Les dernières syllabes n’eurent que le temps de franchir les lèvres exsangues de la difformité ambulante que la guerrière à la peinture tribale sanglante chargea. Il alla à la rencontre de la goule bedonnante et Robert fit juste un pas gigantisme. Une simple enjambée et l’allonge démesurée des bras du golem de chair permis de frapper avec son arme improvisé. D’une puissante détente mortelle, la lourde lame affûté en acier transperça la boite crânienne de la défunte caissière. Un air surpris, totalement ahuri qui frôlait l’expression des vivants, déferla sur le visage livide maculé de croûte d’hémoglobine sécher de la goule. Un bruit mat, écœurant salua la réussite du coup critique du mineur. Soupirant de frustration d’être de nouveau morte, ou bien ne pas avoir pu planter ses dents cariés dans la chair boursouflé et musculeuse du géant, l’abomination chuta vers l’arrière. D’une traction brusque de ses poignets, le monstre de foire délogea la hache de pompier de sa gaine cervicale. Ce que vit le mastodonte, le laissa les bras ballants et la mâchoire virile de l’homme subis les frasques de la gravité.

Harriet tournoyait follement autour du zombie, évitant ses coups de mâchoires avec une fluidité presque surnaturelle. Un peu comme une danseur du sabre évoluant sur un champ de bataille et laissant muet d’admiration ses alliés et ennemis. L’esprit lent de la bête put faire un rapprochement avec le style de combat de la libraire. Une guêpe du désert harcelait un scorpion dans un documentaire. Le moustique faisait un ballet aérien gracile et hypnotique pour tromper la garde de son ennemi pour l’achever avec son dard venimeux dans le défaut de la cuirasse du scorpion. Un peu comme le coup puissant que venait d’assainir du tranchant de la lame courbé dans le crâne du mort-vivant. Un peu plus et robert aurait applaudit pareil maîtrise et d’élégance dans l’art d’hacher du zombie menue. Ses exécutions étaient brutales et basiques, ne jumelant que la force brute et l’aptitude du colosse de s’être battu la majorité de sa vie. La danse d’Harry avait quelques chose de lascive, alliant beauté et férocité qui avait plu à l’homme. Quand elle parla, vanta le tranchant de sa lame et la précision de son attaque, le colosse ne put souffler mot. Juste opiner du chef et laisser entrevoir dans son regard océanique une nouvelle admiration et surtout une affection des plus gentilles.

En passant ou des restes momifier de familles, certains parents enserrant des petits corps contre leur cœur qui avaient cesser de battre, une lourde tristesse et une peine à fendre les pierres s’abattit sur les épaules de Bobby. Dans un sens et une certaine, il aurait tout donné pour mourir ainsi, serrant contre sa poitrine large comme barrique les silhouettes de ses anges disparus. Il ne put que marmonner pour lui-même, la quiétude des lieux amplifia sa voix rauque qui permit à Harriet d’entendre, quelques mots. Ces syllabes étaient teintés d’une franchise et d’un honnêteté des plus simpliste.

Robert- Au moins ils sont morts ensemble… Euh… Ils ont quitté la vie ici pour commencer la nouvelle dans un autre endroit ensemble. Avant j’aurai aimé ça partir avec mes anges… Euh… Maintenant j’ai de nouveaux anges et une famille…

Sortant tout à coup de son état lunatique, il suivit la jeune femme qui ne cessait de le surprendre. Connaissant le pistage, améliorant souvent l’ordinaire du refuge avec des prises, le géant sut que la piste était des plus fraîches. Bientôt ils découvrir la silhouette parcouru de spasmes de souffrances d’une homme étendu sous une lourde étagère métallique. Le gaillard hocha la tête à la demande de la guerrière blonde et se pencha en fléchissant les genoux. Laissant sa hache sur le planche recouvert de poussière et de détritus, Robert glissant ses doigts l’incision entre le sol et l’étagère. Laissant courir une dose massive d’adrénaline dans son organisme disproportionner, le mineur commença à lever le lourd meuble. De la sueur commençait à perler de son front dégarni et l’eau salée chuta à ses pieds. Grognant sous l’effet, le fardeau se leva petit à petit pour permettre la mise à mort de l’homme en pleine phase de transformation. Continua de soulever le poids métallique, les main du géant s’agrippa un peu plus bas pour redresser totalement l’étagère. Le meuble vacilla un peu avant de se redresser fièrement au milieu du paysage désolé. Soufflant un peu, essayant de retrouver une respiration normale, le visage rougeaud de l’homme pivota vers la libraire. Le regard océanique de robert diffusa chaleur et compassion envers l’être de lumière au visage si neutre.

Robert- Euh… Il perdait son âme tu sais. Moi à sa place j’aimerais que tu fasse pareil… Euh… Il a un gros sac tu vois.

L’homme avait eu le temps de remplir à raz de bord son sac à dos de nourritures et de produits essentiels avant de rencontre son destin funeste. Voyant des articles de bébé, le colosse pensa à la douce Flann et l’arrivée prochaine du nourrisson. De part de cruauté absolu et de bassesse combiné à de la lâcheté, une lumière d’humanité et de bonheur verra bientôt le jour. Souvent de par la noirceur naît la lumière. Sans un mot, le géant remplit de couches et de biens essentiels à la croissance d’un nouveau-né son sac à dos. Voyant le regard semblable à du jade de la néo-zélandaise, Bobby fit un sourire innocent et timide.

Robert- On attend un bébé dans la famille tu sais… Euh… Les deux mamans ont l’air contentes… Euh… moi aussi. Voyant l’effet de surprise se traduire sur les traits agréable de la libraire, le colosse se pressa d’ajouter. EUH… Pas moi le papa tu sais… Euh… Je ne pense pas être papa. Surement pas assez bien pour une dame.

Délestant de son trésors le moribond, le géant remarqua quelques bouteilles et des contenants de noix qu’il empocha avec avidité. Breann adorait ces collations et il pourrait tout faire pour entrevoir un sourire de l’ange qui occupait ses pensées. Les bouteilles s’avérèrent être un de champagne et deux de vins qui avait roulés sur le haut d’une étagère. Voyant des ombres chancelantes se diriger lentement vers le magasin à rayon, le géant dit tout à sa compagne d’infortune.

Robert- On a encore le temps de fouiller un peu je crois… Euh… Sinon on fait une razzia en partant… Euh… J’ai hâte de lire un truc ce soir et si tu veux je pourrais te parler du coin ou on vit… Euh… J’aimerais bien… Euh… Laisse faire ok.

Il ne voulait pas brusquer la dame si gentille et lui faire peur. Le géant rosit et accrocha sa hache à sa ceinture. Il ne pouvait pas manier la lourde arme avec seulement une main. Agrippant la ganse du sac à dos du mort de sa main, il fouilla avec l’autre dans sa ceinture à outils qui cernait sa taille titanesque. Sortant son marteau de toiture d’une main ferme, l’homme rajouta avec une douceur et un aplomb qui signifiât que son côté protecteur venait de prendre le dessus.

Robert- Je sais que tu peux te défendre Harry… Euh… Mais je couvre tes arrières ok?

La gargouille aux traits à peine sculpté pulsait littéralement d’une sollicitude et d’une bonté sublime. L’horrible faciès de l’homme était devenu un masque de résolution et son regard si pur scintillait D’une tendresse envers la jeune femme si généreuse avec lui.