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Re: Be kind, rewind.

Mer 13 Juil 2016 - 20:07

Ce jeu commence à me plaire. Ce jeu commence vraiment vraiment à me plaire. La manière dont elle s'éloigne quand je m’approche. Avec son sourire mesquin. La façon dont elle me défie. Je suis persuadé qu'elle sait que j'oserais. Oh ouais j'oserais. Et l'homme qui oserais pas doit être de l'autre bord. Ou alors il y a un sacré truc qui cloche chez lui. Et le petit jeu continue. Se rapprochant de moi. Son visage à quelques centimètres seulement du mien. Pendant une seconde j'ai failli poser mes mains sur ses hanches. Pour la fouiller bien entendu. Bien entendu. J'ai eu tout le temps du monde mais j'ai attendu. Pour faire monter un peu .. la tension. L'envie. La température. Il y avait pas grand doute quant à ses intentions mais là c'est définitif. Je risque d'en avoir pour un moment hein ? Ooh oui je le pense aussi. Comme je pense aussi que je risque de pas continuer à jouer très longtemps. En temps normal j'adore ce genre de jeu mais là … On a pas toute la journée devant nous. Dommage …

La manière dont elle a de me regarder. De s'éloigner. De s'installer sur le lit. De croiser les jambes. De se relever. De s'asseoir. Ses fringues moulants épousant parfaitement les formes de son corps. En ce moment, je fais preuve d'un sacré self-control. Parce que concrètement, j'ai qu'une envie là … M'approcher, la prendre par la taille et la « fouiller ». Et lui rouler une pelle accessoirement. Mais ça tombe sous le sens quoi. Surtout qu'elle a pas prévu d'être coopérative. Toujours avec son petit air de défi. « Attrape moi si tu peux ». Qui me pointe du doigt. De façon très sexy. Parlant de ma carrure. C'est vachement cliché mais c'est pas pour autant que ça me plaît pas. Le sourire a pas quitté mes lèvres. Comment aurait-il pu ? Et puis fallait que je lui montre qu'elle était pas tombé sur quelqu'un qui resterait sérieux. Enfin. Bien sûr que je suis sérieux. Quand je pense à ce qu'il va se passer par exemple.. Pas ce qu'il risque de se passer. Ce qu'il va se passer. Elle, comme moi, savons exactement comment les choses vont tournées. Reste à savoir pour combien de temps on va continuer à jouer.

« Tu sais ... »

« TOOOMM ! »

Interrompu par l'un des collègue. Adam. La voix grave. Putain qu'est-ce qu'il veut. S'il me demande de descendre pour les aider je lui dit d'aller se faire. Je suis très bien ici. Je suis très très bien ici. Je fais quelques pas en arrière pour m'approcher de la porte. C'est pas pour autant que je quitte la demoiselle des yeux. Je penche légèrement la tête vers la droite.

« QUUOOII ? »
« T'AS BESOIN D'UN COUP DE MAIN ?»
« DE QUOI JE TE MANQUE DEJA ? TRAVAILLE AU LIEU DE TE LA TOUCHER. »
« TOOMM ? »
« QUOI ? »
« JE T'EMMERDE TOM. »
« MOI AUSSI J'T'AIME. »

Si je lui avais répondu sérieusement il se serait demandé si c'était vraiment moi qui avait répondu. Et fallait pas attirer leur curiosité. Fallait pas les alerter. Fallait pas qu'ils montent. Bien que … Si jamais, ô grand jamais, ils montent et qu'ils m'entendent en train de faire la fête avec une demoiselle, ils vont pas m'emmerder pour autant. Ils vont gentiment me foutre la paix. Mais bien entendu, faudra que je leur fasse un petit résumé. Ahah. Puis bon. C'est pas comme si c'était jamais arrivé. Ahah. Bon. Dire au collègue que je suis bien sans eux, c'est fait. Je referme la porte gentiment. Pas à clé. Je veux pas la faire paniquer. On sait jamais. Même si je crois qu'elle a déjà du se rendre compte du genre de bonhomme que je suis.

« Je crois qu'on va avoir la paix un petit bout de temps ... On en était où déjà ? Ah oui …Je m'approche doucement d'elle. Sourire aux lèvres, ça va sans le dire. Alors comme ça tu veux pas te montrer coopérative … »

Je m'approche encore, me penche en avant et pose mes mains sur ses genoux. Mon regard ne quitte pas le sien. Je remonte légèrement les mains jusqu'à mi-hauteur de ses cuisses. En les palpant délicatement. Et puis je les retire. Je fais le tour de la chaise pour passer derrière elle. Je pose mes mains sur ses épaules et commence à les masser. Après quelques secondes j'arrête. J'enlève mon t-shirt en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je contourne la chaise, passe rapidement une jambe par dessus les siennes comme pour m'asseoir en face d'elle. Les mains posées de part et d'autres de son cou, tenant le haut de la chaise. Je sais pas ce qui me retient de l'embrasser là tout de suite. Mon visage est proche du sien. Ma bouche est proche de la sienne. Il y a plus de fouille, plus de jeu. Quoique … Je lui murmure.

« Vous êtes en état d'arrestation ... »

Le jeu a trop duré. Le jeu a vraiment trop duré. Mais je prends sur moi. Continuer juste un peu. Pas précipiter les choses. Et puis la tension qu'il y a actuellement. C'est presque aussi plaisant que ce qui va suivre. Mais c'est là toute la nuance, « presque ». Je suis à un fil de prendre ses bras et de me les passer autour du cou. A un fil de mettre mes mains à ses fesses et de la soulever. A un fil d'aller la balancer dans le lit. Ou d'aller l'asseoir sur le petit meuble. A un fil d'enlever son haut à la hâte. Je suis qu'à un fil ... C'est mince un fil. Très mince ...
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Re: Be kind, rewind.

Mer 13 Juil 2016 - 22:21

    Jenna sent à son regard qu’il voit tout à fait la direction vers laquelle se dirige leur petite entrevue. Il la dévore du regard, et elle adore ça, c’est un fait. Jenna n’est pas vraiment du style a enchaîner les conquêtes, c’est plutôt le domaine de Shannon. Mais pourrait-elle vraiment refuser une telle proposition, pensa-t-elle en détaillant l’homme de haut en bas. Si ce n’était pas malpoli, elle soupirerait d’envie. D’ailleurs, elle était sur le point de lui dire de s’approcher, lorsqu’une voix grave venue du rez de chaussée la fit sursauter. Tom donc. Enfin elle connaissait son prénom. Quoique quelque part, ça avait quelque chose d’encore plus piquant de faire ça avec un inconnu total. Trop tard, le voile était levé sur son identité.

    Tom recule sans la quitter des yeux, et elle fait de même, se mordant légèrement la lèvre inférieure alors qu’il parle à son collègue. Oh oui ça allait être marrant, maintenant que ses collègues savaient qu’ils n’avaient pas besoin de monter pour lui donner un coup de main. Quoique… Des fois… Un c’est bien. Deux c’est… Ouuuuh chasser ces idées là de son esprit. Parce que pour le coup, ils étaient sans doute plus que deux, et puis Tom n’était peut être pas du genre prêteur.

    Lorsqu’il termine sa conversation avec l’autre gars en bas, et qu’il ferme la porte, elle comprend immédiatement que les choses sérieuses vont commencer. L’armoire s’avance doucement vers elle, comme un grand félin qui n’aurait pas voulu effrayer sa proie. Sauf que dans le cas précis, on pouvait dire que la proie était le réel prédateur, et que le colosse était plutôt en train de gentiment tomber dans ses filets. Ses yeux lui hurle qu’elle ne sera pas une gentille fille, qu’elle ne sera pas coopérative, et que oui, oooh oui elle mérite une correction. C’est l’effet qu’il lui fait, et lorsqu’elle regarde ses paluches, elle les imagine plus que bien claquer sur une partie rebondie de son anatomie.

    Lorsqu’il touche ses genoux, elle sourit, et ses prunelles vertes ne quittent pas les yeux bleus de l’homme. Ses mains remontent lentement jusqu’à ses cuisses, et elle ne le quitte toujours pas. Pourquoi les enlève-t-il ? Elles auraient été tellement bien plus haut… A la place il passe derrière elle, et entreprend de lu masser les épaules. Elle ferme les yeux en soupirant. Si elle avait cru qu’en cambriolant cette maison, elle finirait pas se faire masser et plus si affinités, elle ne l’aurait jamais cru.

    Il repasse devant, et elle constate avec surprise – mais une surprise très très très agréable – qu’il n’a plus de t-shirt, et que… Si elle avait imaginé pour lui une musculature cachée sous son vêtement, elle était très loin de la réalité. Il l’enjambe, de façon à la surplomber, et place ses bras de chaque coté d’elle. Elle déglutit un peu difficilement, déconcentrée par la carrure de l’homme au dessus d’elle. Si tout avait tourné différemment, tout aurait pu mal finir. Rien qu’à le voir, il aurait pu lui briser le crane à main nues, elle en était sûre, alors il aurait bien pu lui casser un bras ou une jambe en attendant la police.

    Et en parlant de police, le voilà qui lance une petite phrase pour rire. Phrase qui déclenche chez elle un long frisson, parce que pour être honnête, si tous les flics ressemblaient à ça, elle se serait faite arrêtée bien plus souvent. Joueuse, elle soupire doucement, et laisse glisser ses doigts sur les abdominaux du bonhomme.

    - Ooooh, je savais bien que ça valait le coup d’être malhonnête...

    Evidemment, elle se doutait bien que l’écrivain ne devait pas avoir de menottes dans sa chambre, histoire de jouer le jeu jusqu’au bout. Un foulard pourrait faire l’affaire aussi, pensa-t-elle, mais encore une fois, ses pensées étaient en train de divaguer complètement. Oh oui, elle voyait cette lueur dans ses yeux. Il allait craquer, et ça allait être violent, et brutal, et animal. Et elle adorait ça.

    Mais elle avait envie de le pousser encore un peu, de voir où étaient ses limites, jusqu’à quel point elle pouvait le pousser avant qu’il ne rompe et la saisisse soudain pour s’en emparer sans nulle autre forme de procès. Allongeant les jambes, elle se laissa glisser entre les siennes pour rejoindre le sol, et ainsi se retrouver derrière lui. De là, elle passa ses bras autour de sa taille, pour caresser de l’une ses pectoraux, de l’autre ses abdominaux, et mordit doucement son dos.

    - Tu croyais pas que ça allait être aussi simple, pas vrai ?

    Sa voix, non, son murmure, portait en lui encore plus de défi que son regard. Elle s’éloigna de quelques pas, puis recula jusqu’au mur le plus proche, s’y adossant, pliant le genou droit pour poser son pied sur le mur. Elle croisa les bras sous sa poitrine, ainsi gonflée légèrement. Encore une fois, elle se mordit la lèvre, habillée d’un sourire en coin.


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Re: Be kind, rewind.

Jeu 14 Juil 2016 - 19:04

Elle s'était pas attendue à ça. A ce que je me place sur elle de la sorte. Torse nu. Surtout torse nu. Ca semble pas lui déplaire. Ca semble pas lui déplaire quand je vois la lueur de surprise, de malice dans ses yeux. Ses magnifiques yeux. Ca semble pas lui déplaire quand je sens une main se poser sur mon ventre. Baladant ses doigts sur mes muscles. J'expire tout l'air de mes poumons, lentement, afin de creuser un peu plus ventre, mes abdominaux. Qu'elle en apprécie un peu plus leur contact. Ca semble pas lui déplaire quand elle me fait son petit commentaire. Je peux pas m'en empêcher.

« Malhonnête ... Et insolente ... Vicieuse ... Perverse ... »

Elle fait alors preuve d'une agilité, d'une souplesse, sans égal. Une grâce féline. Ce qui a le don de m'exciter toujours un peu plus. Passer mes mains le long de sa silhouette ... Je la laisse se glisser, s'échapper par dessous moi. Restant quelques secondes dans cette position avant de pouvoir me retourner et de la poursuivre, de l'attraper. Sauf qu'elle ne fuit pas. Elle ne s'éloigne pas. Bien au contraire. La douceur de ses mains sur ma peau. La pression de ses dents sur mon dos. Une vraie tigresse. Et une fois de plus je sais pas ce qu'il me retient. De me retourner. De la prendre par la taille. De l'asseoir sur moi. De l'embrasser. Qu'elle me mordille la lèvre. Qu'elle me plante, légèrement d'abord, ses ongles dans mon dos. Qu'elle fait mine de griffer mon torse. Oh non je croyais pas que ça serait si simple. De résister autant. Mais j'y parviens toujours. A résister. Pour combien de temps encore ? Qui craquera le premier ? Sans doute moi. Si elle continue à m'enflammer de la sorte. Si elle continue à mener la danse. Je sens ses mains quitter mon corps. Je me relève, me retourne et la vois marcher à reculons. Posant son dos contre le mur. Relevant sa jambe de féline. Mon regard passant de ses yeux à sa poitrine. Son haut épousant parfaitement ses formes. L'envie de lui déchirer ses vêtements. De  masser sa poitrine. De l'embrasser. Le tout presque sauvagement. Ses dents sur sa lèvre ... Cette même lèvre qui sera bientôt mienne.

Je m'approche lentement. Mes yeux rivés dans ses prunelles. Parcourant ensuite l'intégralité de son corps. Je la dévore du regard. Je l'imagine sans cette couche de tissu. Ses courbes. L'envie de me serrer contre elle. De la bloquer contre le mur. Je ne suis plus qu'à quelques centimètres d'elle. Le sourire aux lèvres. J'approche ma bouche de la sienne. Extrêmement proche. Je sens son souffle sur mes lèvres. Pas tout de suite ... Je pose mes mains sur ses hanches. Recule d'un pas. L'attire à moi. La retourne rapidement, mais non brutalement, pour la placer face au mur. Je m'empare de ses mains et les plaque contre le mur. J'approche mon nez, ma bouche de son cou et m’imprègne de son odeur. Mon souffle chaud contre sa nuque. Mais ne fais rien d'autre. Pas tout de suite... Je tâte ses poignets et glissent ensuite mes mains le long de ses bras jusqu'à ses épaules. J'ôte mes mains, me recule d'un pas et m'accroupis. J'écarte un soupçon ses jambes. Pour la mettre en position de fouille. Je serre ses chevilles. Remonte le long de l'arrière de ses mollets. L'arrière de ses cuisses. Jusqu'au dessous de ses fesses que j'esquive au dernier moment. Pas tout de suite ... Je me redresse. Mains sur ses hanches. Je recule sa croupe jusqu'à la coller contre mon bassin. Je passe les mains par dessous son haut. Les cale sur sa taille. Sent sa peau. Douce. Chaude. Je me penche pour lui murmurer quelques mots.

« Je me vois dans l'obligation de vous enlever le haut ... »

Je remonte alors les mains le long de ses flancs. Pour la dévêtir.  Je parviens, avec un peu d'aide de sa part, à extirper son habit et le balance derrière moi. Je l'admire un bref instant. Pose une main sur le bas de son dos. Remonte le long de son échine jusqu'à sa nuque. Passe une main dans ses cheveux et les déplace sur le coté gauche de sa nuque. Laissant la droite de son cou totalement à découvert. Je place l'autre main sur son ventre. La remonte délicatement jusqu'au dessus de ses abdominaux, juste en dessous de sa poitrine. Pas tout de suite ... Je la redresse un soupçon pour plaquer son dos contre mon corps. J'approche ma bouche de la jonction entre son épaule et sa nuque. J'y pose mes dents délicatement faisant mine de la mordre. Une main toujours au niveau de son thorax, l'autre remontant son dos. Parvenant à l'attache de son soutien-gorge. Que je dégrafe. J'approche mes lèvres de son oreille.

« Tu ne m'échapperas plus ... »

Je lâche un soupçon la pression que j'exerce sur son sternum. Oh oui je veux que tu m'échappes. Je suis d'ailleurs passer au tutoiement. Sans même m'en rendre compte. Que tu me glisses des mains. Que tu me nargues, me provoque. Que tu te joues de moi. Que tu joues avec moi. Que tu marches à reculons. Cachant ta poitrine de tes bras. Ton regard envoûtant. Ton sourire presque irrésistible. Ou que tu me laisses voir ta démarche. Ton déhanché. Ou que tu prennes la situation à ton compte. Que tu me plaques contre le mur. Que tu me repousses et m'assied sur le lit. Que tu poses tes mains sur mon torse et m'allonge. Me laissant alors tout le plaisir d'admirer ton buste. Je suis au bord de craquer. La tentation est bien trop forte. Elle ne veut pas que je craque. Elle veut jouer. Mais elle veut aussi que je craque. Elle n'attend que ça. Que je me rue sur elle. Mes lèvres sur les siennes. Mon bassin contre le sien. Elle n'attend que ça. Elle n'a plus à attendre longtemps. A la prochaine tentation. Au moindre geste de sa part je craque. Une dernière fois je lui donnerai l’impression que j'ai le contrôle. Qu'elle est à moi. Et je craquerai. La ferais craquer en retour. Libérant la tigresse en elle ...
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Re: Be kind, rewind.

Jeu 14 Juil 2016 - 21:33

    Le regard qu’il porte sur elle aurait franchement pu faire fondre n’importe quelle nénette. Enfin… Tout chez lui aurait pu faire fondre n’importe quelle petite pimprenelle qui aurait des étoiles dans les yeux. Mais Jenna, elle… Elle avait l’habitude de mener sa barque, de mener la danse, de décider à quel moment il était temps de passer à autre chose. Et c’était pas encore. Pas du tout même. Il avance vers elle, et plus il avance, plus le regard de la rouquine se fait intense. Il approche ses lèvres, et elle se retrouve à espérer qu’il en prenne violemment possession.

    Mais non, lui aussi se forçait à patienter. Soudain, sans qu’elle n’ai le temps de réagir, de comprendre ce qui se passait, elle est retournée, et plaquée au mur. Sagement, elle pose sa joue sur la paroi, et sent son souffle dans son cou. Alors qu’elle allait tendre ses mains vers lui pour tater ce qu’elle pouvait tater, voilà qu’il saisissait ses mais pour les poser elles aussi contre le mur. Ah donc il voulait vraiment jouer au flic ? Soit. C’est pas elle qui allait s’en priver, surtout lorsqu’il remontait ses jambes de la sorte, et qu’enfin elle sentait ses mains sur sa taille. Les fesses collées contre son bassin, elle respire profondément, pour ne pas craquer tout de suite et lui demander de la prendre, là tout de suite, sans aucune réflexion. Mais non, l’attente à du bon, parce qu’en la vouvoyant encore, il ne quitte pas le rôle qu’il s’est donné, et elle sourit d’autant plus…

    - Si vous pensez que c’est necessaire...

    Avec douceur, ce qui étonne profondément Jenna, le pensant plus hâtif que ça, il fait glisser son haut avec lenteur, presque délectation finalement, et la rouquine ondule légèrement pour aider le morceau de tissu à la quitter. Ses mains la parcourent et l’apprennent, et lorsqu’il fait glissser ses doigts dans ses cheveux flamboyants, elle frissonne. S’il savait à quel point elle aime ça, sentir une main se crisper dans sa tignasse, au rythme d’un tango enflammé… C’est à son tour de la mordre, plus ou moins faussement, et un nouveau frisson lui parcourt l’échine. La pression autour de son abdomen se relâche, et elle comprend que son cache-poitrine s’est fait la malle. Sa voix à son oreille a un goût de défi. Il ne la vouvoie plus, c’est déjà un premier pas vers l’abandon. C’est qu’il est sorti de son rôle et qu’il parle en son nom propre.

    Placant une main au niveau de sa poitrine pour faussement protéger une pudeur qu’elle n’a pas vraiment, et qu’elle n’a jamais vraiment eu, elle se retourne vers lui, et de l’autre tient dans sa main une longue chaine argentée avec un anneau au bout.

    - Je crois que tu as trouvé quelque chose… C’est tombé de son écrin...

    Jenna glissa le bijou dans la main du costaud, puis encore une fois, se délivra de sa présence, pour faire quelques pas dans la chambre. Lui tournant le dos, elle leva les deux mains en l’air. Il pouvait de ce fait imaginer ce que cachait sa main jusqu’à maintenant. D’un doux ballet de ses pieds, elle se débarassa de ses chaussures. De toute façon, elle allait quitter pas mal de choses n’est ce pas ? Alors autant lui faciliter un peu le travail. Lui pourrait garder un peu plus de tissu, histoire de se rhabiller plus vite en cas de surprise.

    - Tu sais... Elle lui parlait toujours en lui tournant le dos, ne tournant que la tête par moment, légèrement, se montrant de trois quarts, dévoilant furtivement la courbe délicate d’un sein blanc, avant de la cacher à nouveau. Je me suis toujours dit qu’un jour arriverait où j’me ferai surprendre. J’en ai imaginé plein, des scénarios. Un vieux qui ferait une crise cardiaque. Un malade armé qui me tirerait dessus jusqu’à ce que j’ai quitté la propriété ou qu’il m’abatte… En disant ça, elle n’avait aucune idée du fait que seulement trois mois plus tard, elle croiserait des rôdeurs, au cours d’un cambriolage.

    Féline à nouveau, panthère même, elle s’approcha du lit, et y posa ses mains, puis ses genoux, pour y grimper à quatre pattes. Elle fit quelques pas ainsi, puis se retourna. Assise sur ses talons, les mains sur les cuisses, elle tapotait ses doigts, et releva vers lui un regard joueur. Elle ne camouflait plus rien, et la rouquine vint rabattre ses cheveux sur une seule épaule, de la meme manière qu’il ne l’avait fait quelques minutes plus tôt.

    - Mais celui là de scénario… J’avais jamais osé l’imaginer. Après tout, ça ressemble plus à un fantasme qu’autre chose. A ceci près que dans mon fantasme c’était un vrai flic. Mais ça ira quand même... Elle passa sa langue délicatement sur ses lèvres pour les humidifier un peu. Elle avait déjà été fouillée, et si c’était déjà arrivé une fois que le gars soit entreprenant, ça n’avait pas été une partie de plaisir. Si tu veux savoir ce qui se passait... Du bout de l’index, elle lui fit signe d’approcher. Sa voix douce et chaude se faufilait dans la pièce jusqu’à lui. Il te reste encore de quoi fouiller, pas vrai ?




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