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On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Jeu 11 Juil 2024 - 17:14

Anna-Maria 'Izabela' Kowalski

tell me more about you

prénom(s) : Anna-Maria, prénom composé.
nom : Kowalski
date de naissance : 18/01/1988
âge : 36 ans

ville de naissance : Anna-Maria est née à Cleveland, en Ohio, aux Etats-Unis.métier : Du côté droit et légal de la loi, elle était institutrice pour les enfants en Elementary School (école primaire). Mais elle a basculé sur un penchant plus glissant; pilote dans des courses illégales.
groupe : The Hallows

https://www.tumblr.com/cepoilfaitdestrucs/712122049206861824/crédits-murdock:


what i am
qualites
Humaine
Résiliente
Joviale
Intelligente
Altruiste

defaults
Colérique
Anxieuse
Blessante
Emotive
Bagarreuse
Equipement :
Tenue légère de rechange; au moins l’équivalent d’une bouteille d’eau; un nécessaire de soins basiques; de quoi constituer deux repas donnant les apports nutritifs recommandés; une corde peu usé; son arme de corps à corps qui est une hache avec des lacets en cuir à sa base de différentes teintures, cette hache était à la base une décoration censée représentait l’esprit amérindien dans une maison touristique; un nécessaire d’hygiène strict: brosse à dent; un dentifrice fabriqué localement à base d’herbes et de ressources naturelles; hygiène féminine; son journal personnel; deux crayons en papier; une couverture de survie abîmé; son sac évidemment; un chapeau typiquement américain, type country, sobre et marron clair qu’elle ne peut s’empêcher de prendre avec elle que ce soit pour l'accrocher à son sac ou le porter; une arme de poing type beretta qu’elle emporte quand elle sort des murs; des cigarettes, principalement roulés avec du tabac qui pousse dans les montagnes et qu’elle a l’habitude de se procurer contre services; un briquet à essence avec le drapeau américain gravé sur le métal; des gants purement pratiques, qui garde des intempéries et de la transpiration; couteau simple, efficace et tranchant, assez petit et pratique.
     
Details physiques :
Bien que la fin du monde ait fait chuter les humains en disgrâce, Anna-Maria garde à peu près ses airs et traits d'avant la chute du monde connu. Un air sévère est sombre l'habite pourtant, pratiquement constamment, rappelant sa survie dans des situations traumatisantes; ses cicatrices sont des stigmates de ce qui a pu la pousser à prendre telle ou telle décision à tel moment. Que ce soit de fines cicatrices blanchâtres sur ses cuisses ou sont dos, montrant l'inconfort et la douleur où elle a pu se glisser pour ne pas mourir du froid, des lames et de la mort en personne. Deux trois blessures qui ont mal été soignées, montrant une cicatrice faite mais moins jolie, au moment où le monde a sombré dans la folie. Maintenant qu'elle est ici et qu'elle sait quoi faire pour survivre, sa posture montre de la fatigue mais de l'expérience; de la crainte mais aucun recul. Sa silhouette est plus amaigri, elle montre également le monde dans lequel elle doit voir ses besoins à la baisse à cause du danger et des denrées qui se sont rarifiées.


évolution psychologique
Bien que l’apocalypse ne l’ait pas rendu plus douce, la vie lui en avait déjà fait voir bien des lueurs agressives. Elle avait pour habitude pourtant de servir les autres, de se montrer douce, gentille, le cœur sur la main. Mais le monde a piétiné son cœur, l’a rendu dur comme le fer battu, encore chaud, à peine forgé. Aujourd’hui, elle ne voit que sa survie au jour le jour, elle ne fait que très peu confiance aux gens et ne leur confie plus rien. Sa tolérance à la douleur physique et mentale a considérablement augmenté, son mental est autant d’acier que cela vient maintenant à l’étouffer sous le poids de tout ce qu’elle doit supporter. C’est la raison du corps qui a pris le dessus sur ces années où elle a dû connaître et commettre nombres d’atrocités, mettre de côté son credo, ses valeurs et son éthique pour survivre; c’est grâce à cela qu’elle est en vie aujourd’hui. Elle n'a plus l'habitude des codes sociales, comme le fait de garder la tête froide et ne pas montrer de la méfiance et de l'agressivité à chaque action. Si quelqu’un vient à croiser sa route, elle serait prête à en découdre avec ce que la nature lui a donné comme moyen de défense, quitte à prendre sa liberté avec des coups dans les côtes et la rate et arracher avec ses dents cette liberté qui lui reste, avec seulement du sang plein le visage et seulement l’éclat verdâtre de ses yeux sauvages. Si pourtant elle aperçoit quelqu’un qui veut simplement de l’aide, dans une situation qu’elle a pu déjà connaître, son humanité encore présente reprendrait le dessus. Si elle ne voit aucun danger immédiat, elle aiderait n’importe qui se trouvant sur sa route; voir même risquer sa vie pour un inconnu. Ces deux extrêmes dépeignent deux différences bien opposées, pourtant elle ne fait qu’obéir aux règles de la situation, pour rester en vie et faire vivre ceux qui ne veulent pas le la lui retirer. Lorsqu’elle troc, avec un petit groupe passant simplement près d’elle, elle sait faire preuve de bienveillance, bien que froide, peu bavarde et réticente à accorder son récit ou sa confiance. Si on viendrait lui proposer le calme, la sécurité et à manger, sans nulle doute qu’elle retrouverait son ancien caractère, pourtant, des choses resteraient inchangées. Actuellement froide, parfois sombre, s’accordant peu de repos et d’espace, pensante dans les moments où elle peut se le permettre, c’est souvent le passé qui vient la hanter comme tous les survivants, tellement qu’elle peut parfois se sentir envahir par une crise anxieuse qui vient l’étouffer et qui disparaît après de très longues minutes..




Story of survival
Pre-apocalypse
Anna-Maria est née dans l’état d’Ohio, à Cleveland aux Etats-Unis d’Amérique. Bien qu’elle ne soit pas restée très longtemps en Ohio, à cause de la mort prématurée de ses deux parents dans un terrible accident de voiture, impliquant la mort immédiate du couple sur le coup, tout juste 11 mois après avoir eu leur enfant. Alors elle n’a jamais connue ses parents, mais a été élevé par ses grands-parents, à Dallas, au Texas, de bons gens d’origines polonaises; les parents de sa mère. Anna-Maria ressemblait beaucoup à sa mère mais surtout à sa grand-mère, au point qu’on l’appelait, “petite Izabela” car c’était son deuxième prénom mais aussi le prénom de sa grand-mère. Elle a beaucoup appris d’eux, que ce soit d’avoir une famille qui l’aime ou d’apprendre la vie de ses ancêtres et la richesse de la langue de ses aïeux. Après une enfance calme et joyeuse, Anna-Maria a passé une adolescence quelconque, assez calme également; jouée principalement par des amourettes et des histoires d’adolescents peu intéressantes par leurs consistances matures.

Quand elle rentre enfin à l’université, après une scolarité assez réussie, elle part pour Los-Angeles avec son ami d’enfance, Aaron Müller, un fidèle garçon qui l’a depuis petit soutenue dans tout ce qu’elle pouvait entreprendre. Ils se sont toujours si bien entendu que les gens croyaient qu’ils étaient le plus souvent frère et sœur, pourtant il n’en est rien.

A Los-Angeles, à son université plus précisément, Anna-Maria ne fait pas très attention à ce qu’elle peut faire, boire ou rater ses choix de vie. Elle se laisse envelopper par les fêtes, la fatigue et les choses qu’on fait quand on dispose d’assez d’amis et de grammes d’alcool dans le sang. Bien que sa moyenne ne reflète pas son niveau, elle arrive à passer sa première année de justesse, mais pourtant, elle décide d’aller encore plus loin; un mal-être certain l’avait frappé.

Elle rejoignait des fêtes peu enviables et avait finie par tombé dans la cocaïne à force d’en prendre. L’adrénaline qui frappait son corps et l’extase que cela procurait, faisaient qu’elle ne voulait jamais vraiment arrêter ces fêtes, et cette drogue en particulier. Pourtant, à chaque fois qu’elle sortait d’une de ces maisons, Aaron était là pour l’attendre, dans sa voiture, pour l’emmener là où elle préférait être, en hauteur, loin des bruits, lui offrant la ville en surplomb, le temps qu’elle “digère” la drogue dans son organisme. En réalité, bien qu’elle prenait de la cocaïne lors des fêtes étudiantes, cela ne venait pas jusqu’à chez elle ou au campus, elle était encore cette fille responsable, intelligente et pleine de bonne énergie quand elle décidait de rester elle même.

Pendant cette deuxième année, elle s’était rapprochée d’Aaron sentimentalement parlant, et rien n’avait été aussi fort dans sa vie; Aaron avait toujours été dans un rayon assez proche d’elle depuis un long moment et elle ne voulait pas le quitter de si tôt. Elle avait arrêté les fêtes, l’alcool et la cocaïne pour passer du temps avec lui. Malheureusement, ce temps était réduit drastiquement, car Aaron souffrait d’un cancer qui le frappa subitement et qui allait lui prendre sa vie en très peu de temps. Quand il n’a pas pu continuer à venir à l’université, Anna-Maria s’était enfermée dans un mutisme complet, s’enfermant également dans le travail des études mais aussi dans les jobs rapides comme les fast-food.

Elle ne pouvait que lui rendre rarement visite dans l’année et les mois qui suivirent, elle avait adopté une posture plus sombre et sévère. Passant ses journées par moment dans la voiture d’Aaron, une mustang qu’il avait modifié après coût lui même. Malheureusement Aaron mourra à l’hôpital, suite à une opération qui n’a malheureusement pas fonctionnée. Elle était dans sa voiture entrain de dormir quand elle reçu la nouvelle, ce jour là fut un choc qu’elle n’oubliera jamais. Car après, malgré les études et bientôt l’obtention de son diplôme pour le métier qu’elle voulait pratiquer, professeure, elle s’engage dans les courses illégales, se découvrant un don particulier pour celles-ci. Car même si elle ne gagnait pas à tous les coups, elle voulait faire vivre la mémoire de ce qu’elle considérait comme étant son avenir à elle.

Toucher à la drogue dure fut plus simple, adopter un comportement risquant sa vie fut encore plus simple car elle n'a pas évité plusieurs accidents allant du plus grave au moins grave. Plusieurs fois, sa vie fut sérieusement à deux doigts d'être un enfer ou ne plus être, simplement. Jusqu’à que son voisin, un vieil homme, afro-américain et vétéran de la guerre vienne la voir. Dans ses yeux, il avait pu voir que le deuil qu’elle portait la noyait. C’était un homme bon, sage et d’une grande bonté. Doucement, alors qu’elle s’auto-détruisait, après avoir fini l’université, plongée dans la solitude et la vie dangereuse de la nuit, il la convainc de venir assister à des réunions sur la perte de proches. Il passait du temps avec elle en faisant du ménage dans sa vie et en l’aidant à se construire quelque chose avec ce qu’elle avait.

En quelques mois, elle avait réussie à se sauver de ses propres griffes, elle avait un travail, avait fait un véritable monument à la voiture de son ancien petit ami; quelque chose d’honorable et fort sur lequel elle pouvait se raccrocher quand elle allait mal.

Elle devient maîtresse en Elementary School à 24 ans (école primaire) et fait étudier à ses classes avec passion et sérieux, mais elle ne peut s’empêcher de les chouchouter et de les pousser toujours dans leurs passions; elle était une professeure douée. Bien qu’elle avait raccrochée les courses, la sensation que cela lui apportait était sensationnel, alors elle n’avait pas abandonné la voiture, mais avait opté pour quelque chose de plus sécurisé et calme. De longs road trip où elle allait voir sa famille et ceux qu’elle aimait, dont notamment les paysages qu’elle affectionne et que Aaron aimait également. Cette expérience qu’elle a pu se forger lui a permis de mieux apprécier la vie et de digérer la douleur au quotidien, bien qu’elle connait le vide que cela peut laisser.


Post-apocalypse
- Octobre début de l’épidémie - Seattle: Anna-Maria était depuis Septembre à Seattle et avait prévu d’y rester encore deux mois de plus pour continuer une formation nécessaire pour le bien de l’apprentissage des enfants en difficulté qu’elle avait dans ses classes. Ce n’était pas une ville qu’elle portait dans son cœur, Seattle était bruyant, grand et brutal dans sa manière de consommer la liberté des gens. Quand la réelle violence à submerger la ville et tous ses alentours, que les habitants avaient peur et étaient en colère, que les administrations étaient en feu, que les morts se relevaient pour être la main droite du diable et mettre à feu et à sang, femmes et enfants; Anna-Maria a dû voir et subir le début de la fin comme beaucoup.

Les médias s’affolaient, criaient aux théories du complot, à une fuite d’une expérimentation scientifique, d’un laboratoire militaire. D’autres pensaient à une attaque biologique d’ampleur dont seules de grandes puissances seraient capables de générer un tel chaos. Beaucoup formèrent des paroles soit rationnelles ou religieuses, pourtant, les choses qui étaient le plus regardées, étaient les temps de musiques sur des chaînes quelconques. Là où il y avait l’effroi et l’horreur, la musique apaisait et c’est souvent ce que m’était Anna-Maria pour combler le silence qui était pesant, jouant son instrument préféré; la solitude. Elle n’avait pas d’avis bien à elle, si on lui posait la question, elle dirait certainement que c’est comme ça et qu’il n’y a le besoin d’avoir une explication, ce qui est fait est fait. Les camps sécurisés lui ont jamais fait de l’œil, elle voyait le monde, la peur sur les visages, les gens parquaient, attendant de recevoir tel avis ou tel action de la part des militaires, seul résidu ayant encore un droit sur la population. Elle n’avait pas envie de rejoindre ces camps, elle n’était pas si mal installée là où elle était au début, bien qu’elle dû vite bouger et vivre avec les difficultés de ne pas être avec le plus gros du troupeau. Elle savait que si elle était dans ce camp à l’heure d’aujourd’hui, elle serait très probablement morte; pourtant, aucun gros argument faisait penchait la balance, mais ce jour là et les suivants, elle a pris une décision, une décision qu’elle a respectée.

La polonaise a survécu au début et à la fin, et que ces scènes vivent dans son esprit comme un serpent tressaillerait dans la tête d’un fou à lier priant pour retrouver sa liberté. Du haut de sa chambre d’hôtel, elle a vu l’armée débarquer, que ce soit à la télévision ou de ses yeux, ensuite les réfugiés, les morts, le sang, les cendres et plus rien, plus un bruit; même la neige avait occupé les écrans. Les médias étaient la source qui partageait ce qui se passait aux alentours et ici, mais quand il n’y a plus eu une seule chaîne, ce sont les militaires et leurs appels qui s’étaient installés. Maintenant, seul le chuchotement d’une ville en deuil, son dernier souffle s’exprimant par les carreaux brisés des maisons jadis qui rayonnaient par le rire des enfants.

‘Izabela’ n’a pas rejoint le camp de l’armée et l’autosuffisance qu’il pouvait apporter alors que le chaos régnait à l’extérieur. Quand l’hôtel ne fournissait plus assez de ressources et de sécurité, elle avait trouvé refuge avec d’autres réfugiés qui s’étaient trouvés en dehors à cause du manque de place, de vivres et surtout de confiance; cela seulement après 8 mois après les grosses vagues de violence et les morts qui prenaient de plus en plus de place. Les militaires ont certes sauvés des gens, mais beaucoup racontaient que quand les réfugiés seraient trop nombreux et qu’il y aurait une pénurie, cette poudrière prendrait feu. Pourtant, beaucoup partaient ou mourraient au fil des mois par la faim, la folie ou par la main de leurs proches qui avaient perdues leurs âmes. Anna-Maria a vu ces choses, mais elle n’a pas failli, elle n’a jamais laissé tomber car elle voyait aussi des visages comme elle, la peur habitait leur corps mais pourtant ils ne voulaient pas laisser la vie s’en aller, ils ne voulaient pas croire que tout s’était arrêté, que Dieu s’était détourné des hommes; pourtant, “Anna” a toujours été convaincu que c’était les hommes qui s’étaient détournés de Dieu.

Elle ne sait plus vraiment comment elle est en vie aujourd’hui, et comment elle n’a pas fait partie de ces corps qui étaient les uns sur les autres, parfois brûlés par le manque de place. Le sacrifice des autres a aidé à ce qu’elle soit en vie, le sien aussi, car après ces évènements, elle sait qu’elle ne retrouverait jamais cette part de son âme, qui est morte avec ces braves gens.

- Janvier 2016, la mort s’en est allée, Seattle centre et banlieues: Elle avait marché, esquivé, dormi dans des lieux abominables en ayant près d’elle des horreurs pour tous les sens humains, pourtant, elle ne s’était pas encore rendu à la porte de la mort de sa propre volonté. Ses blessures physiques se sont toujours refermées, elle a encore sa conscience et ses choix pour elle, mais l’hiver met à mal beaucoup de ses principes. Les gens se font plus rares, des gens avec qui elle a survécu au soulèvement sont morts et il n’y a pas une seconde où elle ne se pose pas la question de quand est-ce que son heure viendra. Elle n’a encore jamais tué ceux qui se levaient pour déchiqueter les vivants, peu importe le danger, elle trouvait toujours un moyen de fuir, de laisser les autres faire, de les piéger ou de les semer dans le blizzard infernal de l’hiver de cette année là. Pourtant, elle a dû s’y résoudre à un moment où l’hésitation et la lâcheté ne devaient pas être en avants; sacrifier encore une part d’elle au mal, elle devait le faire pour sauver un pauvre animal sans défense, une âme en peine, prise au piège sur un lac gelé du parc de Seattle, le “Kerry Park”. La glace était tenace est glissante, un cerf blessé gisait à terre avec l’une de ses pattes brisé, luttant pour sa survie mais tomba à chaque fois qu’il voulait se remettre debout. Un mort, revenu à la vie, allait vers cet animal, Anna-Maria n’a pas pu laisser faire, car ses yeux ne pouvaient s’écarter de cette scène, et elle ne voulait pas voir un spectacle aussi déchirant, car cet animal incarnait un être si innocent dans ses yeux qu’il ne pouvait pas finir ainsi. Alors elle saisit un tournevis rouillé, qu’elle gardait au cas où dans sa poche humide par le temps peu clément. D’un coup rigide et hésitant, elle transperça la boîte crânienne du macchabé qui tomba raide contre le sol. Elle fut bouleversée d’avoir maintenant du sang sur les mains, comme chaque survivant voulant maintenant fouler cette nouvelle terre, où l’homme n’est plus le maître incontesté. Dans une confusion extrême, elle poussait pourtant le cerf avec précaution, qui lui, ne faisait que se battre pour s’extirper de ce sol.
- Janvier 2018, l’évolution d’une âme en peine, Comté de Clallam - réserve indienne La Push (Groupe lambda): Les temps étaient durs mais elle était encore là, presque deux ans après le début des horreurs. Mais pourtant, beaucoup de sang avait coulé et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Ne voyant le bout de sa survie, seule, dans les ténèbres qui ferait frémir n’importe quel être doué de raison, elle avait rejoint un groupe assez débrouillard qui avait trouvé refuge en dehors de la ville, dans une enclave naturelle particulière où ils avaient un minimum de contrôle sur la faune et les monstres, s’assurant une auto-suffisance qui était une force et une nécessité absolue. Elle mangeait, buvait, avait retrouvé un minimum d’hygiène et d’estime de soi, de la compagnie où on pouvait oublier un peu ses problèmes pour parler d’un temps où on se souciait que des factures à venir; même si un séisme avait fait trembler le camp et qu’ils s’attendaient à encore plus de surprises, le petit groupe s’accrochait ensemble pour la première fois depuis longtemps maintenant. Elle ne voulait que continuer à espérer une aire qui durerait ainsi, jusqu’au rétablissement du monde, du monde entier. Pourtant, plus elle regardait devant elle, moins elle avait l’espoir de retrouver ce monde où elle aimait la compagnie des autres et où chaque bouffée d’air était une seconde de plus à profiter du monde et de sa beauté malgré ses défauts. Quand elle vient monter la garde dans son petit camp d’une dizaine de personnes, pratiquement tous les deux jours, quand elle perd son regard dans l’obscurité, elle ne voit que ces monstres et entend leurs grognements affreux; un frisson traverse son corps en continu, sans laisser un seul répit à son esprit. Elle est hantée par des monstres fantomatiques, guettant sa personne pour la chair qu’elle peut apporter.
- été 2018, l’ombre de la mort, Comté de Clallam - réserve indienne La Push: Anna-Maria n’avait pas eu la chance de profiter longtemps du camp, après des tensions, et des vols au sein du groupe pour la nourriture, le petit groupe s’est éclaté avec des violences qui ont fait un mort par arme à feu. Il en avait pas fallu plus à la jeune femme pour se réfugier loin de ces humains qui avaient perdus leur humanité. Elle avait entendu dire que beaucoup de gens se rassemblaient dans des communautés assez grandes, malheureusement, elle ne savait pas si ces communautés avaient de bonnes volontés, ou même si elles existaient vraiment, si oui, où étaient elles ? Elle avait longuement parcouru les terres environnantes à Seattle cet été là, pourtant, rien ne l’avait préparé durant tout ce temps, à devoir faire face à l’un de ses congénères.

Sur une route de terre sinueuse, frappée par la chaleur écrasante, elle trouve un homme, qui campait, là dans la forêt sur le bord. Il ne semblait pas dangereux aux premiers abords, il était jeune, assez prévenant une fois la conversation engagée et plutôt calme. Pourtant, une fois qu’elle eut sa garde relâchée, l’homme vient lui asséner un coup de machette dans la cuisse qui la fit tomber à terre sur le coup de la douleur et de la force provoquée par la haine viscérale du barbue. Bien qu’il essaye de l’étrangler, criant qu’il doit le faire, elle vient se débattre et lui supplie d’arrêter. Refusant de laisser sa proie s’en aller, il crie tel un fou à lier qu’elle est venue le tuer et le manger. Il continue dans sa folie sans en démordre une seconde, son regard faisait trembler de peur la femme sans défense; un nouveau monstre était dévoilé face à elle. La polonaise n’a pas eu d’autre choix que d’agir pour survivre. Sous l’adrénaline et la peur, elle parvient à faire balancer sa victime et se saisit de son arme, une hachette qui lui servait en temps normal à couper du petit bois et à tailler son matériel temporaire vient se souiller à une autre tâche. Dans une rage sauvage, elle lui assène plusieurs coups à la gorge jusqu’à que les yeux de l’homme n’affichent plus qu’une lumière lointaine. Ses yeux à elle faisaient voir une nouvelle facette d’elle, et cela lui fit prendre conscience d’un dégoût d’une force sans pareille pour sa personne. Recouverte par le sang bouillant de sa victime, elle vient s’effondrer sur le côté, se trouvant prise de crampes dû au choc de la chose. Tout venait de s’écouler en quelques minutes à vitesse grand v, rien ne pouvait prédire cela, et encore une fois, le diable prit une partie fragmentée de son âme ce jour là, car la confiance radieuse qu’elle pouvait confier aux autres s’en été allé. De même pour l’air de son visage, qui s’est retrouvé bien plus sombre qu’avant. Encore moins “vivante” qu’avant. Elle ne déambule plus que part son envie de vivre dans un monde qui veut que la mort règne par tous les moyens, quitte à ce que les vivants viennent donner la mort aux désireux de la vie.

- Hiver 2019, une lueur d’espoir dans un monde en proie à la terreur Seattle - banlieues: Le temps passe à une vitesse que Anna-Maria ne compte plus ses anniversaires au jour près. Elle saute de camp en camp de petits survivants qui semblent s’attacher aux uns et aux autres restant moins d’une dizaine au maximum, autour de Seattle, là où est revenue Anna-Maria après sa mésaventure en dehors de la ville. Elle se sentait un peu mieux ici, elle connaissait et la nature était moins quelque chose qu’elle maitrisait, retomber sur des âmes errantes voulant la tuer n’était pas des plus tentant en dehors de la ville; au moins les morts, elle les entend et les voit et cela peut parfois la rassurer. La polonaise procède par de petits trocs et ne s’attache à personne pour ne pas finir à culpabiliser ou à lâcher un rythme qu’elle souhaite tenir. Elle campe de vieilles structures abandonnées pour survivre au froid et s’efforce de manger ce qu’elle peut obtenir; avec un certain succès. Dans les brefs échanges qu’elle peut faire avec les survivants, elle trouve des informations assez précises sur ce que certains tout petits groupes et communautés peuvent accomplir, comme New Eden et les choses qui a pu se passer ici à Seattle, cette année. New Eden prenait des gens en qui ils pouvaient avoir confiance et construisait une société à part entière. Les maladies revenaient avec un hiver implacable, plusieurs fois, Anna-Maria a pu troquer le peu de médicaments qu’elle avait contre beaucoup de nourritures, et elle était très heureuse de cela; à croire que le malheur des autres fait le bonheur de certains. Avec ces évènements, comme si certains groupes se faisaient la guerre, demandant souvent pour qui ils étaient ou de quel groupe ils venaient; c’est des questions qu’elle a beaucoup entendu, ne pouvant pas toujours échapper à la vie dangereuse des humains. Qu’ils soient de bonnes nature ou non, elle a dû s’adapter. Là où elle sait que la plupart des pillages, meurtres et atrocités ont lieu, elle n’y met jamais les pieds; même quand c’est des déplacements d’un groupe qui ne présente pas un grand danger pour ceux qui ne sont pas des leurs. Sa conscience lui interdit de s’autoriser une nouvelle vie avec un groupe assez grand pour lui venir en aide, qui possède des règles et un avenir certain. La seule place qu’elle se trouve, c’est la place confortable qu’elle s’accorde dans ses souvenirs, près d’un feu de camp dans les ruines qui vivent avec leur temps et la tristesse des gens.

-Février 2021 - Seattle - Discovery Park à Seattle: La blonde aux airs de l’est à passait du moment dans ce parc, à camper principalement les hauteurs et s’habituer à la nature. Entre ses voyages à la ville et ici, elle avait pu faire un petit camp avec un confort de fortune, se satisfaisant de lecture et d’un lieu où elle pouvait observer le paysage qui restait magnifique mais affreusement calme. De cette année ci, elle prit cette réelle habitude à faire des voyages entre son petit camp équipé de son lit de fortune qui est un hamac avec des coussins et une couverture, une toile qui protège du vent, des pièges autour du camp qui sont assez efficace, utilisant trois vieux pièges à ours et des piques dans un faux fond.. Un feu qui est fait pour durer, un périmètre où sont posées des bouts de bois vides avec des billes dedans, des genres de fausses perles qui cognent dans le bois et émet un signal sonore assez fort pour la prévenir quand quelqu’un franchi la corde tendue. A partir de début 2021 à 2023, c’était sa vie de faire cela; vivre au parc et travailler à la ville, passant tout de même ses journées et à des moments des nuits, en ville.

-5 mois avant le moment présent: Des saisons sont passées et les cendres sont retombées du ciel pour s’encrer dans la gorge des gens. Petit à petit, chacun semble trouver sa place, que ce soit dans les rangs de la mort ou des vivants. Car qui que vous ayez pu être, ce monde offre une chose qu’il n’a jamais pu donner avant, une véritable chance de se refaire. Quel que soit le prix que vous paierez, il est possible d’asseoir sa puissance sur les vivants et les morts et d’avoir la ville pour soi. Se racheter et sauver les gens pour ce qui ils sont, faire partie de ce monde en le construisant de ses mains, par la sueur et le sang, cela est le projet de beaucoup également. “Anna” l’a bien compris, et elle compte voir ce que ces gens peuvent offrir, elle ne se trouve pas à côté de sa destination, mais un groupe semble se faire comprendre par sa taille et ses plans de vie, observer et prendre sa décision ne devrait pas être difficile; Gig Harbor est sa destination, et rien semble la dévier de sa trajectoire, car décidée, elle ne veut pas gâcher la seconde chance que lui donne le monde. Elle le fait pour sa famille, pour ce qu’elle peut apporter aux autres et au monde. Continuer à vivre presque seule, dehors, comme elle le fait, viendrait à faire d’elle une rôdeuse sans but précis et elle ne vaudrait pas mieux que ces corps sans vie; du moins, c’est ce qu’elle se répète et c’est ce qui rythme ses pas vers Gig Harbor.

-A l’heure d’aujourd’hui, Gig Harbor - The Hallows: Elle l’a fait. Des années sont passées, du sang a coulé dans cette machine infernale qu’est le monde, ses pas ont maintenant un sens et elle met à contribution sa force pour s’assurer un repos pour ce qu’elle a vécu. Son entrée chez les Hallows l’a perturbée, beaucoup à vrais dires; au point qu’elle n’a pas pu avoir d’arme directement, de poste important et a dû apprendre à connaître les gens, à reprendre des forces et à s’habituer aux règles et aux choses à faire. La polonaise n’a pas eu de mal à se faire accepter en suite, donnant la main à la pâte constamment en plus du service qu’elle donne, là où on l’a affecté; spécialiste cuisine. Quand on lui a demandé ce qu’elle aimait faire et ce qu’elle a comme connaissances acquises, elle a parlé en premier qu’elle aimait cuisiner pour tout le monde, en préparant plats de l’Est ou plats américains. Sa grand-mère lui avait souvent montré, avec passion et amour, cela, Anna-Maria l’a toujours assimilé et elle se montre douée et passionnée. La cuisine lui apporte ce petit réconfort dont elle bénéficie quand on lui parle alors qu’elle sert et qu’on la remercie pour le temps qu’elle a consacré à la préparation du repas. Elle part rarement chasser quand elle a besoin de telle bête fraîchement tuée ou telle ingrédient, bien qu’elle sait qu’elle pourrait obtenir ce qu’elle veut en le demandant, pourtant, participer aux tâches lui fait plaisir.


The Hallows
Ici à Gig Harbor, elle se lève tôt pour s’occuper de la cuisine pour le petit déjeuner, bien qu’elle prépare déjà la plus grosse partie la veille. Une fois le déjeuner servie, elle s’occupe des tâches et services confiés et s’offre un peu de temps à prendre des nouvelles de la communauté et de dehors. Elle peut accompagner la chasse si elle n’est pas trop occupée ou en retard et souvent se met déjà aux fourneaux pour le midi et une partie du soir. La polonaise peut ensuite se détendre un peu, et en profite pour aider les gens qui ont un peu plus de mal, comme les personnes âgées ou handicapées. Elle peut discuter autour d’un verre, jouer aux cartes et rendre des services à certaines connaissances, bien qu’elle n’est pas encore réellement d’amis dans le coin, car encore réservée et peu libre aux discussions sérieuses; être seule l’aide à ne pas avoir de mauvaises pensées la guetter. Le soir, elle peut assurer des moments de lecture basiques ou parfois bibliques pour ceux qui veulent, juste après le service de repas et la préparation qu’elle assure, dans une cuisine où l’ambiance est rapide mais très humaine. La nuit, elle reste longtemps en hauteur, assurant parfois la garde de quelqu’un, où elle peut assurer à consommer ses cigarettes et son temps libre à des souvenirs qu’elle chérit beaucoup.


time to meet the devil
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Jeu 11 Juil 2024 - 18:17

Bienvenue Anna-Maria ! Hâte d'en savoir plus sur ton perso :smile34:

N'hésites pas si tu as la moindre question sur TH  On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes. 1342238320



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux différents bottins du forum.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


stay safe on the Path


Spoiler:
Nihima Sihasappa
Nihima Sihasappa
The Hallows | Conseil
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Jeu 11 Juil 2024 - 19:15

Bienvenue parmi nous Anna-Maria!

Bon courage pour ta fiche!



Tariq Wassan
Tariq Wassan
Sanctuary Point | Leader
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Sam 13 Juil 2024 - 11:33

Bienvenue parmi nous ! On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes. 2736068674




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Your blades are sharpened with precision ; Flashing your favorite point of view. I know you're waiting in the distance, Just like you always do, just like you always do. ☾☾ sign by Beloved ☾☾ Song The Emptiness Machine by Linkin Park
Jarod E. Parker
Jarod E. Parker
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Sam 13 Juil 2024 - 11:34

Merci beaucoup 😊
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Sam 13 Juil 2024 - 16:17

Bienvenue par ici Anna-Maria ! Prof qui a un penchant pour les courses illégales oh oh !!

Courage pour la rédaction de ta fichette !


J'en profite pour faire ma petite pub What a Face https://www.walkingdead-rpg.com/t24321-annonce-de-recrutement



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Rebekah Ben Ami
Rebekah Ben Ami
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

Sam 13 Juil 2024 - 19:03

Merci ! Je pensais effectivement rejoindre les Hallows, et donc par l'avant-poste de Gig Harbor Wink
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Re: On my path, the ground is covered with blood and the sky with ashes.

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