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Luke G. Hugh
Dim 31 Jan 2016 - 20:43
30 Ans • Américaine • Ouvrier du batiment • Faction
Quoi ? Faut se présenter comme au lycée ? Sérieux ? Oh la barbe. Vous êtes pas chiants déjà. Non mais sérieux. Il a pas que ça à faire, Mossieu a une vie voyez vous ? Faut qu'il aille draguer les dernières donzelles de la boite d'à côté. Bah ouais. Parce qu'avec sa gueule d'ange, c'est sur qu'il en ramènera au moins une dans son pieu avant la fin de la soirée. Et il va la bichonner, la chouchouter, la retourner... oh pardon. Ça va trop loin pour vos pauvres petites oreilles ? Faites pas vos chastes. Ce n'est pas les paroles d'un beau gosse qui va vous perturbez voyons. Ah si ? Et bah tant pis pour vous. Il ne se portera pas responsable de vos pauvres petits états d'âme.
Bon, plus sérieusement. L'homme dont il est question doit vous sembler des plus arrogants et prétentieux. Et ouais. C'est qu'il sait ce qu'il vaut le Don Juan. Et n'allait pas dire qu'il n'a rien pour lui. Mais ne vous arrêtez pas aux apparences. Comme on dit bien, l’habit ne fait pas le moine. Et vous trouverez derrière ses faux airs -ou vrai d'ailleurs- de coureur de jupons, un mec sensible, attentionné, plein de bonne volonté. Bon, ok, c'est un peu trop. Mais le bonhomme n'en reste pas moins un mec loyal. Aussi loyal qu'un saint Bernard. Sans les poils, évidemment. Jamais il ne vous laissera tomber. Bon, sauf si vous êtes une de ses conquêtes. Connard lui ? Mais non. Mais l'amour avec un grand A c'est juste pas du tout son truc. C'est un défaut pour elles mais une putain de qualité pour lui. Le bonhomme en tire largement son profit en allant très facilement vers les autres.
C'est qu'il n'est pas idiot le loustique. Tout au contraire. Oh ce n'est pas un génie, mais la gueule d'ange est assez intelligent pour tirer profit de toute opportunité. Quel qu’elle soit. De plus, son ouverture d'esprit et sa détermination a de quoi envier. Loin d'être une encyclopédie, lorsque le bonhomme s'investit dans quelque chose, il en apprend le plus possible. Étrange, ouais, mais pourtant très profitable. On va dire que c'est son côté débrouillard. Dès qu'il plane un peu dans une sphère quelconque, faut bien que le bonhomme s'y fasse sa place. Et c'est qu'il arrive toujours à se la faire de la place, même là où on a pas besoin de lui. Beh voilà comment faut s'y prendre. La leçon selon une gueule d'ange pas comme les autres !
Ah oui parce qu'il va falloir préciser une petite chose. Et pas des moindres. Vous ne devez rien envier à ce cher Luke Gabriel. Enfant de cœur, lui ? C'est son deuxième prénom qui vous y fait penser ? Mieux vaut vous laver la bouche cent fois avant de lui dire ça. Sous ses airs de bon samaritain avenant et sympathique, le mâle n'en ai pas moins une personne fort taquine. Oh pas le chiant casse couille, mais celui qui ne ratera pas une occasion pour lancer une vanne souvent foireuse. Avec la plupart, cela n'aura pas d'influence, mais avec d'autres, ça pourrait coincé. Et il faut bien avouer, mais le bonhomme n'est pas du genre à se laisser faire, bien trop heureux de pouvoir parfois tabasser un tocard trop susceptible. Et qu'est ce qu'il aime ça ce couillon. La montée d'adrénaline lui fait très souvent faire des choses complètement folles et inconscientes. Heureusement que Leroy est là, pour le ramener dans les rangs.
1m82, 90kg, beau gosse, blond et bien foutu. Que demander de plus à ce bon seigneur ? Franchement, le bonhomme a tout pour plaire sans jamais le cacher. Rien ne sert de s'étaler sur le sujet, mieux vaut vous remplir les mirettes, la gueule d'ange vous en laissera tout le loisir. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Par contre, ne pas se fier à toutes ses cicatrices. Nombreuses résultent de sa passion pour l'airsoft et la castagne incessante. Ca lui donne un petit côté voyou attirant. De quoi capturer encore plus vite ses proies.
A sa ceinture, vous trouverez unRevolver d'airsoft dont il ne se sépare jamais. Son arme fétiche, bien qu'il s'agisse d'une réplique. Bon, certes, celle ci ne l'aide en rien à se défendre. Mais un p'tit coup dans des parties sensible aura le mérite de vous empêcher d'approcher. Et sa connaissance dans ces armes lui vaut bien un avantage pour survivre. A noter aussi qu'il porte toujours un sac à dos avec le strict minimum. Deux trois vêtements de rechange, quelques trucs à bouffer non périssable et ses lunettes de protection. Aller savoir pourquoi.
A sa ceinture, vous trouverez un
Il n'est pas toujours simple de raconter sa vie, son existence, à autrui. Et c'est bien le cas de ce cher Luke. Surtout quand lui même considère que sa vie ne se résume qu'à une et unique page d'un roman. Sa naissance. Sa première nana. Sa première et dernière déception amoureuse. Son départ de chez ses parents. Sa rencontre avec Leroy. Et Basta. Et encore, la plupart des parties citées ne sont pas intéressantes à raconter.
La gueule d'ange vivait dans une famille modeste. Rien ne les distinguait d'une autre famille. C'était une vie quelconque dans une famille quelconque, avec un voisinage quelconque et même une ville quelconque. Une petite ville de merde situé dans l'Oregon. Ca en dit beaucoup sur la mentalité de Luke à cette époque. Bah ouais, parce qu'il en avait un peu rien à battre des choses qui se passait autour de lui. Ca n'a pas toujours été comme ça, évidemment. Enfant, le blondinet amusait la galerie, se faisait facilement des potes et n'était ni bon ni mauvais à l'école. Son père prévoyait de grandes choses pour lui. Mais plus le temps passait, plus ses poils sortaient et plus son ouverture d'esprit se rétrécissait. Rien à foutre. C'était exactement la gueule d'ange à 15 ans. Le lycée le faisait chier et ses parents aussi. Une crise d’adolescence comme on en voit partout. Le bonhomme était du genre à envoyer chier tout le monde pour tout et rien, excepté sa bande de potes avec qui son temps se perdait en connerie de tout genre. Et surtout dans leurs parties d'Airsoft. Et ouais. Une activité qui lui va comme un gant. Un bon moyen d'oublier toutes les conneries du lycée.
Et la première copine est arrivée. Malicia de son prénom. Une nana bien roulée comme il fallait, avec des lèvres pulpeuses, une intelligence un peu au rabais, mais ça, Luke s'en foutait. La petite starlette du lycée. Tout ce qu'il voyait en elle à l'époque c'était un fantasme qui se réalisait enfin. Chopper la fille la plus envié du bahut. Bien sur, ça ne dura pas bien longtemps. Et ouais. Un bon plaquage en règle avec un sourire à clé et une posture je m'en branle royalement de toi. Et la gueule d'ange continua encore et encore, arrivant même à se forger une bonne réputation de connard. Mais au fond, le bonhomme en raffolait. Ooooh oui il en raffolait et pas qu'un peu d'ailleurs. Sa réputation le suivit longtemps après sa sortie du lycée. Si bien que les nanas finissaient par venir à lui comme un toutou remuant la queue devant un os. Ahlala. Que c'était jouissif pour lui.
La question de l'avenir se posa finalement autour d'un repas de famille. Un père qui voulait que son fils fasse des études, une mère qui s'écrasait devant son mari et une sale petite chieuse de sœur qui s'habillait comme les dernières bimbos à la mode en mâchant du chewing-gum à longueur de temps. Autant dire que le discours endiablé du paternel traversa l'oreille du bonhomme pour en sortir par l'autre. Luke lui, c'était pas ce qu'il voulait. La vie active, travailler, gagner son fric, le dépenser à son bon vouloir. Voilà à quoi ressemblait son avenir. Pas besoin de faire trente six années d'études pour en être capable. C'est donc tout naturellement que Luke enchaîna les petits boulots. De livreurs de pizza à vigile, en passant par la manutention pure et dur. Tout ce qui importait au bonhomme, c'était d’amasser assez d'argent pour pouvoir se barrer tranquille à Seattle. Pourquoi cette ville, c'était le mystère.
Et ce ne fut pas si vite arrivé. Luke, campé sur sa moto d'occasion, un gros sac sur le dos, son matos d'airsoft et rien d'autre débarqua dans la grande ville. En Mai 2015 si je n'm'abuse. Le temps avait été son allié parce qu'entre les fêtes à boire comme un trou, les parties de pokers à perdre son salaire et bien d'autres encore, son fric s'était pas entassé en un éclair. Ah putain que c'était bon quand même. Sans nana évidemment. La gueule d'ange n'aurait jamais embarqué une gonzesse dans sa réalité, dans son monde. Parce que ça, ça ressemblait parfaitement à tout ce qu'il avait rêvé. Faut pas grand chose à une gueule d'amour dans son genre. Et là commença son nouveau départ. Enfin, c'est vite dit. Mais de tafs en tafs, de liens en amitié, Luke se forgea une bonne petite vie rythmé par l'airsoft et les soirées. Seulement les petits contrats par ci par là, c'était pas non plus la belle vie. Souvent les fins de mois finissaient en jeûne forcé. Mais rien à battre, il avait son territoire, ses habitudes, et jamais il ne les perdait, quitte à s'endetter.
Un jour, un pote lui parla d'un chantier qui cherchait de la main d'oeuvre. Autant tenter sa chance et y aller au culot. Ni une, ni deux, la gueule d'ange débarqua à l'entreprise indiquée et foutu les pieds dans le plat. C'est comme ça qu'il commença un boulot stable sous la tutelle d'un certain Leroy.
La gueule d'ange vivait dans une famille modeste. Rien ne les distinguait d'une autre famille. C'était une vie quelconque dans une famille quelconque, avec un voisinage quelconque et même une ville quelconque. Une petite ville de merde situé dans l'Oregon. Ca en dit beaucoup sur la mentalité de Luke à cette époque. Bah ouais, parce qu'il en avait un peu rien à battre des choses qui se passait autour de lui. Ca n'a pas toujours été comme ça, évidemment. Enfant, le blondinet amusait la galerie, se faisait facilement des potes et n'était ni bon ni mauvais à l'école. Son père prévoyait de grandes choses pour lui. Mais plus le temps passait, plus ses poils sortaient et plus son ouverture d'esprit se rétrécissait. Rien à foutre. C'était exactement la gueule d'ange à 15 ans. Le lycée le faisait chier et ses parents aussi. Une crise d’adolescence comme on en voit partout. Le bonhomme était du genre à envoyer chier tout le monde pour tout et rien, excepté sa bande de potes avec qui son temps se perdait en connerie de tout genre. Et surtout dans leurs parties d'Airsoft. Et ouais. Une activité qui lui va comme un gant. Un bon moyen d'oublier toutes les conneries du lycée.
Et la première copine est arrivée. Malicia de son prénom. Une nana bien roulée comme il fallait, avec des lèvres pulpeuses, une intelligence un peu au rabais, mais ça, Luke s'en foutait. La petite starlette du lycée. Tout ce qu'il voyait en elle à l'époque c'était un fantasme qui se réalisait enfin. Chopper la fille la plus envié du bahut. Bien sur, ça ne dura pas bien longtemps. Et ouais. Un bon plaquage en règle avec un sourire à clé et une posture je m'en branle royalement de toi. Et la gueule d'ange continua encore et encore, arrivant même à se forger une bonne réputation de connard. Mais au fond, le bonhomme en raffolait. Ooooh oui il en raffolait et pas qu'un peu d'ailleurs. Sa réputation le suivit longtemps après sa sortie du lycée. Si bien que les nanas finissaient par venir à lui comme un toutou remuant la queue devant un os. Ahlala. Que c'était jouissif pour lui.
La question de l'avenir se posa finalement autour d'un repas de famille. Un père qui voulait que son fils fasse des études, une mère qui s'écrasait devant son mari et une sale petite chieuse de sœur qui s'habillait comme les dernières bimbos à la mode en mâchant du chewing-gum à longueur de temps. Autant dire que le discours endiablé du paternel traversa l'oreille du bonhomme pour en sortir par l'autre. Luke lui, c'était pas ce qu'il voulait. La vie active, travailler, gagner son fric, le dépenser à son bon vouloir. Voilà à quoi ressemblait son avenir. Pas besoin de faire trente six années d'études pour en être capable. C'est donc tout naturellement que Luke enchaîna les petits boulots. De livreurs de pizza à vigile, en passant par la manutention pure et dur. Tout ce qui importait au bonhomme, c'était d’amasser assez d'argent pour pouvoir se barrer tranquille à Seattle. Pourquoi cette ville, c'était le mystère.
Et ce ne fut pas si vite arrivé. Luke, campé sur sa moto d'occasion, un gros sac sur le dos, son matos d'airsoft et rien d'autre débarqua dans la grande ville. En Mai 2015 si je n'm'abuse. Le temps avait été son allié parce qu'entre les fêtes à boire comme un trou, les parties de pokers à perdre son salaire et bien d'autres encore, son fric s'était pas entassé en un éclair. Ah putain que c'était bon quand même. Sans nana évidemment. La gueule d'ange n'aurait jamais embarqué une gonzesse dans sa réalité, dans son monde. Parce que ça, ça ressemblait parfaitement à tout ce qu'il avait rêvé. Faut pas grand chose à une gueule d'amour dans son genre. Et là commença son nouveau départ. Enfin, c'est vite dit. Mais de tafs en tafs, de liens en amitié, Luke se forgea une bonne petite vie rythmé par l'airsoft et les soirées. Seulement les petits contrats par ci par là, c'était pas non plus la belle vie. Souvent les fins de mois finissaient en jeûne forcé. Mais rien à battre, il avait son territoire, ses habitudes, et jamais il ne les perdait, quitte à s'endetter.
Un jour, un pote lui parla d'un chantier qui cherchait de la main d'oeuvre. Autant tenter sa chance et y aller au culot. Ni une, ni deux, la gueule d'ange débarqua à l'entreprise indiquée et foutu les pieds dans le plat. C'est comme ça qu'il commença un boulot stable sous la tutelle d'un certain Leroy.
Qui aurait cru que la merde leur tomberait dessus un jour ? He bah certainement pas Leroy et Luke, qui était loin de se douter qu'ils faisaient partie du rouage d'un mécanisme déjà bien lancé.
Luke avait réussi à tissé une relation bien particulière avec Leroy. En soit il était effectivement son supérieur mais le fait de passer le plus clair de son temps avec lui avait développé leur amitié. Et leur temps se résumait aux parties d'airsoft et aux soirées toujours bien accompagnés et bien arrosés dans lesquelles le bonhomme avait entraîné le gaillard. Il avait même découvert des facettes de son patron qu'il n'aurait jamais soupçonné. Sous ses airs plutôt cool se cachait un mec contre qui il ne fallait pas trop se frotter. Plusieurs fois, la gueule d'amour se fritta à l'armoire à glace. Pourtant, Luke n'avait rien d'une chiffe molle incapable de se défendre face à une remarque pas toujours bien placé. Ah non non non. Il était d'ailleurs tout le contraire. Mais face à ce bonhomme, la gueule d'amour avait toujours su s'arrêter à temps. Il se rappelait toujours à qui il avait affaire. Son patron. Et l'envie de perdre son job dans lequel il s'éclatait plutôt pas mal, ne le branchait pas du tout. Du moins, Luke tentait souvent de se convaincre de cette raison.
Rien ne perturbait leur quotidien. Excepté quand tout ça se mit en route. Des messages d'alertes à la télé, à la radio, des sirènes qui résonnaient de plus en plus fort dans la ville. Non mais c'était vraiment un foutoir pas possible. Limite à pencher pour la fin du monde. Du grand n'importe quoi. Le blondinet était bien du genre à en lever les yeux au ciel et se dire que ce n'était que des conneries ou des cas bien isolés d'une petite maladie. Pas de quoi en faire tout un fromage.
Pourtant, son avis vira du tout au tout quand il se retrouva nez à nez avec un des ces ''cas isolés''. Un soir, ils s'étaient tout deux retrouvé pour se bourrer la gueule comme par permis. La porte du bar franchit, un mec était non loin d'eux, l'air un peu hagard. Ah bah celui là il avait dû forcé sur la bouteille comme eux. Luke tapa gentiment le bras de son pote en désignant la silhouette, l'air de dire qu'ils pouvaient l'emmerder un peu pour finir la soirée.
Hé mec, t'es paumé ? Tu sais plus rentrer chez toi ?
La gueule d'ange se mit à rire comme le con qu'il était en regardant tour à tour Leroy et le mec plus loin. Seulement, la forme s’avança vers eux sans piper mot.
Bah alors, t'as perdu ta langue ?
Nouveau rire bien vite suivit par une réalité frappante. La chose humanoïde qui s’avançait vers eux n'avait rien d'un mec bourré, la tronche blafarde et du sang un peu partout et c'est là qu'ils comprirent l'ampleur des événements. Luke recula puis se mit à courir quand l'autre les suivit. L'adrénaline monta dans ses veines, mais encore jamais sa peur n'avait été aussi grande. Une putain de peur qui dépassa tout ce qu'il avait pu ressentir jusqu'à maintenant. Dans la précipitation, la gueule d'ange se rétama sur le bitume et se tourna aussitôt pour faire face au détraqué qui allait lui sauter dessus. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, la panique, la peur viscérale de crever la comme un con entre les putains de mains d'un malade. En une seconde, la silhouette de Leroy réapparu sous ses yeux pour dégager l'enfoiré d'infecté assez violemment. Luke lui devait la vie. Ni une ni deux ils détalèrent comme des lapins de garenne à la recherche d'un terrier. Tout ce merdier était aller bien trop vite. Et son cœur battait encore comme une putain de batterie chargée à 2000.
Ils ne tardèrent pas à arriver dans l'appartement du maçon. Dans la panique la plus totale, l'alcool n'aidant en rien, Luke vida ses tripes. Putain, c'était quoi ce foutu merdier. Leroy entraina rapidement son ami dans la prise de décision. Chacun fit un sac avec le minimum syndicale pour se barrer de la ville dès qu'il l'aurait décidé. Telle était le choix de Leroy. Sauf que la loi martiale se mit en place, ce qui fit hésiter l'ouvrier. Alors il commença à lui parler de la possibilité de rejoindre un des camps.
Un sac sur le dos, la gueule d'ange suivait son partenaire dans les rues morbides de la grande ville qui avait décidé de partir plus tôt que ce qu'il avait prévu. La mort rodait. Une putain de mort qui les pourchassaient dans tous les coins. Le bonhomme commençait à se poser des questions. La décision de son ami était elle la bonne ? Faisait il bien de vouloir passer les portes de la ville avec toute la merde qui s'y passait ? Alors l'homme devait insister. Il devait convaincre le gaillard de rejoindre l'un des camps qui avait été créé juste avant la loi martiale. Là-bas, il serait sûrement en sécurité. Ouais, c'était ça. Mais à peine Luke avait ré-entamer la conversation qu'il se retrouva la gorge enserré par la main du maçon, dos plaqué contre un mur. D'ordinaire, le bonhomme aurait pu se détendre, aurait su se défendre. Mais au fond de lui, il savait que Leroy n'avait rien du mec inoffensif qu'il s'était persuadé depuis longtemps. Non. Là, à cet instant, une lame aurait pu se planter dans sa chair sans la moindre hésitation. Alors Luke acquiesça. Le suivre, c'était la seule chose à faire. Et puis, il avait une dette à payer. Une dette graver au putain de fer rouge.
Mais qu'est ce qu'il avait pu être con de penser qu'ils seraient en sécurité dans un de ses camps. La merde s'était beaucoup trop répandu pour pouvoir espérer s'en tirer à bon compte. C'était débile. Mais vraiment. Seule la peur l'aurait fait réagir ainsi. L'homme devait maintenant agir en survivant et rien d'autres. D'autant plus qu'ils leur étaient maintenant impossible de quitter la ville. Alors chaque opportunité était bonne à prendre. 'Ou on s'la pète ou on s'dégonfle' comme aimait le dire le blondinet. Le pauvre mec qui avait essayé de les braquer en avait eu pour son fut en entendant ça avec une arme pointer sur la tronche. Évidemment l'arme en question n'avait rien de dangereux puisque Leroy tenait là sa réplique d'airsoft qu'il avait eu la bonne idée d'emporter, comme Luke d'ailleurs, son gun à la ceinture. Rien que ça tira une sourire à la gueule d'ange. Le mec détalla la queue entre les jambes et les deux gaillards ne tardèrent pas à l'imiter lorsque des bruits chelous retentirent non loin d'eux.
Un peu plus tard, et des centaines de mètres dans les jambes, les deux partenaires tombèrent sur un groupe de tordus. Ni une, ni deux, ils montèrent jusqu'au toit de l'immeuble le plus proche pour se retrouver en face à face avec un petit groupe de survivante. Oui, oui. Vous avez bien lu. Des nanas. Putains des gonzesses encore fraîche et vivante, c'était un sacré bol. Et c'était sans compter sur le Leroy terre à terre qui les menaça avec l'arme du mec qu'ils avaient dépouillé juste avant. Sans attendre une seconde, Luke s'avança vers les dames en s'interposant bien devant son pote.
Tout doux mesdames. Je pense qu'on est tous là pour la même chose, vous croyez pas ? N'en voulez pas à mon pote, il est un peu sur les nerfs, vous comprenez. La fin du monde, tout ça tout ça. On pourrait faire un bout de chemin ensemble si ça vous dit, non ? Après tout, des bras comme les nôtres doivent servis à vous protéger. Si vous êtes d'accord, évidemment.
Négociation terminé, Leroy imposa ses règles et soulager pour les nanas, Luke s'embraqua dans une autre voie que celles de ne survivre qu'à deux.
Et ce n'était pas peu dire. Le groupe se forgea une solide cohésion sur les semaines qui suivirent. L'une des nanas, Jenna, ne s'entendaient pas particulièrement avec le patron, même si elle était devenu son bras droit. Luke n'en était pas jaloux puisque celui ci avait pour responsabilités de subvenir aux besoins de la petite troupe. L'armoire à glace avait insisté pour qu'il s'en charge car il avait toute confiance en lui et savait que la gueule d'ange ne ferait pas n'importe quoi. Un jour, suite à une sortie, Leroy se blessa à l'épaule. Depuis cette fois là, le groupe s'immobilisa, le temps que la blessure de son ami se soit bien cicatrisée.
Luke avait réussi à tissé une relation bien particulière avec Leroy. En soit il était effectivement son supérieur mais le fait de passer le plus clair de son temps avec lui avait développé leur amitié. Et leur temps se résumait aux parties d'airsoft et aux soirées toujours bien accompagnés et bien arrosés dans lesquelles le bonhomme avait entraîné le gaillard. Il avait même découvert des facettes de son patron qu'il n'aurait jamais soupçonné. Sous ses airs plutôt cool se cachait un mec contre qui il ne fallait pas trop se frotter. Plusieurs fois, la gueule d'amour se fritta à l'armoire à glace. Pourtant, Luke n'avait rien d'une chiffe molle incapable de se défendre face à une remarque pas toujours bien placé. Ah non non non. Il était d'ailleurs tout le contraire. Mais face à ce bonhomme, la gueule d'amour avait toujours su s'arrêter à temps. Il se rappelait toujours à qui il avait affaire. Son patron. Et l'envie de perdre son job dans lequel il s'éclatait plutôt pas mal, ne le branchait pas du tout. Du moins, Luke tentait souvent de se convaincre de cette raison.
Rien ne perturbait leur quotidien. Excepté quand tout ça se mit en route. Des messages d'alertes à la télé, à la radio, des sirènes qui résonnaient de plus en plus fort dans la ville. Non mais c'était vraiment un foutoir pas possible. Limite à pencher pour la fin du monde. Du grand n'importe quoi. Le blondinet était bien du genre à en lever les yeux au ciel et se dire que ce n'était que des conneries ou des cas bien isolés d'une petite maladie. Pas de quoi en faire tout un fromage.
Pourtant, son avis vira du tout au tout quand il se retrouva nez à nez avec un des ces ''cas isolés''. Un soir, ils s'étaient tout deux retrouvé pour se bourrer la gueule comme par permis. La porte du bar franchit, un mec était non loin d'eux, l'air un peu hagard. Ah bah celui là il avait dû forcé sur la bouteille comme eux. Luke tapa gentiment le bras de son pote en désignant la silhouette, l'air de dire qu'ils pouvaient l'emmerder un peu pour finir la soirée.
Hé mec, t'es paumé ? Tu sais plus rentrer chez toi ?
La gueule d'ange se mit à rire comme le con qu'il était en regardant tour à tour Leroy et le mec plus loin. Seulement, la forme s’avança vers eux sans piper mot.
Bah alors, t'as perdu ta langue ?
Nouveau rire bien vite suivit par une réalité frappante. La chose humanoïde qui s’avançait vers eux n'avait rien d'un mec bourré, la tronche blafarde et du sang un peu partout et c'est là qu'ils comprirent l'ampleur des événements. Luke recula puis se mit à courir quand l'autre les suivit. L'adrénaline monta dans ses veines, mais encore jamais sa peur n'avait été aussi grande. Une putain de peur qui dépassa tout ce qu'il avait pu ressentir jusqu'à maintenant. Dans la précipitation, la gueule d'ange se rétama sur le bitume et se tourna aussitôt pour faire face au détraqué qui allait lui sauter dessus. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, la panique, la peur viscérale de crever la comme un con entre les putains de mains d'un malade. En une seconde, la silhouette de Leroy réapparu sous ses yeux pour dégager l'enfoiré d'infecté assez violemment. Luke lui devait la vie. Ni une ni deux ils détalèrent comme des lapins de garenne à la recherche d'un terrier. Tout ce merdier était aller bien trop vite. Et son cœur battait encore comme une putain de batterie chargée à 2000.
Ils ne tardèrent pas à arriver dans l'appartement du maçon. Dans la panique la plus totale, l'alcool n'aidant en rien, Luke vida ses tripes. Putain, c'était quoi ce foutu merdier. Leroy entraina rapidement son ami dans la prise de décision. Chacun fit un sac avec le minimum syndicale pour se barrer de la ville dès qu'il l'aurait décidé. Telle était le choix de Leroy. Sauf que la loi martiale se mit en place, ce qui fit hésiter l'ouvrier. Alors il commença à lui parler de la possibilité de rejoindre un des camps.
Un sac sur le dos, la gueule d'ange suivait son partenaire dans les rues morbides de la grande ville qui avait décidé de partir plus tôt que ce qu'il avait prévu. La mort rodait. Une putain de mort qui les pourchassaient dans tous les coins. Le bonhomme commençait à se poser des questions. La décision de son ami était elle la bonne ? Faisait il bien de vouloir passer les portes de la ville avec toute la merde qui s'y passait ? Alors l'homme devait insister. Il devait convaincre le gaillard de rejoindre l'un des camps qui avait été créé juste avant la loi martiale. Là-bas, il serait sûrement en sécurité. Ouais, c'était ça. Mais à peine Luke avait ré-entamer la conversation qu'il se retrouva la gorge enserré par la main du maçon, dos plaqué contre un mur. D'ordinaire, le bonhomme aurait pu se détendre, aurait su se défendre. Mais au fond de lui, il savait que Leroy n'avait rien du mec inoffensif qu'il s'était persuadé depuis longtemps. Non. Là, à cet instant, une lame aurait pu se planter dans sa chair sans la moindre hésitation. Alors Luke acquiesça. Le suivre, c'était la seule chose à faire. Et puis, il avait une dette à payer. Une dette graver au putain de fer rouge.
Mais qu'est ce qu'il avait pu être con de penser qu'ils seraient en sécurité dans un de ses camps. La merde s'était beaucoup trop répandu pour pouvoir espérer s'en tirer à bon compte. C'était débile. Mais vraiment. Seule la peur l'aurait fait réagir ainsi. L'homme devait maintenant agir en survivant et rien d'autres. D'autant plus qu'ils leur étaient maintenant impossible de quitter la ville. Alors chaque opportunité était bonne à prendre. 'Ou on s'la pète ou on s'dégonfle' comme aimait le dire le blondinet. Le pauvre mec qui avait essayé de les braquer en avait eu pour son fut en entendant ça avec une arme pointer sur la tronche. Évidemment l'arme en question n'avait rien de dangereux puisque Leroy tenait là sa réplique d'airsoft qu'il avait eu la bonne idée d'emporter, comme Luke d'ailleurs, son gun à la ceinture. Rien que ça tira une sourire à la gueule d'ange. Le mec détalla la queue entre les jambes et les deux gaillards ne tardèrent pas à l'imiter lorsque des bruits chelous retentirent non loin d'eux.
Un peu plus tard, et des centaines de mètres dans les jambes, les deux partenaires tombèrent sur un groupe de tordus. Ni une, ni deux, ils montèrent jusqu'au toit de l'immeuble le plus proche pour se retrouver en face à face avec un petit groupe de survivante. Oui, oui. Vous avez bien lu. Des nanas. Putains des gonzesses encore fraîche et vivante, c'était un sacré bol. Et c'était sans compter sur le Leroy terre à terre qui les menaça avec l'arme du mec qu'ils avaient dépouillé juste avant. Sans attendre une seconde, Luke s'avança vers les dames en s'interposant bien devant son pote.
Tout doux mesdames. Je pense qu'on est tous là pour la même chose, vous croyez pas ? N'en voulez pas à mon pote, il est un peu sur les nerfs, vous comprenez. La fin du monde, tout ça tout ça. On pourrait faire un bout de chemin ensemble si ça vous dit, non ? Après tout, des bras comme les nôtres doivent servis à vous protéger. Si vous êtes d'accord, évidemment.
Négociation terminé, Leroy imposa ses règles et soulager pour les nanas, Luke s'embraqua dans une autre voie que celles de ne survivre qu'à deux.
Et ce n'était pas peu dire. Le groupe se forgea une solide cohésion sur les semaines qui suivirent. L'une des nanas, Jenna, ne s'entendaient pas particulièrement avec le patron, même si elle était devenu son bras droit. Luke n'en était pas jaloux puisque celui ci avait pour responsabilités de subvenir aux besoins de la petite troupe. L'armoire à glace avait insisté pour qu'il s'en charge car il avait toute confiance en lui et savait que la gueule d'ange ne ferait pas n'importe quoi. Un jour, suite à une sortie, Leroy se blessa à l'épaule. Depuis cette fois là, le groupe s'immobilisa, le temps que la blessure de son ami se soit bien cicatrisée.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Scott Eastwood ♦ <bott>Luke G. Hugh</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Luke
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Hugh
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Ouvrier du batiment
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Re: Luke G. Hugh
Dim 31 Jan 2016 - 21:05
Rebienvenue à toi
J'ai hâte de lire la suite de ta fiche ! Alors dépêche-toi
J'ai hâte de lire la suite de ta fiche ! Alors dépêche-toi
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Re: Luke G. Hugh
Dim 31 Jan 2016 - 21:10
Bonjour Monsieur Sexy Eastwood qui est le fils de son père
Hâte de liiire
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