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Welcome to my own Hell
Mar 1 Déc 2015 - 14:33
Le lieutenant s'activait à l'intérieur du camp, c'était bientôt l'heure d'aller bosser. Avec un travail un peu différent cette fois-ci. Encore une fois il a peu dormi, appelé en pleine nuit pour aller fouiller les registres des types pouvant être utiles et ayant un minimum d'expérience afin d'organiser une sortie pour récoler deux trois trucs. Il leurs fallait des hommes, et c'est lui qui malgré sa fatigue dut éplucher des noms et des noms à la recherche de ceux pouvant vraiment correspondre. Par chance il en avait trouvé quelques-uns, et ça l'aurait vraiment foutu en rogne de faire ça pour rien. Comme quoi parmi les civils se cachent de petites perles rares. Son arme accrochée à une sangle, son pistolet dans le holster prévu à cet effet, le militaire était déjà prêt à sortir. Et bien qu'il détestait mettre les pieds dehors il se devait tout de même de le faire.
Passant parfois à côté de certains de ses collègues il les salua d'un rapide geste de la tête sans même prendre quelques secondes pour discuter avec eux. Il n'avait pas le temps, et la personne qu'il allait chercher allait devoir se préparer rapidement aussi. Ce camp, il le connaissait déjà comme sa poche. Des heures a bossé ici il en a passé, la notion d'heures supplémentaires n'existe peut-être même plus. Ses rangers bien serrées, il savait comment se préparer pour aller à l'extérieur des murs. Ces ruelles autrefois animées et bruyantes étaient maintenant dangereuses et contrôlées par la mort. Il espérait simplement que tout ceux qui allaient sortir avec lui aujourd'hui était bien préparés et n'allaient pas dégueuler à la moindre vue du sang. Parce que du sang ils allaient en voir.
Drew se demandait au même moment si l'un des civils pouvait refuser de sortir dehors. Mais il était déjà presque sûr de connaître la réponse. Vu comment ils sont traités cela lui semblerait bizarre que Moore se contente d'un « Non je n'ai pas envie » alors que cette personne a les capacités pour venir en aide au camp. Drôle de façon de fonctionner. Les faire dormir presque à même le sol et les uns sur les autres puis leurs demander leurs aide en échange. Malgré la politique bizarre du camp, Drew ne pouvait rien y faire et devait se contenter d'obéir aux ordres, des ordres qui aujourd'hui le faisait clairement bien chier.
Lui qui autrefois donnait également des ordres, des ordres que les soldats ne voulaient pas forcément suivre, surtout en tant de guerre et lorsqu'ils représentaient un danger. C'est la même chose maintenant, car même si les civils l'ignorent peut-être la situation actuelle ressemble énormément à une situation de guerre. Une seconde d'inattention et votre vie peut disparaître à tout jamais. La seule différence c'est que vous souffrirez bien plus que d'une balle dans la tête mais également que votre corps se relèvera comme animé par sa propre volonté. Difficile de dire clairement si c'est pire ou si c'est semblable à la guerre car chacun aura un avis différent, mais ce qui est sûr c'est que la situation n'est pas bénigne
Tirant une dernière taffe sur sa clope avant de la balancer au sol un peu plus loin, il approchait de la cour. Cet endroit par lequel il passait tout les jours durant ses heures de travail ou même lorsqu'il prenait sa pause. Le lieutenant s'approcha d'un autre homme lui aussi au courant de la situation. Saluant son collègue avant d'esquisser un léger sourire il acquiesça lorsque celui-ci lui demande s'il était fin prêt à sortir. Il était prêt oui, mais de toute façon il n'avait pas le choix. Et il devait se bouger le cul avant que Moore ne lui tombe dessus. Discutant deux petites minutes avec son collègue, celui-ci finit par pointer un couple du doigt « Ah au fait ! C'est lui Preston. »
« Merci mec. »
Malgré certains collègues qu'il ne supportait pas, Drew en appréciait tout de même quelques-uns. Ces types qui ne prennent pas la grosse tête du simple fait qu'ils soient militaires. Ces mêmes types qui aiment vraiment ce boulot et qui ne traitent pas les civils comme de la merde. Son arme toujours accrochée à une sangle sur son épaule, Drew n'était pas du genre à la prendre en main comme moyen de dissuasion. Se dirigeant vers le duo d'un pas tranquille
« Excusez moi ! » dit-il en agitant la main en l'air comme pour se faire voir.
La partie la plus drôle allait maintenant commencer, car il ne voulais clairement pas lui demander. Ce type profitant d'une journée comme les autres, enfermé dans un camp tenu par des militaires armés jusqu'aux dents afin de rivaliser contre les infectés. Autant dire qu'il a déjà un bon pied dans la case « journée de merde » il pourra clairement sauter les deux pieds joints dedans après la demande du lieutenant. Leurs adressant un petit sourire avant de commencer la discussion il regarda d'abord la femme quelques secondes puis déposa son regard sur Jaden.
« Jaden Preston ? Désolé d'interrompre votre petit moment de tranquillité. Lieutenant Gardner, Drew Garner. J'ai reçu l'ordre de venir vous chercher pour une mission à l'extérieur. »
Sans en dire plus pour le moment son regard alternait entre Jaden et la jeune femme l'accompagnant . Il attendait leurs réaction et espérait que le blond n'allait pas poser trop de fil à retordre. Car bien qu'il puisse comprendre que ce soit énervant ou même dégueulasse de venir le chercher lui, Drew n'y peut rien.
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Re: Welcome to my own Hell
Mer 2 Déc 2015 - 15:53
Il faisait beau ce matin-là. Enfin beau. À Seattle, la notion de beau était, somme toute, assez relative. Au moins il ne pleuvait pas comme les jours précédents. C'était pour ça que le couple Preston était dehors, dans la cour du lycée, pour profiter de cette accalmie et parce que l'hiver arrivant à grand pas, ce n'était pas près de se reproduire. Se trouver un petit coin sec n'avait pas été des plus aisés mais ils avaient fini par trouver un endroit où s'isoler et passer un peu de temps ensemble. Seuls. Ça aussi c'était une notion devenue très très abstraite dans le quartier général des opérations d'Emerald Freedom. Elle était même plus inexistante qu'abstraite. Ils étaient toujours entourés. Toujours. Ils mangeaient avec d'autres gens, passaient leur journée avec d'autres gens, dormaient avec des gens autour. Quand ce n'était pas lui qu'on venait voir pour telle ou telle raison, c'était elle qui donnait la leçon aux enfants du camp. Alors ce temps qu'ils avaient là, un temps juste pour eux, il était plus que bienvenue.
Assis dans la cour donc, Maxine au creux de ses bras, la conversation allait bon train. Le sujet avait pourtant été longtemps épineux. Parler de ses années d'infiltration, ça ne l'avait jamais enchanté. Si de base Jaden était du genre à ne pas mêler le professionnel et le privé, et qu'il avait des directives lui recommandant vivement de ne pas le faire, c'était d'autant plus vrai dès qu'il s'agissait de sa femme. Une manière de la protéger sans doute. Et d'éviter de jeter de l'huile sur le feu. C'était son travail qui les avait séparés, qui petit à petit avait creusé un fossé dans leur couple. Et il pouvait remercier cette épidémie pour l'avoir combler, ce fossé. Pourtant, ça ne l'avait pas empêché d'être surpris lorsque son épouse lui avait demandé de parler de ce qu'il avait vécu au cours de sa mission. Même maintenant, alors que tout était fini, il ressentait une étrange sensation à lui parler du club, de ses membres et de ce qu'il avait été amené à faire au cours de ses cinq ans. Des choses pas toujours très reluisantes. Entre les pontes de l'administration qui demandaient de suivre le manuel à la lettre, à savoir de ne pas commettre d'actes répréhensibles en mission, et ce qu'il se passait sur le terrain, il y avait un monde. Mais elle voulait savoir, alors il lui racontait. Si ça n'avait pas été toujours tout rose, Jay avait quand même un paquet d'anecdotes cocasses à disposition.- ... Mais ! Je te jure que c'est vrai ! Red était tellement beurré qu'il... Sa phrase resta en suspens.
Qu'est-ce qu'il leur voulait celui là ? Celui-là, c'était le militaire qui marchait dans leur direction d'un pas décidé. À voir la façon dont le soldat les regardait, il était difficile de croire qu'il venait vers eux par pur hasard, chose qui ne tarda pas à se confirmer quand il se planta devant eux, droit comme un pic. La nouvelle tomba sans attendre. Le Lieutenant Gardner venait le réquisitionner pour une sortie. Aussitôt, la main qui se baladait dans les cheveux de Maxine se figea, son étreinte se raffermit et les traits de son visage se fermèrent. Il savait que ça arriverait. On lui avait suffisamment fait comprendre qu'un jour, son passif de militaire et d'agent pourrait être mis à profit. Pire même, Jay s'était proposé pour le faire à l'arrivée des Prestons aux portes d'Emerald, pensant que cela pouvait leur garantir une place dans le camp. Il le savait. Il ne s'attendait juste pas à que ça soit si... Tôt ? La rumeur courrait déjà que le Général Moore avait perdu des hommes. Pour qu'il en vienne à demander aux civils de travailler pour lui, la rumeur devait être vraie et c'était certainement plus grave que ce qu'elle laissait à penser de primes abords. S'il était conscient que cette éventualité finirait par se présenter, le moment ne pouvait pas être plus mal choisi. Ça ne pouvait pas être là. Pas maintenant. Pas alors que Maxine était avec lui et qu'ils partageaient enfin un moment à deux, non.- Euuh... Ok, murmura-t-il.
Interdit, ce fut là les seuls mots qu'il fut capable de prononcer. Ne restait plus qu'à se préparer pour ce qui ce viendrait après : Maxine.
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Re: Welcome to my own Hell
Jeu 3 Déc 2015 - 12:12
Le seul point positif que Maxine avait trouvé au fait de se retrouver totalement enfermée à l'intérieur du lycée était qu'elle pouvait enfin profiter de la présence de son mari. Enfin, profiter. C'est un bien grand mot. Elle ne pouvait pas en profiter autant et surtout comme elle le voulait. Ils n'étaient jamais seuls. Si ce n'était pas une foule de monde qui les entouraient, c'était Anna . Ou les deux. Pourtant, ce jour là, ils avaient réussi à s'extraire de toute cette foule, de tout le bruit qui les entouraient sans cesse. Assis sur un banc dans la cour, blottie contre lui, on aurait presque pu penser qu'ils rattrapaient le temps perdu de l'époque du lycée. En fait, ils rattrapaient plutôt la période d'absence de Jaden. Sa mission était définitivement terminée et doucement, Maxine commençait à pardonner. Elle s'était d'ailleurs dit qu'elle devrait en savoir un peu plus, qu'il n'y ait plus autant de zones d'ombres, sur tout cette histoire pour véritablement l'accepter.
Elle devait bien avouer qu'entendre qu'il lui arrivait de se marrer durant cette mission ne lui fit pas très plaisir. Elle réalisait qu'il y avait mené une vie, une fausse certes, mais une vie quand même pendant que la sienne était tout simplement resté en suspens. A chaque fois que cette désagréable sensation pointait le bout de son nez, elle se rassurait en pensant que cette étape était difficile mais nécessaire. Donc, ils discutaient, Jaden lui racontait ses anecdotes et pour la plupart Maxine se mettait à rire sans pour autant se décoller de lui. Jusqu'à ce qu'ils soient interrompus. Un militaire, qu'elle avait déjà vu dans l'enceinte, s'avançait vers eux.
En premier lieu, Maxine se contenta d'écouter. Non en fait, elle assista bêtement à la scène, n'ayant pas le temps de réagir . Elle s'attendait surtout à ce que Jaden réponde autre chose qu'un simple « ok ». C'était quoi cette histoire ? Comment ça il était réquisitionné pour une mission à l'extérieur du camp ? Les yeux ronds mais trahissant sa colère et surtout son incompréhension, elle passa de ce Drew à son mari avant de se mettre debout d'un coup.« Non mais comment ça ok !? » Ça, c'était pour Jaden.« Comment ça une mission à l'extérieur ? » Ça c'était pour l'autre débile. Le ton était sec, ses sourcils froncés. Elle ne comprenait pas.« Vous allez prendre vos militaires pour faire cette « mission à l'extérieur. ». » Il était tout simplement impensable que Jaden sorte, qu'il aille se mettre en danger. Rien que le fait de l'imaginer à l'extérieur amplifiait sa colère et pas de chance pour lui, mais c'était ce Drew Gardner qui allait la prendre dans la tronche. Bien que plus petite que les deux hommes, elle n'hésita pas à s'installer entre eux deux.« Vous allez retourner de là où vous venez et vous allez dire à votre chef qu'il est HORS DE QUESTION qu'il sorte. » Dit elle en levant le bras derrière elle pour désigner Jaden. S'il refusait de s'insurger à cause de son passé de militaire, Maxine elle, ne se priverait pas. Et peu importe la politique des lieux.D'ailleurs, lorsque son mari s'approcha d'elle, elle ne lui laissa même pas l'opportunité de lui dire quoi que ce soit. Elle tourna simplement la tête, le regard noir.« Non. » Ça voulait tout dire. Non elle n'allait pas se taire, non elle ne croirait pas sa promesse qu'il ne lui arriverait rien, non et non. Revenant sur le militaire, elle enchaîna.« Vous avez plus d'une centaine d'hommes à l'intérieur de ces murs et vous avez besoin d'aller piocher dans les civils ? » Sa question n'en était pas vraiment une. C'était plus pour le mettre au pied du mur. Qu'il s'estime heureux, pour l'instant elle restait polie.
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Re: Welcome to my own Hell
Dim 6 Déc 2015 - 12:45
Avec les récentes pertes au sein des effectifs militaires, plus personne n'a le temps de chaumer au sein du camp, il y a de plus en plus de travail a effectuer pour chacun de nous. Je ne compte plus les heures passées à enchaîner les différentes tâches qu'on a pu me confier, je ne sais même plus quand est-ce que j'ai pu me reposer pour la dernière fois. Et quand enfin j'arrive à fermer l’œil, on me réveille dans la nuit pour aller éplucher des dossiers, dans le but de trouver parmi les civils des gens capables de nous prêter main forte. Une démarche que j'ai un peu de mal à saisir, surtout quand on connaît la situation actuelle et l'ambiance qui règne dans l'enceinte du Garfield High School entre l'armée et les réfugiés. Mais à quoi pense le général Moore ? Il les laisse vivre dans des conditions aussi misérables, ne se souciant guère de leur confort, préférant privilégier ses troupes, et il ose venir réclamer leur aide ? Bon... sans doute qu'il ne leur laissera pas vraiment le choix et je doute même qu'il n'est envisagé une seule fois le fait que ceux-ci pourraient refuser l'offre proposée. Vu le genre de type qu'il est, je n'ose même pas imaginer les conséquences si une personne venait à lui tenir tête.
On se rapproche de plus en plus d'une dictature, et ça me fait d'autant plus chier puisque je suis censée aller récupérer William, le mari de Reese, pour une petite virée à l'extérieur. En tant qu'ancien membre des forces spéciales britanniques, et formateur, son expérience allait forcément nous être utile dans nos futures opérations. Mais j'imagine que ça, ça ne risque pas de plaire à sa moitié, qui risque de ne pas accepter la chose très facilement. Evidemment, c'est moi qui vais me prendre cette furie brune dans la gueule, mais je n'ai pas forcément le choix, je vais devoir passer par cette étape. Et je peux comprendre sa réaction, à sa place je ferais sans doute pareil, il aurait été hors de question de prendre le risque de priver mes deux filles de leur père, parce que dans ce genre de cas sa survie n'était pas du tout garantie. Après, je peux tout à fait me tromper, et peut être que Reese nous prêtera son homme sans grogner, mais la connaissant, c'est une option dont j'ai un peu de mal à y croire.
Clairement, c'est pas ma journée. J'avale ma dernière gorgée de café, c'est la seule chose qui va me permettre de tenir les prochaines heures face à la fatigue et au sommeil qui se veulent être de plus en plus exhaustifs, avant de me préparer pour y aller. Le lieutenant Gardner, mon compagnon d'infortune dans la tâche du jour, est déjà parti de son côté, j'espère pour lui qu'il aura plus de chance que moi sur sa pioche. Mais peu importe, lui tout comme moi, on va devoir se débrouiller pour que les choses se passent au mieux et ramener ces civils de gré ou de force. Je ne sais pas pour mon collègue, mais cette idée ne me plaît pas vraiment, alors j'espère bien ne pas avoir à utiliser les grands moyens pour parvenir à nos fins. Récupérant mon fusil d'assaut m16 que je sangle autour de mon épaule, je vérifie une dernière fois mon équipement afin d'éviter d'avoir de mauvaises surprises une fois à l'extérieur. Là dessus je reste très minutieuse, je préfère m'y reprendre plusieurs fois et m'assurer que tout est en ordre avant de partir en mission. Actuellement... il suffit de négliger ne serait-ce qu'un petit détail pour se retrouver dans une sacrée merde, qui en général se termine par une mort atroce.
Bref, après un petit moment à arpenter le camp, dans la zone autorisée aux réfugiés, je repère enfin la personne que je cherche. En bonne mère de famille, ça ne m'étonne pas du tout de la voir en compagnie de ses deux filles, à jouer paisiblement avec elles. J'hésite un petit instant avant d'aller la rejoindre et de me confronter à elle. J'aurais préféré aller voir l'anglais directement, mais impossible de le trouver du regard, il va donc falloir que je passe par l'élément intermédiaire. Je me décide enfin à bouger, m'approchant de la doucement de la jeune femme pour ne pas effrayer les petites avec mon allure "prête à partir à la guerre".
- Bonjour Reese, lui lançais-je avec un petit sourire.
Quand mon regard croise le siens, un léger frisson me parcours le corps. Je ne tiens pas à lui faire subir tout ça...
- Ça ne va sans doute pas te plaire... mais ton mari va devoir nous accompagner pour une opération extérieure.
Et je suppose que lui dire que je le ramènerais sain et sauf ne fera surtout pas crédible. Maintenant que c'est dit, il ne me reste plus qu'à attendre cette réaction que j'appréhende tellement.
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Re: Welcome to my own Hell
Dim 6 Déc 2015 - 13:56
Hey, salut Kristen, ça va ?
La question était sortie toute seule, avec un sourire radieux. Sans tenir compte de l'intonation de voix qu'avait eu la jeune femme sur le moment. Elle n'avait pas prêté attention au reste parce qu'elle était occupée en partie par une discussion avec son mari qui la suivait de près. Et la brune s'était interrompue quelques secondes, parée à repartir dans le débat avec son anglais, quand la seconde déclaration de Kristen était venue la foudroyer sur place.
« Ton mari va devoir nous accompagner pour une opération à l'extérieur ».
Reese s'était redressée et tournée vers son amie en quelques secondes, les yeux écarquillés devant cette phrase. L'air désolée de la jeune femme la laissa parfaitement froide, bien qu'il était faux de dire que Reese ne ressentait rien. Une peur incroyable s'était emparée d'elle soudainement, lui soulevant les tripes avec violence pour la mettre à terre. Elle était restée stoïque, presque impassible sur le coup, alors qu'à l'intérieur, une tempête naissait, suivi d'une colère sourde. Si William avait commencé à discuter avec Kristen, Reese n'en entendit rien du tout.
Au bout de quelques secondes d'un silence religieux, elle rétorqua fermement :
Non.
Il n'y avait pas de question. Elle ne lui avait pas demandé permission. Kristen avait exposé un état de fait : William allait devoir la suivre pour aller dehors. Mais Reese, elle, l'interdisait formellement. Devant la froideur de sa réponse, Catherine et Jane qui jouaient s'étaient figées pour venir les rejoindre, se demandant ce qu'il se tramait. Et la mère de famille se tourna vers elles avec douceur, pour leur dire doucement :
Les filles... Vous allez jouer plus loin s'il vous plait. Je vous expliquerais après, d'accord ?
D'accord maman.
Jane attrapa paisiblement la main de sa sœur, qui se laissa faire, puis, elle l'amena à l'écart en lui annonçant qu'elles allaient voir Kendale, le pompier, et peut-être qu'elle pourrait aller voir Maxine, la maîtresse. Catherine, trop curieuse, ne répondit rien, mais posa cinquante questions auxquelles sa sœur ne répondit pas. Une fois qu'elles furent assez loin, Reese regarda ses deux vis-à-vis tour à tour, avant de se planter à côté de son mari :
Toi, tu ne bouges pas d'ici, fit-elle à son mari avec le regard ferme et intraitable, l'incarnation de l'autorité même.
Tout dans son intonation de voix laissait entendre qu'elle ne céderait pas. Jamais. Et qu'il avait plutôt intérêt à se ranger de son côté à elle s'il ne voulait pas essuyer la tempête. Retournant vers Kristen, elle croisa les bras sur sa poitrine, et lança sans détour :
Il ne va pas vous accompagner dehors.
Et il n'était pas question d'en discuter.
C'est quoi ce cirque, Kristen ? Demanda-t-elle enfin en plantant ses poings sur ses hanches.
La question était sortie toute seule, avec un sourire radieux. Sans tenir compte de l'intonation de voix qu'avait eu la jeune femme sur le moment. Elle n'avait pas prêté attention au reste parce qu'elle était occupée en partie par une discussion avec son mari qui la suivait de près. Et la brune s'était interrompue quelques secondes, parée à repartir dans le débat avec son anglais, quand la seconde déclaration de Kristen était venue la foudroyer sur place.
« Ton mari va devoir nous accompagner pour une opération à l'extérieur ».
Reese s'était redressée et tournée vers son amie en quelques secondes, les yeux écarquillés devant cette phrase. L'air désolée de la jeune femme la laissa parfaitement froide, bien qu'il était faux de dire que Reese ne ressentait rien. Une peur incroyable s'était emparée d'elle soudainement, lui soulevant les tripes avec violence pour la mettre à terre. Elle était restée stoïque, presque impassible sur le coup, alors qu'à l'intérieur, une tempête naissait, suivi d'une colère sourde. Si William avait commencé à discuter avec Kristen, Reese n'en entendit rien du tout.
Au bout de quelques secondes d'un silence religieux, elle rétorqua fermement :
Non.
Il n'y avait pas de question. Elle ne lui avait pas demandé permission. Kristen avait exposé un état de fait : William allait devoir la suivre pour aller dehors. Mais Reese, elle, l'interdisait formellement. Devant la froideur de sa réponse, Catherine et Jane qui jouaient s'étaient figées pour venir les rejoindre, se demandant ce qu'il se tramait. Et la mère de famille se tourna vers elles avec douceur, pour leur dire doucement :
Les filles... Vous allez jouer plus loin s'il vous plait. Je vous expliquerais après, d'accord ?
D'accord maman.
Jane attrapa paisiblement la main de sa sœur, qui se laissa faire, puis, elle l'amena à l'écart en lui annonçant qu'elles allaient voir Kendale, le pompier, et peut-être qu'elle pourrait aller voir Maxine, la maîtresse. Catherine, trop curieuse, ne répondit rien, mais posa cinquante questions auxquelles sa sœur ne répondit pas. Une fois qu'elles furent assez loin, Reese regarda ses deux vis-à-vis tour à tour, avant de se planter à côté de son mari :
Toi, tu ne bouges pas d'ici, fit-elle à son mari avec le regard ferme et intraitable, l'incarnation de l'autorité même.
Tout dans son intonation de voix laissait entendre qu'elle ne céderait pas. Jamais. Et qu'il avait plutôt intérêt à se ranger de son côté à elle s'il ne voulait pas essuyer la tempête. Retournant vers Kristen, elle croisa les bras sur sa poitrine, et lança sans détour :
Il ne va pas vous accompagner dehors.
Et il n'était pas question d'en discuter.
C'est quoi ce cirque, Kristen ? Demanda-t-elle enfin en plantant ses poings sur ses hanches.
- Casey Maverick-Summer
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Re: Welcome to my own Hell
Dim 6 Déc 2015 - 23:36
Enfin ! Ce n'était pas trop tôt ! Quelqu'un était finalement venu le chercher pour qu'il puisse participer à quelque chose. William était tellement content de pouvoir se rendre utile qu'il en avait oublié la conversation qu'il avait jusqu'à maintenant avec Reese.
Le militaire avait pris son ton professionnel. A l'intérieur, il bouillonnait. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'arrêtait pas de harceler l'armée afin d'avoir quelque chose à faire. Ne serait-ce que se rendre utile. William avait argumenté qu'il était un membre de la base non loin de la ville, qu'il était aux Etats-Unis depuis longtemps, mais rien à faire. Il devait se tenir à l'écart pour l'instant. Il se demandait combien de temps cet instant allait durer. Depuis, l'anglais devait fou. Il ne supportait pas l'idée de servir à rien, il se sentait impuissant face aux événements. Mais finalement, le vent avait tourné, et on lui donnait sa chance de se rendre utile. Sauf que quelqu'un semblait en avoir décidé autrement.
Un seul petit mot. Un ton que William connaissait que trop bien. Des disputes, ils en avaient eut. Et ce son était le son de la Reese catégorique et intransigeante. Du coup, la partie n'était pas jouée d'avance. L'anglais était bien décidé à faire son possible pour aider, et sa femme était bien décidée à s'y opposer. Les prochaines minutes allaient être mouvementées. Heureusement, leurs petites filles adorées prirent leur distance suite à la demande de leur mère. Tant mieux.
Comment ça, lui il ne bouge pas d'ici ? Et puis quoi encore ? Le militaire comptait bien faire son travail, et ce serait mieux pour son humeur. S'il restait plus longtemps à ne rien faire, Reese regretterait d'être si catégorique à l'heure actuelle et prierait pour qu'il puisse faire quelque chose de son temps.
Ce n'était sans doute pas la meilleure approche. Loin de là. Surtout qu'ils étaient mari et femme. Ce genre de décisions, ils avaient appris à les prendre tous les deux. Chose qui était à peu près normale. Mais que ne semblait pas faire la jeune femme à l'heure actuelle. William avait intérêt à la jouer finement. Avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, l'anglais entreprit de se justifier.
Ce n'était pas dit que l'argumentaire que le militaire était en train de mettre en place allait faire son effet, mais il était bien décidé à essayer. C'était la seule qui lui restait à faire. De plus, sa chère et tendre avait sans nul doute remarqué qu'il n'en pouvait plus de se sentir inutile. Qu'il devait faire quelque chose.
Reese n'avait pas eut le temps d'ajouter quoique ce soit mais William préférait prendre la belle brune de court. Heureusement, il avait déjà réfléchit à ce qu'il pouvait dire si un jour on venait lui demander de mettre ses compétences de militaire à profit. Ce jour semblait être arrivé.
- De quoi s'agit-il ?
Le militaire avait pris son ton professionnel. A l'intérieur, il bouillonnait. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'arrêtait pas de harceler l'armée afin d'avoir quelque chose à faire. Ne serait-ce que se rendre utile. William avait argumenté qu'il était un membre de la base non loin de la ville, qu'il était aux Etats-Unis depuis longtemps, mais rien à faire. Il devait se tenir à l'écart pour l'instant. Il se demandait combien de temps cet instant allait durer. Depuis, l'anglais devait fou. Il ne supportait pas l'idée de servir à rien, il se sentait impuissant face aux événements. Mais finalement, le vent avait tourné, et on lui donnait sa chance de se rendre utile. Sauf que quelqu'un semblait en avoir décidé autrement.
Un seul petit mot. Un ton que William connaissait que trop bien. Des disputes, ils en avaient eut. Et ce son était le son de la Reese catégorique et intransigeante. Du coup, la partie n'était pas jouée d'avance. L'anglais était bien décidé à faire son possible pour aider, et sa femme était bien décidée à s'y opposer. Les prochaines minutes allaient être mouvementées. Heureusement, leurs petites filles adorées prirent leur distance suite à la demande de leur mère. Tant mieux.
Comment ça, lui il ne bouge pas d'ici ? Et puis quoi encore ? Le militaire comptait bien faire son travail, et ce serait mieux pour son humeur. S'il restait plus longtemps à ne rien faire, Reese regretterait d'être si catégorique à l'heure actuelle et prierait pour qu'il puisse faire quelque chose de son temps.
- Reese, ma chérie, je ne pense pas que ce soit à toi de décider.
Ce n'était sans doute pas la meilleure approche. Loin de là. Surtout qu'ils étaient mari et femme. Ce genre de décisions, ils avaient appris à les prendre tous les deux. Chose qui était à peu près normale. Mais que ne semblait pas faire la jeune femme à l'heure actuelle. William avait intérêt à la jouer finement. Avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, l'anglais entreprit de se justifier.
- Reese, écoute. Je deviens dingue à être enfermé. Et le pire, c'est qu'ils ne veulent rien me faire faire.
Ce n'était pas dit que l'argumentaire que le militaire était en train de mettre en place allait faire son effet, mais il était bien décidé à essayer. C'était la seule qui lui restait à faire. De plus, sa chère et tendre avait sans nul doute remarqué qu'il n'en pouvait plus de se sentir inutile. Qu'il devait faire quelque chose.
- Je suis un militaire. C'est mon boulot de faire ce genre de choses. Et, ils me laissent enfin l'occasion de faire ce que je sais faire le mieux. Je veux faire mon possible pour protéger Jane, Catherine et toi. Ainsi que toutes les personnes présentes et coincées ici. C'est l'occasion pour moi de faire la différence, et je compte bien la saisir.
Reese n'avait pas eut le temps d'ajouter quoique ce soit mais William préférait prendre la belle brune de court. Heureusement, il avait déjà réfléchit à ce qu'il pouvait dire si un jour on venait lui demander de mettre ses compétences de militaire à profit. Ce jour semblait être arrivé.
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Re: Welcome to my own Hell
Mer 9 Déc 2015 - 1:12
Le militaire venait tout juste d'accoster le couple et autant dire qu'il s'attendait à ce genre de réactions. Néanmoins il pensait plus qu'elle viendrait de Jaden et non de sa... Copine, ou femme peu importe. Lui s'était contenté d'un simple « Ok ». Au moins il ne fut pas difficile à convaincre, et tant mieux car Drew n'avait vraiment pas envie de devoir utiliser la méthode se trouvant un cran au dessus pour qu'il accepte de sortir à l'extérieur. Si les militaires en venaient à demander de l'aide aux civils c'est tout simplement parce qu'ils ont perdu pas mal d'hommes dernièrement. Si d'autres meurent peut-être qu'ils se mettront à demander de l'aide aux gamins de plus de dix ans, ou de huit ans qui sait.
Néanmoins même si Drew ne partageait pas vraiment le point de vue de Moore et même s'il n'appréciait pas particulièrement la politique du camp il ne pouvait la changer et devait se contenter d'obéir aux ordres venant du dessus. Même si en tant que lieutenant il pouvait plus facilement dire ce qu'il pensait, il n'était presque rien face à Moore et à tout ses fidèles. Car oui, certains semblent lui vouer un culte. Observant la jeune femme aux côtés de Jaden, même s'il préférait garder ça pour lui, il comprenait parfaitement la réaction de cette femme. La peur de ne jamais revoir son homme. La peur qu'il se fasse infecter par cette saloperie de maladie. Enfin quelqu'un de censé qui comprendrait vraiment les dangers de cette épidémie.
Elle était différente de Megara sur ça, elle qui avait tant gueulée au moment de son entrée dans le camp. Comme s'il lui avait menti ou comme si le danger n'était pas réel, comme si les militaires s'amusaient à surveiller un camp immense pour trois pecnot malades. Si seulement c'était si simple ils n'auraient sûrement pas perdu autant d'hommes. Saloperie de maladie encore plus chiante que la Peste. Et puis au fond même s'il pouvait promettre à cette femme de lui ramener son mari sain et sauf. Qui sait sur quoi ils pourraient tomber sur le terrain.
« Écoutez je comprend que ça puisse paraître dingue comme demande mais si nous nous mettons à demander au civil c'est que nous en avons vraiment besoin mon supérieur ne m'enverrait pas demander à votre compagnon si nous n'avions pas besoin de lui. »
Comment pouvait-il faire passer la pilule un peu plus facilement avec une femme bien décidée à ce que son mari reste bien au chaud à l'intérieur du camp ? Si encore il avait la journée pour la faire changer d'avis ce serait déjà plus simple que seulement quelques minutes. Puis son regard se porta sur Jaden. Un colosse blond, autant dire que rien qu'en le voyant physiquement Drew était persuadé qu'il ferait un bon homme sur le terrain. D'autant plus avec son passé lui offrant une certaine expérience dans le domaine.
Drew fut comme prit d'un rire intérieur que seul lui pouvait entendre au moment ou la brune annonça qu'il pouvait aller annoncer à son chef que Jaden ne les accompagnerait pas. Si seulement c'était si simple. Si seulement Moore pouvait se contenter d'un simple « Non » sans réelle explication. Et vu comme il est con il serait capable de les faire vivre dans un truc encore plus merdique ou de les séparer tout simplement pour les faire chier. Du moins c'est ce que pense le lieutenant même s'il n'en est pas sûr à 100%.
Et après tout le soucis reviendrait au même si tout le monde se contentait de dire non. Car Jaden n'est pas seul dans ce cas là. Drew ne put s'empêcher de penser à sa collègue actuellement en train de recruter une autre personne au profil assez intéressant pour la mission d'aujourd'hui. Tout ceux qui étaient qualifiés risquaient de passer de l'autre côté du mur peut-être plus tôt que prévu. Autant espérer pour eux que Moore ne perde pas plus d'hommes.
« Et d'autant plus que je ne pense pas que mon supérieur accepte un simple non. Surtout s'il ne vient pas de Jaden. » Dit-il en posant son regard sur le blond. « Et puis j'ai cru entendre si ma mémoire ne vacille pas que vous vous êtes vous même désigné comme volontaire pour de futures sorties à l'extérieur du camp non ? »
Il s'adressait cette fois-ci à Jaden. Et il espérait vraiment que sa compagne était au courant afin de ne pas réveiller un ouragan de colère aussi bien contre lui que contre la recrue potentielle de la journée. Il avait simplement pour but de le recruter et non de foutre la merde dans un couple. Pourquoi les militaires passent-ils toujours pour les gros connards de service ? Ok, certains sont comme ça. Même beaucoup à l'intérieur du camps mais ils ne le sont pas tous ! Si même Drew n'a pas envie de mettre les pieds dehors il comprend parfaitement qu'un civil ait encore moins envie.
Aaah l'armée. L'un des seul boulot qui pour l'instant continue de fonctionner plus ou moins correctement. Alors que tout le monde a quitté leurs habitudes pour survivre à cette épidémie, eux continuent de travailler. Enchaînant les heures jusqu'à ce qu'elles atteignent chaque semaines un nombre hallucinant. Et même s'il était prêt à donner n'importe quoi contre ça, il ne pouvait prendre de vacances pour le moment. Adieu les plages de sable fin et le soleil, adieu les moments loin de toute cette merde. Néanmoins pour le moment la seule chose qu'il espérait est qu'elle n'entre pas dans une colère noire car ce serait bien plus difficile à gérer.
Néanmoins même si Drew ne partageait pas vraiment le point de vue de Moore et même s'il n'appréciait pas particulièrement la politique du camp il ne pouvait la changer et devait se contenter d'obéir aux ordres venant du dessus. Même si en tant que lieutenant il pouvait plus facilement dire ce qu'il pensait, il n'était presque rien face à Moore et à tout ses fidèles. Car oui, certains semblent lui vouer un culte. Observant la jeune femme aux côtés de Jaden, même s'il préférait garder ça pour lui, il comprenait parfaitement la réaction de cette femme. La peur de ne jamais revoir son homme. La peur qu'il se fasse infecter par cette saloperie de maladie. Enfin quelqu'un de censé qui comprendrait vraiment les dangers de cette épidémie.
Elle était différente de Megara sur ça, elle qui avait tant gueulée au moment de son entrée dans le camp. Comme s'il lui avait menti ou comme si le danger n'était pas réel, comme si les militaires s'amusaient à surveiller un camp immense pour trois pecnot malades. Si seulement c'était si simple ils n'auraient sûrement pas perdu autant d'hommes. Saloperie de maladie encore plus chiante que la Peste. Et puis au fond même s'il pouvait promettre à cette femme de lui ramener son mari sain et sauf. Qui sait sur quoi ils pourraient tomber sur le terrain.
« Écoutez je comprend que ça puisse paraître dingue comme demande mais si nous nous mettons à demander au civil c'est que nous en avons vraiment besoin mon supérieur ne m'enverrait pas demander à votre compagnon si nous n'avions pas besoin de lui. »
Comment pouvait-il faire passer la pilule un peu plus facilement avec une femme bien décidée à ce que son mari reste bien au chaud à l'intérieur du camp ? Si encore il avait la journée pour la faire changer d'avis ce serait déjà plus simple que seulement quelques minutes. Puis son regard se porta sur Jaden. Un colosse blond, autant dire que rien qu'en le voyant physiquement Drew était persuadé qu'il ferait un bon homme sur le terrain. D'autant plus avec son passé lui offrant une certaine expérience dans le domaine.
Drew fut comme prit d'un rire intérieur que seul lui pouvait entendre au moment ou la brune annonça qu'il pouvait aller annoncer à son chef que Jaden ne les accompagnerait pas. Si seulement c'était si simple. Si seulement Moore pouvait se contenter d'un simple « Non » sans réelle explication. Et vu comme il est con il serait capable de les faire vivre dans un truc encore plus merdique ou de les séparer tout simplement pour les faire chier. Du moins c'est ce que pense le lieutenant même s'il n'en est pas sûr à 100%.
Et après tout le soucis reviendrait au même si tout le monde se contentait de dire non. Car Jaden n'est pas seul dans ce cas là. Drew ne put s'empêcher de penser à sa collègue actuellement en train de recruter une autre personne au profil assez intéressant pour la mission d'aujourd'hui. Tout ceux qui étaient qualifiés risquaient de passer de l'autre côté du mur peut-être plus tôt que prévu. Autant espérer pour eux que Moore ne perde pas plus d'hommes.
« Et d'autant plus que je ne pense pas que mon supérieur accepte un simple non. Surtout s'il ne vient pas de Jaden. » Dit-il en posant son regard sur le blond. « Et puis j'ai cru entendre si ma mémoire ne vacille pas que vous vous êtes vous même désigné comme volontaire pour de futures sorties à l'extérieur du camp non ? »
Il s'adressait cette fois-ci à Jaden. Et il espérait vraiment que sa compagne était au courant afin de ne pas réveiller un ouragan de colère aussi bien contre lui que contre la recrue potentielle de la journée. Il avait simplement pour but de le recruter et non de foutre la merde dans un couple. Pourquoi les militaires passent-ils toujours pour les gros connards de service ? Ok, certains sont comme ça. Même beaucoup à l'intérieur du camps mais ils ne le sont pas tous ! Si même Drew n'a pas envie de mettre les pieds dehors il comprend parfaitement qu'un civil ait encore moins envie.
Aaah l'armée. L'un des seul boulot qui pour l'instant continue de fonctionner plus ou moins correctement. Alors que tout le monde a quitté leurs habitudes pour survivre à cette épidémie, eux continuent de travailler. Enchaînant les heures jusqu'à ce qu'elles atteignent chaque semaines un nombre hallucinant. Et même s'il était prêt à donner n'importe quoi contre ça, il ne pouvait prendre de vacances pour le moment. Adieu les plages de sable fin et le soleil, adieu les moments loin de toute cette merde. Néanmoins pour le moment la seule chose qu'il espérait est qu'elle n'entre pas dans une colère noire car ce serait bien plus difficile à gérer.
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