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Re: Welcome to my own Hell
Mar 15 Déc 2015 - 23:13
À peine avait-il fermé la bouche qu'un décompte s'était lancé dans sa tête. Cinq... Quatre... Trois... Jaden n'eut pas le temps d'arriver à zéro que la tempête Maxine s'était déclenchée. On ne peut rien faire contre une tempête. Lorsque les éléments se déchaînent, il faut attendre que ça passe et prier qu'elle ne saccage pas tout sur son passage. Comme un roc au milieu d'une mer déchaînée, l'agent spécial resta impassible face au coup de sang de sa femme. Se redressant, il approcha une main pour la prendre à l'épaule comme si ce simple geste pourrait contenir la colère de la brune. Oh il connaissait bien sa femme, il savait très bien que la tentative serait vaine. C'était déjà trop tard. Et le « non » ferme qu'elle prononça en le sentant venir ne lui donna pas tort. Pinçant les lèvres, il attendit quelques secondes et réitéra l'opération, sans interrompre son geste cette fois-ci. Même si Max était déjà lancée et que la calmer ne serait pas évident, l'ancien marine se devait d'essayer. La dernière chose qu'il voulait c'était qu'elle se mette à dos les militaires.
Car une chose était sûre au sein du camp : ce que le Général Moore disait faisait office de loi que ça plaise ou non. C'était la base de même de la loi martiale après tout. Et mieux valait ne pas les contrarier. Tout les résidents avaient pu le constater récemment avec l'affaire du petit David. Jaden ne tenait pas à ce que sa femme soit la prochaine. C'était peut-être courber l'échine que d'accepter, mais avait-il vraiment le choix ? Non, partir avec eux était la seule alternative. S'il refusait, combien de temps faudrait-il pour que des gars comme Castillo et ses acolytes brillent de leur amabilité et balancent leurs affaires dehors – et eux avec évidemment ? Pas longtemps. La réaction serait certainement immédiate même. Et là dehors, combien de temps les Preston tiendraient-ils ? Combien de temps pourrait-il protéger les siens ? Quelques heures ? Quelques jours ? Quelques semaines ? Moore et la plupart de ses hommes avaient beau ne pas être des tendres, ils représentaient leur meilleur chance de survie. Au moins, on lui avait pas envoyé le plus con pour venir le chercher.
Enfin... Ça, c'est que Jaden pensait quand Gardner répondit à sa femme. Dès qu'il se mit à s'adresser à lui, son opinion changea rapidement. Non mais est-ce qu'il était débile ou il le faisait exprès ? Y avait un truc dans tête ou l'espace entre ses deux oreilles n'était rempli que d'air ? C'était pas possible d'être aussi con à ce point là. La mâchoire du blond se crispa tandis qu'il fusillait le lieutenant du regard. Même si c'était vrai, c'était vachement intelligent de balancer qu'il s'était porté volontaire à leur entrée dans le camp. Gros malin. Il secoua la tête avec dépit. Bon, c'est vrai, c'était peut-être pas plus malin de sa part de ne pas en parler, que ce soit à Maxine ou à sa mère, mais il ne pensait pas que l'éventualité d'être appelé se présenterait si... Tôt. Ce qui lui aurait laissé plus de temps pour amener le sujet lentement mais sûrement. Résultats des courses, il sautait dedans à pieds joints. Faisant complètement abstraction du militaire, Jay lui tourna le dos en venant se mettre entre lui et sa femme.- Max, je suis désolé, j'aurai dû t'en parler plus tôt, fit le blond, encaissant d'un calme olympien les éclairs que les yeux de sa compagne lançaient.Lorsqu'on est arrivé ici, lorsque je suis allé voir les soldats postés à l'entrée, je leur ai dit que si cela pouvait nous garantir une place, j'étais prêt à partir pour soutenir l'effort. Il faut que je le fasse. C'est le seul moyen de garantir votre sécurité. Je doute qu'on soit encore les bienvenus ici si je n'y vais pas. N'est-ce pas lieutenant Gardner ? demanda l'homme en se mettant de biais pour voir le susnommé.T'inquiètes pas, je te promets qu'il m'arrivera rien, enchaîna-t-il sans attendre de répondre.Je suis sûr que le lieutenant serait prêt à donner sa vie pour que je rentre au bercail, fit-il, un grand sourire un peu hypocrite sur le visage à l'intention du militaire.
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Re: Welcome to my own Hell
Mar 29 Déc 2015 - 17:07
Tout cela ne lui plaisait pas du tout. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle savait très bien que malgré tout ce qu’elle pourrait dire, tous les cris qu’elle pourrait pousser, rien absolument rien ne changerait la situation. Ce militaire était venu chercher Jaden. Pas négocier ou simplement voir s’il était assez disponible pour sortir. Non, il venait pour prendre suite à l’ordre qu’il lui avait été donné. Mais, même si elle savait que faire barrage ne servirait à rien, elle se devait quand même d’essayer. Peut-être qu’avec un peu de chance, il réaliserait que sa demande était tout bonnement impossible à satisfaire.
Dans tous les cas, apprendre que s’il venait chercher son époux c’était bien parce qu’il n’avait pas le choix lui faisait une belle jambe. Elle ne se priva pas pour lui montrer d’ailleurs.« J’ai pas bien compris en quoi c’était notre problème. » Rétorqua-t-elle directement, les sourcils hauts en clignant des yeux tout en le dévisageant d’un air hautain. En l’entendant expliquer que son chef ne se contenterait pas d’un « non », Maxine croisa les bras sous sa poitrine en hochant la tête lentement, toujours avec le même air. Que Jaden la tienne par l’épaule ne changeait pas grand-chose, elle ne le sentait même pas de toute façon. Ou alors si, au contraire, elle ne sentait que trop bien cette main posée sur elle qui tentait de la calmer.« Qu’il vienne de Jaden ou pas j’en ai rien à f… » Le militaire ne prit pas la peine de l’écouter d’avantage, enchainant sur quelque chose qu’elle ignorait complètement et qui eut le don de faire mouche.
Ses yeux s’écarquillèrent progressivement. Elle avait du mal entendre. Non, elle avait parfaitement entendu. Il s’était proposé, lui-même. Non mais qu’est ce qui ne tournait pas rond chez lui ?« Proposé ? » Troublée, elle répéta ce mot avec une petite voix, comme si elle venait d’être trahie. Elle dévisageait Jaden, attendant l’instant où il lui dirait que ce n’était pas vrai. Ce qu’il ne fit évidement pas, bien au contraire. En apprenant ça, Maxine n’eut même plus la force d’être en colère. Ses traits se déformaient tandis que son mari se positionnait devant elle pour s’excuser de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Calmement, il lui expliqua cette partie de l’histoire qu’il lui avait caché. Impossible de crier, elle serra simplement les dents en secouant la tête, refusant d’y croire, les larmes dégringolant toutes seules le long de ses joues.« Non, non non non. » il n’avait pas pu faire ça. Pourquoi l’avait il fait ? Il venait de lui dire. Il s’était proposé pour être sur qu’elles puissent rentrer à l’intérieur du camp. Il avait fait ça pour elle, pour Anna. Mais ça ne l’empêchait pas de lui en vouloir. A ce moment là, elle ressentit un mélange de tristesse, de peur et de colère envers lui. Elle ne savait plus quoi faire.
Devait-elle le laisser partir ? Ou devait-elle les suivre, au risque de se remettre à hurler une fois qu’ils seraient devant les portes et qu’elle verrait son mari sortir vers le danger ? Quoi qu’elle choisisse l’issue serait fatalement la même. Jaden allait sortir et elle n’avait pas son mot à dire.« Tu me promet qu’il ne t’arrivera rien …. » Là elle ne put s’empêcher de sourire en levant les yeux au ciel puis elle se mordit les lèvres. Elle n’avait pas 8 ans. Elle savait très bien qu’il était impossible de tenir une telle promesse. Elle avait bien vu de quoi était capable les infectés. Derrière ses larmes, elle réussit tout de même à adresser un regard mauvais à Jaden. Il ne le méritait absolument pas mais elle avait bien trop de sentiment pour réussir à faire le tri.« Tu n’en sais rien. Madame Cooper avait du jurer la même chose à ses enfants. » Elle avait articulé chaque mot tout en contenant la rage qui refaisait surface. D’un pas elle le dépassa pour revenir vers le militaire et d’un coup de menton, elle s’adressa à lui.« Même si vous n’en avez rien à foutre, il y a une minuscule chance pour que mes mots atteignent votre cerveau et que mes paroles vous reviennent en mémoire si la situation dégénère dehors. » Maintenant qu’elle avait son attention, elle pouvait lui dire.« Ramenez le vivant. Et n’oubliez pas qui est le soldat ici. »
Elle recula de plusieurs pas pour pouvoir observer les deux hommes un par un. Elle pouvait sentir la tristesse grimper le long de sa gorge et les larmes, pointer à nouveau leur nez. Elle se sentait presque mourir de l’intérieur, comme si des braises détruisaient petit à petit ses chairs, lui donnant cette désagréable sensation de vide. Comme si on retirait une partie d’elle-même et qu’une main trop puissante venait lui comprimer le cœur.
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Re: Welcome to my own Hell
Mar 29 Déc 2015 - 17:27
Ma chérie je ne pense pas que ça soit à toi de décider ?
Reese s'était décomposée sur cette phrase à peine l'avait-elle entendu. Elle n'en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. Elle avait l'impression cruel que son mari ne la comprenait absolument pas, qu'il ne voyait pas l'horreur qu'elle exprimait actuellement en le fixant droit dans les yeux. Entendre ça de la bouche de la personne qu'elle aimait le plus, c'était une angoisse son nom, pire encore lorsqu'elle savait par avance combien il était têtu et combien la lutte allait être éreintante. Et le plus douloureux dans tout ça, c'est qu'elle passerait pour la méchante, peu importe s'il obtenait ce qu'il voulait ou pas.
Bon dieu de merde, ça doit être génial d'être un imbécile heureux, souffla Reese en regardant son époux. Elle s'était permise la grossiereté parce que Jane et Catherine étaient loin, même si William la fixait avec de gros yeux. Tu crois que c'est Disneyland, dehors, c'est ça ?
Elle croisa les bras sur sa poitrine pour se tenir à elle-même. A défaut d'avoir William à ses côtés pour traverser sa colère, Reese se renfermait un peu plus. Et une rage sombre montait en elle à l'encontre de Kristen. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'une personne qu'elle estimait vienne lui arracher la personne qui comptait le plus à ses yeux et avec qui elle avait tout construit dans sa vie. Ils étaient deux, tous les deux, unis, entier, ensemble. Et Kristen venait ébrecher quelque chose à quoi elle tenait comme à la prunelle de ses yeux.
Foudroyant William du regard, elle ajouta :
C'est toi, qui nous a dit de nous mettre à l'abri, toi qui as tout fait pour qu'on se retrouve enfermé ici, toi et encore toi qui veux nous protéger. La voix de Reese tremblait de rage, elle se retourna pour voir si ses filles étaient revenues, et rassurer de ne pas les voir dans le coin, elle revint vers les deux autres : Tu en as largement assez fait, William, il est hors de question que tu nous laisses ici en disant vouloir nous protéger. Si c'est vraiment ce que tu veux faire, ta place est à nos côtés, pas avec des inconnus qui nous traitent comme des chiens et qui ne couvriront jamais tes arrières !
La brune ne parlait pas forcément pour Kristen, mais pour tous les autres qui n'appréciaient guère devoir faire leurs jobs, visiblement. Avec toutes les histoires qu'il y avait et l'ambiance en général, nul doute que tout le monde comprenait de quoi elle parlait :
C'est pas maintenant qu'ils sont dans la merde qu'ils doivent prendre conscience qu'on existe ! Surtout quand ils le font seulement lorsqu'ils sont de mauvaises humeurs et qu'ils ont envie de passer leur nerf.
Pestant rageusement, Reese ravala les larmes à nouveau. La colère lui faisait facilement perdre le contrôle d'elle-même, mais elle était trop fière pour perdre le débat à cause des sanglots. Ça n'était pas un caprice qu'elle faisait à William. Elle était sérieuse, et elle savait que son chagrin n'arrangerait pas les choses, elle le connaissait trop bien. Pleurer, c'était comme tricher.
Par contre, porter des coups bas, c'était totalement acceptable, vu qu'on avait commencé comme ça :
S'ils doivent compter sur toi alors qu'ils ne le méritent pas, tu iras faire une lettre pour tes filles, que je sache quoi leur dire si papa ne rentre pas.
Et la mère de famille se tourna vers l'autre brune, ajoutant, sarcastique :
Et tu pourras aller l'aider, Kristen.
Reese s'était décomposée sur cette phrase à peine l'avait-elle entendu. Elle n'en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. Elle avait l'impression cruel que son mari ne la comprenait absolument pas, qu'il ne voyait pas l'horreur qu'elle exprimait actuellement en le fixant droit dans les yeux. Entendre ça de la bouche de la personne qu'elle aimait le plus, c'était une angoisse son nom, pire encore lorsqu'elle savait par avance combien il était têtu et combien la lutte allait être éreintante. Et le plus douloureux dans tout ça, c'est qu'elle passerait pour la méchante, peu importe s'il obtenait ce qu'il voulait ou pas.
Bon dieu de merde, ça doit être génial d'être un imbécile heureux, souffla Reese en regardant son époux. Elle s'était permise la grossiereté parce que Jane et Catherine étaient loin, même si William la fixait avec de gros yeux. Tu crois que c'est Disneyland, dehors, c'est ça ?
Elle croisa les bras sur sa poitrine pour se tenir à elle-même. A défaut d'avoir William à ses côtés pour traverser sa colère, Reese se renfermait un peu plus. Et une rage sombre montait en elle à l'encontre de Kristen. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'une personne qu'elle estimait vienne lui arracher la personne qui comptait le plus à ses yeux et avec qui elle avait tout construit dans sa vie. Ils étaient deux, tous les deux, unis, entier, ensemble. Et Kristen venait ébrecher quelque chose à quoi elle tenait comme à la prunelle de ses yeux.
Foudroyant William du regard, elle ajouta :
C'est toi, qui nous a dit de nous mettre à l'abri, toi qui as tout fait pour qu'on se retrouve enfermé ici, toi et encore toi qui veux nous protéger. La voix de Reese tremblait de rage, elle se retourna pour voir si ses filles étaient revenues, et rassurer de ne pas les voir dans le coin, elle revint vers les deux autres : Tu en as largement assez fait, William, il est hors de question que tu nous laisses ici en disant vouloir nous protéger. Si c'est vraiment ce que tu veux faire, ta place est à nos côtés, pas avec des inconnus qui nous traitent comme des chiens et qui ne couvriront jamais tes arrières !
La brune ne parlait pas forcément pour Kristen, mais pour tous les autres qui n'appréciaient guère devoir faire leurs jobs, visiblement. Avec toutes les histoires qu'il y avait et l'ambiance en général, nul doute que tout le monde comprenait de quoi elle parlait :
C'est pas maintenant qu'ils sont dans la merde qu'ils doivent prendre conscience qu'on existe ! Surtout quand ils le font seulement lorsqu'ils sont de mauvaises humeurs et qu'ils ont envie de passer leur nerf.
Pestant rageusement, Reese ravala les larmes à nouveau. La colère lui faisait facilement perdre le contrôle d'elle-même, mais elle était trop fière pour perdre le débat à cause des sanglots. Ça n'était pas un caprice qu'elle faisait à William. Elle était sérieuse, et elle savait que son chagrin n'arrangerait pas les choses, elle le connaissait trop bien. Pleurer, c'était comme tricher.
Par contre, porter des coups bas, c'était totalement acceptable, vu qu'on avait commencé comme ça :
S'ils doivent compter sur toi alors qu'ils ne le méritent pas, tu iras faire une lettre pour tes filles, que je sache quoi leur dire si papa ne rentre pas.
Et la mère de famille se tourna vers l'autre brune, ajoutant, sarcastique :
Et tu pourras aller l'aider, Kristen.
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