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Re: H.O.P.E – Hold On, Pain Ends.
Mer 18 Mai 2016 - 4:06
Perdu dans un tourment que je ne pouvais plus endiguer, devenu bien trop fort, trop puissant en moi. Maintenant il surgit tel la lave d'un volcan, cherchant à consumer tout ce qui forme l'homme que je suis aujourd'hui. Comme si le feu noir cherchait à couler dans mes veines, pour me laisser sombrer au plus profond du néant, loin dans les abîmes de la folie. Un enfer abyssal, si profond et sombre que même le sourire radieux d'Izzy ne pourrait me ramener à la surface. Un damné.. voilà le sort qui me guette. Durant toutes ces années, j'ai réussi à échapper au jugement. Je me suis joué de ces blessures, pensant que le temps y ferait l'affaire. Quel idiot.. Combien de mes frères revenus des sables et de la poussière sont devenus fous ? Combien de héros ont terminé sous les barreaux, d'être devenu bourreaux ? Combien se sont retrouvés entre quatre planches, suite à une rixe évitable à la sortie d'un bar minable ? Combien se sont retrouvé suspendu à quelques centimètres de leurs sol, se balançant jusqu'à être étreint de bras et de larmes quand il est déjà bien trop tard ?
Arthur McLeod, sergent. Celui que l'on surnomme Smiley. Celui qui arrivait à garder le sourire, la foi en l'homme et l'avenir, se rachetant une conduite auprès d'un ange en apportant l'aide à ceux qui en avaient le plus besoin. Mais la réalité est indéniable. J'avais besoin d'aide, autant qu'eux, peut être plus. Et je n'ai pas cherché à guérir. J'ai bien failli me perdre et la perdre. Terminer comme ceux dont je ne prononce plus le nom, de peur de voir leurs visages dans mon miroir.
Aujourd'hui, il était temps. L'heure était venue de prendre la bonne décision, avant que l'horreur de ce monde ne permette aux démons en moi de me submerger de leur bile noire. J'ai eu peur de la voir s'envoler, étrangère à ma douleur, à mes regrets, mais je la retrouve là contre moi, partageant mes peines comme elle partageait le fardeau de ceux qui avaient tout perdu. Quel idiot je fais.. Comment ai-je pu douter d'elle ? Je la reconnais bien là. Je la serre contre moi, m'abandonnant à elle comme pourrait le faire un enfant avec sa mère. Vivre avec elle a été un bonheur dont je savourais chaque instant, tellement elle était, et est toujours merveilleuse. Mais aujourd'hui, elle m'offre la plus grande preuve d'amour qu'une femme puisse accorder à un homme, un soldat. La fidélité, même dans les archives les plus inavouables des souvenirs d'un meurtrier. Elle est là. Elle me tend la main pour me sortir de ma prison et alors.. je me sens pousser des ailes. Cette ombre qui s'étendait sur moi n'est plus. Elle se dissipe, comme par enchantement, pour ne laisser que lumière et chaleur. Elle est mon soleil, ma lumière, ma femme. Maintenant je comprends ce que j'ai ressenti ce jour là, en la voyant. J'en mesure pleinement l'immensité. Tout est si simple à comprendre.. Elle est ma vie. Car avant elle je n'étais pas, et n'ai jamais été. Mort, froid, vide et oublié. Rien. Une carcasse obéissante, errante, affligée. Une âme noyée dans le flot de ce monde.. jusqu'à ce qu'elle m'accepte dans sa vie, dans son coeur. Maintenant, je suis un homme, et je le sens dans mes veines, dans ma chair. Chaque parcelle de ma peau savoure sa présence contre moi, en tant de frissons qui me font tant de bien.. Je suis vivant. Elle a été la palette de couleur que réclamait mon âme pour ne plus être de marbre.
Je redresse la tête et la regarde, souriant de bonheur d'avoir eu la chance de la trouver. Je ne crois pas en dieu, mais j'ai l'impression qu'il me l'a envoyée, elle, pour me sauver de toutes les façons qu'un homme peut être sauvé. Un ange descendu dans les enfers pour m'accorder une chance de connaître la rédemption. La justice. Elle incarne la raison pour laquelle j'ai eu un jour l'envie de devenir soldat.. protéger et sauvegarder la beauté de ce monde. Oui.. je sais. Quand on voit ce qu'il est devenu.. Mais voyez comme deux êtres peuvent encore s'aimer, même dans les heures les plus sombres. Voyez le message que nous adressons à l'humanité, ou ce qu'il en reste. Non, ce n'est pas la fin. Non, ce n'est pas terminé. Il reste encore une raison de survivre.. De vivre simplement.
" Izzy.. tu.. tu viens de me sauver..
Quelques mots, si simples. Mais qui illustrent si bien ce qu'il vient de se passer. Elle vient d'accorder le chaos qui grondait en moi, pour en faire une harmonie sereine. Désormais, je sais qui je suis. Je sais qui je serai demain. Je sais que si encore je dois être l'homme qui tient un fusil, et en pointe le canon vers un front ou une poitrine, je ne deviendrai pas fou. Si je dois le faire, c'est pour elle et elle l'accepte. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai fait que prendre des décisions importantes, légitimes, pour sauver la vie de ceux à qui je tenais, et sauver la mienne pour tout ceux qui tiennent à moi. Je me suis offert pour permettre aux rescapés du stade de survivre, et je suis retourné dans les ombres pour veiller sur eux. Sans rien leur demander en retour. Car là est ma place, tel est mon devoir. Et maintenant soulagé de ce fardeau que je n'arrivais plus à porter.. Je serai leur vigile. Son vigile.
Je ne ressens plus aucune tristesse, comme si elle venait de refermer la blessure d'une simple caresse. Alors je pose mes lèvres contre les siennes, pour arrêter le flot de ses larmes, dont je suis coupable. A mon tour de la hisser vers les étoiles, là où nous pourrons contempler les vestiges de ce monde et imaginer cent façons de le rebâtir, pour qu'il soit parfait.
Isabel, mon amour..
Je murmure au creux de son oreille, les yeux grands ouverts et perdus dans un paradis que je suis en train d'imaginer. J'entends nos rires, couplé à un troisième. Je vois le soleil s'inviter à travers nos fenêtres, qui donnent sur un grand jardin vert. J'y vois le troisième rire devenir grand, entouré de nous et de nos amis. Un grand barbecue, une grande table, et des rires, tant de rires, sur tant de visages. Ceux là même qui composent notre grande famille, dans ce grand chalet. Tous sont invités à notre table. Je veux vivre ce rêve.
.. Je sais bien que je suis fou mais.. Ce soir, là où je pensais être perdu, tu m'as rendu espoir. Tu viens de me faire comprendre qu'il y avait encore des raisons de tenir bon, de.. de lutter pour ne pas sombrer. Tu viens de me rappeler qu'il y a toujours un avenir possible..
Je souris, fermant les yeux, laissant l'évolution de mon rêve se poursuivre au gré de nos rires. Mes lèvres déposent un doux baiser à la naissance de sa nuque, et enfin, je lui prononce les mots que je brûlais de lui dire, depuis si longtemps.
... Je.. je veux un enfant avec toi.. "
Arthur McLeod, sergent. Celui que l'on surnomme Smiley. Celui qui arrivait à garder le sourire, la foi en l'homme et l'avenir, se rachetant une conduite auprès d'un ange en apportant l'aide à ceux qui en avaient le plus besoin. Mais la réalité est indéniable. J'avais besoin d'aide, autant qu'eux, peut être plus. Et je n'ai pas cherché à guérir. J'ai bien failli me perdre et la perdre. Terminer comme ceux dont je ne prononce plus le nom, de peur de voir leurs visages dans mon miroir.
Aujourd'hui, il était temps. L'heure était venue de prendre la bonne décision, avant que l'horreur de ce monde ne permette aux démons en moi de me submerger de leur bile noire. J'ai eu peur de la voir s'envoler, étrangère à ma douleur, à mes regrets, mais je la retrouve là contre moi, partageant mes peines comme elle partageait le fardeau de ceux qui avaient tout perdu. Quel idiot je fais.. Comment ai-je pu douter d'elle ? Je la reconnais bien là. Je la serre contre moi, m'abandonnant à elle comme pourrait le faire un enfant avec sa mère. Vivre avec elle a été un bonheur dont je savourais chaque instant, tellement elle était, et est toujours merveilleuse. Mais aujourd'hui, elle m'offre la plus grande preuve d'amour qu'une femme puisse accorder à un homme, un soldat. La fidélité, même dans les archives les plus inavouables des souvenirs d'un meurtrier. Elle est là. Elle me tend la main pour me sortir de ma prison et alors.. je me sens pousser des ailes. Cette ombre qui s'étendait sur moi n'est plus. Elle se dissipe, comme par enchantement, pour ne laisser que lumière et chaleur. Elle est mon soleil, ma lumière, ma femme. Maintenant je comprends ce que j'ai ressenti ce jour là, en la voyant. J'en mesure pleinement l'immensité. Tout est si simple à comprendre.. Elle est ma vie. Car avant elle je n'étais pas, et n'ai jamais été. Mort, froid, vide et oublié. Rien. Une carcasse obéissante, errante, affligée. Une âme noyée dans le flot de ce monde.. jusqu'à ce qu'elle m'accepte dans sa vie, dans son coeur. Maintenant, je suis un homme, et je le sens dans mes veines, dans ma chair. Chaque parcelle de ma peau savoure sa présence contre moi, en tant de frissons qui me font tant de bien.. Je suis vivant. Elle a été la palette de couleur que réclamait mon âme pour ne plus être de marbre.
Je redresse la tête et la regarde, souriant de bonheur d'avoir eu la chance de la trouver. Je ne crois pas en dieu, mais j'ai l'impression qu'il me l'a envoyée, elle, pour me sauver de toutes les façons qu'un homme peut être sauvé. Un ange descendu dans les enfers pour m'accorder une chance de connaître la rédemption. La justice. Elle incarne la raison pour laquelle j'ai eu un jour l'envie de devenir soldat.. protéger et sauvegarder la beauté de ce monde. Oui.. je sais. Quand on voit ce qu'il est devenu.. Mais voyez comme deux êtres peuvent encore s'aimer, même dans les heures les plus sombres. Voyez le message que nous adressons à l'humanité, ou ce qu'il en reste. Non, ce n'est pas la fin. Non, ce n'est pas terminé. Il reste encore une raison de survivre.. De vivre simplement.
" Izzy.. tu.. tu viens de me sauver..
Quelques mots, si simples. Mais qui illustrent si bien ce qu'il vient de se passer. Elle vient d'accorder le chaos qui grondait en moi, pour en faire une harmonie sereine. Désormais, je sais qui je suis. Je sais qui je serai demain. Je sais que si encore je dois être l'homme qui tient un fusil, et en pointe le canon vers un front ou une poitrine, je ne deviendrai pas fou. Si je dois le faire, c'est pour elle et elle l'accepte. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai fait que prendre des décisions importantes, légitimes, pour sauver la vie de ceux à qui je tenais, et sauver la mienne pour tout ceux qui tiennent à moi. Je me suis offert pour permettre aux rescapés du stade de survivre, et je suis retourné dans les ombres pour veiller sur eux. Sans rien leur demander en retour. Car là est ma place, tel est mon devoir. Et maintenant soulagé de ce fardeau que je n'arrivais plus à porter.. Je serai leur vigile. Son vigile.
Je ne ressens plus aucune tristesse, comme si elle venait de refermer la blessure d'une simple caresse. Alors je pose mes lèvres contre les siennes, pour arrêter le flot de ses larmes, dont je suis coupable. A mon tour de la hisser vers les étoiles, là où nous pourrons contempler les vestiges de ce monde et imaginer cent façons de le rebâtir, pour qu'il soit parfait.
Isabel, mon amour..
Je murmure au creux de son oreille, les yeux grands ouverts et perdus dans un paradis que je suis en train d'imaginer. J'entends nos rires, couplé à un troisième. Je vois le soleil s'inviter à travers nos fenêtres, qui donnent sur un grand jardin vert. J'y vois le troisième rire devenir grand, entouré de nous et de nos amis. Un grand barbecue, une grande table, et des rires, tant de rires, sur tant de visages. Ceux là même qui composent notre grande famille, dans ce grand chalet. Tous sont invités à notre table. Je veux vivre ce rêve.
.. Je sais bien que je suis fou mais.. Ce soir, là où je pensais être perdu, tu m'as rendu espoir. Tu viens de me faire comprendre qu'il y avait encore des raisons de tenir bon, de.. de lutter pour ne pas sombrer. Tu viens de me rappeler qu'il y a toujours un avenir possible..
Je souris, fermant les yeux, laissant l'évolution de mon rêve se poursuivre au gré de nos rires. Mes lèvres déposent un doux baiser à la naissance de sa nuque, et enfin, je lui prononce les mots que je brûlais de lui dire, depuis si longtemps.
... Je.. je veux un enfant avec toi.. "
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Re: H.O.P.E – Hold On, Pain Ends.
Sam 2 Juil 2016 - 20:10
Arthur semblait inconsolable. La jeune femme ne l’avait jamais vu dans un état pareil et ça lui faisait mal au cœur de le voir ainsi, vulnérable et meurtri par tout ça. Isabel avait pris sur elle pour ne pas craquer à son tour. Elle avait tenté de trouver les mots justes pour le consoler, pour le tirer hors de toutes ces idées noires, ces souvenirs sombres. Et ces larmes qui coulaient le long des joues de son mari. Jamais elle ne l’avait vu aussi mal. Elle avait donc pris les choses en main. Il avait toujours été là dans les moments difficiles et c’était maintenant à elle de prendre le relais, de l’aider à relever la tête. Toutes les choses horribles qu’il avait fait, qu’il lui avait avoué. Izzy s’en fichait. S’il n’avait pas été cet homme-là ce jour-là, ce soldat sans cœur, sans âme, jamais elle ne l’aurait retrouvé. Il serait sans doute mort là-bas. C’était pareil pour le stade. Et même si elle avait souffert de le voir ainsi, qu’elle ne pouvait oublier ce regard qui l’avait tant marqué, elle acceptait toutes ces choses horribles qu’il avait dû faire.
Puis, à son tour, ses yeux s’étaient inondés de larmes. Des sillons humides s’étaient alors dessinés le long de ses propres joues. Ces joues qu’il avait fait tant rougir durant les premiers temps de leur relation, et qu’il arrivait encore à faire rosir de temps en temps… C’était au tour de la jeune femme de craquer, tellement bouleversée de voir son époux dans un état pareil. Et alors que le flot de ses larmes continuait de couler, il vint l’embrasser à son tour. Puis dans un murmure, il tenta d’apaiser ses maux tandis qu’elle resserrait leur étreinte la tête enfouie dans son épaule. Elle sanglota légèrement alors que la voix d’Arthur s’éleva à nouveau, bien moins triste qu’avant. Toujours collée à lui, elle l’écouta, et malgré ses larmes elle ne put s’empêcher de sourire. Chuter ensemble, se relever ensemble, avancer ensemble… Les mots de son mari lui redonnaient de l’espoir, la force de continuer malgré tout ce chaos autour d’eux. Elle frissonna lorsque ses lèvres vinrent au contact de sa nuque, puis elle se mit presque à trembler lorsqu’il ajouta quelques mots.
Alors, elle releva les yeux vers lui. Avait-elle bien entendu ? L’espace d’un instant elle avait cru rêver. S’ils avaient eu le temps de profiter de leur vie à deux, d’acheter une maison, d’y vivre à deux… Ils n’avaient pas eu la chance d’avoir d’enfants avant tout cela. C’était sûrement le plus grand regret de la jeune femme et entendre Arthur dire qu’il en voulait un, malgré tout. C’était fou. Il l’avait dit lui-même. Et pourtant au plus profond d’elle, elle se sentait prête. Ils n’en avaient pas reparlé depuis longtemps, à cause de leur séparation puis de leur fuite… Mais maintenant qu’ils avaient retrouvé un nouveau « chez eux », ils pouvaient de nouveau y songer, non ? Le regard triste de la jeune femme laissa alors place à deux diamants, ses yeux scintillaient à présent, tellement heureuse par ce qu’il venait de dire. Qu’importe le jugement des autres, qu’importe ce qui les attendait dans ce futur si sombre. S’ils en avaient envie tous les deux, il fallait qu’ils le fassent. Sûrement que certains allaient penser que c’était fou ou égoïste… Mais eux… Ils ne voyaient pas les choses ainsi. Cela signifiait que la vie continuait, qu’il y avait encore de l’espoir dans ce monde ravagé par les ténèbres. Et qui les rendrait plus forts, encore…
La belle ne dit rien mais son regard parlait pour elle, incapable de se détacher de celui de son mari son sourire s’agrandit encore un peu plus. Doucement, elle vint déposer ses lèvres sur celles d’Arthur. Un doux baiser, puis un autre, jusqu’à l’embrasser passionnément. Une de ses mains se perdit alors dans les cheveux d’Arthur alors qu’elle se recula lentement, son regard toujours perdu dans le sien. Ses lèvres s’étirèrent encore, lui offrant un nouveau sourire alors que les larmes avaient presque disparu. Seuls ses yeux rougis trahissaient encore la profonde tristesse ressentie quelques minutes plus tôt. Mais il n’était plus question de ça à présent. Souriant timidement, son regard s’emplit peu à peu d’une certaine malice… Pas besoin de mots pour qu’il comprenne où elle voulait en venir. Cela faisait tellement longtemps… Il était temps pour eux de se retrouver…
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Re: H.O.P.E – Hold On, Pain Ends.
Mar 5 Juil 2016 - 19:54
Une véritable soirée en dent de scie. Des rires aux larmes, de la tendresse aux affirmations les plus folles, les plus inavouables en ces temps de chaos et de mort. Je me sens libre et léger comme un oiseau. Je vole tout là haut et plus rien ne peut me faire chuter à présent. Plus rien. Je contemple le monde depuis les étoiles, et une dernière larme d'émotion se met à couler le long de mes joues.
J'ai eu le courage, enfin, de lui dire tout ce que j'avais à dire. Elle a eu la force de m'écouter, de me comprendre, et de me soutenir. J'en tombe amoureux une deuxième fois. Comme si, elle qu'il me semble connaître depuis toujours, venait tout juste d'arriver dans ma vie. Le même coup de foudre qui ébranla mon coeur et mon âme quand je l'ai vue parmi la guerre et la poussière.
Il n'y a plus de place pour les mots désormais. Il ne peuvent traduire ce que nous ressentons, ce que nous désirons. Je vois au fond de ses yeux qu'il est temps pour nous de partager l'un de nos moments les plus intimes. Je comprend sa réponse à ma déclaration, je sens que j'ai éveillé en elle le même rêve qui me porte depuis bien longtemps déjà. Le brasier qui réchauffe mon vieux coeur de guerrier enflamme à présent tout son être. Et je l'aime plus que jamais..
Je la suis dans cette folle aventure que j'ai tant espéré, tant envié. Dans un silence si éloquent, je l'emporte avec moi, nous allongeant sur le matelas, sans briser un seul instant le baiser que nous échangeons. Pour rien au monde je ne voudrais me séparer de ses lèvres en cet instant. Sans me presser, j'enlève lentement ce qu'il lui reste de vêtements, et l'invite à en faire de même. Nos corps se rencontrent, comme ils en ont tellement l'habitude. Mais cette fois le frissons est plus puissant, plus profond. Nous avons une destination à atteindre, désormais.
Les instants suivant sont de longues minutes de désir assouvis, de plaisir pleinement apprécié et partagé. Une longue scène d'amour sans limite, car pour elle, je n'en ai aucune. Je me sens si bien, si près d'elle, que je voudrais que notre danse dure pour l'éternité. Le genre de paroles que l'on écrit dans les romans à l'eau de rose, le genre de mots que je qualifierais de bateau, mais qui prennent tout leur sens à l'éveil des nôtres.
Quand tout se termine, il ne reste que tendresse, dans un câlin toujours aussi silencieux. Sa tête posée contre mon coeur, ma main posée dans sa chevelure, plus rien ne peut nous atteindre. Ni la vie, ni la mort, aucun jugement, aucun regret. Bienvenue dans notre monde. Finalement, je dépose un baiser sur son front, la voyant lentement s'éloigner vers Morphée. A mon tour, je m'endors, comme étant le plus heureux des hommes.
J'ai eu le courage, enfin, de lui dire tout ce que j'avais à dire. Elle a eu la force de m'écouter, de me comprendre, et de me soutenir. J'en tombe amoureux une deuxième fois. Comme si, elle qu'il me semble connaître depuis toujours, venait tout juste d'arriver dans ma vie. Le même coup de foudre qui ébranla mon coeur et mon âme quand je l'ai vue parmi la guerre et la poussière.
Il n'y a plus de place pour les mots désormais. Il ne peuvent traduire ce que nous ressentons, ce que nous désirons. Je vois au fond de ses yeux qu'il est temps pour nous de partager l'un de nos moments les plus intimes. Je comprend sa réponse à ma déclaration, je sens que j'ai éveillé en elle le même rêve qui me porte depuis bien longtemps déjà. Le brasier qui réchauffe mon vieux coeur de guerrier enflamme à présent tout son être. Et je l'aime plus que jamais..
Je la suis dans cette folle aventure que j'ai tant espéré, tant envié. Dans un silence si éloquent, je l'emporte avec moi, nous allongeant sur le matelas, sans briser un seul instant le baiser que nous échangeons. Pour rien au monde je ne voudrais me séparer de ses lèvres en cet instant. Sans me presser, j'enlève lentement ce qu'il lui reste de vêtements, et l'invite à en faire de même. Nos corps se rencontrent, comme ils en ont tellement l'habitude. Mais cette fois le frissons est plus puissant, plus profond. Nous avons une destination à atteindre, désormais.
Les instants suivant sont de longues minutes de désir assouvis, de plaisir pleinement apprécié et partagé. Une longue scène d'amour sans limite, car pour elle, je n'en ai aucune. Je me sens si bien, si près d'elle, que je voudrais que notre danse dure pour l'éternité. Le genre de paroles que l'on écrit dans les romans à l'eau de rose, le genre de mots que je qualifierais de bateau, mais qui prennent tout leur sens à l'éveil des nôtres.
Quand tout se termine, il ne reste que tendresse, dans un câlin toujours aussi silencieux. Sa tête posée contre mon coeur, ma main posée dans sa chevelure, plus rien ne peut nous atteindre. Ni la vie, ni la mort, aucun jugement, aucun regret. Bienvenue dans notre monde. Finalement, je dépose un baiser sur son front, la voyant lentement s'éloigner vers Morphée. A mon tour, je m'endors, comme étant le plus heureux des hommes.
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Re: H.O.P.E – Hold On, Pain Ends.
Mar 12 Juil 2016 - 19:03
Les larmes ne coulaient plus le long de ses joues. Et si ces dernières étaient encore humides, Arthur ne tarda pas à les effacer complètement. A présent, il n’y avait plus que le sourire d’Isabel qui comptait. Certes cette conversation avait été douloureuse pour tous les deux, mais maintenant qu’ils avaient mis les choses au clair, ils pouvaient laisser tous leurs démons et leurs maux de côté. Pour Izzy, il n’y avait plus que lui qui comptait. Lui et ses douces lèvres dont elle ne se lasserait jamais et qui lui avaient tellement manqué lorsqu’ils avaient été séparés. Ils avaient fini par être de nouveau ensemble malgré toutes ces épreuves, pénibles et éreintantes. Mais là, dans cette chambre, à la lueur dansante des bougies, il était temps pour eux d’oublier tout ça, de se laisser aller…
Alors lorsqu’Arthur l’invita à s’allonger sur le lit, Isabel se laissa faire, commençant à sentir son cœur battre de plus en plus fort dans sa poitrine. Depuis combien temps n’avait-elle pas ressenti cela ? Elle avait l’impression que cela faisait une éternité. Cette étreinte réveilla de nouveau cette flamme en elle, cette chaleur endormie depuis bien trop longtemps. S’accrochant aux lèvres de son époux, elle laissa échapper quelques soupirs de bien-être alors que les mains de l’homme venaient à la rencontre de sa peau douce. Bientôt, les derniers vêtements qu’ils portaient tombèrent près des autres et elle put profiter pleinement de ses caresses et de ses baisers. Tous deux, laissaient parler leurs envies, leurs désirs, leur amour… Et le corps de la jeune femme se mit à s’embraser de plaisir sous les assauts à la fois tendres et brûlants de son mari.
Lorsque leur étreinte se termina, Isabel resta près de lui profitant de la chaleur agréable de son corps, à bout de souffle. Une fois encore, elle ne quitta pas le regard d’Arthur, s’y perdant presque, jusqu’à ce qu’un sourire fasse de nouveau son apparition sur ses lèvres. Sans un mot, elle le laissa lire en elle, lui faisant comprendre que ce moment partagé à deux avait été parfait. Merveilleux, même. Du bout des doigts, elle caressa son torse et y déposa quelques baisers. Puis elle y posa sa tête et ferma les yeux alors qu’il caressait ses longs cheveux blonds. Puis peu à peu, bercée par les battements de son cœur, elle sentit la fatigue prendre le dessus et finit par s’endormir…FIN
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