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It's caving in around me
Ven 11 Déc 2015 - 15:36
43 ans • Américaine • Directrice d'une agence de communication • Emerald Freedom
Sally n'accorde pas facilement sa confiance, pour elle les inconnus peuvent représenter un danger que ce soit dans sa vie personnelle ou dans sa vie professionnelle, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est fermée à la vie sociale, c'est même le contraire ; elle a le contact facile avec les gens et sait faire la part des choses. La jolie brune a beau savoir que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, elle ne peut s'empêcher de les dire quand même. En général les remarques passent plutôt bien, il faut dire qu'elle a toujours le sourire et est toujours de bonne humeur. Il est d'ailleurs essentiel pour elle de profiter de chaque moment que la vie fait, de savoir s'amuser. Elle peut jouer de son physique pour arriver à combler son appétit, elle aime attirer l'attention et que les regards se posent sur elle. Il serait en revanche idiot, voir risquer, de la juger uniquement sur son physique, c'est une femme très intelligente et dans tous les domaines, elle s'est toujours donnée à 200% en saisissant chaque opportunité qui se présentait à elle afin de, par exemple, gravir les échelons. Ce n'est pas pour rien qu'elle est arrivée à son poste de Directrice, il faut pour ça avoir un grand esprit, de grandes connaissances, et être sûr de soi. On lui a à de nombreuses reprises reproché d'être trop arrogante, mais elle prend plus ça pour un compliment, même si elle se doute que venant des personnes ça n'en est pas un. La plus grosse phobie de Sally est de devenir aveugle, ce n'est pas très commun, mais c'est un véritable handicape dans la vie. Lorsqu'elle cuisine par exemple, elle a peur de se prendre des éclaboussures de beurre ou d'huile dans les yeux et de perdre la vue. Du coup, elle doit anticiper ses craintes et s'adapter au mieux en fonction des situations.
Bien que s'aimant plus que tout, les Lockharts ont un mode de vie pouvant sembler étrange d'un point de vue extérieur. L'un comme l'autre ont besoin d'avoir des aventures extra-conjugales, Sally aime séduire aussi bien des hommes que des femmes, ressentir l'excitation des nouvelles rencontres et les jeux de séduction. C'est comme un besoin qu'elle a depuis toujours de voir le désir sexuel dans les yeux des autres.
Bien que s'aimant plus que tout, les Lockharts ont un mode de vie pouvant sembler étrange d'un point de vue extérieur. L'un comme l'autre ont besoin d'avoir des aventures extra-conjugales, Sally aime séduire aussi bien des hommes que des femmes, ressentir l'excitation des nouvelles rencontres et les jeux de séduction. C'est comme un besoin qu'elle a depuis toujours de voir le désir sexuel dans les yeux des autres.
Cette jolie brune aux yeux marrons sait qu'elle plaît, aussi bien aux hommes qu'aux femmes, et elle en joue du haut de son mètre soixante-et-onze pour un peu moins de soixante kilos. Tantôt habillée de façon chic, tantôt habillée de façon plus classique, elle n'a pas véritablement un style particulier, mais elle restera en toute circonstance un minimum maquillée et sexy.
Avant de quitter leur duplex, Sally a pris une sorte de grand sac de voyage basique trouvé au fond d'un placard. Hors de question d'attirer trop l'attention de gens mal-intentionnés en choisissant une valise de grande marque. Elle y fourra son minimum vital ; de quoi se maquiller, des vêtements de rechanges qu'elle a eu du mal à choisir dans son immense garde robe. Elle opta pour des sous-vêtements classiques, mais en dentelles, deux chemisiers, une jupe, un tee-shirt, un jean et une paire de baskets en plus des chaussures à talons qu'elle portait, En dehors du côté vestimentaire, la brune prit avec elle une bouteille d'eau, des barres de céréales, un grand couteau de cuisine ainsi qu'un SIG Sauer P-250 DC, qui est un petit pistolet.
Avant de quitter leur duplex, Sally a pris une sorte de grand sac de voyage basique trouvé au fond d'un placard. Hors de question d'attirer trop l'attention de gens mal-intentionnés en choisissant une valise de grande marque. Elle y fourra son minimum vital ; de quoi se maquiller, des vêtements de rechanges qu'elle a eu du mal à choisir dans son immense garde robe. Elle opta pour des sous-vêtements classiques, mais en dentelles, deux chemisiers, une jupe, un tee-shirt, un jean et une paire de baskets en plus des chaussures à talons qu'elle portait, En dehors du côté vestimentaire, la brune prit avec elle une bouteille d'eau, des barres de céréales, un grand couteau de cuisine ainsi qu'un SIG Sauer P-250 DC, qui est un petit pistolet.
Sally est née, a grandit et a toujours vécu dans l’État de Washington. Elle vint au monde le 16 juillet 1972 dans la ville de Shelton. Ses parents n'étaient ni riches, ni pauvres, ils faisaient partis de la classe moyenne et elle n'a jamais manqué de quoi que ce soit, d'autant plus qu'elle est fille unique. Pourtant, il lui en fallait toujours plus. Ses parents cédèrent rarement, mais rapidement, elle sût qu'elle voulait avoir une plus grande maison, une plus grosse voiture, une plus grande garde-robes, bref tout mais en beaucoup plus imposant. Elle s'en était donnée les moyens en travaillant d'arrache-pied durant sa scolarité tout en faisant des petits boulots à droite et à gauche afin d'avoir de l'argent de poche plus conséquent, sans oublier d'économiser un minimum.
Son objectif était simple ; rejoindre la grande ville de l’État le plus tôt possible. Il faut dire qu'elle prenait pour exemple son oncle Dan à qui la vie souriait. Il gérait une une boite de communication qui fonctionnait de mieux en mieux à Seattle. Au début, il n'y avait que lui et un ami et en l'espace d'un an il avait 5 salariés sous sa responsabilité. Andrew et Amy, ses parents, avaient conscience qu'elle ne resterait pas bien longtemps ici, alors ils prirent les devants en lui annonçant à l'été 1986 qu'ils avaient organiser leur déménagement pour rejoindre Dan.
Autant dire que cette nouvelle avait de quoi ravir la jeune fille de l'époque, pourtant elle ne parvenait pas à l'être complètement. Sally s'était imaginé à de nombreuses reprises partir pour rejoindre la grande ville, mais seule. Elle aimait les deux A, comme elle appelle, le problème ne venait pas d'eux, pour la brune ce changement devait marquer le départ d'une nouvelle vie, celle de sa future vie d'adulte où il était possible de repartir de zéro dans un univers différent et de nouveaux visages. Elle ne trouvait pas les gens intéressants dans cette petite ville, certains étaient même dérangeants, surtout les regards de certains hommes dans lesquels elle lisait de l'envie, malgré son jeune âge, et de la jalousie dans celui de ses camarades filles de classe. Il fallait tout de même positiver et elle se disait que grâce à ce déménagement prématuré, le début de sa nouvelle vie allait arriver.
L'adolescente fit des pieds et des mains en promettant monts et merveilles aux A afin qu'ils l'inscrivent dans l'un des meilleurs lycées de la ville, mais la vie ici était bien plus chère qu'à Shelton. Heureusement pour elle, ses parents étaient bien plus économes que leur fille. Ces derniers trouvèrent un magazine qui classait les établissements par le taux de réussite aux examens, mais aussi avec d'autres critères comme le ratio d'élèves par professeur. Rapidement, l'un d'eux attira leur attention, il était près du quartier de Queen Anne, là l'oncle de la brune leur avait trouvé un logement. Le choix était donc fait, Sally pourra suivre les cours à Roosevelt High School.
C'est à son entrée dans cet établissement qu'elle prit conscience que les années lycée seraient un terrain de jeu. L'occasion de tester tout le charme qu'elle dégageait était bien trop tentant pour ne pas s'amuser un peu, elle aimait draguer mais surtout, laisser les autres venir à elle pour les voir la draguer plus ou moins maladroitement. Elle trouvait la situation assez drôle et les gens de son âge plutôt pathétique de ce côté-là. Quand elle rentrait chez elle, il n'était pas question non plus de se laisser aller en sortant n'importe où, sa devise était : « t'auras le temps de t'amuser même dans dix ans, sauf si tu n'as pas un bon job. » Alors elle prenait du bon temps certains jours, mais à la maison elle se donnait à fond pour réussir à décrocher son diplôme avec les meilleures notes possibles.
Cela paye puisqu'elle parvient à décrocher son diplôme avec un an d'avance car le lycée avait conseillé à Sally et ses parents de lui faire sauter une classe au vu de ses capacités. Sûre de ce succès, elle continua en s'orientant vers un diplôme en économie sur les conseils de son oncle Dan. Ce dernier voulait la pousser à venir travailler dans sa boîte qui grandissait sans cesse et l'amenait à voyager à travers le pays. Il ne pouvait pas avoir d'enfant pour raison médicale, et Sally était plus que sa nièce à ses yeux, elle était comme sa fille pour laquelle il ferait tout afin qu'elle réussisse dans la vie. A chaque vacance scolaire, il l'embauchait, tantôt comme simple secrétaire, tantôt en tant qu'assistante personnelle, mais afin d'éviter toute jalousie, vu qu'ils portaient le même nom, il la faisait passer pour une simple stagiaire bien qu'il avait d'autres plans pour elle.
A l'âge de 22 ans, elle décrocha avec brio son diplôme au sein de l'Albers School of Business and Economics de son Université, ce qui fut une grande fierté pour elle et sa famille. Dan lui proposa le soir même un poste de responsable de la communication externe avec un salaire bien supérieur à ceux de ses parents réunis. Elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'il se passait, mais elle se demandait surtout pourquoi lui offrir une telle opportunité à son âge ? Était-ce parce qu'elle était sa nièce ? En voyant cela, son oncle lui parla d'un projet sur lequel ils avaient travaillaient ensemble quelques mois plus tôt, elle s'en souvenait parfaitement car elle avait adoré l'excitation apporté par ce travail, et il lui dit que grâce aux idées qu'elle avait eu et su appliquer, son entreprise avait gagné un gros, très gros client qui leur apporterait un cinquième du chiffre d'affaires de l'année. Ces explications rassurèrent Sally et lui firent chaud au cœur. Elle était faite pour mener à bien des projets de grandes envergures !
Durant un an, tout se déroulait merveilleusement bien sur le plan professionnel, du moins vis-à-vis des clients car ça jasait dès qu'elle avait le dos tourné. Ses collègues, surtout ceux qu'elle avait sous sa responsabilité, n'acceptaient pas de voir une fille de son âge à un tel poste, mais à ce moment-là, elle préférait ignorer tout ça pour se concentrer sur son travail. Comme à son habitude, elle s''y dévouait complètement, elle ne voyait pas l'intérêt d'être distraite par une relation stable préférant profiter des plaisirs charnels apportés par différents compagnons. En général, elle s'accordait ce type de plaisir au maximum une fois par semaine, des fois moins régulièrement et souvent en fin de semaine comme pour relâcher toute la pression accumulée. Elle emménagea rapidement dans un appartement de 4 pièces situé à quelques blocs de son lieu de travail pour enfin vivre seule et être totalement indépendante.
Début du printemps 1998, sa mère l'appela un matin en pleures. Sally ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle lui racontait, elle décida de se rendre chez elle afin d'en comprendre la ou les raisons. Une fois sur place, sa mère lui tomba dans les bras dans un flot de larmes. La brune fixa son père qui venait vers elles, en pleurs également, et lâcha simplement « Dan est mort». Une partie de son monde s'écroula, son second père venait de mourir dans un accident de la route. Et dire qu'elle l'avait vu la veille dans un bar où ils avaient bavardé et ri autour de quelques verres. Il lui avait appris tant de choses dont elle n'avait pas totalement pris conscience, mais il avait confiance en elle et en ses capacités, il la voyait comme une leader et ce n'est pas pour rien qu'une semaine après, à la lecture du testament, le nom de Sally était présent. Son oncle lui légua la moitié de ses biens et de sa fortune, ainsi que ses parts dans son entreprise. Elle devenait à 26 ans co-dirigeante de l'une des plus grosses agences de l’État.
Sally avait du mal à accepter cette perte et lorsqu'elle était seule chez elle, elle aimait continuer à discuter avec lui, bien qu'il ne soit plus de ce monde ou lui demander conseil. Son nouvel associé, Craig, qui était le meilleur ami de Dan, l'aida au mieux à s'adapter à ses nouvelles responsabilités. Il fut tout aussi surpris qu'elle, mais avait confiance dans le jugement de son ami. Évidemment, ses employés eux n'étaient pas du même avis, ils avaient déjà eu du mal à ne serait-ce que se faire à l'idée de son précédant poste alors la voir devenir dirigeante c'était encore pire. Sally le savait pertinemment, elle dût alors faire preuve d'autorité et leur prouver que sa place n'était pas imméritée car elle aussi avait une confiance totale en ses capacités.
La boîte se portait plus que bien, le chiffre d'affaires était en constante progression d'année en année, si bien que la jeune femme commençait à se faire un nom et une réputation de femme forte. La jolie brune fit une rencontre décisive en 2002 qui allait bouleverser sa vie, celle de Wade Lockharts, un homme d'affaires avec, lui aussi, une solide réputation. Leurs deux entreprises étaient concurrentes sur un gros projet pour une entreprise internationale. Les dirigeants de celle-ci organisés régulièrement des rendez-vous dans de prestigieux hôtels du pays avec la présence des ces deux entreprises. Wade et Sally étaient donc forcés de se côtoyer durant ses périodes et le charme de l'homme ne laissait aucune femme insensible, surtout pas la brune. Il avait l'air d'aimer comme elle les plaisirs charnels, de profiter de la vie sans se prendre la tête et lors d'un dîner solitaire dans le restaurant d'un hôtel il l'aborda. Sur le coup, elle garda un peu ses distances. Certes, elle le trouvait entièrement à son goût et avait certains types d'images en tête d'eux deux, mais il restait un concurrent féroce, il ne fallait surtout pas l'oublier. Certaines personnes dans ce milieu étaient prêtes à tout pour décrocher des contrats et ce Wade en faisait peut-être parti. Il finit par s'installer à sa table et en plus d'être extrêmement beau, Sally le trouvait très intéressant. En quittant le restaurant pour rejoindre sa chambre, l'homme la suivit. Une fois dans l’ascenseur, elle ne put s'empêcher de le regarder avec envie en se mordant la lèvre inférieure.
Pour l'un, comme pour l'autre, cette aventure resterait au stade d'aventure. Pourtant, ils aimaient se revoir afin de passer du bon temps ensemble et de fil en aiguille, des sentiments faisaient leur apparition ce qui rendait leur rendez-vous plus inquiétant pour Sally. C'était la première fois qu'elle ressentait cela et ça la perturbait plus qu'autre chose d'autant plus qu'il était clair dès le départ que ce genre de choses n'avaient rien à faire dans leur relation. Elle ne se doutait pas que Wade aussi avait des sentiments, mais après une nouvelle nuit charnelle passée ensemble, les langues ont commencé à se délier pour finalement parler le cœur ouvert. L'un comme l'autre souhaitait plus que ces bons moments et tous les deux savaient qu'ils avaient besoin d'aventures extra-conjugales. Ils allaient former un couple atypique et pourtant bel et bien solide car leur amour était sincère, ils avaient simplement un mode de fonctionnement différent des autres pour être totalement heureux et épanouis.
Deux ans après leur rencontre, ils décidèrent de se marier. Quelques personnes de leur entourage se montraient réticentes car pour elles les choses allaient trop vite, mais de leur côté, que ce soit pour Wade ou Sally il s'agissait de la suite logique de leur histoire. Ils ne s'étaient jamais imaginer vivre en couple et pourtant maintenant c'était l'inverse qui se produisait. Vu leur notoriété dans le monde des affaires, ce mariage faisait grand bruit et l'année de celui-ci ils ont fait la une d'un magazine. Les Lockharts en couverture avec un long article sur eux, leurs projets personnels et professionnels, tout cela apportait son lot de petits curieux. La notoriété étant de plus en plus présente, certains regards déjà envieux se transformèrent en haine viscérale et comme à son habitude, la brune passait au-dessus de ça. Pourtant, c'est à cette période qu'elle se sentit en danger pour la première fois de sa vie. Ces regards dont elle faisait parfaitement abstraction devenaient par moment si haineux et persistants qu'elle avait une sensation d'étouffement. Du coup, sans en parler à son époux, elle décida de s'acheter une arme à feu, un petit calibre, pouvant lui permettre de le dissimuler où bon lui semblait y compris dans les sacoches utilisées lors des différentes réceptions auxquelles les Lockharts participaient.
Âgée de 38 ans, Sally mit au monde leur seul et unique enfant ; Russell. Ils avaient déjà fait plusieurs tentatives, mais sans réussite jusque là. Durant le deuxième semestre de cette grossesse, la brune avoua à son mari que 5 ans auparavant elle avait fait une fausse couche. Ils discutèrent une bonne partie de la nuit et Sally finit par lui avouer qu'à cette période, si elle ne lui avait rien dit c'était parce qu'elle se sentait responsable. N'ayant pas conscience d'avoir en elle un embryon, elle poursuivit son mode de vie associant travail intense, alcool, cigarettes et relations d'un soir. Au final, elle regretta de ne pas lui en avoir parlé à cette période car, comme à son habitude, il s'était montré proche d'elle, attendrissant et attentionné. Il était tout autant bouleversé qu'elle.
La jeune femme ne s'inquiétait pas de la présence ou non de son cher et tendre car tout le long de la grossesse il s'était montré présent et était toujours égal à lui même, elle n'avait eu aucun doute sur le fait qu'il serait un bon père. En revanche, vu les responsabilités professionnelles qu'ils avaient tous les deux, il était évident qu'il fallait à présent revoir un peu leurs plannings afin de s'occuper de leur fils. Que ce soit Sally ou son mari, les deux réussirent afin de passer le maximum de temps avec leur enfant, il n'était pas question de faire un gosse pour ensuite le laisser aux mains d'une autre personne qui s'occuperait de lui et ferait son éducation, ils tenaient à leurs rôles de parents, sans se priver des différents plaisirs que la vie pouvait leur offrir.
Peut-être était-ce à cause de leur âge ou de l'annonce que Sally avait faite à son époux durant la grossesse, toujours est-il qu'ils chérissaient chaque moments passé avec Russell, ils voulaient qu'il soit le plus heureux possible et qu'il ne manque de rien. Du coup, que ce soit eux ou leurs proches, leur fils était tout simplement pourri gâté, ils répondaient au moindre désir ou caprice du petit blondinet, mais pour eux c'était normal, de toute manière l'argent n'était pas un souci, ils en avaient les moyens.
Son objectif était simple ; rejoindre la grande ville de l’État le plus tôt possible. Il faut dire qu'elle prenait pour exemple son oncle Dan à qui la vie souriait. Il gérait une une boite de communication qui fonctionnait de mieux en mieux à Seattle. Au début, il n'y avait que lui et un ami et en l'espace d'un an il avait 5 salariés sous sa responsabilité. Andrew et Amy, ses parents, avaient conscience qu'elle ne resterait pas bien longtemps ici, alors ils prirent les devants en lui annonçant à l'été 1986 qu'ils avaient organiser leur déménagement pour rejoindre Dan.
Autant dire que cette nouvelle avait de quoi ravir la jeune fille de l'époque, pourtant elle ne parvenait pas à l'être complètement. Sally s'était imaginé à de nombreuses reprises partir pour rejoindre la grande ville, mais seule. Elle aimait les deux A, comme elle appelle, le problème ne venait pas d'eux, pour la brune ce changement devait marquer le départ d'une nouvelle vie, celle de sa future vie d'adulte où il était possible de repartir de zéro dans un univers différent et de nouveaux visages. Elle ne trouvait pas les gens intéressants dans cette petite ville, certains étaient même dérangeants, surtout les regards de certains hommes dans lesquels elle lisait de l'envie, malgré son jeune âge, et de la jalousie dans celui de ses camarades filles de classe. Il fallait tout de même positiver et elle se disait que grâce à ce déménagement prématuré, le début de sa nouvelle vie allait arriver.
L'adolescente fit des pieds et des mains en promettant monts et merveilles aux A afin qu'ils l'inscrivent dans l'un des meilleurs lycées de la ville, mais la vie ici était bien plus chère qu'à Shelton. Heureusement pour elle, ses parents étaient bien plus économes que leur fille. Ces derniers trouvèrent un magazine qui classait les établissements par le taux de réussite aux examens, mais aussi avec d'autres critères comme le ratio d'élèves par professeur. Rapidement, l'un d'eux attira leur attention, il était près du quartier de Queen Anne, là l'oncle de la brune leur avait trouvé un logement. Le choix était donc fait, Sally pourra suivre les cours à Roosevelt High School.
C'est à son entrée dans cet établissement qu'elle prit conscience que les années lycée seraient un terrain de jeu. L'occasion de tester tout le charme qu'elle dégageait était bien trop tentant pour ne pas s'amuser un peu, elle aimait draguer mais surtout, laisser les autres venir à elle pour les voir la draguer plus ou moins maladroitement. Elle trouvait la situation assez drôle et les gens de son âge plutôt pathétique de ce côté-là. Quand elle rentrait chez elle, il n'était pas question non plus de se laisser aller en sortant n'importe où, sa devise était : « t'auras le temps de t'amuser même dans dix ans, sauf si tu n'as pas un bon job. » Alors elle prenait du bon temps certains jours, mais à la maison elle se donnait à fond pour réussir à décrocher son diplôme avec les meilleures notes possibles.
Cela paye puisqu'elle parvient à décrocher son diplôme avec un an d'avance car le lycée avait conseillé à Sally et ses parents de lui faire sauter une classe au vu de ses capacités. Sûre de ce succès, elle continua en s'orientant vers un diplôme en économie sur les conseils de son oncle Dan. Ce dernier voulait la pousser à venir travailler dans sa boîte qui grandissait sans cesse et l'amenait à voyager à travers le pays. Il ne pouvait pas avoir d'enfant pour raison médicale, et Sally était plus que sa nièce à ses yeux, elle était comme sa fille pour laquelle il ferait tout afin qu'elle réussisse dans la vie. A chaque vacance scolaire, il l'embauchait, tantôt comme simple secrétaire, tantôt en tant qu'assistante personnelle, mais afin d'éviter toute jalousie, vu qu'ils portaient le même nom, il la faisait passer pour une simple stagiaire bien qu'il avait d'autres plans pour elle.
A l'âge de 22 ans, elle décrocha avec brio son diplôme au sein de l'Albers School of Business and Economics de son Université, ce qui fut une grande fierté pour elle et sa famille. Dan lui proposa le soir même un poste de responsable de la communication externe avec un salaire bien supérieur à ceux de ses parents réunis. Elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'il se passait, mais elle se demandait surtout pourquoi lui offrir une telle opportunité à son âge ? Était-ce parce qu'elle était sa nièce ? En voyant cela, son oncle lui parla d'un projet sur lequel ils avaient travaillaient ensemble quelques mois plus tôt, elle s'en souvenait parfaitement car elle avait adoré l'excitation apporté par ce travail, et il lui dit que grâce aux idées qu'elle avait eu et su appliquer, son entreprise avait gagné un gros, très gros client qui leur apporterait un cinquième du chiffre d'affaires de l'année. Ces explications rassurèrent Sally et lui firent chaud au cœur. Elle était faite pour mener à bien des projets de grandes envergures !
Durant un an, tout se déroulait merveilleusement bien sur le plan professionnel, du moins vis-à-vis des clients car ça jasait dès qu'elle avait le dos tourné. Ses collègues, surtout ceux qu'elle avait sous sa responsabilité, n'acceptaient pas de voir une fille de son âge à un tel poste, mais à ce moment-là, elle préférait ignorer tout ça pour se concentrer sur son travail. Comme à son habitude, elle s''y dévouait complètement, elle ne voyait pas l'intérêt d'être distraite par une relation stable préférant profiter des plaisirs charnels apportés par différents compagnons. En général, elle s'accordait ce type de plaisir au maximum une fois par semaine, des fois moins régulièrement et souvent en fin de semaine comme pour relâcher toute la pression accumulée. Elle emménagea rapidement dans un appartement de 4 pièces situé à quelques blocs de son lieu de travail pour enfin vivre seule et être totalement indépendante.
Début du printemps 1998, sa mère l'appela un matin en pleures. Sally ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle lui racontait, elle décida de se rendre chez elle afin d'en comprendre la ou les raisons. Une fois sur place, sa mère lui tomba dans les bras dans un flot de larmes. La brune fixa son père qui venait vers elles, en pleurs également, et lâcha simplement « Dan est mort». Une partie de son monde s'écroula, son second père venait de mourir dans un accident de la route. Et dire qu'elle l'avait vu la veille dans un bar où ils avaient bavardé et ri autour de quelques verres. Il lui avait appris tant de choses dont elle n'avait pas totalement pris conscience, mais il avait confiance en elle et en ses capacités, il la voyait comme une leader et ce n'est pas pour rien qu'une semaine après, à la lecture du testament, le nom de Sally était présent. Son oncle lui légua la moitié de ses biens et de sa fortune, ainsi que ses parts dans son entreprise. Elle devenait à 26 ans co-dirigeante de l'une des plus grosses agences de l’État.
Sally avait du mal à accepter cette perte et lorsqu'elle était seule chez elle, elle aimait continuer à discuter avec lui, bien qu'il ne soit plus de ce monde ou lui demander conseil. Son nouvel associé, Craig, qui était le meilleur ami de Dan, l'aida au mieux à s'adapter à ses nouvelles responsabilités. Il fut tout aussi surpris qu'elle, mais avait confiance dans le jugement de son ami. Évidemment, ses employés eux n'étaient pas du même avis, ils avaient déjà eu du mal à ne serait-ce que se faire à l'idée de son précédant poste alors la voir devenir dirigeante c'était encore pire. Sally le savait pertinemment, elle dût alors faire preuve d'autorité et leur prouver que sa place n'était pas imméritée car elle aussi avait une confiance totale en ses capacités.
La boîte se portait plus que bien, le chiffre d'affaires était en constante progression d'année en année, si bien que la jeune femme commençait à se faire un nom et une réputation de femme forte. La jolie brune fit une rencontre décisive en 2002 qui allait bouleverser sa vie, celle de Wade Lockharts, un homme d'affaires avec, lui aussi, une solide réputation. Leurs deux entreprises étaient concurrentes sur un gros projet pour une entreprise internationale. Les dirigeants de celle-ci organisés régulièrement des rendez-vous dans de prestigieux hôtels du pays avec la présence des ces deux entreprises. Wade et Sally étaient donc forcés de se côtoyer durant ses périodes et le charme de l'homme ne laissait aucune femme insensible, surtout pas la brune. Il avait l'air d'aimer comme elle les plaisirs charnels, de profiter de la vie sans se prendre la tête et lors d'un dîner solitaire dans le restaurant d'un hôtel il l'aborda. Sur le coup, elle garda un peu ses distances. Certes, elle le trouvait entièrement à son goût et avait certains types d'images en tête d'eux deux, mais il restait un concurrent féroce, il ne fallait surtout pas l'oublier. Certaines personnes dans ce milieu étaient prêtes à tout pour décrocher des contrats et ce Wade en faisait peut-être parti. Il finit par s'installer à sa table et en plus d'être extrêmement beau, Sally le trouvait très intéressant. En quittant le restaurant pour rejoindre sa chambre, l'homme la suivit. Une fois dans l’ascenseur, elle ne put s'empêcher de le regarder avec envie en se mordant la lèvre inférieure.
Pour l'un, comme pour l'autre, cette aventure resterait au stade d'aventure. Pourtant, ils aimaient se revoir afin de passer du bon temps ensemble et de fil en aiguille, des sentiments faisaient leur apparition ce qui rendait leur rendez-vous plus inquiétant pour Sally. C'était la première fois qu'elle ressentait cela et ça la perturbait plus qu'autre chose d'autant plus qu'il était clair dès le départ que ce genre de choses n'avaient rien à faire dans leur relation. Elle ne se doutait pas que Wade aussi avait des sentiments, mais après une nouvelle nuit charnelle passée ensemble, les langues ont commencé à se délier pour finalement parler le cœur ouvert. L'un comme l'autre souhaitait plus que ces bons moments et tous les deux savaient qu'ils avaient besoin d'aventures extra-conjugales. Ils allaient former un couple atypique et pourtant bel et bien solide car leur amour était sincère, ils avaient simplement un mode de fonctionnement différent des autres pour être totalement heureux et épanouis.
Deux ans après leur rencontre, ils décidèrent de se marier. Quelques personnes de leur entourage se montraient réticentes car pour elles les choses allaient trop vite, mais de leur côté, que ce soit pour Wade ou Sally il s'agissait de la suite logique de leur histoire. Ils ne s'étaient jamais imaginer vivre en couple et pourtant maintenant c'était l'inverse qui se produisait. Vu leur notoriété dans le monde des affaires, ce mariage faisait grand bruit et l'année de celui-ci ils ont fait la une d'un magazine. Les Lockharts en couverture avec un long article sur eux, leurs projets personnels et professionnels, tout cela apportait son lot de petits curieux. La notoriété étant de plus en plus présente, certains regards déjà envieux se transformèrent en haine viscérale et comme à son habitude, la brune passait au-dessus de ça. Pourtant, c'est à cette période qu'elle se sentit en danger pour la première fois de sa vie. Ces regards dont elle faisait parfaitement abstraction devenaient par moment si haineux et persistants qu'elle avait une sensation d'étouffement. Du coup, sans en parler à son époux, elle décida de s'acheter une arme à feu, un petit calibre, pouvant lui permettre de le dissimuler où bon lui semblait y compris dans les sacoches utilisées lors des différentes réceptions auxquelles les Lockharts participaient.
Âgée de 38 ans, Sally mit au monde leur seul et unique enfant ; Russell. Ils avaient déjà fait plusieurs tentatives, mais sans réussite jusque là. Durant le deuxième semestre de cette grossesse, la brune avoua à son mari que 5 ans auparavant elle avait fait une fausse couche. Ils discutèrent une bonne partie de la nuit et Sally finit par lui avouer qu'à cette période, si elle ne lui avait rien dit c'était parce qu'elle se sentait responsable. N'ayant pas conscience d'avoir en elle un embryon, elle poursuivit son mode de vie associant travail intense, alcool, cigarettes et relations d'un soir. Au final, elle regretta de ne pas lui en avoir parlé à cette période car, comme à son habitude, il s'était montré proche d'elle, attendrissant et attentionné. Il était tout autant bouleversé qu'elle.
La jeune femme ne s'inquiétait pas de la présence ou non de son cher et tendre car tout le long de la grossesse il s'était montré présent et était toujours égal à lui même, elle n'avait eu aucun doute sur le fait qu'il serait un bon père. En revanche, vu les responsabilités professionnelles qu'ils avaient tous les deux, il était évident qu'il fallait à présent revoir un peu leurs plannings afin de s'occuper de leur fils. Que ce soit Sally ou son mari, les deux réussirent afin de passer le maximum de temps avec leur enfant, il n'était pas question de faire un gosse pour ensuite le laisser aux mains d'une autre personne qui s'occuperait de lui et ferait son éducation, ils tenaient à leurs rôles de parents, sans se priver des différents plaisirs que la vie pouvait leur offrir.
Peut-être était-ce à cause de leur âge ou de l'annonce que Sally avait faite à son époux durant la grossesse, toujours est-il qu'ils chérissaient chaque moments passé avec Russell, ils voulaient qu'il soit le plus heureux possible et qu'il ne manque de rien. Du coup, que ce soit eux ou leurs proches, leur fils était tout simplement pourri gâté, ils répondaient au moindre désir ou caprice du petit blondinet, mais pour eux c'était normal, de toute manière l'argent n'était pas un souci, ils en avaient les moyens.
De leur duplex, dont ils avaient fait l'acquisition le monde semblait peut-être petit, mais ce n'était pas ce qui les protégerait indéfiniment et Sally le savait, ils ne pouvaient pas continuer à vivre ici en pensant que tout se passerait bien, que leur jolie petite vie continuerait à se dérouler sans aucun accroc. Durant quasiment toute la première semaine de ces évènements, elle ne réalisa pas que son petit monde allait être bouleversé, elle entendit des on-dit au travail ou par ses amis à propos d’un virus ou de personnes se comportant de façon étrange. Pour elle, il s’agissait simplement de troubles temporaires, comme l’avaient indiqué les autorités, de toute façon elle croyait et faisait confiance aux dirigeants locaux et du pays. Elle ne s’imaginait pas la tournure que prendraient les événements d'autant plus que les Lockharts ne s'intéressaient pas aux informations.
Le douze octobre, Wade montra une vidéo à Sally où on pouvait y voir des Hommes se jeter sur d'autres et les manger tel un vautour se jetant sur sa proie avec ses serres ne lâchant pas sa prise. Les images étaient d'une rare violence, pourtant, l'un comme l'autre avaient fait abstraction de ça. Peut-être était-ce pour éviter de se dire que tout ça était réel, mais quoi qu'il en soit ils continuaient leur vie comme si de rien n'était. Sally n'était pas des plus rassurées, mais son mari semblant confiant, elle ne voyait pas de raison de ne pas l'être également. Rapidement, la confiance se transforma en crainte, ils étaient obliger d'ouvrir les yeux sur tout ce qui se déroulait, impossible d'ignorer cela plus longtemps. Quand Russell était couché, ils allumaient la télévision pour faire face à l'horreur se jouant dehors. Rien n'était rassurant, les autorités avaient mis en place des zones de quarantaine afin de sécuriser au maximum la ville, puis des centres afin d'accueillir des habitants, des réfugiés en somme. Le mot réfugiés pouvait sembler anodin, mais il était fort de sens car cela montrait que la situation n'allait pas s'améliorer de si tôt et qu'elle dépassait tout entendement.
Après en avoir discuter ensemble, ils avaient décidé de quitter leur nid douillet et de rejoindre l'un de ses camps où la présence de militaires étaient bien plus rassurantes que de simples portes. Leur choix se porta sur Garfield HighSchool. C'était finalement le vingt-trois octobre qu'ils fermèrent la porte de leur domicile, mais ils furent stoppés dans leur avancée à quelques blocs de leur destination, la foule s’amassait dans les rues bloquant la circulation. La panique et la peur se lisaient sur chaque visage, enfin presque tous, car comme à chaque fois, il y avait toujours des personnes dérangées qui souhaitaient profiter de la situation en mettant à feu et à sang la ville. Il fallait pourtant continuer d'avancer, mais à pied ce coup-ci. Les gens se frappaient, couraient dans tous les sens, sortaient des armes, le chaos régnait sur Seattle, il fallait se mettre à l'abri et poursuivre leur route plus tard. Sally proposa à son époux de pénétrer dans le premier immeuble, il était hors de question de risquer leur vie et surtout celle de leur fils afin de rejoindre le lycée, ils devaient se mettre à l'abri le temps que cette foule passe son chemin. Elle prit Russell dans ses bras en mettant une main sur sa tête afin de tenter de le protéger au maximum pendant que Wade prit des sacs qu'ils avaient emmenés. Il les protégea sur le chemin de ses individus, mais une explosion assourdissante les propulsa en arrière. Sally tomba sur le dos en serrant son fils contre elle, elle était sonnée. En cherchant son mari d'un regard apeuré, elle hurla son nom. Heureusement, il était juste à côté d'eux, mais il souffrait du bras droit tandis que Russell semblait ne rien avoir eu et que Sally avait subit quelques légères coupures dues aux éclats de verre. Wade était bien plus sonné qu'elle, il avait du mal à réagir, mais lorsque se fut le cas, il les protégea de nouveau jusqu'à entrer dans un immeuble où une famille les accueilla pour la nuit.
La femme avait fait un bandage à Wade afin d'immobiliser au mieux son bras, elle espérait que ce ne soit rien de grave et qu'une fois arrivés à Garfield Highschool il y aurait un médecin ou un infirmier qui pourrait s'en occuper. Après une courte et mouvementée nuit, ils reprirent leur route afin d'atteindre ce lycée, ce qu'ils réussirent à faire sans trop de mal au final et malgré les regards et comportements étranges de personnes dont ils croisaient le chemin.
Le douze octobre, Wade montra une vidéo à Sally où on pouvait y voir des Hommes se jeter sur d'autres et les manger tel un vautour se jetant sur sa proie avec ses serres ne lâchant pas sa prise. Les images étaient d'une rare violence, pourtant, l'un comme l'autre avaient fait abstraction de ça. Peut-être était-ce pour éviter de se dire que tout ça était réel, mais quoi qu'il en soit ils continuaient leur vie comme si de rien n'était. Sally n'était pas des plus rassurées, mais son mari semblant confiant, elle ne voyait pas de raison de ne pas l'être également. Rapidement, la confiance se transforma en crainte, ils étaient obliger d'ouvrir les yeux sur tout ce qui se déroulait, impossible d'ignorer cela plus longtemps. Quand Russell était couché, ils allumaient la télévision pour faire face à l'horreur se jouant dehors. Rien n'était rassurant, les autorités avaient mis en place des zones de quarantaine afin de sécuriser au maximum la ville, puis des centres afin d'accueillir des habitants, des réfugiés en somme. Le mot réfugiés pouvait sembler anodin, mais il était fort de sens car cela montrait que la situation n'allait pas s'améliorer de si tôt et qu'elle dépassait tout entendement.
Après en avoir discuter ensemble, ils avaient décidé de quitter leur nid douillet et de rejoindre l'un de ses camps où la présence de militaires étaient bien plus rassurantes que de simples portes. Leur choix se porta sur Garfield HighSchool. C'était finalement le vingt-trois octobre qu'ils fermèrent la porte de leur domicile, mais ils furent stoppés dans leur avancée à quelques blocs de leur destination, la foule s’amassait dans les rues bloquant la circulation. La panique et la peur se lisaient sur chaque visage, enfin presque tous, car comme à chaque fois, il y avait toujours des personnes dérangées qui souhaitaient profiter de la situation en mettant à feu et à sang la ville. Il fallait pourtant continuer d'avancer, mais à pied ce coup-ci. Les gens se frappaient, couraient dans tous les sens, sortaient des armes, le chaos régnait sur Seattle, il fallait se mettre à l'abri et poursuivre leur route plus tard. Sally proposa à son époux de pénétrer dans le premier immeuble, il était hors de question de risquer leur vie et surtout celle de leur fils afin de rejoindre le lycée, ils devaient se mettre à l'abri le temps que cette foule passe son chemin. Elle prit Russell dans ses bras en mettant une main sur sa tête afin de tenter de le protéger au maximum pendant que Wade prit des sacs qu'ils avaient emmenés. Il les protégea sur le chemin de ses individus, mais une explosion assourdissante les propulsa en arrière. Sally tomba sur le dos en serrant son fils contre elle, elle était sonnée. En cherchant son mari d'un regard apeuré, elle hurla son nom. Heureusement, il était juste à côté d'eux, mais il souffrait du bras droit tandis que Russell semblait ne rien avoir eu et que Sally avait subit quelques légères coupures dues aux éclats de verre. Wade était bien plus sonné qu'elle, il avait du mal à réagir, mais lorsque se fut le cas, il les protégea de nouveau jusqu'à entrer dans un immeuble où une famille les accueilla pour la nuit.
La femme avait fait un bandage à Wade afin d'immobiliser au mieux son bras, elle espérait que ce ne soit rien de grave et qu'une fois arrivés à Garfield Highschool il y aurait un médecin ou un infirmier qui pourrait s'en occuper. Après une courte et mouvementée nuit, ils reprirent leur route afin d'atteindre ce lycée, ce qu'ils réussirent à faire sans trop de mal au final et malgré les regards et comportements étranges de personnes dont ils croisaient le chemin.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Rachel Weisz ♦ <bott>Sally Lockharts</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Sally
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Lockharts
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Directrice d'une agence de communication
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