous, j'imagine que c'est pas pour la décoration.
Les techniques du genre, je les connais. Quoi qu'il en soit, on est plus trop en position de faire du blabla, régler la discussion ou quoi. Mais ça viendra. Dans cette ruelle, j'avise devant moi. La silhouette, un peu inquiétante, même si minuscule. Ca ressemble à un piège, mais pas spécialement pour nous. Je lève mon arme, retire la sécurité :
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
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Re: Du lard ou du cochon? Exp: Perception.
Ven 15 Sep 2023 - 12:39
- De... Quoi?
Je reste bête en écoutant le discours de Yulia. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle puisse croire que je savais ce qui était remonté jusqu'à elle, ni même qu'elle pense que je puisse me comparer aux autres. Au contraire, je venais de lui dire que je ne jugeais pas les autres, que chacun avait sa façon de faire face aux problèmes que nous rencontrions. C'est un discours de sourd qui s'entame. Elle me parle d'un truc en pensant que je sais ce que c'est, je lui parle d'un autre truc en pensant que c'est une réponse à ce qu'elle crois que je sais, sans savoir qu'elle ne sait pas que je ne sais pas. Bref, heureusement pour la suite son attention est attirée par autre chose. J'avais remarqué quelques trucs étranges dans le décors, mais j'avais pris la silhouette au bout de la rue pour un mannequin, un truc étrange, comme le cadis posé au milieu de l'allée. J'avais déjà vue des décoration de ce type dans une petite ville de la côte. L'apocalypse n'a pas mis fin aux élans créatifs des plus artistes d'entre nous. Seulement ce n'est pas un mannequin. Lorsque Yulia le hèle, il réagit. Il lâche ce qui ressemble à une corde ou une chaîne et le cadis tombe sur le côté.
Qu'est ce que ce nain voulait attrapé avec ça? Un rat? Un Chat? En tout cas la petite silhouette n'a pas l'intention de nous expliquer le but de sa manœuvre. Elle retire sa capuche, comme pour avoir une meilleure vision des choses. C'est une gamine, ce qui confirme nos soupçons. De longs cheveux châtains, mal peignés, un visage crasseux, et un regard effrayé. Au moins elle est maline, si elle nous a pris pour des rôdeurs au départ, c'est certain qu'elle n'avait pas aussi peur qu'en se rendant compte que nous étions beaucoup plus dangereux qu'eux.
Je lève la main pour lui faire un signe amicale, mais la voilà qui s'élance dans une petite ruelle à sa gauche.
Yulia est dans les starting blocks. Elle part comme un train, en quelques seconde tu traverses l'allée, tourne à droite pour suivre la gamine que tu voie déjà arriver au bout de la ruelle. Elle renverse une pile d'ordures et de cartons avant de disparaître à l'angle. Tu saute par dessus, dérape dans le virage et continue ta course folle. La ruelle devient une rue encombrée, elle se jette sous une voiture encastrée dans un mur, et tu décide de sauter en glissant sur la capot. Tu te rapproches, elle presque à porté. En tendant le bras tu pourrais presque attrapé sa capuche. Elle tourne dans une nouvelle ruelle étroite d'un coup sec, et ta tentative se solde par un échec, même si tu as pu sentir le tissus au bout des doigts. Tes jambes sont brulantes, et la respiration de la gosse indique qu'elle fatigue aussi.
Au moment ou tu es certaine de l'avoir elle s'élance sur une échelle de secours qui à été baissée au sol. Ta main se referme sur le bas de son pantalon mais elle donne une grand coup pour se libérer. Elle arrive au niveau des escaliers de service alors que tu es grimpe l'échelle à ton tour. Elle trébuche dans les marches et tu pense qu'elle se cogne le tibia à entendre le gémissement douloureux qu'elle pousse, mais cela semble à peine la ralentir et tu arrive sur elle. Enfin tu l'attrape par le col et la retourne vers toi. Elle semble effrayée. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte sur un cris silencieux. Effrayée n'est pas le mot, elle est térrorisée.
-"Lâche ma sœur pétasse!" gronde une petite voix d'enfant. Tu relève les yeux, vous êtes devant une fenêtre à demi ouverte. Les rideaux flotte et t'empêche de voir correctement à l'intérieurs mais tu discerne bien un gamin, pas plus haut que la fille que tu as attrapée. Il tient un fusil de chasse trop grand pour lui au niveau de la hanche, braqué sur vous.
Ou est Kait? Impossible à dire, elle t'avais suivis au départ, mais elle a dû vous perdre à un moment, pendant la course...
Je reste bête en écoutant le discours de Yulia. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle puisse croire que je savais ce qui était remonté jusqu'à elle, ni même qu'elle pense que je puisse me comparer aux autres. Au contraire, je venais de lui dire que je ne jugeais pas les autres, que chacun avait sa façon de faire face aux problèmes que nous rencontrions. C'est un discours de sourd qui s'entame. Elle me parle d'un truc en pensant que je sais ce que c'est, je lui parle d'un autre truc en pensant que c'est une réponse à ce qu'elle crois que je sais, sans savoir qu'elle ne sait pas que je ne sais pas. Bref, heureusement pour la suite son attention est attirée par autre chose. J'avais remarqué quelques trucs étranges dans le décors, mais j'avais pris la silhouette au bout de la rue pour un mannequin, un truc étrange, comme le cadis posé au milieu de l'allée. J'avais déjà vue des décoration de ce type dans une petite ville de la côte. L'apocalypse n'a pas mis fin aux élans créatifs des plus artistes d'entre nous. Seulement ce n'est pas un mannequin. Lorsque Yulia le hèle, il réagit. Il lâche ce qui ressemble à une corde ou une chaîne et le cadis tombe sur le côté.
Qu'est ce que ce nain voulait attrapé avec ça? Un rat? Un Chat? En tout cas la petite silhouette n'a pas l'intention de nous expliquer le but de sa manœuvre. Elle retire sa capuche, comme pour avoir une meilleure vision des choses. C'est une gamine, ce qui confirme nos soupçons. De longs cheveux châtains, mal peignés, un visage crasseux, et un regard effrayé. Au moins elle est maline, si elle nous a pris pour des rôdeurs au départ, c'est certain qu'elle n'avait pas aussi peur qu'en se rendant compte que nous étions beaucoup plus dangereux qu'eux.
Je lève la main pour lui faire un signe amicale, mais la voilà qui s'élance dans une petite ruelle à sa gauche.
- Spoiler:
Si tu veux tirer: Un jet sur ton arme avec un malus de -2 pour le mouvement et la petite taille.
Si tu veux la poursuivre, je te propose de faire 6 jets d'endurance avec un bonus de +1 car c'est une enfant. Je ferais des jets pour elle. Celle qui a le plus de réussites attrape l'autre.
Yulia est dans les starting blocks. Elle part comme un train, en quelques seconde tu traverses l'allée, tourne à droite pour suivre la gamine que tu voie déjà arriver au bout de la ruelle. Elle renverse une pile d'ordures et de cartons avant de disparaître à l'angle. Tu saute par dessus, dérape dans le virage et continue ta course folle. La ruelle devient une rue encombrée, elle se jette sous une voiture encastrée dans un mur, et tu décide de sauter en glissant sur la capot. Tu te rapproches, elle presque à porté. En tendant le bras tu pourrais presque attrapé sa capuche. Elle tourne dans une nouvelle ruelle étroite d'un coup sec, et ta tentative se solde par un échec, même si tu as pu sentir le tissus au bout des doigts. Tes jambes sont brulantes, et la respiration de la gosse indique qu'elle fatigue aussi.
Au moment ou tu es certaine de l'avoir elle s'élance sur une échelle de secours qui à été baissée au sol. Ta main se referme sur le bas de son pantalon mais elle donne une grand coup pour se libérer. Elle arrive au niveau des escaliers de service alors que tu es grimpe l'échelle à ton tour. Elle trébuche dans les marches et tu pense qu'elle se cogne le tibia à entendre le gémissement douloureux qu'elle pousse, mais cela semble à peine la ralentir et tu arrive sur elle. Enfin tu l'attrape par le col et la retourne vers toi. Elle semble effrayée. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte sur un cris silencieux. Effrayée n'est pas le mot, elle est térrorisée.
-"Lâche ma sœur pétasse!" gronde une petite voix d'enfant. Tu relève les yeux, vous êtes devant une fenêtre à demi ouverte. Les rideaux flotte et t'empêche de voir correctement à l'intérieurs mais tu discerne bien un gamin, pas plus haut que la fille que tu as attrapée. Il tient un fusil de chasse trop grand pour lui au niveau de la hanche, braqué sur vous.
Ou est Kait? Impossible à dire, elle t'avais suivis au départ, mais elle a dû vous perdre à un moment, pendant la course...
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