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My job
Dim 26 Nov 2023 - 15:47
3 putains de jours à pieds pour rejoindre Olympia, 4 jours si on compte le premier passé à faire mon travail d'eclaireuse au alentours du camp et à chercher une quelconque trace d'un ennemi qui semble avoir disparu mais jusqu'à quand ?
En attendant grâce à cela, Tori et Peter ont pu fêter leur union dignement. J'avoue que c'était une belle célébration. Pas celle dont moi je rêve mais... Bref. Quand j'y pense, c'était joyeux, festif, mais il manquait quelques têtes. Ce petit con de Jesse. Eli... Keira... Richard... Trois amis pour moi. Mais on se fait aux absences et aux absents car c'est ce monde qui veut ça. Qui creait ça. Sans compter nos défunts qui y ont assisté depuis les cieux.
Alors je reprends la route aux aurores, après avoir passé la nuit dabs une cabane de pêche isolée. J'ai pris mon temps mais j'avoue que je deviens parano. Le jour du mariage, j'aurais pu confondre Roan avec l'un de ces fils de pute et faillir à mon rôle. Putain ce que j'ai la haine rien qu'en y pensant.
Par contre, si je croise ne serait-ce que mon sosie parfait, j'hésiterai pas une seconde avant de l'étriper en faisant durer le plaisir le plus longtemps possible. Je sais que je suis moi et personne ne peut être moi mieux que moi-même. Salopards de Skinwalkers de merde.
J'me suis légèrement relâché ces derniers temps. Y'a eu la séparation avec Evan, le retour de Roan, les préparatifs du mariage, la joie et l'honneur d'y assister et d'assister Tori, devoir accepter qu'Evan est avec Faith maintenant mais c'est fini. On va mettre de côté les émotions et les exprimer qu'en cas de nécessité.
Il est temps que je garde la tête froide et que je me rebouge le cul plutôt qu'être spectatrice de tout ce qui arrive aux Fuckers.
J'suis plus très loin du Store maintenant et je décide de couper par la forêt plutôt que de traverser la totalité d'Olympia. J'connais le coin, j'ai mes raccourcis. En plus de ça, c'est l'endroit où j'ai retrouvé mon grand frère alors j'ai tendance à croire que ma chance se trouve là-bas. J'y ai mes contacts et ça sera l'occasion de trouver n'importe quoi, je sais pas vraiment quoi. Des infos sur ces enculés, savoir s'ils ont déjà été aperçu ailleurs. Une mission auto-stipulée en somme.
Cependant un bruit de craquement de bois louche me fait me retourner, attrapant mon 9mm de manière automatique pour le pointer vers une gonzesse qui me tient également en joue. On dirait qu'on est dans une impasse.
"T'es qui toi ?!"
Est-ce que dans le doute, je lui colle une balle dans le crâne sans sommation ? Au mieux, ça fait un ou une ennemi.e de moins, si c'est l'un ou l'une de ces sacs à merde qui me suit depuis le vignoble. Mais au pire... Bah ça serait la merde si c'est une vraie femme, non déguisée et peut-être une alliée d'un des miens ou de la faction que je ne connaîtrais pas... Ou une personne dont les amis deviendraient des ennemis dont on n'avait pas besoin en ce moment. Alors finalement je range mon arme sans attendre de réponse. C'est peut-être risqué mais quelque chose me dit de mettre de l'eau dans mon vin après réflexion.
"Tu devrais baisser ton arme aussi. Après c'est toi qui voit..."
Mon ton est menaçant. Je n'ai pas envie d'inventer un quelconque mensonge pour l'y obliger à y réfléchir. Je préfère que le doute s'installe dans sa tête. Qu'elle réfléchisse et doute des raisons de cette assurance que je joue faussement. Parce que j'viens délibérément de m'offrir à elle.
"Moi c'est Sjöfn, et toi ?"
Je suis faussement tranquille et sympathique en déclarant ça mais je veux juste observer sa tronche en entendant mon nom nordique. Histoire de voir si ses traits trahissent quelque chose. Un tresaillement, un rictus, un sourcil arqué qui pourrait m'indiquer que Lee Asgeirdas ou mon clan lui disent quelque chose.
En attendant grâce à cela, Tori et Peter ont pu fêter leur union dignement. J'avoue que c'était une belle célébration. Pas celle dont moi je rêve mais... Bref. Quand j'y pense, c'était joyeux, festif, mais il manquait quelques têtes. Ce petit con de Jesse. Eli... Keira... Richard... Trois amis pour moi. Mais on se fait aux absences et aux absents car c'est ce monde qui veut ça. Qui creait ça. Sans compter nos défunts qui y ont assisté depuis les cieux.
Alors je reprends la route aux aurores, après avoir passé la nuit dabs une cabane de pêche isolée. J'ai pris mon temps mais j'avoue que je deviens parano. Le jour du mariage, j'aurais pu confondre Roan avec l'un de ces fils de pute et faillir à mon rôle. Putain ce que j'ai la haine rien qu'en y pensant.
Par contre, si je croise ne serait-ce que mon sosie parfait, j'hésiterai pas une seconde avant de l'étriper en faisant durer le plaisir le plus longtemps possible. Je sais que je suis moi et personne ne peut être moi mieux que moi-même. Salopards de Skinwalkers de merde.
J'me suis légèrement relâché ces derniers temps. Y'a eu la séparation avec Evan, le retour de Roan, les préparatifs du mariage, la joie et l'honneur d'y assister et d'assister Tori, devoir accepter qu'Evan est avec Faith maintenant mais c'est fini. On va mettre de côté les émotions et les exprimer qu'en cas de nécessité.
Il est temps que je garde la tête froide et que je me rebouge le cul plutôt qu'être spectatrice de tout ce qui arrive aux Fuckers.
J'suis plus très loin du Store maintenant et je décide de couper par la forêt plutôt que de traverser la totalité d'Olympia. J'connais le coin, j'ai mes raccourcis. En plus de ça, c'est l'endroit où j'ai retrouvé mon grand frère alors j'ai tendance à croire que ma chance se trouve là-bas. J'y ai mes contacts et ça sera l'occasion de trouver n'importe quoi, je sais pas vraiment quoi. Des infos sur ces enculés, savoir s'ils ont déjà été aperçu ailleurs. Une mission auto-stipulée en somme.
Cependant un bruit de craquement de bois louche me fait me retourner, attrapant mon 9mm de manière automatique pour le pointer vers une gonzesse qui me tient également en joue. On dirait qu'on est dans une impasse.
Est-ce que dans le doute, je lui colle une balle dans le crâne sans sommation ? Au mieux, ça fait un ou une ennemi.e de moins, si c'est l'un ou l'une de ces sacs à merde qui me suit depuis le vignoble. Mais au pire... Bah ça serait la merde si c'est une vraie femme, non déguisée et peut-être une alliée d'un des miens ou de la faction que je ne connaîtrais pas... Ou une personne dont les amis deviendraient des ennemis dont on n'avait pas besoin en ce moment. Alors finalement je range mon arme sans attendre de réponse. C'est peut-être risqué mais quelque chose me dit de mettre de l'eau dans mon vin après réflexion.
Mon ton est menaçant. Je n'ai pas envie d'inventer un quelconque mensonge pour l'y obliger à y réfléchir. Je préfère que le doute s'installe dans sa tête. Qu'elle réfléchisse et doute des raisons de cette assurance que je joue faussement. Parce que j'viens délibérément de m'offrir à elle.
Je suis faussement tranquille et sympathique en déclarant ça mais je veux juste observer sa tronche en entendant mon nom nordique. Histoire de voir si ses traits trahissent quelque chose. Un tresaillement, un rictus, un sourcil arqué qui pourrait m'indiquer que Lee Asgeirdas ou mon clan lui disent quelque chose.
I am an Fucker !
I am an O'Malley !
- Chiara O'Malley
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: My job
Lun 27 Nov 2023 - 19:17
Je regarde par-dessus mon épaule à nouveau alors que je me glisse sous une vieille clôture tordue. Ça aurait sans doute pu mieux se passer comme matiné, mais je suis toujours en un seul morceau. Aucune morsure ou autre blessure donc j’imagine que je peux dire que c’est en soit un autre bon début de journée. Ça me ramène à l’époque où je me levais dans des zones de guerre. Je ne savais jamais vraiment si j’allais même me réveiller le matin. Il y avait pas mal d’histoires d’horreurs qui circulaient lorsqu’un camp se faisait attaquer de nuit. Rien de plaisant croyez-moi sur parole. Il faut dire que je suis pas mal certaine que la plupart de la merde qui était alors raconter était exagérer. Pas comme aujourd’hui où tu peux te retrouver avec la personne dormant à côté de toi en train de se faire bouffer vivante. Vaut mieux elle que moi si vous voulez mon avis. Enfin bref.
Ma planque temporaire pour la nuit était compromise ce qui posait de nombreux problèmes. Je devais revoir mon itinéraire de base, mais aussi trouver un nouvel endroit dans le secteur pour poser mon cul au besoin. Du coup ça veut aussi dire m’aventurer dans possiblement des secteurs que je jugeais trop dangereux ou que je ne voulais pas aller nécessairement à cause de présence humaines possiblement hostile. J’avais croisé trop de gens qui voulaient me tué dans les dernières années pour être à l’aise réellement pleinement en présence d’autre personne. Ils étaient bien souvent beaucoup plus dangereux que les sans âmes qui voulaient vous bouffer les tibias.
Je me suis arrêté un instant afin de m’assurer que je n’avais rien perdu dans ma course pour éviter une situation dangereuse de plus tôt. J’ai fait le décompte mental à plusieurs reprises de mes biens pour finalement me rendre compte que j’avais tout sur moi à mon grand soulagement. J’avais déjà pas beaucoup de trucs s’il fallait que j’en perde ça ne ferait que me nuire et compliquer mes plans. Le bon côté était que si je continuais à avancer à ce rythme je serais au Store dans peu de temps. Avec un peu de chance quelqu’un là-bas aurait soit du boulot pour moi ou possiblement une bonne opportunité d’échange. J’avais quand même réussi à tuer un rôdeur assez frais. Celui-ci avait un sac à dos qui contenait quelques pièces probablement pour des générateurs ou un truc dans le genre en plus d’un peu de nourriture et d’utilités. Peut-être avait-il justement décrocher un contrat avec quelqu’un du Store, mais n’avait malheureusement clairement pas l’étoffe pour le travail. T’en pis pour lui, temps mieux pour moi au final. Je ne vais pas me plaindre.
J’ai pris un peu d’eau dans ma gourde avant de la remettre en place. Ça devenait parfois difficile et pénible de parcourir les restants du monde pour des ressources. Les dangers étaient toujours plus grands, les gens toujours plus désespérés. Je pouvais les comprendre, merde j’étais tout autant désespérer de survivre que la plupart de ses gens. J’avais tellement de sang sur mes mains juste parce que je ne voulais pas simplement mourir que ce soit aux mains d’autres gens que de ces mangeurs ambulants. Pour survivre, il fallait finir par sacrifier une partie de sa personne, des grands principes n’allaient pas vous sauver dans ce bas monde. Au contraire, ça allait vous tuer en premier ou vous faire devenir une espèce de débile qui se prend pour le sauveur du monde. Dans les deux cas, c’était nul si vous voulez mon avis.
J’ai pris quelques minutes de plus pour me repérer puisque je me trouvais maintenant dans un petit boisé, mais heureusement j’étais à Olympia donc je touchais à mon but. Arme en main, je me suis remis en marche d’un pas calme alors que je regardais sans arrêt autour de moi à la recherche d’un danger quelconque. Tout allait relativement bien jusqu’à ce que j'aperçoive une silhouette debout entre deux arbres. Il était difficile de dire si c’était un vivant ou non. La personne semblait être une femme, mais je pouvais me tromper. Je me suis approché pour avoir un meilleur regard. Peut-être que j’allais pouvoir augmenter mon inventaire si elle était une de ces choses.
J’étais tellement concentré à penser à repérer les détails sur elle que j’oublia de faire attention à où je marchais. Une branche se brisa sous mon poids et je jura intérieurement pour mon manque de discrétion qui fit en sorte qu’elle se retourna vers moi arme pointée dans ma direction. "T'es qui toi ?!" J’ai levé mon arme vers elle aussitôt bien décidé à montrer que je n’étais pas sans défense. « Je pourrais te demandé la même chose. » J’étais décidé à tenir ma position. Sachant qu’elle était une vivante, ça me rendait nerveuse puisqu’elle pouvait être accompagnée par d’autres ce qui serait très mauvais pour moi. J’ai jeté des regards autours sans rien trouver. La jeune femme finit par décidé d’être la première à mettre son arme de côté ce qui m’a un peu pris par surprise. "Tu devrais baisser ton arme aussi. Après c'est toi qui voit..." Je l’ai observé une minute de plus avant de finalement baisser mon arme sans pour autant la ranger complètement préférant être prête à une quelconque embuscade de sa part. Même si elle venait faire preuve de bonne foi en étant celle qui baissait les armes, sa voix était clairement emprunte de menace à peine voilée. Je recule alors d’un pas gardant une distance qui me semble sécuritaire entre nous. "Moi c'est Sjöfn, et toi ?" Mes yeux vont de son visage à son arme alors qu’elle se présente. « Je suis Kate. Si ça ne vous dérange pas, je vais continuer mon chemin. » Je la regarde pour voir si ça lui pose un problème que je veuille partir aussi vite. Je décide de rester loin, l’arme toujours en main alors que je la contourne. « Il y a un petit groupe de rôdeurs qui arrive de l’est qui bouge pas mal vers ici. Je vous conseille de ne pas rester dans le secteur trop longtemps… » Alors que je finis de parler, le bruit familier des râlements d’un de ces trucs se fait entendre. Encore assez loin de nôtre position, mais assez proche pour devoir bouger. Je la regarde du coin de l'œil. « On dirait qu’on a de la compagnie. Vous êtes la bienvenue pour suivre. » Je commence doucement à reculer pour m’enfoncer dans les bois et m’éloigner des bruits qui s’approche ainsi que de la jeune femme.
Ma planque temporaire pour la nuit était compromise ce qui posait de nombreux problèmes. Je devais revoir mon itinéraire de base, mais aussi trouver un nouvel endroit dans le secteur pour poser mon cul au besoin. Du coup ça veut aussi dire m’aventurer dans possiblement des secteurs que je jugeais trop dangereux ou que je ne voulais pas aller nécessairement à cause de présence humaines possiblement hostile. J’avais croisé trop de gens qui voulaient me tué dans les dernières années pour être à l’aise réellement pleinement en présence d’autre personne. Ils étaient bien souvent beaucoup plus dangereux que les sans âmes qui voulaient vous bouffer les tibias.
Je me suis arrêté un instant afin de m’assurer que je n’avais rien perdu dans ma course pour éviter une situation dangereuse de plus tôt. J’ai fait le décompte mental à plusieurs reprises de mes biens pour finalement me rendre compte que j’avais tout sur moi à mon grand soulagement. J’avais déjà pas beaucoup de trucs s’il fallait que j’en perde ça ne ferait que me nuire et compliquer mes plans. Le bon côté était que si je continuais à avancer à ce rythme je serais au Store dans peu de temps. Avec un peu de chance quelqu’un là-bas aurait soit du boulot pour moi ou possiblement une bonne opportunité d’échange. J’avais quand même réussi à tuer un rôdeur assez frais. Celui-ci avait un sac à dos qui contenait quelques pièces probablement pour des générateurs ou un truc dans le genre en plus d’un peu de nourriture et d’utilités. Peut-être avait-il justement décrocher un contrat avec quelqu’un du Store, mais n’avait malheureusement clairement pas l’étoffe pour le travail. T’en pis pour lui, temps mieux pour moi au final. Je ne vais pas me plaindre.
J’ai pris un peu d’eau dans ma gourde avant de la remettre en place. Ça devenait parfois difficile et pénible de parcourir les restants du monde pour des ressources. Les dangers étaient toujours plus grands, les gens toujours plus désespérés. Je pouvais les comprendre, merde j’étais tout autant désespérer de survivre que la plupart de ses gens. J’avais tellement de sang sur mes mains juste parce que je ne voulais pas simplement mourir que ce soit aux mains d’autres gens que de ces mangeurs ambulants. Pour survivre, il fallait finir par sacrifier une partie de sa personne, des grands principes n’allaient pas vous sauver dans ce bas monde. Au contraire, ça allait vous tuer en premier ou vous faire devenir une espèce de débile qui se prend pour le sauveur du monde. Dans les deux cas, c’était nul si vous voulez mon avis.
J’ai pris quelques minutes de plus pour me repérer puisque je me trouvais maintenant dans un petit boisé, mais heureusement j’étais à Olympia donc je touchais à mon but. Arme en main, je me suis remis en marche d’un pas calme alors que je regardais sans arrêt autour de moi à la recherche d’un danger quelconque. Tout allait relativement bien jusqu’à ce que j'aperçoive une silhouette debout entre deux arbres. Il était difficile de dire si c’était un vivant ou non. La personne semblait être une femme, mais je pouvais me tromper. Je me suis approché pour avoir un meilleur regard. Peut-être que j’allais pouvoir augmenter mon inventaire si elle était une de ces choses.
J’étais tellement concentré à penser à repérer les détails sur elle que j’oublia de faire attention à où je marchais. Une branche se brisa sous mon poids et je jura intérieurement pour mon manque de discrétion qui fit en sorte qu’elle se retourna vers moi arme pointée dans ma direction. "T'es qui toi ?!" J’ai levé mon arme vers elle aussitôt bien décidé à montrer que je n’étais pas sans défense. « Je pourrais te demandé la même chose. » J’étais décidé à tenir ma position. Sachant qu’elle était une vivante, ça me rendait nerveuse puisqu’elle pouvait être accompagnée par d’autres ce qui serait très mauvais pour moi. J’ai jeté des regards autours sans rien trouver. La jeune femme finit par décidé d’être la première à mettre son arme de côté ce qui m’a un peu pris par surprise. "Tu devrais baisser ton arme aussi. Après c'est toi qui voit..." Je l’ai observé une minute de plus avant de finalement baisser mon arme sans pour autant la ranger complètement préférant être prête à une quelconque embuscade de sa part. Même si elle venait faire preuve de bonne foi en étant celle qui baissait les armes, sa voix était clairement emprunte de menace à peine voilée. Je recule alors d’un pas gardant une distance qui me semble sécuritaire entre nous. "Moi c'est Sjöfn, et toi ?" Mes yeux vont de son visage à son arme alors qu’elle se présente. « Je suis Kate. Si ça ne vous dérange pas, je vais continuer mon chemin. » Je la regarde pour voir si ça lui pose un problème que je veuille partir aussi vite. Je décide de rester loin, l’arme toujours en main alors que je la contourne. « Il y a un petit groupe de rôdeurs qui arrive de l’est qui bouge pas mal vers ici. Je vous conseille de ne pas rester dans le secteur trop longtemps… » Alors que je finis de parler, le bruit familier des râlements d’un de ces trucs se fait entendre. Encore assez loin de nôtre position, mais assez proche pour devoir bouger. Je la regarde du coin de l'œil. « On dirait qu’on a de la compagnie. Vous êtes la bienvenue pour suivre. » Je commence doucement à reculer pour m’enfoncer dans les bois et m’éloigner des bruits qui s’approche ainsi que de la jeune femme.
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Re: My job
Ven 1 Déc 2023 - 11:03
《 Je pourrais te demander la même chose 》qu'elle me dit. Le culot de la meuf. Elle me met en joue sans s'annoncer et c'est après que j'lui pose la question qu'elle se met à réfléchir un peu ? Franchement, si j'devais jauger maintenant ? C'est pas une Skinwalker... Mais c'est aussi facile de jouer les débiles donc je reste aux abois.
Bon après y'a pas à dire, j'apprécie l'effort qu'elle fait en rangeant son arme à son tour. Après elle chie peut-être juste dans son froc si elle a senti ce que je pouvais insinuer. Puis ça m'aurait mis de travers qu'elle le fasse pas. Je reste attentive néanmoins. A chaque détail et ouais, son petit pas en retrait semble indiquer un petit popo culotte.
"On est dans un pays libre Kate." Que je réponds avec un sourire goguenard. "N'est-ce pas ?"
J'aime pas bien son petit côté poli, vrai ou faux, le style "désolé mais j'ai à faire"... Bah ma cocotte, tu sais pas sur qui tu viens de tomber... Franchement j'aurais peut-être dû me la farcir. Après tout quand le reste des Fuckers ne sont pas là, j'peux me permettre de laisser mon côté connasse d'O'Malley resurgir sans en faire les frais auprès de Petee ou d'Elena.
En tout cas je lâche pas sa tronche, ni la mire de son flingue, un coup d'œil sur l'un, un sur l'autre entrecoupés de leger regards aux alentours pour prévenir tout danger tandis qu'elle se permet de bouger sans mon autorisation... Pour faire à son tour une menace masquée. Ou peut-être que son avertissement est tout simplement bienveillant mais j'y crois pas. Putain j'suis vraiment à cran.
OK, c'est décidé. Elle est cheloue, je la lâche pas. Son conseil, je m'en contrebalance, j'suis pas assez conne pour savoir que j'ai intérêt à décamper si y'a une meute de putréfiés qui se ramène. Après de là à lui faire confiance... Bah en fait si puisque ses dires sont confirmé par le bruit d'un connard de rôdeurs ou d'une petite bande. On a pas encore l'odeur dans le pif mais j'avoue, c'est donc le moment de se bouger et discretos.
"Bien sympathique de votre part."
Je comptais te coller les basques que tu le veuilles ou non ma chérie et je la suis donc à distance. Je sors juste mon couteau pour me défendre contre les décharnés mais reste à bonne distance d'elle. Cent mètres derrière, ça me semble acceptable pour qu'elle évite de se sentir menacée et qu'elle me colle une balle dans le bide. Et j'ai bien fait car en enjambant des ronces, une tête en dépasse et je plante directement ma lame dans sa boîte crânienne.
Nous finissons par sortir du bois et atterissont proche d'une petite usine de pneus aux abords d'Olympia. Elle semble vouloir poursuivre sa route en jetant un coup d'œil par dessus son épaule et moi, je reste clouée là, à regarder deux cadavres de rôdeurs défraîchi...
Qu'est-ce que je fais finalement ? Je la suis ? Je la suis pas ?
"Hé machine !" Que j'fais, j'ai déjà oublié son prénom. En même temps je m'en carre l'oignon. Le temps qu'elle se retourne de nouveau j'ai le temps de tirer en l'air et de la remettre en joue, en position de force cette fois. Maintenant on va passer aux choses sérieuses. "Skinwalker ! Skinwalkers !!!! CA TE PUTAIN DE PARLE OU PAS ? REFLECHIS VITE, LA MEUTE DONT TU M'AS PARLE VA PAS TARDER A ARRIVER MAINTENANT !"
Ouais ça me met aussi en danger ma connerie mais ça a été plus fort que moi.
"REPONDS SANS GESTE PUTAIN DE BRUSQUE ET SANS BEGAYER TA RACE OK ?"
Bon après y'a pas à dire, j'apprécie l'effort qu'elle fait en rangeant son arme à son tour. Après elle chie peut-être juste dans son froc si elle a senti ce que je pouvais insinuer. Puis ça m'aurait mis de travers qu'elle le fasse pas. Je reste attentive néanmoins. A chaque détail et ouais, son petit pas en retrait semble indiquer un petit popo culotte.
J'aime pas bien son petit côté poli, vrai ou faux, le style "désolé mais j'ai à faire"... Bah ma cocotte, tu sais pas sur qui tu viens de tomber... Franchement j'aurais peut-être dû me la farcir. Après tout quand le reste des Fuckers ne sont pas là, j'peux me permettre de laisser mon côté connasse d'O'Malley resurgir sans en faire les frais auprès de Petee ou d'Elena.
En tout cas je lâche pas sa tronche, ni la mire de son flingue, un coup d'œil sur l'un, un sur l'autre entrecoupés de leger regards aux alentours pour prévenir tout danger tandis qu'elle se permet de bouger sans mon autorisation... Pour faire à son tour une menace masquée. Ou peut-être que son avertissement est tout simplement bienveillant mais j'y crois pas. Putain j'suis vraiment à cran.
OK, c'est décidé. Elle est cheloue, je la lâche pas. Son conseil, je m'en contrebalance, j'suis pas assez conne pour savoir que j'ai intérêt à décamper si y'a une meute de putréfiés qui se ramène. Après de là à lui faire confiance... Bah en fait si puisque ses dires sont confirmé par le bruit d'un connard de rôdeurs ou d'une petite bande. On a pas encore l'odeur dans le pif mais j'avoue, c'est donc le moment de se bouger et discretos.
Je comptais te coller les basques que tu le veuilles ou non ma chérie et je la suis donc à distance. Je sors juste mon couteau pour me défendre contre les décharnés mais reste à bonne distance d'elle. Cent mètres derrière, ça me semble acceptable pour qu'elle évite de se sentir menacée et qu'elle me colle une balle dans le bide. Et j'ai bien fait car en enjambant des ronces, une tête en dépasse et je plante directement ma lame dans sa boîte crânienne.
Nous finissons par sortir du bois et atterissont proche d'une petite usine de pneus aux abords d'Olympia. Elle semble vouloir poursuivre sa route en jetant un coup d'œil par dessus son épaule et moi, je reste clouée là, à regarder deux cadavres de rôdeurs défraîchi...
Qu'est-ce que je fais finalement ? Je la suis ? Je la suis pas ?
Ouais ça me met aussi en danger ma connerie mais ça a été plus fort que moi.
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Re: My job
Mar 26 Déc 2023 - 19:23
Se méfier des autres était la base pour survivre dans ce bas monde. Je n’avais pas le temps pour me sentir mal d’agir comme je le faisais. Je n’aimais pas perdre mon temps alors que je savais qu’il y avait clairement un danger non loin de moi. J’avais été dans des zones de guerres avant que le monde ne deviennent la merde total pendant quelques années ce qui m’avait clairement donner un bon entraînement une fois la fin des temps arrivés. Je ne voulais tout simplement pas d'ennuis avec qui que ce soit. Je voulais poursuivre mon chemin vers mon objectif rapidement et cette jeune femme me rendait nerveuse puisqu’elle n’était pas quelque chose que j’avais prévu dans mon voyage. Je suis bien consciente qu’on ne peut jamais tout prévoir à la perfection. Si les dernières années m'avaient appris quelque chose c’est bien ça il faut dire. Faire un plan veut souvent dire que celui-ci va foutre le camp dans les premières minutes, mais d’un autre côté avoir un plan à toujours été quelque chose de rassurant pour moi. J’aime savoir quels sont mes objectifs. Ça m’aide à me concentrer et à ne pas perdre la tête tout simplement.
Je garde bien mes distances avec elle alors que je regarde aussi du coin de l'œil en direction de la petite horde que je sais qui s’en vient vers nous tranquillement, mais sûrement. je n’ai pas le temps pour ses conneries!
"On est dans un pays libre Kate. N'est-ce pas ?"
Je n’aime ni le ton, ni le sourire. Dans les deux cas, ceux-ci me dérangent grandement. Ma garde remonte immédiatement alors que je la regarde en faisant un pas vers l’arrière avec définitivement l’intention de mettre autant de distance que possible entre nous deux. L’âge n’a pas d’importance dans ce bas monde et il ne faut surtout pas se laisser berner par ça. Je l’ai appris à mes dépends au courant de mes voyages. Un gamin de 11 ans m’avait presque crever un oeil un jour. Plus jamais je ne pourrai laisser un mioche s’approcher après ça. Elle n’était pas si jeune, mais je me doutais qu’elle avait de la ressource si elle était seule dans le coin. Un peu comme moi après tout.
« D’accord alors je vais juste continuer mon chemin et te laisser faire de même. »
J’essaye sincèrement de ne pas avoir des emmerdes avec elle. Je veux continuer mon chemin et m’éloigner. Je ne suis pas une femme de partager mon espace avec les autres à la base et surtout quand l’autre personne semble de plus en plus à cran alors qu’elle me regarde.
J’ai l’impression que je vais bientôt finir avec une arme à nouveau pointée dans ma direction et j’aimerais tout éviter pour aujourd’hui tout du moins. J’essaye de faire amende et de prouver que je suis de bonne foi en partageant la présence de marcheurs en grand nombre dans le coin. Généralement c’est le genre d’info qui me donne une porte de sortie.
"Bien sympathique de votre part."
Sachant que je ne peux plus rester sur place avec ce qui s’en vient, j’ai commencé à m’enfoncer tranquillement dans les bois. Je me suis légèrement retourné tout en regardant toujours par-dessus mon épaule dans sa direction. Je sais qu’elle me suit à bonne distance. J’ai pu l’apercevoir entre deux arbres ce qui me pousse à toujours prendre couvert avec la végétation. J’évite habilement les dangers pour finalement sortir du boisé avec soulagement dans un premier temps.
Je ne connais pas encore très bien les environs, mais je crois que l’usine que je vois au loin est un signe que je suis non loin d’Olympia. Je remarque finalement que la jeune femme semble s’être arrêter et pendant un instant j’espère que ça veut dire qu’elle va arrête de suivre. Malheureusement ma prière ne sera pas entendue. Sa voix s’élève dans le calme.
"Hé machine !
Je soupire et me retourne complètement au même moment où le bruit d’un coup de feu se fait entendre. Je porte automatiquement ma main à ma propre arme, mais je ne la sors pas en voyant qu’elle m’a en joue.
"Skinwalker ! Skinwalkers !!!! CA TE PUTAIN DE PARLE OU PAS ? REFLECHIS VITE, LA MEUTE DONT TU M'AS PARLE VA PAS TARDER A ARRIVER MAINTENANT ! REPONDS SANS GESTE PUTAIN DE BRUSQUE ET SANS BEGAYER TA RACE OK ?"
Je la regarde et regarde nerveusement autour. Putain ça va attirer l’attention. Mais elle est timbrée cette fille ou quoi? Après, suis-je réellement surprise? Non pas vraiment j’aurais vraiment dû m’y attendre.
« Mais de quoi tu parles? C’est quoi un putain de skinwalker? J’ai aucune idée de quoi tu parles! Putain j’essaye juste d’atteindre The Store. Est-ce que c’est assez bon pour toi? Merde! »
Je ne sais pas du tout de quoi elle parle, mais je comprends très bien qu’elle m’accuse d’être une de ses personnes. Je ne suis pas stupide et le nom qu’elle a donné me donne une très bonne idée de ce que ça pourrait être comme personne. Juste l’idée me donne un frisson de dégoût même si je me dis qu’on fait tout ce qu’on peut pour survivre au final. Je la regarde, puis regarde autour alors que je vois de plus en plus de corps se traîner dans notre direction.
« Aller Sjöfn! Si ça peut te faire plaisir, je te laisse me garder en joue devant toi alors qu’on avance vers le Store. Il y a une femme là-bas, Anne, elle a de besoin de ce qui se trouve dans le sac que j’ai pour ses gamins. »
J’avais trouvé une note dans le sac avec le nom de la femme et comme certaine chose semblait être des médicaments contre la toux pour enfant, je me disais que ça vallait la peine d’essayer si ça pouvait me sortir d’ici en vie.
Je garde bien mes distances avec elle alors que je regarde aussi du coin de l'œil en direction de la petite horde que je sais qui s’en vient vers nous tranquillement, mais sûrement. je n’ai pas le temps pour ses conneries!
"On est dans un pays libre Kate. N'est-ce pas ?"
Je n’aime ni le ton, ni le sourire. Dans les deux cas, ceux-ci me dérangent grandement. Ma garde remonte immédiatement alors que je la regarde en faisant un pas vers l’arrière avec définitivement l’intention de mettre autant de distance que possible entre nous deux. L’âge n’a pas d’importance dans ce bas monde et il ne faut surtout pas se laisser berner par ça. Je l’ai appris à mes dépends au courant de mes voyages. Un gamin de 11 ans m’avait presque crever un oeil un jour. Plus jamais je ne pourrai laisser un mioche s’approcher après ça. Elle n’était pas si jeune, mais je me doutais qu’elle avait de la ressource si elle était seule dans le coin. Un peu comme moi après tout.
« D’accord alors je vais juste continuer mon chemin et te laisser faire de même. »
J’essaye sincèrement de ne pas avoir des emmerdes avec elle. Je veux continuer mon chemin et m’éloigner. Je ne suis pas une femme de partager mon espace avec les autres à la base et surtout quand l’autre personne semble de plus en plus à cran alors qu’elle me regarde.
J’ai l’impression que je vais bientôt finir avec une arme à nouveau pointée dans ma direction et j’aimerais tout éviter pour aujourd’hui tout du moins. J’essaye de faire amende et de prouver que je suis de bonne foi en partageant la présence de marcheurs en grand nombre dans le coin. Généralement c’est le genre d’info qui me donne une porte de sortie.
"Bien sympathique de votre part."
Sachant que je ne peux plus rester sur place avec ce qui s’en vient, j’ai commencé à m’enfoncer tranquillement dans les bois. Je me suis légèrement retourné tout en regardant toujours par-dessus mon épaule dans sa direction. Je sais qu’elle me suit à bonne distance. J’ai pu l’apercevoir entre deux arbres ce qui me pousse à toujours prendre couvert avec la végétation. J’évite habilement les dangers pour finalement sortir du boisé avec soulagement dans un premier temps.
Je ne connais pas encore très bien les environs, mais je crois que l’usine que je vois au loin est un signe que je suis non loin d’Olympia. Je remarque finalement que la jeune femme semble s’être arrêter et pendant un instant j’espère que ça veut dire qu’elle va arrête de suivre. Malheureusement ma prière ne sera pas entendue. Sa voix s’élève dans le calme.
"Hé machine !
Je soupire et me retourne complètement au même moment où le bruit d’un coup de feu se fait entendre. Je porte automatiquement ma main à ma propre arme, mais je ne la sors pas en voyant qu’elle m’a en joue.
"Skinwalker ! Skinwalkers !!!! CA TE PUTAIN DE PARLE OU PAS ? REFLECHIS VITE, LA MEUTE DONT TU M'AS PARLE VA PAS TARDER A ARRIVER MAINTENANT ! REPONDS SANS GESTE PUTAIN DE BRUSQUE ET SANS BEGAYER TA RACE OK ?"
Je la regarde et regarde nerveusement autour. Putain ça va attirer l’attention. Mais elle est timbrée cette fille ou quoi? Après, suis-je réellement surprise? Non pas vraiment j’aurais vraiment dû m’y attendre.
« Mais de quoi tu parles? C’est quoi un putain de skinwalker? J’ai aucune idée de quoi tu parles! Putain j’essaye juste d’atteindre The Store. Est-ce que c’est assez bon pour toi? Merde! »
Je ne sais pas du tout de quoi elle parle, mais je comprends très bien qu’elle m’accuse d’être une de ses personnes. Je ne suis pas stupide et le nom qu’elle a donné me donne une très bonne idée de ce que ça pourrait être comme personne. Juste l’idée me donne un frisson de dégoût même si je me dis qu’on fait tout ce qu’on peut pour survivre au final. Je la regarde, puis regarde autour alors que je vois de plus en plus de corps se traîner dans notre direction.
« Aller Sjöfn! Si ça peut te faire plaisir, je te laisse me garder en joue devant toi alors qu’on avance vers le Store. Il y a une femme là-bas, Anne, elle a de besoin de ce qui se trouve dans le sac que j’ai pour ses gamins. »
J’avais trouvé une note dans le sac avec le nom de la femme et comme certaine chose semblait être des médicaments contre la toux pour enfant, je me disais que ça vallait la peine d’essayer si ça pouvait me sortir d’ici en vie.
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Re: My job
Ven 26 Jan 2024 - 11:00
J'crois qu'elle comprend pas bien à qui elle a affaire en m'sommant gentiment de poursuivre mon chemin, loin du sien. Du moins c'est c'que j'comprends et ça m'donne pas du tout envie de le faire. Alors j'la suis, pour l'emmerder, par méfiance et aussi parce que j'peux pas m'en empêcher comme j'peux pas m'empêcher de finir par lui gueuler dessus. Je joue du fer pour avoir des réponses mais visiblement, cette connasse a pas idée de quoi j'parle... Bon, il en faut bien plus pour me faire me sentir conne, ou même pour la croire en fait.
"Un skinwalker, c'est quelqu'un a qui j'ai envie de coller une bastos, pour ça que j'te demande. Dommage, on dirait qu'l'heure de ta mort a pas encore sonné, ça m'file presque le cafard, j'aurais préféré qu't'en sois une. Ca aurait facilité tellement de choses, mais nan, j'vais devoir escorter ta sale tronche, parce qu'on va dans la même direction ma vieille."
Puis aussi, j'avais envie de gueuler, de nous mettre dans la mouise et c'était chose faite. Même si ça avait conduit à rien. J'pense que j'crois même ses petites explications. Genre, elle rapporte juste un sac au Store et moi, j'viens de m'emporter pour quechi. Mais ça m'fera pas baisser mon arme, en un sens, ça fait un bail que j'aime avoir ce p'tit pouvoir sur les inconnus quand l'reste des Fuckers est pas là. Ca m'jouera p'tet des tours un jour mais pour l'instant, ça s'passe un peu comme avec la p'tite mexicaine que j'avais bolossé quelques mois auparavant. Et ça m'faisait marrer, d'avancer ainsi avec la menace des morts derrière nous.
"Je te garde en joue parce que j'le veux bien, c'est pas toi qui décide ma biche."
Y'a plus de respect pour les gens qui te braque de nos jours, j'trouve. J'ai la désagréable impression de pas lui faire assez peur vu l'ton qu'elle emploie et ça, ça m'plaît pas des masses. Mais en même temps, elle a parlé de gamins, c'est ma corde sensible et ça fait que j'peux pas me permettre de lui croser gratuitement sa gueule et d'attendre que les dégénérés viennent lui mordiller les entrailles. Nan puis j'ai beau être remonté à bloc, c'est pas le style des Inglorious. J'ai l'droit d'faire mes p'tits coups en solo mais j'dois respecter une certaine éthique. La moitié de cette éthique quoi, quand j'suis dehors, parce que j'les représente quand même... Enfin, pas ici en pleine nature mais une fois arrivée aà The Store, ça sera le cas.
"T'y gagnes quoi Kate à ramener ce sac ?" Que j'relance la conversation, un regard par dessus mon épaule pour vérifier que les morts que j'ai attiré à nos fesses restent toujours à bonne distance, puis un autre sur son dos pour vérifier qu'elle fasse toujours pas de conneries tandis qu'on continue d'avancer dans la zone indus. "T'es du genre âme charitable ou tu comptes dépouiller cette pauvre mère de famille du peu qu'elle a juste parce qu'elle a besoin d'toi et d'espoir ?"
Ou un truc du genre. Rien n'empêchait de faire la conversation, puis dans l'cas actuel, ça forcerait des réponses plutôt sincère, j'pense. A moins qu'elle veuille une petite balle dans le pied ? Nan, faut vraiment que j'me calme. Et que j'baisse mon arme avant d'arriver à notre destination.
"T'es toute seule Katie ? Ou tu bosses avec des gens ? Ou tu bosses pour des gens Katie ? Dis moi tout. J'suis curieuse, qui es-tu, d'où viens-tu, est-ce que j'vais te tirer dessus... J'ai tant d'questions."
Ca tenait qu'à elle de m'calmer en fait. Puis en un sens, ça m'amusait un peu de voir comment elle réagissait à une gamine qui la prenait de haut. Parce que mémère, à défaut d'pas être si vieille que j'essaye de le lui rappeler, elle était plus aussi fraîche et jeune que moi pour autant. J'lui donnais une bonne trentaine, à vue d'œil comme ça. A voir si elle avait un peu d'égo.
"Oh, hé, tu m'entends Katie ou tu t'prépares à m'inventer des bobards ?"
Puis aussi, j'avais envie de gueuler, de nous mettre dans la mouise et c'était chose faite. Même si ça avait conduit à rien. J'pense que j'crois même ses petites explications. Genre, elle rapporte juste un sac au Store et moi, j'viens de m'emporter pour quechi. Mais ça m'fera pas baisser mon arme, en un sens, ça fait un bail que j'aime avoir ce p'tit pouvoir sur les inconnus quand l'reste des Fuckers est pas là. Ca m'jouera p'tet des tours un jour mais pour l'instant, ça s'passe un peu comme avec la p'tite mexicaine que j'avais bolossé quelques mois auparavant. Et ça m'faisait marrer, d'avancer ainsi avec la menace des morts derrière nous.
Y'a plus de respect pour les gens qui te braque de nos jours, j'trouve. J'ai la désagréable impression de pas lui faire assez peur vu l'ton qu'elle emploie et ça, ça m'plaît pas des masses. Mais en même temps, elle a parlé de gamins, c'est ma corde sensible et ça fait que j'peux pas me permettre de lui croser gratuitement sa gueule et d'attendre que les dégénérés viennent lui mordiller les entrailles. Nan puis j'ai beau être remonté à bloc, c'est pas le style des Inglorious. J'ai l'droit d'faire mes p'tits coups en solo mais j'dois respecter une certaine éthique. La moitié de cette éthique quoi, quand j'suis dehors, parce que j'les représente quand même... Enfin, pas ici en pleine nature mais une fois arrivée aà The Store, ça sera le cas.
Ou un truc du genre. Rien n'empêchait de faire la conversation, puis dans l'cas actuel, ça forcerait des réponses plutôt sincère, j'pense. A moins qu'elle veuille une petite balle dans le pied ? Nan, faut vraiment que j'me calme. Et que j'baisse mon arme avant d'arriver à notre destination.
Ca tenait qu'à elle de m'calmer en fait. Puis en un sens, ça m'amusait un peu de voir comment elle réagissait à une gamine qui la prenait de haut. Parce que mémère, à défaut d'pas être si vieille que j'essaye de le lui rappeler, elle était plus aussi fraîche et jeune que moi pour autant. J'lui donnais une bonne trentaine, à vue d'œil comme ça. A voir si elle avait un peu d'égo.
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Re: My job
Lun 26 Fév 2024 - 15:41
Je me demande parfois si j’ai pas un aimant à emmerdes quelque part parce que là je sens que je vais me retrouver avec les ennuis. Tout ce que je voulais c’était pouvoir continuer mon chemin afin de pouvoir trouver refuge rapidement. Je savais que le temps pouvait compter surtout quand il y avait trop de marcheurs dans la région. Ça me rendait nerveuse de les savoir là et cette jeune femme n’aidait pas dû tout. Je n’avais aucune idée de ce dont elle me parlait et je tentais t’en bien que mal de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas la bonne personne. Je n’allais pas me faire tirer dessus pour être un putain de Skinwalker ou dieu sait quoi. J’avais déjà bien trop souvent était accusé de chose que je n’avais pas commis dans le passé alors non merci! Mais elle ne semble pas décidé à me croire le moindre du monde ce que je peux comprendre, mais putain que c’est frustrant! "Un skinwalker, c'est quelqu'un a qui j'ai envie de coller une bastos, pour ça que j'te demande. Dommage, on dirait qu'l'heure de ta mort a pas encore sonné, ça m'file presque le cafard, j'aurais préféré qu't'en sois une. Ca aurait facilité tellement de choses, mais nan, j'vais devoir escorter ta sale tronche, parce qu'on va dans la même direction ma vieille." Mais c’est quoi son problème à cette nana sérieusement? Je la regarde en fronçant les sourcils. « Écoute, je sais pas c’est quoi ton putain de problème et en ce moment je m’en bas le cul royalement. J’ai rien à me reprocher alors fou moi la paix. » Non, mais c’est pas sérieux. Après on se demande pourquoi je préfère vivre seule de mon côté. Les gens sont devenus de vrais connards de nos jours.
Si la jeune femme avait gueuler comme une conne, moi j’avais bien fais attention de garder le niveau de voix plus bas. Ce n’est pas parce qu’elle semblait en avoir rien à foutre de vivre ou mourir que c’était mon cas. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour retrouver ma famille juste pour crever à cause d’une gamine qui fait une colère parce que je suis pas un méchant qu’elle veut buté. "Je te garde en joue parce que j'le veux bien, c'est pas toi qui décide ma biche." Je roule des yeux parce que son attitude commence à m’emmerder plus qu'autre chose. « Bien sûr... » La route allait être longue et pénible si ça continuait. Je n’avais pas franchement envie de partager le chemin plus que nécessaire avec elle, mais bon je n’avais malheureusement plus trop le choix. Je me devais donc de rester encore plus prudente puisqu’elle était clairement la menace à ne pas prendre à la légère. "T'y gagnes quoi Kate à ramener ce sac ? T'es du genre âme charitable ou tu comptes dépouiller cette pauvre mère de famille du peu qu'elle a juste parce qu'elle a besoin d'toi et d'espoir ?" Je la regarde du coin de l'œil alors que je continue à avancer entre les branches et autres éléments de la nature ne voulant plus perdre de temps. Bien entendu, je ne faisais pas tout ça par charité d’âme, personne ne le fait plus de nos jours. « Je vais chercher des matériaux que les gens ont de besoins et on me donne des vivres en retour. Je le fais parfois sur commande, d’autre fois, je marchande avec les gens du Store donc non, je ne dépouille pas de pauvre mère. » Je hausse les épaules, c'était aussi simple que ça de décrire ce que je faisais. Je risquais ma vie pour ramener des ressources que je marchandais parfois ou qu’on avait déjà préétabli en gros. Je le fais depuis des années maintenant.
Je n’étais pas la personne qui aimait le plus bavarder en général sans doute parce que je passais la plupart de mon temps toute seule et que je connaissais encore très peu de monde dans le coin, mais je me disais que si répondre à toutes ses questions l’empêchait de me tirer dessus c’était déjà ça. "T'es toute seule Katie ? Ou tu bosses avec des gens ? Ou tu bosses pour des gens Katie ? Dis moi tout. J'suis curieuse, qui es-tu, d'où viens-tu, est-ce que j'vais te tirer dessus... J'ai tant d'questions." Je soupire un peu exaspérer, mais n’ayant pas trop le choix en ce moment, je me prête tout de même à son jeu. « Je bosse pour les gens du Store donc tu peux considérer que je suis avec eux. Sinon, je suis Kate, comme je te l’ai dit et je viens de New York. Est-ce que l’interrogatoire va durer longtemps? » Je grogne les derniers plus pour moi que pour elle en vrai. Je perds un peu patience et j’espère arriver rapidement. Alors qu’elle continue à causer, j’arrête de l’écouter pour prêter plus attention à notre environnement. Une chance parce que je vois quelque chose ou plutôt quelqu’un de bien trop rapide pour être un marcheur se déplacer entre deux arbres. "Oh, hé, tu m'entends Katie ou tu t'prépares à m'inventer des bobards ?" Je suis pour lui répondre de fermer sa grande gueule quand je vois un scintillement familier. Celui qui me rappelle une lunette de visée d’une arme à feu. Je tire donc la jeune femme au moment ou un coup de feu se fait entendre. « On dirait que tu vas pouvoir utiliser ton arme finalement. » En prêtant l’oreille j’entend la voix de deux hommes se demander s’ils ont atteint leur cible alors qu’ils approchent vers nous. Je la regarde alors une main sur mon arme. « Écoute, je sais pas ce que tu as contre moi, mais en ce moment la menace c’est pas moi alors je vais sortir mon arme et je vais me défendre contre eux. » Et c’est ce que je fais alors que je prends appui dos contre un arbre prêt à tirer quand ils seront en vue.
Si la jeune femme avait gueuler comme une conne, moi j’avais bien fais attention de garder le niveau de voix plus bas. Ce n’est pas parce qu’elle semblait en avoir rien à foutre de vivre ou mourir que c’était mon cas. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour retrouver ma famille juste pour crever à cause d’une gamine qui fait une colère parce que je suis pas un méchant qu’elle veut buté. "Je te garde en joue parce que j'le veux bien, c'est pas toi qui décide ma biche." Je roule des yeux parce que son attitude commence à m’emmerder plus qu'autre chose. « Bien sûr... » La route allait être longue et pénible si ça continuait. Je n’avais pas franchement envie de partager le chemin plus que nécessaire avec elle, mais bon je n’avais malheureusement plus trop le choix. Je me devais donc de rester encore plus prudente puisqu’elle était clairement la menace à ne pas prendre à la légère. "T'y gagnes quoi Kate à ramener ce sac ? T'es du genre âme charitable ou tu comptes dépouiller cette pauvre mère de famille du peu qu'elle a juste parce qu'elle a besoin d'toi et d'espoir ?" Je la regarde du coin de l'œil alors que je continue à avancer entre les branches et autres éléments de la nature ne voulant plus perdre de temps. Bien entendu, je ne faisais pas tout ça par charité d’âme, personne ne le fait plus de nos jours. « Je vais chercher des matériaux que les gens ont de besoins et on me donne des vivres en retour. Je le fais parfois sur commande, d’autre fois, je marchande avec les gens du Store donc non, je ne dépouille pas de pauvre mère. » Je hausse les épaules, c'était aussi simple que ça de décrire ce que je faisais. Je risquais ma vie pour ramener des ressources que je marchandais parfois ou qu’on avait déjà préétabli en gros. Je le fais depuis des années maintenant.
Je n’étais pas la personne qui aimait le plus bavarder en général sans doute parce que je passais la plupart de mon temps toute seule et que je connaissais encore très peu de monde dans le coin, mais je me disais que si répondre à toutes ses questions l’empêchait de me tirer dessus c’était déjà ça. "T'es toute seule Katie ? Ou tu bosses avec des gens ? Ou tu bosses pour des gens Katie ? Dis moi tout. J'suis curieuse, qui es-tu, d'où viens-tu, est-ce que j'vais te tirer dessus... J'ai tant d'questions." Je soupire un peu exaspérer, mais n’ayant pas trop le choix en ce moment, je me prête tout de même à son jeu. « Je bosse pour les gens du Store donc tu peux considérer que je suis avec eux. Sinon, je suis Kate, comme je te l’ai dit et je viens de New York. Est-ce que l’interrogatoire va durer longtemps? » Je grogne les derniers plus pour moi que pour elle en vrai. Je perds un peu patience et j’espère arriver rapidement. Alors qu’elle continue à causer, j’arrête de l’écouter pour prêter plus attention à notre environnement. Une chance parce que je vois quelque chose ou plutôt quelqu’un de bien trop rapide pour être un marcheur se déplacer entre deux arbres. "Oh, hé, tu m'entends Katie ou tu t'prépares à m'inventer des bobards ?" Je suis pour lui répondre de fermer sa grande gueule quand je vois un scintillement familier. Celui qui me rappelle une lunette de visée d’une arme à feu. Je tire donc la jeune femme au moment ou un coup de feu se fait entendre. « On dirait que tu vas pouvoir utiliser ton arme finalement. » En prêtant l’oreille j’entend la voix de deux hommes se demander s’ils ont atteint leur cible alors qu’ils approchent vers nous. Je la regarde alors une main sur mon arme. « Écoute, je sais pas ce que tu as contre moi, mais en ce moment la menace c’est pas moi alors je vais sortir mon arme et je vais me défendre contre eux. » Et c’est ce que je fais alors que je prends appui dos contre un arbre prêt à tirer quand ils seront en vue.
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Re: My job
Dim 31 Mar 2024 - 16:39
J'suis complètement ravagée. C'est peut-être pas l'idée la plus lumineuse que j'ai eu en me mettant à agresser cette connasse mais, d'un autre sens, ça m'amuse, ça m'plaît et j'peux pas m'empêcher de rigoler en la voyant afficher un air agacé. J'avoue que c'est pas bien malin de me mettre à beugler, mais j'me sens invincible, comme toutes ces rares fois où j'ai eu l'ascendant sur des gens. C'est mon côté O'Malley qui ressurgit malgré moi, on est pas des gentils, c'est comme ça. Quoi que, Roan fait carrément exception. M'enfin !
"Hop, hop, hop, parle meilleur, t'es mignonne !"
C'est moi qui déciderait quand j'lui foutrais la paix et que j'baisserais mon arme, comme j'pouvais décider de la plomber, fallait bien qu'elle le retienne ça. Même si au fond, j'la sentais sincère c'te fameuse Katie. Quelque chose me disait que je jouais un peu trop la garce pour pas grand chose. Au moins est-elle d'accord quand je lui resignale que j'ai le canon qui la suit. Même si ça m'semble être plutôt agacée qu'elle le confirme de vive voix.
Mais j'en fais fi, préférant continuer de sonder sa personne en l'harcelant de questions. Visiblement, j'étais tombée sur une pauvre fille qui s'démerdait comme elle pouvait pour survivre, à l'aide du troc, si ses déclarations étaient vraies. J'essayais de n'pas trop me reconnaître, même si ça faisait écho à mon propre passé avant de rejoindre les Fuckers. Sauf que moi, j'évitais les endroits bondés comme The Store, à moins que ce soit vraiment nécessaire. Enfin bref, j'avoue que... Bah j'la crois. Pour le moment. Jusqu'à ce qu'un mensonge ne vienne me remettre en alerte.
"T'essayes de me faire peur en m'disant que t'as des amis là bas Katie la menteuse ?" J'ai presque envie de finir par tirer là. Après avoir manqué de baisser ma garde. J'prends ses déclarations pour des menaces et j'distingue bien dans son accent, qu'elle est pas du tout originaire de ma putain de ville bordel ! C'est qu'elle a essayé de la faire à une vraie new-yorker. "Tu viens pas de New-York Katie la mytho, crois moi, si c'était le cas, j'le saurais."
Alors que j'comptais lui signaler que l'interrogatoire prendrait fin, quand JE le déciderais, elle répond pas à mon invective, elle semble avoir le regard au loin et alors que j'm'apprête à hurler de nouveau pour capter son attention. Et alors qu'elle semble vouloir m'agresser, le coup de feu qui suit son geste m'indique qu'elle vient tout juste de me sauver la vie. Ou de sauver la sienne. Dans tous les cas, j'capte bien vite que l'ennemi, c'pas elle, avant même qu'elle ne daigne le dire de ses propres mots... Ca me calme direct.
"Putain.. Chiottes !" Que j'arrive tout juste à cracher, indiquant d'un geste de la tête que j'cautionnais la prise de son arme et l'imitant, je rampe jusqu'au tronc d'un arbre à sa gauche, essayant de distinguer qui est le fils de pute qui vient de nous tirer dessus. "Fais ce que t'as à faire."
J'allais pas m'excuser non plus mais étrangement, j'lui faisais pleinement confiance tout d'un coup. Elle méritait même un merci que j'arrivais pas à sortir, en distinguant, tout comme elle il me semble, deux hommes se diriger vers nous.
"Hé Katie. On va pas avoir le choix que d'bosser ensemble pour le coup. Si c'est pas tes potes et c'est les gens que j'recherche, ils sont beaucoup plus que deux... Crois moi, on est dans la merde si j'ai raison. Prends celui de droite, je prends l'autre ok ?"
J'décompte jusqu'à dix dans ma tête et j'sors la tête et le canon de mon arme de derrière mon couvert pour viser le coeur d'un de ces deux fils de pute et j'fais feu... Bingo ! Il s'écroule. Je sais pas exactement où je l'ai touché, mais j'ai fait mouche.
"Un de moins !"
Nous voilà étrangement allié, sous la menace d'une arme qui fait de nouveau feu... Une fameuse balle qui passe à deux doigts de ma tête d'ailleurs. J'ai le coeur qui tambourine actuellement.
C'est moi qui déciderait quand j'lui foutrais la paix et que j'baisserais mon arme, comme j'pouvais décider de la plomber, fallait bien qu'elle le retienne ça. Même si au fond, j'la sentais sincère c'te fameuse Katie. Quelque chose me disait que je jouais un peu trop la garce pour pas grand chose. Au moins est-elle d'accord quand je lui resignale que j'ai le canon qui la suit. Même si ça m'semble être plutôt agacée qu'elle le confirme de vive voix.
Mais j'en fais fi, préférant continuer de sonder sa personne en l'harcelant de questions. Visiblement, j'étais tombée sur une pauvre fille qui s'démerdait comme elle pouvait pour survivre, à l'aide du troc, si ses déclarations étaient vraies. J'essayais de n'pas trop me reconnaître, même si ça faisait écho à mon propre passé avant de rejoindre les Fuckers. Sauf que moi, j'évitais les endroits bondés comme The Store, à moins que ce soit vraiment nécessaire. Enfin bref, j'avoue que... Bah j'la crois. Pour le moment. Jusqu'à ce qu'un mensonge ne vienne me remettre en alerte.
Alors que j'comptais lui signaler que l'interrogatoire prendrait fin, quand JE le déciderais, elle répond pas à mon invective, elle semble avoir le regard au loin et alors que j'm'apprête à hurler de nouveau pour capter son attention. Et alors qu'elle semble vouloir m'agresser, le coup de feu qui suit son geste m'indique qu'elle vient tout juste de me sauver la vie. Ou de sauver la sienne. Dans tous les cas, j'capte bien vite que l'ennemi, c'pas elle, avant même qu'elle ne daigne le dire de ses propres mots... Ca me calme direct.
J'allais pas m'excuser non plus mais étrangement, j'lui faisais pleinement confiance tout d'un coup. Elle méritait même un merci que j'arrivais pas à sortir, en distinguant, tout comme elle il me semble, deux hommes se diriger vers nous.
J'décompte jusqu'à dix dans ma tête et j'sors la tête et le canon de mon arme de derrière mon couvert pour viser le coeur d'un de ces deux fils de pute et j'fais feu... Bingo ! Il s'écroule. Je sais pas exactement où je l'ai touché, mais j'ai fait mouche.
Nous voilà étrangement allié, sous la menace d'une arme qui fait de nouveau feu... Une fameuse balle qui passe à deux doigts de ma tête d'ailleurs. J'ai le coeur qui tambourine actuellement.
- Spoiler:
- Résultat de dé pair = réussite du tir
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