Page 1 sur 2 • 1, 2
Un loup peut-il réellement montrer patte blanche ?
Mar 22 Mar 2016 - 16:33
37 ans • Américaine • Directeur d'une société de placements financiers • Travelers
Ambitieux. C'est le premier mot qui pourrait venir à l'esprit en pensant à Zack, et c'est évidemment grâce à cette ambition qu'il a pu aller aussi loin. Qui aurait pu dire qu'il serait un jour une telle tête dans le milieu ? Au vu de ses parents aux études médiocres et dont les emplois n'avaient rien d'extravagant, on peut vraiment dire que le trentenaire s'est bien servit de son caractère combatif pour arriver où il en est. Cette fierté quant à sa carrière et son évolution l'a cependant rendu relativement arrogant et hautain, n'ayant que très peu de considération pour les ''faibles''.
Bien que ses parents ont fait leur maximum pour que le blond ne manque de rien, ils n'étaient pas souvent là ce qui lui a vite permit de développer un côté autonome qui lui aura été bien utile par la suite, bien qu'il soit resté relativement caractériel et mesquin, sa mère lui ayant toujours tout cédé.
Son emploi dans les affaires lui a apporté un aspect consciencieux et méthodique qui lui a également valu de nombreuses promotions et admiration de ses pairs. Zack est par ailleurs quelqu'un de réfléchit qui ne se jette pas la tête la première dans une affaire sans en avoir évalué toutes les possibilités et implications. Le seul point potentiellement négatif pour les autres dans le tableau est son côté intéressé voire profiteur qui peut faire croire qu'il n'hésiterait pas à écraser quiconque se met sur sa route. Ne vous fiez d'ailleurs pas à son air sympa et avenant au premier abord, il sait parfaitement quels arguments sont bons pour manipuler ses semblables et arriver à ses fins.
En ce qui concerne ses relations sentimentales, l'homme n'est intéressé que par la gente masculine et, malgré le fait qu'il soit volatile, il ne peut s'empêcher d'être possessif lorsqu'une personne prend un tant soit peu d'importance pour lui et quand cela arrive ou même qu'il se prend d'affection pour quelqu'un il peut se montrer très avenant envers cette personne.
Bien que ses parents ont fait leur maximum pour que le blond ne manque de rien, ils n'étaient pas souvent là ce qui lui a vite permit de développer un côté autonome qui lui aura été bien utile par la suite, bien qu'il soit resté relativement caractériel et mesquin, sa mère lui ayant toujours tout cédé.
Son emploi dans les affaires lui a apporté un aspect consciencieux et méthodique qui lui a également valu de nombreuses promotions et admiration de ses pairs. Zack est par ailleurs quelqu'un de réfléchit qui ne se jette pas la tête la première dans une affaire sans en avoir évalué toutes les possibilités et implications. Le seul point potentiellement négatif pour les autres dans le tableau est son côté intéressé voire profiteur qui peut faire croire qu'il n'hésiterait pas à écraser quiconque se met sur sa route. Ne vous fiez d'ailleurs pas à son air sympa et avenant au premier abord, il sait parfaitement quels arguments sont bons pour manipuler ses semblables et arriver à ses fins.
En ce qui concerne ses relations sentimentales, l'homme n'est intéressé que par la gente masculine et, malgré le fait qu'il soit volatile, il ne peut s'empêcher d'être possessif lorsqu'une personne prend un tant soit peu d'importance pour lui et quand cela arrive ou même qu'il se prend d'affection pour quelqu'un il peut se montrer très avenant envers cette personne.
Comment ne pas perdre pieds en posant les yeux sur Zack ? En croisant ses yeux d'un gris si clair surmontés d'une tignasse blonde toujours soigneusement coiffée ? Du haut de son mètre quatre-vingt-quatorze l'homme est bien conscient que son apparence ne laisse pas toujours indifférent et que sa belle gueule l'a bien aidé dans certaines affaires.
De par sa profession, il se devait de toujours être habillé de manière classe et relativement propre sur lui mais l'apocalypse lui a permis d'arborer un style un peu plus décontracté. Tee-shirt, pull ou chemise, jean, une veste par dessus le tout ; tout ce que l'apocalypse a à offrir il le prend, comme ces gants et ces Doc Martens qu'il a trouvé quelques semaines auparavant. Ça n'a pas l'air de payer de mine dit comme ça mais il est évident que même avec ce type de vêtements pourtant basiques, Zack ne passe pas inaperçu. A savoir que malgré le fait qu'il soit gay, ce n'est absolument pas écrit sur son front et il n'est pas "maniéré" ; il s'assume mais ne le crie pas sur tous les toits.
Pour ce qui est des armes il n'est pas à plaindre. Au vu des affaires peu clean dans lesquelles il trempait il a rapidement choisi de s'armer et a acquis il y a de nombreuses années un Desert Eagle .44 magnum qu'il place dans un holster qu'il enfile chaque jour autour de son buste. Il porte également un couteau de combat dans une housse accrochée à son pantalon et un poing américain donc il a déjà dû se servir à de nombreuses reprises.
De par sa profession, il se devait de toujours être habillé de manière classe et relativement propre sur lui mais l'apocalypse lui a permis d'arborer un style un peu plus décontracté. Tee-shirt, pull ou chemise, jean, une veste par dessus le tout ; tout ce que l'apocalypse a à offrir il le prend, comme ces gants et ces Doc Martens qu'il a trouvé quelques semaines auparavant. Ça n'a pas l'air de payer de mine dit comme ça mais il est évident que même avec ce type de vêtements pourtant basiques, Zack ne passe pas inaperçu. A savoir que malgré le fait qu'il soit gay, ce n'est absolument pas écrit sur son front et il n'est pas "maniéré" ; il s'assume mais ne le crie pas sur tous les toits.
Pour ce qui est des armes il n'est pas à plaindre. Au vu des affaires peu clean dans lesquelles il trempait il a rapidement choisi de s'armer et a acquis il y a de nombreuses années un Desert Eagle .44 magnum qu'il place dans un holster qu'il enfile chaque jour autour de son buste. Il porte également un couteau de combat dans une housse accrochée à son pantalon et un poing américain donc il a déjà dû se servir à de nombreuses reprises.
Samedi 22 Août 2015
Il y a toujours ce moment dans la vie d'un homme où on a comme le besoin de faire le point sur notre vie et tout ce qu'elle comporte. Mais étrangement, ce n'est pas mon cas. Si je suis ici, face à cette voyante illuminée tireuse de cartes, c'est simplement que j'ai du temps à tuer ce soir, et que je n'ai pas spécialement envie de chaperonner ma sœur enceinte et son mari pour leur escapade dans cette fête foraine. Et puis soyons clairs, l'argent ce n'est pas ce qu'il me manque, alors pourquoi se priver d'une petite séance de tarot sans queue ni tête ? Madame Irma -en réalité je crois que j'ai pas fait attention à son nom, et c'est pas comme si ça importait- doit avoir la cinquantaine, des cheveux parfaitement tirés en un chignon orné de bibelots ridicules, et son cou est tout aussi habillé de colliers bidons ; bref, elle a tout l'air d'une arnaqueuse de première, et en tant qu'arnaqueur moi-même, je sais de quoi je parle.
« Puis-je ? »
Elle tend ses mains vers moi attendant avec un air qui se voulait sûrement amical que je lui donne les miennes, ce que je fais en haussant un sourcil, un léger sourire étirant le coin de mes lèvres. Alors c'est ça la première étape, les souvenirs et tout ce qui vient avec. Soit.
« Je vois... Vous vous appelez Marcel, vous avez 37 ans et vous êtes né ici, à Seattle. »
Marcel ? J'ai vraiment une gueule à m'appeler Marcel ? Un petit effort Irma, c'est Zack Atkins ! Alors oui, mon deuxième prénom commence bien par un ''M'' mais entre Marlone et Marcel y a quand même une foutue différence. Pour l'âge t'as visé juste, 7 Juin 1978 m'dame, quoi que j'étais prématuré d'un mois, mais Seattle... Nan, Renton en réalité. Bon d'accord on a déménagé au Sud de Seattle à mes 7 ans, peu de temps après la naissance de ma petite sœur, Molly. Faut dire que vivre chez les beaux-parents, ça a dû taper sur le système à mon père, c'est pas comme si mes grands-parents étaient très avenants ; je pense que si j'avais été élevé par eux plutôt que par ma mère, j'aurais jamais eu autant de confort et d'insouciance. J'aurais peut-être aussi moins eu ce caractère de gosse pourri gâté mais on va dire que ça m'a pas porté préjudice jusqu'à présent alors pourquoi je m'en voudrais hein ? Je me contente cependant de hocher la tête à ses affirmations, j'ai aucunement envie de justifier les dires d'une inconnue, et je vais pas la désigner comme une moins que rien pour de telles futilités.
« Vous étiez un enfant unique sans soucis, une belle scolarité et des parents aimants. »
Oh ils étaient aimants ouais, vraiment au petit soin. Parce-que même quand ma sœur est née en 85, je n'ai pas pu m'empêcher de continuer à être cet enfant arrogant et mesquin, bon en y réfléchissant peut-être que l'intolérance aiguë au lactose qui est venue faire partie de mon quotidien à mes huit ans a un peu calmé le jeu. Mais juste un peu, parce-qu'au final je crois pas avoir ressenti les soucis financiers qu'ont eut mes parents, entre le loyer à payer, les habits pour Molly qui grandissait trop vite, et mon traitement à base de lactase qui s'est ajouté à la liste... Mais il fallait bien que je puisse grandir correctement hein, alors ma mère s'est tuée à la tache en bossant en tant que femme de ménage dans un hôtel de luxe du centre de la ville alors que mon père était boucher.. Heureusement que je ne suis pas dans le besoin maintenant, ça me permet de ne pas me soucier de ce détail qui pourrait s'avérer pour le moins fâcheux. Ce qu'on peut ajouter aussi, c'est que vivant dans un quartier pauvre de la ville, y avait pas mal de bordel qui tournait et à mon entrée au lycée j'ai commencé à me droguer. C'était gentil au début mais finalement de plus en plus, jusqu'à ce qu'un revendeur menace ma soeur pour que je paie et que j'ai préféré me calmer après ça, presque. Heureusement pour moi, et pour toi Irma qui a à nouveau raison sur un léger point, j'étais relativement assidu à l'école, et ce jusqu'à ce que j'en sorte à mes 23 ans avec un diplôme de l'école de management et des finances de la ville ; major de promo, c'est pour dire. Suite à ça j'ai passé deux ans dans une entreprise de gestion de biens, puis à mes 25 ans je suis entré dans la boîte où je suis toujours aujourd'hui.
« Eh bien, me voilà impressionné par votre savoir qui s'avère jusqu'à présent parfaitement exact ! »
Oui c'est des conneries, et alors ? Il me suffit de sourire bêtement pour qu'elle ne doute pas une seconde de mes paroles, ni des siennes.
« Je sens que vous êtes quelqu'un d'important, vous avez beaucoup de responsabilités. »
Bingo ! En même temps, comment aurait-il pu en être autrement ? Rien que mon costume indique que je ne suis pas un de ces petites gens des bas quartiers ; oh aucune offense à mes parents, ils sont ce qu'ils sont et ont fait ce que je suis. Comment te dire très chère que je suis le directeur de l'une des agences de placement les plus importantes de la ville ? Que les hommes les plus influents placent leur argent dans ma société pour monter en bourse ou que je m'occupe de faire leur investissement immobilier ? Certes je ne suis pas arrivé là sans mal et j'ai dû accorder de nombreuses faveurs à mon ancien patron pour qu'il me passe le flambeau à sa retraite en 2008 ; le pauvre a passé l'arme à gauche depuis. Mais tu vois m'dame...
« Vous avez une femme qui vous aime éperdument, et deux beaux enfants. »
Alors là... c'est le pompon. Quelle belle identité, Marcel, marié à une jolie jeune femme et père de deux enfants. On a touché le fond je crois. Je suis gay ma vieille, et ce depuis que j'ai 15 ans, alors je sais pas à qui j'ai bien pu faire un gosse. Bon, parents catholiques oblige, c'est relativement mal passé, mais comme je l'ai dit, j'étais l'enfant choyé alors ils ont vite comprit qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de s'y faire. Et si en effet une bonne femme m'aime ''éperdument'' comme tu dis, c'est bien triste pour elle.
« Je suis un homme comblé en effet... »
« Bien tirons les cartes. Désignez m'en trois, pas une de plus. »
Alors nous voilà aux choses sérieuses ; c'est qu'elle ne traîne pas Dame Irma et qu'elle tourne pas autour du pot. Mais t'en fais pas, je t'ai déjà payé de toute façon, c'est pas comme si j'allais me barrer en emmenant ta caisse ridicule. Une fois qu'elle eut placé les cartes entre nous, j'en désigne trois, faisant mine de réfléchir ; au fond peut-être que ça m'intrigue un peu, mais au vu des âneries qu'elle m'a sorti jusqu'à présent j'ai bien droit au bénéfice du doute. Et la voilà qui retourne la première.
« La tempérance. C'est bon signe, la tranquillité d'esprit, l'équilibre financier, l'harmonie. Il semblerait que votre avenir professionnel s'annonce sans encombre. »
J'aurais pu te le dire ça, évidemment que tout va bien se passer, comme ça a toujours été le cas depuis un temps. Parce-que tu sais Irma, si j'en suis arrivé là, avec ce costume que tu ne pourras jamais payer à ton potentiel fils, c'est parce-que je profites grandement de l'argent de mes investisseurs. Ô je suis pas fou, je leur vole discrètement une partie de ce qu'ils sont censés gagner en plus, ils ont tellement de fric qu'ils ne le voient même pas, mais sur le long terme crois moi ça fait beaucoup. Il suffit de leur dire qu'il n'y a pas eu autant de rendement que prévu, et mon salaire se fait un peu plus gros. Mais évidemment ça peut pas être aussi simple, alors pour éviter que l'argent ne soit tracé j'ai contacté y a six ans un fournisseur de cocaïne du quartier où j'ai grandi. Donc les billets que je vole, je les donne au fournisseur, et l'argent de la drogue je la refourgue à mes riches investisseurs quand ça leur ait dû ; une manière pas très légal d'éloigner l'argent sale, ou au moins de le faire tourner un peu. On va dire que j'opère dans l'ombre, que je suis un passeur, je vend pas directement aux camés et refourgue plutôt le bordel à d'autres dealers, mais mon fournisseur et ses sbires savent parfaitement à qui ils ont affaire et savent qu'il vaut mieux pas m'entuber. Bon ok faut dire aussi qu'être gay dans le milieu ça n'aide pas forcément, mais faut croire que j'ai su montrer que derrière tous les préjugés possibles, je plaisante pas ; s'ils en doutent c'est à leurs risques et périls.
« Le pendu... Assez négatif. Un sacrifice en amour, un renoncement également, les déboires et l'insatisfaction professionnelle... »
Un sacrifice ? Nan mais j'ai une tronche à sacrifier qui que ce soit ? Non admettons, si on allie l'idée de sacrifice à l'insatisfaction, on peut remonter au fait que j'ai dû descendre il y a deux ans un dealer qui commençait à jouer au con et à vouloir me doubler. Mais faut croire que j'avais une bonne étoile -ou que je suis simplement assez doué pour ça-, j'ai été un moment soupçonné du meurtre parce-qu'un témoin m'avait vu causer avec Derek, mais à part un sachet de coke chez moi les flics avaient rien trouvé d'autre et faut bien se rendre à l'évidence qu'ils ne perde pas leur temps pour des règlements de compte. Je crois donc que j'ai assez donné pour ce qui est du négatif, et j'ai tout ce que je souhaite, j'ai aucunement l'intention de me sentir insatisfait.
« Passons à la dernière carte. L'arcane sans nom... »
Son visage devient pâle et elle retire machinalement sa main.
« Et ? »
« Cette arcane ne signifie rien de bon... elle annonce le plus souvent la fin de quelque chose, quelque chose de grand, d'important. La mort... »
Comme je l'ai déjà dit, la mort j'ai déjà donné. Et puis la fin de quoi hein ? Si on en croit les dires de l'illuminée, ça serait pas de mon emploi étant donné qu'il s'annonce ''sans encombre'' comme elle l'a dit plus tôt. Alors quoi ? A voir son visage livide comme ça, on pourrait presque croire qu'elle annonce la fin du monde, c'est ridicule.
« Sortez d'ici. »
« Je vous demande pardon ? »
« Sortez ! Tout de suite ! Reprenez votre argent et ne revenez plus ! »
La peur dans ses yeux, une peur viscérale qu'elle n'arrive apparemment pas à contrôler, comme si tout l'avenir du monde avait été bouleversé au moment où j'étais entré dans son chapiteau miteux. C'est quoi le problème réellement ? Elle pense vraiment qu'il va se passer quelque chose de grave ? On pourrait presque croire que je suis porteur d'une quelconque malédiction qui affecte tous ceux qui me côtoient. J'en aurais presque envie de rire, mais en réalité je suis irrité par son manque de respect envers ma personne, pour qui elle se prend cette vieille folle ? Jetant sa carte sans nom un peu plus loin, je me contente de sortir en lui jetant un dernier regard mauvais. Foutus illuminés.
« Et quand le monde sera tombé, qui se rappellera de ce que les Hommes ont accompli ? Qui se souviendra des exploits de chaque individu ? »
« Personne. Tu le sais hein, Mona ? Regardes toi, tu as déjà oublié la potentielle existence de tes gosses, ou même à quelle heure tu devais ouvrir à l'électricien venu réparer ton compteur électrique. C'est comme si au final tout ça n'avait jamais eu la moindre importance. Et me voilà assis là à te causer en te regardant dans le blanc des yeux -parce-qu'ils sont foutrement blancs maintenant, tu le sais ça?-. C'en est presque ridicule hein ? Tu vois maintenant, y a plus d'histoires de fric qui tiennent et tout ce que j'ai acquis jusque là c'est parti en poussière. Qui en a encore quelque chose à foutre d'aller jouer dans les casinos ou de parier sur je ne sais quel lévrier galeux ? Le plus important maintenant c'est juste de survivre, et pour ça, on dirait bien qu'on est tous plus ou moins à armes égales. Quand je repense que j'ai failli me faire prendre pour un meurtre et qu'au final c'est ce qu'on est obligé de faire à présent. Toi aussi tu vas y passer Mona, tu le sais hein ? »
L'homme avait ponctué sa phrase en emmêlant les cheveux de cette femme qui avait été sa secrétaire pendant des années autour de son doigt. Il était temps de partir. Il avait espéré qu'elle soit restée en vie, qu'il n'ait pas à partir seul dans ce monde qui lui était devenu inconnu et qui semblait des plus repoussant.
Quand la situation avait commencé à dégénérer, aux alentours du 13 octobre, les agitations dans les banlieues avait été plus fortes qu'ailleurs, et le domicile des parents de Zack était déjà saccagé quand il était arrivé chez eux le 20 octobre. Il avait repoussé l'échéance, souhaitant terminer ses affaires avant de quitter son chez lui, mais il était déjà trop tard ; le blond avait trouvé sa mère tuée par des pillards, et son père gravement blessé qui n'avait pu la défendre. Richard, son père, était tellement mal en point qu'il n'avait pas survécu. Et tout ça pour quoi ? Un peu d'alcool et quelques conserves. L'homme s'était empressé d'appeler sa sœur qui vivait avec son mari à Salem pour lui intimer de rester sur ses gardes et s'assurer qu'elle allait bien ; il ne lui avait pas annoncé le décès de leurs parents, souhaitant préserver Molly, enceinte de six mois, de cette dure réalité.
Il était finalement reparti du domicile familial pour retrouver le confort de son duplex à l'Est de la ville. Là il avait attendu pendant plus d'une semaine, ne sortant que périodiquement en suivant les informations à longueur de journée qui étaient devenus répétitifs à partir du 25. Son téléphone avait de nouveau sonné et la voix défaite de son beau-frère s'était faite entendre. Ils s'étaient fait surprendre en sortant pour faire une échographie d'urgence ; là ils avaient appris que Molly était entrain de faire une fausse couche. Leur projet était de se rendre dans un des centres de réfugiés de la ville. On se retrouvera quand tout sera fini, je viendrais vous chercher, avait répondu Zack en tentant de ne pas perdre son sang froid. Il avait essayé de rester fort, de se rassurer, mais le temps passait et il était évident que la situation n'allait pas en s'améliorant. Au début du mois de novembre, son quartier avait commencé à être pillé et il jugea qu'il était temps de quitter son logement ; il avait pris quelques affaires dans un sac à dos de voyage, et son Desert Eagle, glissant dans le sac toutes les munitions qu'il avait. C'est donc le 3 novembre qu'il s'était rendu au domicile de Mona, sa secrétaire qui était devenue avec le temps une amie, s'assurer qu'elle allait bien, et il l'avait trouvé attachée dans le salon ; infectée.
Il allait devoir survivre seul, c'était une évidence ; pourquoi perdrait-il son temps à partir à la recherche de gens qu'il avait côtoyés ? Ses clients n'avaient aucune importance et ce n'était pas un de ses plans cul qui allaient le secourir. Zack devrait faire ses preuves dans ce nouveau monde comme il l'avait déjà fait, sauf que là c'était une question de survie. Était-il seulement prêt à tout pour ça ?
Il avait pris un couteau de chasse qui appartenait sûrement à l'ex-mari de Mona, avait mis fin à la seconde vie de la pauvre femme le lendemain de son arrivée, et était parti. Lui-même n'avait pas su où réellement aller, se contentant de rester chez lui pour y rester un temps. Mais tout n'était pas aussi simple et la ville devenait vraiment trop dangereuse, il avait fini par quitter son duplex au milieu du mois de décembre et était sorti de la ville.
Après un temps d'errance à passer d'abri en abri où Zack a rencontré quelques personnes isolées essayant elles aussi de survivre, il trouve à la fin du mois de janvier 2016 un petit chalet miteux en forêt et se contente de retourner de temps en temps dans des villages trouver de quoi survivre ; l'hiver ayant été relativement rude, il n'a pas eut la chance jusqu'à présent de s'exercer à la chasse d'où ses maigres réserves. Ayant eut vent de la chute de CenturyLink, il se tient à l'écart du plus gros de la ville bien qu'il ne soit pas sensible au fait d'avoir à tuer les rôdeurs ; tant qu'il ne les connait pas.
Mardi 03 Novembre 2015
« Personne. Tu le sais hein, Mona ? Regardes toi, tu as déjà oublié la potentielle existence de tes gosses, ou même à quelle heure tu devais ouvrir à l'électricien venu réparer ton compteur électrique. C'est comme si au final tout ça n'avait jamais eu la moindre importance. Et me voilà assis là à te causer en te regardant dans le blanc des yeux -parce-qu'ils sont foutrement blancs maintenant, tu le sais ça?-. C'en est presque ridicule hein ? Tu vois maintenant, y a plus d'histoires de fric qui tiennent et tout ce que j'ai acquis jusque là c'est parti en poussière. Qui en a encore quelque chose à foutre d'aller jouer dans les casinos ou de parier sur je ne sais quel lévrier galeux ? Le plus important maintenant c'est juste de survivre, et pour ça, on dirait bien qu'on est tous plus ou moins à armes égales. Quand je repense que j'ai failli me faire prendre pour un meurtre et qu'au final c'est ce qu'on est obligé de faire à présent. Toi aussi tu vas y passer Mona, tu le sais hein ? »
L'homme avait ponctué sa phrase en emmêlant les cheveux de cette femme qui avait été sa secrétaire pendant des années autour de son doigt. Il était temps de partir. Il avait espéré qu'elle soit restée en vie, qu'il n'ait pas à partir seul dans ce monde qui lui était devenu inconnu et qui semblait des plus repoussant.
Quand la situation avait commencé à dégénérer, aux alentours du 13 octobre, les agitations dans les banlieues avait été plus fortes qu'ailleurs, et le domicile des parents de Zack était déjà saccagé quand il était arrivé chez eux le 20 octobre. Il avait repoussé l'échéance, souhaitant terminer ses affaires avant de quitter son chez lui, mais il était déjà trop tard ; le blond avait trouvé sa mère tuée par des pillards, et son père gravement blessé qui n'avait pu la défendre. Richard, son père, était tellement mal en point qu'il n'avait pas survécu. Et tout ça pour quoi ? Un peu d'alcool et quelques conserves. L'homme s'était empressé d'appeler sa sœur qui vivait avec son mari à Salem pour lui intimer de rester sur ses gardes et s'assurer qu'elle allait bien ; il ne lui avait pas annoncé le décès de leurs parents, souhaitant préserver Molly, enceinte de six mois, de cette dure réalité.
Il était finalement reparti du domicile familial pour retrouver le confort de son duplex à l'Est de la ville. Là il avait attendu pendant plus d'une semaine, ne sortant que périodiquement en suivant les informations à longueur de journée qui étaient devenus répétitifs à partir du 25. Son téléphone avait de nouveau sonné et la voix défaite de son beau-frère s'était faite entendre. Ils s'étaient fait surprendre en sortant pour faire une échographie d'urgence ; là ils avaient appris que Molly était entrain de faire une fausse couche. Leur projet était de se rendre dans un des centres de réfugiés de la ville. On se retrouvera quand tout sera fini, je viendrais vous chercher, avait répondu Zack en tentant de ne pas perdre son sang froid. Il avait essayé de rester fort, de se rassurer, mais le temps passait et il était évident que la situation n'allait pas en s'améliorant. Au début du mois de novembre, son quartier avait commencé à être pillé et il jugea qu'il était temps de quitter son logement ; il avait pris quelques affaires dans un sac à dos de voyage, et son Desert Eagle, glissant dans le sac toutes les munitions qu'il avait. C'est donc le 3 novembre qu'il s'était rendu au domicile de Mona, sa secrétaire qui était devenue avec le temps une amie, s'assurer qu'elle allait bien, et il l'avait trouvé attachée dans le salon ; infectée.
Il allait devoir survivre seul, c'était une évidence ; pourquoi perdrait-il son temps à partir à la recherche de gens qu'il avait côtoyés ? Ses clients n'avaient aucune importance et ce n'était pas un de ses plans cul qui allaient le secourir. Zack devrait faire ses preuves dans ce nouveau monde comme il l'avait déjà fait, sauf que là c'était une question de survie. Était-il seulement prêt à tout pour ça ?
Il avait pris un couteau de chasse qui appartenait sûrement à l'ex-mari de Mona, avait mis fin à la seconde vie de la pauvre femme le lendemain de son arrivée, et était parti. Lui-même n'avait pas su où réellement aller, se contentant de rester chez lui pour y rester un temps. Mais tout n'était pas aussi simple et la ville devenait vraiment trop dangereuse, il avait fini par quitter son duplex au milieu du mois de décembre et était sorti de la ville.
Après un temps d'errance à passer d'abri en abri où Zack a rencontré quelques personnes isolées essayant elles aussi de survivre, il trouve à la fin du mois de janvier 2016 un petit chalet miteux en forêt et se contente de retourner de temps en temps dans des villages trouver de quoi survivre ; l'hiver ayant été relativement rude, il n'a pas eut la chance jusqu'à présent de s'exercer à la chasse d'où ses maigres réserves. Ayant eut vent de la chute de CenturyLink, il se tient à l'écart du plus gros de la ville bien qu'il ne soit pas sensible au fait d'avoir à tuer les rôdeurs ; tant qu'il ne les connait pas.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
Alexander Skarsgård <bott>Zack M. Atkins</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
Zack
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
Atkins
recensement du métier. - Code:
Directeur d'une société de placements financiers
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Un loup peut-il réellement montrer patte blanche ?
Mar 22 Mar 2016 - 19:53
Mais ce charme, cette beauté, ce boule.
*s'enfuit*
Sinon, monsieur est magnifique.
J'adore vraiment ce que tu as écrit déjà sur ton nouveau perso
Bonne rédaction pour la suite !
*s'enfuit*
Sinon, monsieur est magnifique.
J'adore vraiment ce que tu as écrit déjà sur ton nouveau perso
Bonne rédaction pour la suite !
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Un loup peut-il réellement montrer patte blanche ?
Mar 22 Mar 2016 - 20:40
Rebienvenue !!!
Très bon choix de vava **
Très bon choix de vava **
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Un loup peut-il réellement montrer patte blanche ?
Jeu 24 Mar 2016 - 7:56
Jaspeeer
Merci tout plein les coupains
Merci tout plein les coupains
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Contenu sponsorisé
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum