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Re: A mechanical tragedy
Ven 29 Juil 2016 - 18:43
Une chose est sûre c'est qu'il est pas prétentieux notre camarade. Il pourrait se pavaner. « Hé p'tit gars, tu sais qui je suis moi ? Pilote d'hélico moi monsieur. ». Mais non. Il fait quand même un peu trop le modeste. J'ai pas de diplôme, j'ai eu de la chance, bla bla bla. N'empêche que t'as quand même réussi à te dégoter un super boulot dont rêve des milliers de jeunes et de moins jeunes. Donc que tu sois pas hautain je comprends, mais sois-en fier quand même un peu. Merde ? Comme si moi j'avais plus de valeur de toi. C'est con. Ouais je porte des trucs lourds. Et ? T'as une putain de formation militaire. Avec ou sans hélico tu restes un militaire. Bon je chicane, je chicane mais c'est pour la forme. Je me suis relativement bien adapté à la situation. Au moins autant que lui, Jay, Fitz ou autre. Qui sont préparés à affronter le pire si je puis me permettre. Mais pour sûr que j'en ai vu des trucs ahurissants dans les déménagements. Entre les trucs drôles, inquiétant, bizarres, touchant, … Fais ton choix. Et effectivement je pense pas que les gens imaginent une seule seconde qu'une telle ou telle chose ait pu nous arriver. Concernant les célébrités bien entendu qu'ont en a déménagé. Et là aussi je pourrais en raconter des trucs. Entre les stars qui sont tout sourire, sympa, joyeux sur les plateaux télé et en interview mais une fois qu'il y a plus de caméras sont des purs connards. Passez moi l'expression. Et l'inverse aussi. Des stars qui d'apparence ont l'air antipathiques, presque méchantes alors qu'en fait ce sont des vrais crèmes, des personnes ultra relax. Hakuna Matata. Puis la star ultra friquée qui donne un max de pognon dans les œuvres caritatives et autres mais qui le gueule pas à tord et à travers pour se donner une bonne image. Ca j'admire tu vois. Alors que l'autre péon une fois dans sa vie, UNE FOIS, il a réalisé un rêve d'un gamin pour 'Make a Wish' t'en as entendu parlé pendant trois ans quoi …
Et bien sûr que je te raconterai tout ça. Tout ça et bien plus encore. Le meilleur étant quand même les anecdotes drôles, un peu potaches ou encore torrides ... Pas croire qu'on ne fait toujours que travailler. Ahah. Enfin bon. On va pas trop l'énerver parce que sinon je vais me retrouver avec un trou au milieu du crâne. Vanne à laquelle je rigole. Mais j'ai pas intérêt à me faire mordre parce qu'il n'hésitera pas une seule seconde avant de me refroidir. Ce qui est à la fois flippant et rassurant. Quelqu'un qui sait prendre des décisions délicates rapidement, à l'instinct. Des bonnes décisions. On y va à pied donc. On prend ce qu'on peut. Parfait. Quinze minutes. Trop de choses à faire pour pas assez de temps à mon avis. Chercher Fitz et Ken ou Jay. Passer par la chambre chercher le sac. Passer à l'armurerie. Passer au réfectoire chopper un truc à boire. On est pas sorti d'Emerald. Première étape donc. Chercher un des deux boss. Ainsi que Fitz. Le tout en se dirigeant déjà vers la chambre. Pas une minute à perdre. Que dis-je ! Pas une seconde à perdre. Ah comment va ma joueuse de baseball préférée ? T'aurais pas vu ton père ? Il fait une ronde tu penses ? Et Jay ? Pas vu. Fitz ? Non plus. Bon tu m'as pas été d'une grande aide. Hein quoi ? Désolé Kay mais j'ai pas méga le temps là. En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part. Le lapin blanc. Moi. Parlant à Alice. Elle. Belle comparaison je trouve.
Et on demande pareil à la personne suivante. Jay serait avec sa femme quelque part. Cool. Plus vague que quelque part tu crois que tu peux faire ? Ken prend un tour de garde d'ici dix minutes. Je devrais le croiser dans les couloirs. Devrais. Fitz aurait été aperçu dans la cour se dirigeant vers l'armurerie. Est-ce qu'on peut arrêter de me répondre au conditionnel ? Tu peux pas me dire. Il est là. J'en suis sûr. Non ? Je croise Tahlia qui me répond à peu de choses près la même chose. Bon et bien y'a plus qu'à espérer tomber sur Ken. Pourquoi c'est autant le bordel ? On est trois solides gars. On devrait pas demander l'autorisation à papa et maman pour s'éclipser une heure. Mais je veux pas m'attirer les foudres divines. Manquerait plus qu'on me dise que je suis puni deux semaines. Je serais obligé de faire le mur. Je me ferai gauler. On me fera la morale. Matt sera redevenu un extra-terrestre ou un agent de la CIA infiltré. Fitz lui se fera juste taper sur les doigts. « Ce n'est pas bien Fitzgerald. Qu'on ne t'y reprenne plus ». Ahah. Je grimpe les escaliers deux à deux. Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles ... Humhum. Ah bah t'es là. Je m'arrête au palier. Ken devant moi. Dit on se demandait avec Matt si bla bla bla. Ok ? C'est bon ? Fitz aussi si on le trouve. Ouais ? Parfait. Tu sais que je t'aime toi. Humhum. Première étape clôturée avec succès. Sans trop se prendre la tête. Quinze minutes. On est dans les temps.
J'arrive dans mon antre. Sac à dos. Hache de pompier. Récupérée il y a pas si longtemps lors d'une sortie pas comme les autres. Les fringues ça va. Pas besoin de se changer. Médaillon toujours dans la poche. Ok. Sifflet qu'on enfourne dans l'autre poche. Lampe torche ? Lampe torche ! Marche toujours ? Marche toujours ! Sur le coté du sac. Bon on y va. Les escaliers dans l'autre sens. T'as vu Fitz ? Pas vu Fitz. Mais pourquoi Fitz en fait ? C'est Matt qui l'a proposé ou c'est moi ? Putain je sais plus. Et toi tu sais il est où Fitz ? Non. Et ça te dis pas de venir, ça me gonfle de le chercher là ? Déjà occupé ? A quoi ? Ah ouais je vois. Bouah t'es déjà sorti hier c'est pas grave ça. Tu sais perso ça me dérangerait pas de sortir tous les jours. Ouais je sais. Mais nan j'en fais pas trop. On papote comme ça deux minutes. Et puis après ça me revient. Quinze minutes. Oh putain. Je détale en m'excusant à moitié. Passe rapidement par la cantine prendre trois petites bouteilles d'eau. Non pas de bouffe ça ira. Aller à l'armurerie. T'as vu Fitz ? Du coté de l'armurerie il y a cinq minutes. Hum ça peut le faire. Mais on peut en faire du chemin en cinq minutes.
J'arrive enfin au local pour prendre mon arme. Pas de Fitz à l'horizon. Putain je le sens mal. Tombé sur Ken par hasard c'était trop beau. Le deuxième veut se faire une petite partie de cache-cache ou de chat. Euh Glock 22 comme d'hab. Deux en plus comme d'hab. Tu peux ajouter un couteau aussi. Les bons couteaux de para-commandos. Parce que la hache c'est un tantinet délicat pour enchaîner rapidos. Dis t'as pas vu Fitz par hasard ? Il est parti avec Matt ? Sérieux ? Ah génial. Ouais il en faut peu pour être heureux. Vraiment très peu ... Humhum. Allez à toute. Accélérant le pas je me dirige vers notre point de rassemblement. Ca fait très mission dit comme ça. Ca me plaît. Quinze minutes ? Peut-être. Peut-être pas. En tout cas ils sont tous les deux là. Parés au combat. Ils n'attendent plus qu'une chose. L'arrivée du Général. Ahah. Repos messieurs.
« Je t'ai cherché mais personne savait où t'étais. Entre les « je sais pas » et « oh il doit être là-bas quelque part » Accompagnant les mots d'un vague geste de la main. C'était pas de tout repos. Avant qu'on me dise enfin que t'étais en compagnie de Matt. Ouf. J'ai croisé Ken tout est ok. Une moitié de moue quand je lui ai dit que c'était pour un alternateur. Je lui ai dit que c'était lourd et qu'il fallait au moins être trois pour le porter. Ahah. Donc bon bien sûr faudrait essayer de revenir avec autre chose. Pas de priorité sur ce que ça peut être. On peut « perdre » un peu de temps à faire du repérage sinon. Il m'a dit qu'il enverrait l'hélico de recherche que si on était pas rentré pour le début de la nuit. Je lui ai dit que c'était con parce que le seul pilote qu'on a fait partie de l'expédition. Ahah. Let's go ? »
Pas de potentiel « Je suis pas en retard hein ? » ou « Vous m'attendiez ? » ou d'excuses si tel est le cas. Puis j'ai bien vu qu'ils m'attendaient. Depuis seulement quelques secondes je suis sûr. J'aurais pas pu faire plus vite. Puis tout le monde sait maintenant que c'est pas du au fait que j'arrive en traînant les pieds. Toujours motivé pour fouiller les rues. Je claque dans les mains. Après vous messieurs. Messieurs avec de bonnes armes. Fusil mitrailleur ou d'assaut. C'est qu'ils s'y croient vraiment donc. On m'a toujours dit « C'est pas la taille qui compte ». Balivernes ! Mais mon Glock me va très bien. Mon Glock parce que j'ai presque gravé mon nom dessus. Il me quitte plus. Bien sûr obligé de le déposer à l'armurerie après chaque retour. Règle à la con ça aussi. On passe les portes et nous voilà dehors. Première rue déserte de tout rôdeur. Normal. A part un ou deux qui se perde le reste a depuis longtemps été éradiqué. C'est comme à chaque fois, les premières minutes seront à la cool. Ca se compliquera peut-être ensuite.
« C'est quand même bizarre que jamais personne ait pensé à faire un film ou écrire un film ou sortir un jeu vidéo sur un truc comme ça. Au lieu de nous pondre leur truc avec leurs vampires et leurs loups-garous. Chaque film dans un univers post-apocalyptique c'était soit parce que la terre avait repris ses droits, soit à cause d'un accident nucléaire, d'un super virus qui tue tout le monde mais jamais un virus qui transformerait les gens en monstres ... Pourtant ça aurait donné. Gamin je me serais éclaté devant ma console. Ouais je sais … moins gamin aussi je me serais tout autant éclaté. »
C'est pas la première fois que je me fais la remarque. Mais ça me revient là maintenant. Parce que trois bonhommes qui se baladent dans une ville pour ainsi dire morte. Armés. Prêts à dégainer. Parés à faire face à une potentielle horde de monstres. Ca envoie du pâté de chez Pathé. Non ?
Et bien sûr que je te raconterai tout ça. Tout ça et bien plus encore. Le meilleur étant quand même les anecdotes drôles, un peu potaches ou encore torrides ... Pas croire qu'on ne fait toujours que travailler. Ahah. Enfin bon. On va pas trop l'énerver parce que sinon je vais me retrouver avec un trou au milieu du crâne. Vanne à laquelle je rigole. Mais j'ai pas intérêt à me faire mordre parce qu'il n'hésitera pas une seule seconde avant de me refroidir. Ce qui est à la fois flippant et rassurant. Quelqu'un qui sait prendre des décisions délicates rapidement, à l'instinct. Des bonnes décisions. On y va à pied donc. On prend ce qu'on peut. Parfait. Quinze minutes. Trop de choses à faire pour pas assez de temps à mon avis. Chercher Fitz et Ken ou Jay. Passer par la chambre chercher le sac. Passer à l'armurerie. Passer au réfectoire chopper un truc à boire. On est pas sorti d'Emerald. Première étape donc. Chercher un des deux boss. Ainsi que Fitz. Le tout en se dirigeant déjà vers la chambre. Pas une minute à perdre. Que dis-je ! Pas une seconde à perdre. Ah comment va ma joueuse de baseball préférée ? T'aurais pas vu ton père ? Il fait une ronde tu penses ? Et Jay ? Pas vu. Fitz ? Non plus. Bon tu m'as pas été d'une grande aide. Hein quoi ? Désolé Kay mais j'ai pas méga le temps là. En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part. Le lapin blanc. Moi. Parlant à Alice. Elle. Belle comparaison je trouve.
Et on demande pareil à la personne suivante. Jay serait avec sa femme quelque part. Cool. Plus vague que quelque part tu crois que tu peux faire ? Ken prend un tour de garde d'ici dix minutes. Je devrais le croiser dans les couloirs. Devrais. Fitz aurait été aperçu dans la cour se dirigeant vers l'armurerie. Est-ce qu'on peut arrêter de me répondre au conditionnel ? Tu peux pas me dire. Il est là. J'en suis sûr. Non ? Je croise Tahlia qui me répond à peu de choses près la même chose. Bon et bien y'a plus qu'à espérer tomber sur Ken. Pourquoi c'est autant le bordel ? On est trois solides gars. On devrait pas demander l'autorisation à papa et maman pour s'éclipser une heure. Mais je veux pas m'attirer les foudres divines. Manquerait plus qu'on me dise que je suis puni deux semaines. Je serais obligé de faire le mur. Je me ferai gauler. On me fera la morale. Matt sera redevenu un extra-terrestre ou un agent de la CIA infiltré. Fitz lui se fera juste taper sur les doigts. « Ce n'est pas bien Fitzgerald. Qu'on ne t'y reprenne plus ». Ahah. Je grimpe les escaliers deux à deux. Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles ... Humhum. Ah bah t'es là. Je m'arrête au palier. Ken devant moi. Dit on se demandait avec Matt si bla bla bla. Ok ? C'est bon ? Fitz aussi si on le trouve. Ouais ? Parfait. Tu sais que je t'aime toi. Humhum. Première étape clôturée avec succès. Sans trop se prendre la tête. Quinze minutes. On est dans les temps.
J'arrive dans mon antre. Sac à dos. Hache de pompier. Récupérée il y a pas si longtemps lors d'une sortie pas comme les autres. Les fringues ça va. Pas besoin de se changer. Médaillon toujours dans la poche. Ok. Sifflet qu'on enfourne dans l'autre poche. Lampe torche ? Lampe torche ! Marche toujours ? Marche toujours ! Sur le coté du sac. Bon on y va. Les escaliers dans l'autre sens. T'as vu Fitz ? Pas vu Fitz. Mais pourquoi Fitz en fait ? C'est Matt qui l'a proposé ou c'est moi ? Putain je sais plus. Et toi tu sais il est où Fitz ? Non. Et ça te dis pas de venir, ça me gonfle de le chercher là ? Déjà occupé ? A quoi ? Ah ouais je vois. Bouah t'es déjà sorti hier c'est pas grave ça. Tu sais perso ça me dérangerait pas de sortir tous les jours. Ouais je sais. Mais nan j'en fais pas trop. On papote comme ça deux minutes. Et puis après ça me revient. Quinze minutes. Oh putain. Je détale en m'excusant à moitié. Passe rapidement par la cantine prendre trois petites bouteilles d'eau. Non pas de bouffe ça ira. Aller à l'armurerie. T'as vu Fitz ? Du coté de l'armurerie il y a cinq minutes. Hum ça peut le faire. Mais on peut en faire du chemin en cinq minutes.
J'arrive enfin au local pour prendre mon arme. Pas de Fitz à l'horizon. Putain je le sens mal. Tombé sur Ken par hasard c'était trop beau. Le deuxième veut se faire une petite partie de cache-cache ou de chat. Euh Glock 22 comme d'hab. Deux en plus comme d'hab. Tu peux ajouter un couteau aussi. Les bons couteaux de para-commandos. Parce que la hache c'est un tantinet délicat pour enchaîner rapidos. Dis t'as pas vu Fitz par hasard ? Il est parti avec Matt ? Sérieux ? Ah génial. Ouais il en faut peu pour être heureux. Vraiment très peu ... Humhum. Allez à toute. Accélérant le pas je me dirige vers notre point de rassemblement. Ca fait très mission dit comme ça. Ca me plaît. Quinze minutes ? Peut-être. Peut-être pas. En tout cas ils sont tous les deux là. Parés au combat. Ils n'attendent plus qu'une chose. L'arrivée du Général. Ahah. Repos messieurs.
« Je t'ai cherché mais personne savait où t'étais. Entre les « je sais pas » et « oh il doit être là-bas quelque part » Accompagnant les mots d'un vague geste de la main. C'était pas de tout repos. Avant qu'on me dise enfin que t'étais en compagnie de Matt. Ouf. J'ai croisé Ken tout est ok. Une moitié de moue quand je lui ai dit que c'était pour un alternateur. Je lui ai dit que c'était lourd et qu'il fallait au moins être trois pour le porter. Ahah. Donc bon bien sûr faudrait essayer de revenir avec autre chose. Pas de priorité sur ce que ça peut être. On peut « perdre » un peu de temps à faire du repérage sinon. Il m'a dit qu'il enverrait l'hélico de recherche que si on était pas rentré pour le début de la nuit. Je lui ai dit que c'était con parce que le seul pilote qu'on a fait partie de l'expédition. Ahah. Let's go ? »
Pas de potentiel « Je suis pas en retard hein ? » ou « Vous m'attendiez ? » ou d'excuses si tel est le cas. Puis j'ai bien vu qu'ils m'attendaient. Depuis seulement quelques secondes je suis sûr. J'aurais pas pu faire plus vite. Puis tout le monde sait maintenant que c'est pas du au fait que j'arrive en traînant les pieds. Toujours motivé pour fouiller les rues. Je claque dans les mains. Après vous messieurs. Messieurs avec de bonnes armes. Fusil mitrailleur ou d'assaut. C'est qu'ils s'y croient vraiment donc. On m'a toujours dit « C'est pas la taille qui compte ». Balivernes ! Mais mon Glock me va très bien. Mon Glock parce que j'ai presque gravé mon nom dessus. Il me quitte plus. Bien sûr obligé de le déposer à l'armurerie après chaque retour. Règle à la con ça aussi. On passe les portes et nous voilà dehors. Première rue déserte de tout rôdeur. Normal. A part un ou deux qui se perde le reste a depuis longtemps été éradiqué. C'est comme à chaque fois, les premières minutes seront à la cool. Ca se compliquera peut-être ensuite.
« C'est quand même bizarre que jamais personne ait pensé à faire un film ou écrire un film ou sortir un jeu vidéo sur un truc comme ça. Au lieu de nous pondre leur truc avec leurs vampires et leurs loups-garous. Chaque film dans un univers post-apocalyptique c'était soit parce que la terre avait repris ses droits, soit à cause d'un accident nucléaire, d'un super virus qui tue tout le monde mais jamais un virus qui transformerait les gens en monstres ... Pourtant ça aurait donné. Gamin je me serais éclaté devant ma console. Ouais je sais … moins gamin aussi je me serais tout autant éclaté. »
C'est pas la première fois que je me fais la remarque. Mais ça me revient là maintenant. Parce que trois bonhommes qui se baladent dans une ville pour ainsi dire morte. Armés. Prêts à dégainer. Parés à faire face à une potentielle horde de monstres. Ca envoie du pâté de chez Pathé. Non ?
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Re: A mechanical tragedy
Jeu 11 Aoû 2016 - 17:27
Matt tapota sa montre de pilote en tapotant légèrement du pied. C’était un cadeau de son père pour sa graduation de l’école de pilotage. Sur le moment, il avait eu un peu mal au cœur : son père ne roulait pas sur l’or et une montre de ce genre valait une fortune. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas repensé à ses parents. C’était une des journées les plus décisives de sa vie, la collation des grades. Dans son uniforme impeccable, sous le regard de tout le monde et d’haut-gradés surtout. Sous les yeux de ses amis. Regardez, le fils de fermier est devenu pilote ! Fatigué des tracteurs, il prend son envol. Et son père, qui avait son propre sens du protocole, lui lançait une montre dès la cérémonie terminée. Les mots du paternel avait été étrangement mystérieux pour un homme qui vivait au gré de la terre.
« Pour que tu saches quand il sera temps de revenir chez toi. »
Matt n’avait pas vraiment porté attention à bien y penser. Pourquoi ça lui revenait aussi, un mystère. Il soupira en rajustant la bandoulière de son fusil. Autant se concentrer. Il suffisait d’un faux mouvement, une mauvaise morsure, et tout serait finir. Farrell ne pouvait pas finir comme ça. Il avait encore une mission à accomplir, et Judy avait besoin de lui. Pas aujourd’hui, ni demain. Enfin des bruits derrière lui et Tom brise le silence entre lui et Fitzgerald. Incroyable ce type. On va risquer nos vies pour un bout de métal et il raconte les derniers potins avec l’aisance d’une grand-mère dans un salon de thé. Pas une critique, c’était presque inspirant de voir que au moins une personne n’était pas toujours de mauvaise humeur ici. La mauvaise humeur quand on se lève dans un monde post-apocalyptique, c’est pourtant la norme. Tom est anormal. Mais le pilote était probablement pire. Autant ne pas lui parler des quelques minutes de retard, ça aurait tout gâché.
« Trois pour une pièce, je suis assez certain qu’on aura de la place pour autre chose, ha. »
Ils sortirent. Deux mots pour en dire beaucoup. Toujours cet étrange sentiment de quitter un endroit où la vie est plus ou moins assurée, pour un autre où elle n’est jamais prise pour acquise. Encore, c’était pas si mal dans les alentours du camp qui avaient été méticuleusement vidé de toute infection – Farrell n’aurait pourtant jamais parié là-dessus- mais dans quelques coins de rue, ce sentiment de terreur viendrait, c’est inévitable. Pas vraiment la peur mais un instinct de survie qui stimule l’imagination. Une ombre devient un piège potentiel. Ça va dans les deux sens, parce qu’un coffre de voiture verrouillé devient un foutu trésor en devenir. Les mots de Tom le ramenèrent dans la réalité, pour ne pas dire le monde des vivants, car ç’aurait été un mensonge désormais.
« L’homme est un chasseur, Tom. Et un tueur ! Mais tuer d’autres humains, c’est moralement inacceptable, non ? Non. Mais tuer des humains déformés, des monstres ? Alors là, aucun problème. Tu as raison mon vieux, je suis étonné que personne y est jamais pensé. Au lieu de ça, on a eu Twilight et Harry Potter. Tu réalises ? »
Son regard se posa sur un Jeep Wrangler vert forêt sur le côté, mais il se désintéressa bien vite. Les jeeps civils étaient pratiquement fabriqués en carton de nos jours. Ils descendirent sur la 23e dans un silence relatif. Fitzgerald était dans un mutisme décisif, sa tête tournant sur son socle dans des gestes vifs et alertes. Farrell fermait la marche puisque Tom connaissait bien mieux le chemin. Son regard se posa vers sa propre arme, le canon relevé quelques instants vers le dos de ses deux acolytes. Ça aurait été si facile. Le temps que le lycée réagisse, il serait déjà loin, et libre. Avec de quoi faire quelques jours de marche. Mais le pilote n’était pas zélé au point de faire couler du sang innocent pour sa mission. Enfin, pas sans l’accord de son supérieur. Et le seul sang innocent ici, c’était Tom. Fitzgerald avait peut-être fait le bon choix en empêchant la tyrannie de Moore mais ça restait un traître. Matt n’allait pas l’oublier. Il abaissa finalement son arme.
« Si je me souviens bien, on va croiser Jackson Street et Yesler Way. Sachant que les équipes prennent presque toujours Yesler, on risque de ne pas y trouver grand-chose, mais c’est probablement beaucoup plus sécuritaire aussi. Tu en penses quoi, Tom ? Ah attendez. »
Un semi-remorque était renversé au coin de la 23e et Yesler. Un cadavre pourrissant au volant, un trou dans le crâne. Il avait été abattu par une autre équipe, probablement. Les mouches s’amusaient sur son visage tuméfié. Sans gêne particulière, le pilote mit son arme en bandoulière, ouvrit la portière, prit le corps par les aisselles et le dégagea du siège. Le cadavre s’écrasa au sol avec un bruit ressemblant à un œuf jeté par terre. Le temps était chaud et humide ce matin, l’odeur était assez puissante. Mais Farrell avait transporté tellement de cadavres d’animaux pour la clinique de Judy que ça ne lui faisait pas grand-chose. Il avait vu des êtres humains littéralement fondre sous ses yeux aux commandes de son Apache. Des gens vivants qui voient la chair couler comme du miel de leurs os. Ce n’était rien, rien en comparaison. Il se pencha dans l’habitacle en fouillant. Son expérience de mécanicien militaire lui rappelait que derrière le siège, habituellement… Voilà.
Il sortit de là avec une boite de carton poisseuse de liquides corporels, qu’il déchira sans cérémonie, avant de révéler son contenu, une douzaine de fusées éclairantes, le genre que les camionneurs placent sur le sol pour annoncer qu’ils ont un pépin mécanique sur le bord de la route.
C’était un début. Il se nettoya les mains sur l’uniforme du camionneur avant de mettre les fusées dans son sac. Son regard se posa sur le cadavre.
« Merci, mec. »
Haussement d’épaules vers Tom, mais Farrell n’en resta pas là.
« Tu crois en quelque chose, Tom ? Dieu, Yavhé, Mahommet ou Bouddha ? Ou alors tu crois en rien. Alors tu vois ce type, ce Jerry selon l’étiquette de son uniforme, tu le vois comment ? Comme une victime, ou comme un sac de viande ? »
Ils reprirent leur route.
« Si quelqu’un là-haut a un plan, il est sacrément tordu, non ? »
Continuons à en rire, on oubliera les cauchemars, hein, Tom ?
« Pour que tu saches quand il sera temps de revenir chez toi. »
Matt n’avait pas vraiment porté attention à bien y penser. Pourquoi ça lui revenait aussi, un mystère. Il soupira en rajustant la bandoulière de son fusil. Autant se concentrer. Il suffisait d’un faux mouvement, une mauvaise morsure, et tout serait finir. Farrell ne pouvait pas finir comme ça. Il avait encore une mission à accomplir, et Judy avait besoin de lui. Pas aujourd’hui, ni demain. Enfin des bruits derrière lui et Tom brise le silence entre lui et Fitzgerald. Incroyable ce type. On va risquer nos vies pour un bout de métal et il raconte les derniers potins avec l’aisance d’une grand-mère dans un salon de thé. Pas une critique, c’était presque inspirant de voir que au moins une personne n’était pas toujours de mauvaise humeur ici. La mauvaise humeur quand on se lève dans un monde post-apocalyptique, c’est pourtant la norme. Tom est anormal. Mais le pilote était probablement pire. Autant ne pas lui parler des quelques minutes de retard, ça aurait tout gâché.
« Trois pour une pièce, je suis assez certain qu’on aura de la place pour autre chose, ha. »
Ils sortirent. Deux mots pour en dire beaucoup. Toujours cet étrange sentiment de quitter un endroit où la vie est plus ou moins assurée, pour un autre où elle n’est jamais prise pour acquise. Encore, c’était pas si mal dans les alentours du camp qui avaient été méticuleusement vidé de toute infection – Farrell n’aurait pourtant jamais parié là-dessus- mais dans quelques coins de rue, ce sentiment de terreur viendrait, c’est inévitable. Pas vraiment la peur mais un instinct de survie qui stimule l’imagination. Une ombre devient un piège potentiel. Ça va dans les deux sens, parce qu’un coffre de voiture verrouillé devient un foutu trésor en devenir. Les mots de Tom le ramenèrent dans la réalité, pour ne pas dire le monde des vivants, car ç’aurait été un mensonge désormais.
« L’homme est un chasseur, Tom. Et un tueur ! Mais tuer d’autres humains, c’est moralement inacceptable, non ? Non. Mais tuer des humains déformés, des monstres ? Alors là, aucun problème. Tu as raison mon vieux, je suis étonné que personne y est jamais pensé. Au lieu de ça, on a eu Twilight et Harry Potter. Tu réalises ? »
Son regard se posa sur un Jeep Wrangler vert forêt sur le côté, mais il se désintéressa bien vite. Les jeeps civils étaient pratiquement fabriqués en carton de nos jours. Ils descendirent sur la 23e dans un silence relatif. Fitzgerald était dans un mutisme décisif, sa tête tournant sur son socle dans des gestes vifs et alertes. Farrell fermait la marche puisque Tom connaissait bien mieux le chemin. Son regard se posa vers sa propre arme, le canon relevé quelques instants vers le dos de ses deux acolytes. Ça aurait été si facile. Le temps que le lycée réagisse, il serait déjà loin, et libre. Avec de quoi faire quelques jours de marche. Mais le pilote n’était pas zélé au point de faire couler du sang innocent pour sa mission. Enfin, pas sans l’accord de son supérieur. Et le seul sang innocent ici, c’était Tom. Fitzgerald avait peut-être fait le bon choix en empêchant la tyrannie de Moore mais ça restait un traître. Matt n’allait pas l’oublier. Il abaissa finalement son arme.
« Si je me souviens bien, on va croiser Jackson Street et Yesler Way. Sachant que les équipes prennent presque toujours Yesler, on risque de ne pas y trouver grand-chose, mais c’est probablement beaucoup plus sécuritaire aussi. Tu en penses quoi, Tom ? Ah attendez. »
Un semi-remorque était renversé au coin de la 23e et Yesler. Un cadavre pourrissant au volant, un trou dans le crâne. Il avait été abattu par une autre équipe, probablement. Les mouches s’amusaient sur son visage tuméfié. Sans gêne particulière, le pilote mit son arme en bandoulière, ouvrit la portière, prit le corps par les aisselles et le dégagea du siège. Le cadavre s’écrasa au sol avec un bruit ressemblant à un œuf jeté par terre. Le temps était chaud et humide ce matin, l’odeur était assez puissante. Mais Farrell avait transporté tellement de cadavres d’animaux pour la clinique de Judy que ça ne lui faisait pas grand-chose. Il avait vu des êtres humains littéralement fondre sous ses yeux aux commandes de son Apache. Des gens vivants qui voient la chair couler comme du miel de leurs os. Ce n’était rien, rien en comparaison. Il se pencha dans l’habitacle en fouillant. Son expérience de mécanicien militaire lui rappelait que derrière le siège, habituellement… Voilà.
Il sortit de là avec une boite de carton poisseuse de liquides corporels, qu’il déchira sans cérémonie, avant de révéler son contenu, une douzaine de fusées éclairantes, le genre que les camionneurs placent sur le sol pour annoncer qu’ils ont un pépin mécanique sur le bord de la route.
C’était un début. Il se nettoya les mains sur l’uniforme du camionneur avant de mettre les fusées dans son sac. Son regard se posa sur le cadavre.
« Merci, mec. »
Haussement d’épaules vers Tom, mais Farrell n’en resta pas là.
« Tu crois en quelque chose, Tom ? Dieu, Yavhé, Mahommet ou Bouddha ? Ou alors tu crois en rien. Alors tu vois ce type, ce Jerry selon l’étiquette de son uniforme, tu le vois comment ? Comme une victime, ou comme un sac de viande ? »
Ils reprirent leur route.
« Si quelqu’un là-haut a un plan, il est sacrément tordu, non ? »
Continuons à en rire, on oubliera les cauchemars, hein, Tom ?
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Re: A mechanical tragedy
Sam 13 Aoû 2016 - 14:53
J'ai bien cru qu'il allait me faire l’anthologie du bien sur le mal ou un exposé qu'aurait comme titre « L'homme et la survie » digne des meilleurs documentaires de National Geographic ou de Discovery. Mais ça va il a stoppé à temps. Bon après il a raison. A moitié. Inacceptable ? Pas vraiment. C'est pas comme si j'y avais pas pensé en ce début de mois de tuer d'autres êtres humains. Enfin si on peut appeler ça des êtres humains. Mais pas n'importe lesquels. Deux putains de connard. C'est pas comme si j'avais pas pensé à les faire souffrir d'abord. Parce que bon, la mort « rapide » ça suffit pas. Faut qu'ils souffrent. Inconsciemment je crois que c'est pour ça aussi que je fais beaucoup de sorties. Pour tomber sur eux. Putain si je pouvais leur tomber dessus … Je partage qu'à moitié son avis donc. Comme la suite. Qu'il cite Twilight ok. Bon personnellement j'ai jamais vu. J'ai bien entendu les échos sur ce film et sa mauvaise réputation « over the top » mais je crache pas dessus pour autant. En fait ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Même si on est loin des Dracula et compagnie. Par contre Harry Potter quoi. On a grandi avec eux ! Je devais avoir quoi ? Douze, treize ans quand le premier est sorti. C'était cool Harry Potter. Même si avec les années j'ai un peu moins suivi l'histoire. « L'école des sorciers » c'est la nostalgie quoi !
« T'es dur. Quel gamin s'est pas imaginé à Poudlard ? Jouer au Quidditch ? Gryffondor, la voie 9 3/4, Expelliarmus, et cetera. Le thème musical ! J'étais un peu plus films d'action, cascades, gunfights et western que je regardais avec mon père mais Harry Potter c'est une saga mythique déjà … Ah ouais mais j'oubliais. Tu dois être trop vieux c'est ça. Ahah. Tu préférais regarder 'Days of our Lives' ou des trucs comme ça ? Ahah. »
Vrai qu'il devait déjà être adulte au début de la saga. J'imagine que ça devait faire un peu trop film de « gamins » pour lui. Ou pour se donner un genre. Faire le dur tu vois. « Harry Potter ? Hum. C'est pour les morveux ». Quoique. Pas le genre du bonhomme je crois. Mais qu'on s'entende bien. Mais aussi je préfère regarder la trilogie du « Man with no Name » ou les « Die Hard ». C'est pas la même ambiance mais ça me rend tout aussi nostalgique. 'Préférais regarder'. 'Rendais'. De nos jours c'est pas évident de mater un film, popcorn, coca. Enfin. On continue notre marche. Peinard pour le moment. Je fais pas forcément attention aux alentours. C'est la routine là. Je veux dire il peut nous arriver quoi au pire ? Apercevoir un troupeau à l'autre bout de la rue ? On aura déjà détallé qu'ils nous auront même pas grillé. Se faire surprendre par une horde de vingt-trois au détour d'une ruelle ? Ce qui fait du huit chacun. Facilement jouable. Franchement, quand tu marches au milieu d'une avenue, pas de quoi mouiller le pantalon. Quand tu rentres dans les bâtiments là c'est autre chose. Jackson St et Yesler. Sans doute. On prend pas presque toujours cette deuxième rue. On fouille partout quand même. Moins risqué pas vraiment. Pour moi croiser quatre perdus de temps en temps c'est peanuts. Pour Fitz aussi. Pour Matt aussi. A peine le temps de lui dire Ooh bah tu sais ... , qu'il se fait la malle. Non il nous fausse pas compagnie, il va juste fouiller un camion. Il en ressort avec une caisse et fourre tout le barda dans son sac. C'est pas utile à mon avis mais je demande qu'à voir le contraire. Ouais bon ça peut attirer l'attention des rôdeurs mais lancer une brique dans une vitrine ça fait le même effet. Et reprise du discours de Père Matt. Parce qu'on verse dans la religion cette fois-ci. Je comprends pas trop où il veut en venir. Je réponds quand même.
« Je crois en Dieu. Je croyais ? Je sais pas. Ca a plus l'air d'avoir une espèce d'importance. Ma famille a toujours été croyante sans être fanatique de la religion. J'ai toujours cru en Dieu. Sans non plus me poser mille questions. Et puis toutes les grandes théories scientifiques ou autres on peut presque les oublier. Genre Darwin. La sélection naturelle là. Genre la loi du plus fort ou le plus fort s'adapte et survit. J'ai envie de te dire que pour nous, nous trois, ça a l'air d'être le cas mais quand je vois certaines personnes à Emerald, sans porter de jugement hein, je me dis que Darwin s'est bien foutu de notre gueule. Alors peut-être qu'au final je crois plus en rien. Enfin je crois en nous. C'est ça qui compte. »
Ou comment passer d'Harry Potter à Darwin. Ouais je sais pas ce qu'il m'a pris. Pas envie de philosopher pourtant. C'est de la merde la philosophie. « Qui suis-je ? » et tout ces trucs à la con. Jamais compris l'intérêt. Je m'en tamponne de la question et je m'en tamponne encore plus de la réponse. Et Jerry ? Victime, coupable, innocent ? Je sais pas. Je m'en fous. C'est juste un mec qui était au mauvais endroit, au mauvais moment. Comme quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf, neuf, … pour cents de la population, il a pas compris ce qu'il était en train de se passer. C'est une victime ouais. Il aura au moins eu la chance, si je puis dire, de se manger une balle en plein front. Propre. Pas de transformation, pas d'agonie. C'est pas un sac de viande non. Comment on peut penser ça. C'était une personne. Si ça se trouve il partait rejoindre sa famille. Oui s'il y a bien un être supérieur, une puissance divine, je comprends pas trop ce qu'il fait en ce moment.
« Que Dieu bénisse l'Amérique ils disaient. Dieu a créé l'homme. Il l'a laissé faire mumuse tout seul. Et l'homme a fait de la merde. Je sais pas de où et de comment est venu tout ce bordel mais si vous voulez mon avis c'est un accident dans un labo biologique de l'armée. Un truc du genre. Le truc dont personne n'est au courant. Sans vous offenser hein les gars parce que bon … c'est un peu vos supérieurs en chef que je vise. Se sont pas loupés en tout cas. Et je dirais même qu'ils s'attendaient pas à ce que ça marche aussi bien ... Chef, on a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que notre virus marche. La mauvaise c'est qu'il marche un peu trop bien … »
Sur ce, je vais me tirer une balle dans la tête car j'ai éradiqué toute la population de la planète. Adieu Général. Ca sonne bien. Et qu'on me dise pas que c'est pas une arme biologique ! Je suis pas théorie du complot. Premier pas sur la lune, 11 septembre. Mais là faut pas chercher très loin. Les coupables sont tout désignés. Et sur cette intermède religio-psycolo-rigologique, on continue la route. Je leur glisse rapidement que Jackson ou Yesler c'est kiffe-kiffe. On décide Jackson. C'est plus fort que moi, je peux pas m'en empêcher. Comme les deux dernières fois qu'on a pris cette rue.
« ♫ W're going to Jackson ... W're gonna mess around ... ♪ »
Sauf que j'ai pas de femme pour me donner la réplique. Je chante doucement. Je me crois pas à un concert. Et puis façon c'est pas une chanson sur laquelle faut crier. A moins de partir fort dans les aigus quand c'est June qui chante. Allez Matt, fais-moi ta plus belle imitation. Oui bon, j'en demande peut-être un peu trop. Jackson nous voici. La voie dite « plus sécurisée ». Ce qui est drôle. Drôle parce qu'il y a deux traînards à cent mètres de nous. Je siffle un bon coup. Venez prendre votre coup de hache les amis. Et puis ça permet de vérifier combien ils sont. Seulement deux ou des potos sont en chemin ? T'es jamais à l'abri d'un petit groupe qu'aurait élu domicile dans un magasin de déguisement dont la porte serait restée ouverte. C'est qu'ils sont fêtards les rôdeurs. Ils enchaînent nuits blanches sur nuit blanches. Sûrement pour ça qu'ils ont si mauvaises mines. Ahah. Qu'est-ce que je suis con des fois … Des fois …
« T'es dur. Quel gamin s'est pas imaginé à Poudlard ? Jouer au Quidditch ? Gryffondor, la voie 9 3/4, Expelliarmus, et cetera. Le thème musical ! J'étais un peu plus films d'action, cascades, gunfights et western que je regardais avec mon père mais Harry Potter c'est une saga mythique déjà … Ah ouais mais j'oubliais. Tu dois être trop vieux c'est ça. Ahah. Tu préférais regarder 'Days of our Lives' ou des trucs comme ça ? Ahah. »
Vrai qu'il devait déjà être adulte au début de la saga. J'imagine que ça devait faire un peu trop film de « gamins » pour lui. Ou pour se donner un genre. Faire le dur tu vois. « Harry Potter ? Hum. C'est pour les morveux ». Quoique. Pas le genre du bonhomme je crois. Mais qu'on s'entende bien. Mais aussi je préfère regarder la trilogie du « Man with no Name » ou les « Die Hard ». C'est pas la même ambiance mais ça me rend tout aussi nostalgique. 'Préférais regarder'. 'Rendais'. De nos jours c'est pas évident de mater un film, popcorn, coca. Enfin. On continue notre marche. Peinard pour le moment. Je fais pas forcément attention aux alentours. C'est la routine là. Je veux dire il peut nous arriver quoi au pire ? Apercevoir un troupeau à l'autre bout de la rue ? On aura déjà détallé qu'ils nous auront même pas grillé. Se faire surprendre par une horde de vingt-trois au détour d'une ruelle ? Ce qui fait du huit chacun. Facilement jouable. Franchement, quand tu marches au milieu d'une avenue, pas de quoi mouiller le pantalon. Quand tu rentres dans les bâtiments là c'est autre chose. Jackson St et Yesler. Sans doute. On prend pas presque toujours cette deuxième rue. On fouille partout quand même. Moins risqué pas vraiment. Pour moi croiser quatre perdus de temps en temps c'est peanuts. Pour Fitz aussi. Pour Matt aussi. A peine le temps de lui dire Ooh bah tu sais ... , qu'il se fait la malle. Non il nous fausse pas compagnie, il va juste fouiller un camion. Il en ressort avec une caisse et fourre tout le barda dans son sac. C'est pas utile à mon avis mais je demande qu'à voir le contraire. Ouais bon ça peut attirer l'attention des rôdeurs mais lancer une brique dans une vitrine ça fait le même effet. Et reprise du discours de Père Matt. Parce qu'on verse dans la religion cette fois-ci. Je comprends pas trop où il veut en venir. Je réponds quand même.
« Je crois en Dieu. Je croyais ? Je sais pas. Ca a plus l'air d'avoir une espèce d'importance. Ma famille a toujours été croyante sans être fanatique de la religion. J'ai toujours cru en Dieu. Sans non plus me poser mille questions. Et puis toutes les grandes théories scientifiques ou autres on peut presque les oublier. Genre Darwin. La sélection naturelle là. Genre la loi du plus fort ou le plus fort s'adapte et survit. J'ai envie de te dire que pour nous, nous trois, ça a l'air d'être le cas mais quand je vois certaines personnes à Emerald, sans porter de jugement hein, je me dis que Darwin s'est bien foutu de notre gueule. Alors peut-être qu'au final je crois plus en rien. Enfin je crois en nous. C'est ça qui compte. »
Ou comment passer d'Harry Potter à Darwin. Ouais je sais pas ce qu'il m'a pris. Pas envie de philosopher pourtant. C'est de la merde la philosophie. « Qui suis-je ? » et tout ces trucs à la con. Jamais compris l'intérêt. Je m'en tamponne de la question et je m'en tamponne encore plus de la réponse. Et Jerry ? Victime, coupable, innocent ? Je sais pas. Je m'en fous. C'est juste un mec qui était au mauvais endroit, au mauvais moment. Comme quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf, neuf, … pour cents de la population, il a pas compris ce qu'il était en train de se passer. C'est une victime ouais. Il aura au moins eu la chance, si je puis dire, de se manger une balle en plein front. Propre. Pas de transformation, pas d'agonie. C'est pas un sac de viande non. Comment on peut penser ça. C'était une personne. Si ça se trouve il partait rejoindre sa famille. Oui s'il y a bien un être supérieur, une puissance divine, je comprends pas trop ce qu'il fait en ce moment.
« Que Dieu bénisse l'Amérique ils disaient. Dieu a créé l'homme. Il l'a laissé faire mumuse tout seul. Et l'homme a fait de la merde. Je sais pas de où et de comment est venu tout ce bordel mais si vous voulez mon avis c'est un accident dans un labo biologique de l'armée. Un truc du genre. Le truc dont personne n'est au courant. Sans vous offenser hein les gars parce que bon … c'est un peu vos supérieurs en chef que je vise. Se sont pas loupés en tout cas. Et je dirais même qu'ils s'attendaient pas à ce que ça marche aussi bien ... Chef, on a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que notre virus marche. La mauvaise c'est qu'il marche un peu trop bien … »
Sur ce, je vais me tirer une balle dans la tête car j'ai éradiqué toute la population de la planète. Adieu Général. Ca sonne bien. Et qu'on me dise pas que c'est pas une arme biologique ! Je suis pas théorie du complot. Premier pas sur la lune, 11 septembre. Mais là faut pas chercher très loin. Les coupables sont tout désignés. Et sur cette intermède religio-psycolo-rigologique, on continue la route. Je leur glisse rapidement que Jackson ou Yesler c'est kiffe-kiffe. On décide Jackson. C'est plus fort que moi, je peux pas m'en empêcher. Comme les deux dernières fois qu'on a pris cette rue.
« ♫ W're going to Jackson ... W're gonna mess around ... ♪ »
Sauf que j'ai pas de femme pour me donner la réplique. Je chante doucement. Je me crois pas à un concert. Et puis façon c'est pas une chanson sur laquelle faut crier. A moins de partir fort dans les aigus quand c'est June qui chante. Allez Matt, fais-moi ta plus belle imitation. Oui bon, j'en demande peut-être un peu trop. Jackson nous voici. La voie dite « plus sécurisée ». Ce qui est drôle. Drôle parce qu'il y a deux traînards à cent mètres de nous. Je siffle un bon coup. Venez prendre votre coup de hache les amis. Et puis ça permet de vérifier combien ils sont. Seulement deux ou des potos sont en chemin ? T'es jamais à l'abri d'un petit groupe qu'aurait élu domicile dans un magasin de déguisement dont la porte serait restée ouverte. C'est qu'ils sont fêtards les rôdeurs. Ils enchaînent nuits blanches sur nuit blanches. Sûrement pour ça qu'ils ont si mauvaises mines. Ahah. Qu'est-ce que je suis con des fois … Des fois …
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Re: A mechanical tragedy
Jeu 22 Sep 2016 - 23:27
Matthew jeta un regard amusé au déménageur. Pour un type large comme une porte, il était plutôt cultivé côté histoire de gamin. Le pilote s’était plus attendu au type qui connait le nom de tous les joueurs de toutes les équipes de la NFL. Qui se couche un peu plus tard pour écouter l’après-match de tous les matchs.
« Pas trop vieux… Trop occupé ptete. »
Ok, ça fait un peu snob. Mais on se leurre pas, la ferme est pas le milieu le plus gentil côté temps libre. Il y a toujours quelque chose à faire, et son père ne roulait pas assez sur l’or pour avoir des employés à part les mexicains pendant les moissons d’été, alors le fils y était passé allégrement. Là-dessus, il était déconnecté de Tom, mais pas sur la suite. Ses commentaires sur les résidents d’Emerald lui décocha un certain rictus, pas un sourire – Fitzgerald aurait noté – mais il hocha de la tête légèrement pour montrer son approbation. Allez Kuechly, on va former le club des extrémistes tu crois ? L’armée version 2. Ils reprirent leur chemin sur Jackson. Quelques craquements attirèrent son attention mais il n’y avait rien, évidemment. Son esprit lui jouait des tours. Jusqu’au moment où il y aurait vraiment quelque chose et il se serait émoussé. Judy ne lui pardonnerait jamais de l’abandonner encore une fois. S’il survivait, elle l’achèverait ! Ha. Les femmes. Finalement, il haussa les épaules.
« Allez, je t’embête, Kuechly. Mon seul lien avec Dieu, c’est le fait qu’il ne m’a jamais empêché de faire quoique ce soit. Ni quoique ce soit s’arriver. Allez, il voit sa plus grande création se soulever contre elle-même et ne fait rien ? Pour le reste… Je ne suis pas offensé, Tom. Mais c’est facile de toujours blâmer les épaulettes. Un peu comme les gars d’Hitler qui le blâmait pour leurs massacres. La réalité, la vérité, de mon avis du moins… Hum… Je pense qu’à la place du général, dans les mêmes conditions, les mêmes instants… Je pense qu’on appuierait beaucoup plus souvent sur le bouton. C’est beaucoup plus simple de ne pas avoir à faire le choix, non ? Grand pouvoir, grandes responsabilités. Peter Parker. »
C’est quoi la plus grande décision que tu as eu à faire Tom ? Celle qui importait des conséquences qui te dépassait. Qui choisissait pour les autres ? Seulement du gris. Allez, tu le rases ton villages, sachant qu’il y a peut-être, peut-être pas un ou deux types d’Al-Qaïda ? Peut-être, peut-être pas. Tu tueras des innocents, ou bien ils vont le faire pour toi dans quelques jours, au nom de leur cause débile. Allez, Tom, je te mets la main sur la détente et tu vis avec ça. Oui, non ? C’est pour ça que tu seras jamais en haut, mon vieux. Je te blâme pas, moi non plus. Si ce n’est que j’ai fait mon choix depuis longtemps moi.
Pas grand-chose ici. Ils n’étaient pas la première équipe à passer dans le coin et les rues étaient désertes ou presque. Le rôdeur occasionnel qui disait bonjour à la crosse de son fusil. Peut-être de meilleur résultat près de la gare légère et du croisement avec la 12e ?
« Docteur Jose. C’est ça le nom du parc. Ça me revient. Près de la gare de trains et de…Bus. »
Ça ne les avançait à rien, du coup. Bravo, Matt, 5/7 pour l’effort. Mais il s’arrêta soudain. Une certaine lumière se jetait sur son esprit.
« Les autobus de ville datant d’avant les années 2010 étaient équipés de V8 sans injection pas éloigné du modèle qu’on cherche. Je suis presque certain qu’on serait capables d’adapter un alternateur d’un d’eux pour un Humvee. »
Voilà qui allait faciliter leurs recherches. Les autobus étaient beaucoup plus communs que des Hummers ! Marchant près des lignes de train léger, il resta à l’affût pour les mastodontes de fer. Un modèle crashé ne leur servirait, il faut un truc en bon état. Ils tournèrent vers le sud sur la douzième. Matthew accéléra le pas, traversant hâtivement King et Weller quelques minutes plus tard. Il aimait avoir un but, une mission. Ça le stimulait. Survivre n’est pas un objectif en soi. Tu fais que vivre, respirer, et t’arranger pour que ça continue. Ce n’est pas concret.
« Il y avait toujours un tas d’autobus qui attendait là-bas, après Dearborn. »
Mais il était aussi obligé de constater que la présence de rôdeur augmentait graduellement à mesure qu’ils avançaient, minute après minutes dans le seul son de leurs respirations et du bruit de leurs bottes sur le pavé. Et lorsqu’enfin le parc, avec sa superbe vue sur la ville désolée et ses arbres qui prenait du terrain sur la civilisation, il vit bien un autobus à moitié renversé dans l’enceinte du centre médical Pacific.
Mais il vit aussi que le chauffeur n’avait jamais fait descendre les passagers.
« Pas trop vieux… Trop occupé ptete. »
Ok, ça fait un peu snob. Mais on se leurre pas, la ferme est pas le milieu le plus gentil côté temps libre. Il y a toujours quelque chose à faire, et son père ne roulait pas assez sur l’or pour avoir des employés à part les mexicains pendant les moissons d’été, alors le fils y était passé allégrement. Là-dessus, il était déconnecté de Tom, mais pas sur la suite. Ses commentaires sur les résidents d’Emerald lui décocha un certain rictus, pas un sourire – Fitzgerald aurait noté – mais il hocha de la tête légèrement pour montrer son approbation. Allez Kuechly, on va former le club des extrémistes tu crois ? L’armée version 2. Ils reprirent leur chemin sur Jackson. Quelques craquements attirèrent son attention mais il n’y avait rien, évidemment. Son esprit lui jouait des tours. Jusqu’au moment où il y aurait vraiment quelque chose et il se serait émoussé. Judy ne lui pardonnerait jamais de l’abandonner encore une fois. S’il survivait, elle l’achèverait ! Ha. Les femmes. Finalement, il haussa les épaules.
« Allez, je t’embête, Kuechly. Mon seul lien avec Dieu, c’est le fait qu’il ne m’a jamais empêché de faire quoique ce soit. Ni quoique ce soit s’arriver. Allez, il voit sa plus grande création se soulever contre elle-même et ne fait rien ? Pour le reste… Je ne suis pas offensé, Tom. Mais c’est facile de toujours blâmer les épaulettes. Un peu comme les gars d’Hitler qui le blâmait pour leurs massacres. La réalité, la vérité, de mon avis du moins… Hum… Je pense qu’à la place du général, dans les mêmes conditions, les mêmes instants… Je pense qu’on appuierait beaucoup plus souvent sur le bouton. C’est beaucoup plus simple de ne pas avoir à faire le choix, non ? Grand pouvoir, grandes responsabilités. Peter Parker. »
C’est quoi la plus grande décision que tu as eu à faire Tom ? Celle qui importait des conséquences qui te dépassait. Qui choisissait pour les autres ? Seulement du gris. Allez, tu le rases ton villages, sachant qu’il y a peut-être, peut-être pas un ou deux types d’Al-Qaïda ? Peut-être, peut-être pas. Tu tueras des innocents, ou bien ils vont le faire pour toi dans quelques jours, au nom de leur cause débile. Allez, Tom, je te mets la main sur la détente et tu vis avec ça. Oui, non ? C’est pour ça que tu seras jamais en haut, mon vieux. Je te blâme pas, moi non plus. Si ce n’est que j’ai fait mon choix depuis longtemps moi.
Pas grand-chose ici. Ils n’étaient pas la première équipe à passer dans le coin et les rues étaient désertes ou presque. Le rôdeur occasionnel qui disait bonjour à la crosse de son fusil. Peut-être de meilleur résultat près de la gare légère et du croisement avec la 12e ?
« Docteur Jose. C’est ça le nom du parc. Ça me revient. Près de la gare de trains et de…Bus. »
Ça ne les avançait à rien, du coup. Bravo, Matt, 5/7 pour l’effort. Mais il s’arrêta soudain. Une certaine lumière se jetait sur son esprit.
« Les autobus de ville datant d’avant les années 2010 étaient équipés de V8 sans injection pas éloigné du modèle qu’on cherche. Je suis presque certain qu’on serait capables d’adapter un alternateur d’un d’eux pour un Humvee. »
Voilà qui allait faciliter leurs recherches. Les autobus étaient beaucoup plus communs que des Hummers ! Marchant près des lignes de train léger, il resta à l’affût pour les mastodontes de fer. Un modèle crashé ne leur servirait, il faut un truc en bon état. Ils tournèrent vers le sud sur la douzième. Matthew accéléra le pas, traversant hâtivement King et Weller quelques minutes plus tard. Il aimait avoir un but, une mission. Ça le stimulait. Survivre n’est pas un objectif en soi. Tu fais que vivre, respirer, et t’arranger pour que ça continue. Ce n’est pas concret.
« Il y avait toujours un tas d’autobus qui attendait là-bas, après Dearborn. »
Mais il était aussi obligé de constater que la présence de rôdeur augmentait graduellement à mesure qu’ils avançaient, minute après minutes dans le seul son de leurs respirations et du bruit de leurs bottes sur le pavé. Et lorsqu’enfin le parc, avec sa superbe vue sur la ville désolée et ses arbres qui prenait du terrain sur la civilisation, il vit bien un autobus à moitié renversé dans l’enceinte du centre médical Pacific.
Mais il vit aussi que le chauffeur n’avait jamais fait descendre les passagers.
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Re: A mechanical tragedy
Dim 9 Oct 2016 - 17:44
C'est pas faux. Pfiou. Premièrement, point Godwin atteint. Pas le point G hein. C'est autre chose ça. Ahah. Rien à voir du tout même. Sacré nazi. Ils sont partout. Ahah. Deuxièmement, citer Dieu, Tom – moi quoi –, Hitler et Spider-Man dans le même discours ? J'ai jamais entendu personne le faire. Un précurseur ce Matt. Il a peut-être pas tord. Qu'on fuirait notre responsabilité. Qu'on ferait de la merde au lieu de faire ce qui est bien. N'empêche que je le crois pas. Que j'aurais pas fait comme ce connard de Moore par exemple. C'est le problème avec le pouvoir. Il faut pas le mettre dans de mauvaises mains. Cette discussion a bien lieu et je me saisis moi-même d'en faire parti. Va falloir que j'arrête et que je redevienne moi-même. Ahah. Ce que fais quelques minutes plus tard. Bien Tom.
Docteur Jose. Ca me dit rien. Pas important de toute façon. Matt parle. Parle. Et boum la lumière fut. Vieux autobus. Enfin vieux. Qui datent de la décennie d'avant. Pas super vieux quoi. Ce sera beaucoup beaucoup plus facile que de trouver un Humvee de militaire. Enfin j'espère. Un moins qu'un cinglé ait décidé de voler tous les alternateurs de bus. Une drôle de lubie selon moi mais vu le monde de maintenant, et d'avant, faut plus s'étonner de rien.A la chasse au bus alors. Ca devrait se trouver ça. Il aurait pu le dire avant. Je suis certain qu'on en a croisé depuis qu'on est parti d'Emerald. Enfin presque certain. Quoique. En fait je sais pas. Je retiens la route c'est déjà bien. Faut pas me demander de retenir toutes les voitures rouges et bleues qu'on croise sur le chemin. Enfin j'y arriverai mais je devrais me concentrer que là-dessus. Et vu qu'on peut tomber sur une horde de gugusses c'est dangereux de compter les voitures rouges et bleues.
Matt accélère le pas. Molo dude. Mais je dis rien et je marche. Tant qu'on se met pas à courir tout va bien. Parking d'autobus après Dearborn. Noté. Espérons que le « y avait ». « Y avait » comme « Y » plus « avait ». Pas comme « Yahweh ». Ca veut rien dire sinon. J'en suis où moi déjà ? Ouais. Y'avait. Espérons qu'il Y A toujours un tas d'autobus donc. Je crois que je parle trop. Où alors je parle pour rien dire. Un peu ma spécialité. Et plus on avance plus y'a foule dans les rues. Je la mets en veilleuse. Pour un certain temps. Un temps très court. On devrait faire gaffe. Ca a pas été nettoyé par ici … Je parle à voix basse même si j'aurais pu le faire normalement parce qu'ils m'entendront pas de toute façon.
Après d'autres petites minutes on se retrouve près de notre Graal. Un joli autobus pas tout neuf mais dont l'alternateur devrait être en bon état. Devrait. On touche du bois. Manche de la hache. Ok. Je regarde aux alentours. Bon y'a une dizaine de rôdeurs dans un coin. Peanuts. Et le bus qu'est plein ouais. Pas de quoi refroidir trois gars comme nous. Bon allez. On se farcit ceux-là puis on fait descendre les autres du bus. On se les enfile à la chaîne. Puis tu t'occupes d'enlever cet alternateur pendant que je surveille. Vite fait bien fait. Go go.
On s'approche silencieusement. Ouais non en fait j'en ai rien à foutre du silencieux. Façon on va quand même faire un peu de boucan quand on fera chuter ces corps au sol. Quand on ouvrira le bus. Qu'il trifouillera la mécanique. Et cetera. Alors je siffle. Pour attirer l'attention. Pour être sûr qu'il y a pas des renforts au coin de ce bâtiment là ou celui-là. La dizaine de mordeurs se retourne et avance vers nous. Et moi aussi j'avance vers eux. Mais genre en plus rapide. Plus rapide que Matt et Fitz même. Ouais je dois me dégourdir les bras. Ca fait genre deux jours que j'en ai pas décapité plusieurs à la suite. Je dois prendre ma dose. Pas de ahah. Y'a pas de quoi rire. Le chef de file prend un coup plein front Net et précis. Il s'écroule. J'enlève la hache. Que pour la rebalancer la seconde d'après dans le deuxième qui se présente à moi. Il rejoint son copain sans avoir compris ce qu'il vient de se passer. Et puis je recule un peu. Les laissant venir. Laissant Matt et Fitz faire leur boulot. Pas de jaloux. Il y a pas que moi qu'ais le droit de faire joujou. Après d'autres coups bien placés on est bon. Tant qu'on est chaud autant aller neutraliser ceux du bus nan ? On fait quoi ? On ouvre la porte arrière et on les laisser marcher/ramper vers nous. On les attends juste à la sortie. On les décapite. Ou on contraire on attend à sept, huit mètres qu'ils sortent tranquillement avant de les étaler au sol ? L'un comme l'autre en soit ça change rien. Ca va peut-être être plus emmerdant de les planter juste à la sortie. Ca va bloquer le passage et va falloir dégager les corps. Enfin j'en sais rien. Je sais même pas combien ils sont à l'intérieur. Je marche en direction de l'arrière du bus. Un œil qui traîne partout autour de nous. L'autre qui regarde Matt pour avoir sa réponse. C'est toi le tacticien. C'est toi qui joue au Jacques a dit. Matt a dit.
Docteur Jose. Ca me dit rien. Pas important de toute façon. Matt parle. Parle. Et boum la lumière fut. Vieux autobus. Enfin vieux. Qui datent de la décennie d'avant. Pas super vieux quoi. Ce sera beaucoup beaucoup plus facile que de trouver un Humvee de militaire. Enfin j'espère. Un moins qu'un cinglé ait décidé de voler tous les alternateurs de bus. Une drôle de lubie selon moi mais vu le monde de maintenant, et d'avant, faut plus s'étonner de rien.A la chasse au bus alors. Ca devrait se trouver ça. Il aurait pu le dire avant. Je suis certain qu'on en a croisé depuis qu'on est parti d'Emerald. Enfin presque certain. Quoique. En fait je sais pas. Je retiens la route c'est déjà bien. Faut pas me demander de retenir toutes les voitures rouges et bleues qu'on croise sur le chemin. Enfin j'y arriverai mais je devrais me concentrer que là-dessus. Et vu qu'on peut tomber sur une horde de gugusses c'est dangereux de compter les voitures rouges et bleues.
Matt accélère le pas. Molo dude. Mais je dis rien et je marche. Tant qu'on se met pas à courir tout va bien. Parking d'autobus après Dearborn. Noté. Espérons que le « y avait ». « Y avait » comme « Y » plus « avait ». Pas comme « Yahweh ». Ca veut rien dire sinon. J'en suis où moi déjà ? Ouais. Y'avait. Espérons qu'il Y A toujours un tas d'autobus donc. Je crois que je parle trop. Où alors je parle pour rien dire. Un peu ma spécialité. Et plus on avance plus y'a foule dans les rues. Je la mets en veilleuse. Pour un certain temps. Un temps très court. On devrait faire gaffe. Ca a pas été nettoyé par ici … Je parle à voix basse même si j'aurais pu le faire normalement parce qu'ils m'entendront pas de toute façon.
Après d'autres petites minutes on se retrouve près de notre Graal. Un joli autobus pas tout neuf mais dont l'alternateur devrait être en bon état. Devrait. On touche du bois. Manche de la hache. Ok. Je regarde aux alentours. Bon y'a une dizaine de rôdeurs dans un coin. Peanuts. Et le bus qu'est plein ouais. Pas de quoi refroidir trois gars comme nous. Bon allez. On se farcit ceux-là puis on fait descendre les autres du bus. On se les enfile à la chaîne. Puis tu t'occupes d'enlever cet alternateur pendant que je surveille. Vite fait bien fait. Go go.
On s'approche silencieusement. Ouais non en fait j'en ai rien à foutre du silencieux. Façon on va quand même faire un peu de boucan quand on fera chuter ces corps au sol. Quand on ouvrira le bus. Qu'il trifouillera la mécanique. Et cetera. Alors je siffle. Pour attirer l'attention. Pour être sûr qu'il y a pas des renforts au coin de ce bâtiment là ou celui-là. La dizaine de mordeurs se retourne et avance vers nous. Et moi aussi j'avance vers eux. Mais genre en plus rapide. Plus rapide que Matt et Fitz même. Ouais je dois me dégourdir les bras. Ca fait genre deux jours que j'en ai pas décapité plusieurs à la suite. Je dois prendre ma dose. Pas de ahah. Y'a pas de quoi rire. Le chef de file prend un coup plein front Net et précis. Il s'écroule. J'enlève la hache. Que pour la rebalancer la seconde d'après dans le deuxième qui se présente à moi. Il rejoint son copain sans avoir compris ce qu'il vient de se passer. Et puis je recule un peu. Les laissant venir. Laissant Matt et Fitz faire leur boulot. Pas de jaloux. Il y a pas que moi qu'ais le droit de faire joujou. Après d'autres coups bien placés on est bon. Tant qu'on est chaud autant aller neutraliser ceux du bus nan ? On fait quoi ? On ouvre la porte arrière et on les laisser marcher/ramper vers nous. On les attends juste à la sortie. On les décapite. Ou on contraire on attend à sept, huit mètres qu'ils sortent tranquillement avant de les étaler au sol ? L'un comme l'autre en soit ça change rien. Ca va peut-être être plus emmerdant de les planter juste à la sortie. Ca va bloquer le passage et va falloir dégager les corps. Enfin j'en sais rien. Je sais même pas combien ils sont à l'intérieur. Je marche en direction de l'arrière du bus. Un œil qui traîne partout autour de nous. L'autre qui regarde Matt pour avoir sa réponse. C'est toi le tacticien. C'est toi qui joue au Jacques a dit. Matt a dit.
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Re: A mechanical tragedy
Mar 1 Nov 2016 - 23:52
Tom exposa son plan ou plutôt sa vision des choses, et Matthew lui jeta un regard en s’efforçant de ne pas le dévisager avant de croiser les yeux plutôt calmes de l’autre militaire. D’accord, alors je suis le seul à trouver que c’est un plan assez brutal ? Le pilote était peut-être un militaire mais pas un fantassin. Surtout, il n’avait jamais contemplé avec autant de désinvolture l’idée de tuer une vingtaine d’infectés à trois. Deux, trois, peut-être, mais pas sept ou huit chacun… Il se garda de partager son opinion pour le moment étant donné le calme assez significatif de ses deux comparses. Tom ne perdit pas de temps et actionna leur plan mal ficelé en sifflant, attirant les rôdeurs les plus à proximité, pas une mauvaise idée si on veut éviter les imprévus qui peuvent coûter la vie.
Les muscles du déménageur n’étaient pas que pour le spectacle si on se fiait avec les coups nets et suffisamment puissants pour décapiter les pauvres créatures qui tombaient à portée de sa hache. Un peu surpris mais reprenant rapidement ses sens, Farrell rangea son arme avant de dégainer un long couteau. Un ex-homme portant des vêtements amish et une barbe mangée par les vers s’avança à sa portée et Matthew enfonça la lame dans son œil jusqu’à la garde avant de le repousser d’un coup de pied pour passer au prochain. Il faucha les jambes du second avant de lui écraser la tête d’un bon coup de botte. Lorsqu’il s’attaqua au dernier, son bras décomposé lui resta dans les mains et il fut un peu désarçonné et dégouté à la fois, avant de hausser les épaules et frapper le rôdeur à la tête avec son propre bras comme une batte de baseball. Un coup de couteau bien spécifique mit fin à sa carrière d’infecté. Lorsqu’il releva les yeux, une dizaine de cadavre étaient au sol. Fitzgerald essuyait sa lame sur les vêtements d’une victime. Farrell fit pareil, un soldat prend soin de son équipement, non ?
Ses yeux se portèrent sur le bus étalé sur le côté comme une bête blessée. La petite bagarre avait agité certains des anciens passagers du véhicule. Tom semblait attendre de lui un plan pour gérer la situation. Il maugréa. Ç’aurait été si simple si le chauffeur avait simplement, genre, ouvert la porte avant de crever. Un coup d’œil lui permit de confirmer que l’employé était toujours attaché à son siège, ses bras qui battent dans l’air comme un enfant à qui on apprend à nager, et qui n’a aucun talent.
« On a pas le choix, c’est un modèle flat nose, je peux faire une partie du boulot dehors mais le seul moyen de récupérer la pièce, c’est par l’intérieur. »
Il s’approcha du bus en cherchant des composantes familières. Les autobus de ville sont essentiellement des camions avec une carrosserie bon marché et une suspension de qualité médiocre. Mais les moteurs sont habituellement leur plus grande force, car ils sont construits pour fonctionner presque en permanence. Tout est renforcé et surdimensionné. Il se délesta de son sac et commença à sortir les outils.
« D’abord, je vérifie si c’est bien ce qu’on cherche. Je n’ai pas vraiment envie de vider ce bus pour rien… Ces gens ont payé leur ticket après tout. »
Il se trouvait plutôt habile en humour considérant que la mort était environ quinze centimètres de métal plus loin. D’abord, une inspection à la lampe torche. Le véhicule avait subi un sale coup et n’était pas prêt de repartir. Ceci étant dit, la pièce, cachée au fond du moteur, semblait intacte. On aurait pu entendre « Hallelujah » dans le background.
« Il y a encore de l’essence dans le réservoir. Ce sera pas difficile de le dévisser pour le rapporter avec nous en le portant à deux s’il le faut. Je crois pas qu’on puisse sauver grand-chose d’autre. Si on veut un bus au Lycée, on ferait mieux d’en trouver un qui a pas une transmission en 15 morceaux. »
Encore quelques minutes à retirer des écrous et des panneaux. Il poussa sur la grosse pièce et celle-ci bougea, ce qui est une bonne chose dans les circonstances. Le militaire se releva en essuyant ses mains huileuses. On attendait encore une décision de sa part au dirait. Le pilote s’approcha de l’arrière du bus et inspecta la porte.
« On prend pas de risque. Je l’ouvre et on recule. S’ils sont trop nombreux, attirez les et faites un détour pour revenir. Sinon, on fait le ménage. »
Après un coup d’œil entendu avec les autres, il inspira profondément.
« Bon voyage. »
Il ouvrit la porte arrière avant de se cacher sur le côté.
Les muscles du déménageur n’étaient pas que pour le spectacle si on se fiait avec les coups nets et suffisamment puissants pour décapiter les pauvres créatures qui tombaient à portée de sa hache. Un peu surpris mais reprenant rapidement ses sens, Farrell rangea son arme avant de dégainer un long couteau. Un ex-homme portant des vêtements amish et une barbe mangée par les vers s’avança à sa portée et Matthew enfonça la lame dans son œil jusqu’à la garde avant de le repousser d’un coup de pied pour passer au prochain. Il faucha les jambes du second avant de lui écraser la tête d’un bon coup de botte. Lorsqu’il s’attaqua au dernier, son bras décomposé lui resta dans les mains et il fut un peu désarçonné et dégouté à la fois, avant de hausser les épaules et frapper le rôdeur à la tête avec son propre bras comme une batte de baseball. Un coup de couteau bien spécifique mit fin à sa carrière d’infecté. Lorsqu’il releva les yeux, une dizaine de cadavre étaient au sol. Fitzgerald essuyait sa lame sur les vêtements d’une victime. Farrell fit pareil, un soldat prend soin de son équipement, non ?
Ses yeux se portèrent sur le bus étalé sur le côté comme une bête blessée. La petite bagarre avait agité certains des anciens passagers du véhicule. Tom semblait attendre de lui un plan pour gérer la situation. Il maugréa. Ç’aurait été si simple si le chauffeur avait simplement, genre, ouvert la porte avant de crever. Un coup d’œil lui permit de confirmer que l’employé était toujours attaché à son siège, ses bras qui battent dans l’air comme un enfant à qui on apprend à nager, et qui n’a aucun talent.
« On a pas le choix, c’est un modèle flat nose, je peux faire une partie du boulot dehors mais le seul moyen de récupérer la pièce, c’est par l’intérieur. »
Il s’approcha du bus en cherchant des composantes familières. Les autobus de ville sont essentiellement des camions avec une carrosserie bon marché et une suspension de qualité médiocre. Mais les moteurs sont habituellement leur plus grande force, car ils sont construits pour fonctionner presque en permanence. Tout est renforcé et surdimensionné. Il se délesta de son sac et commença à sortir les outils.
« D’abord, je vérifie si c’est bien ce qu’on cherche. Je n’ai pas vraiment envie de vider ce bus pour rien… Ces gens ont payé leur ticket après tout. »
Il se trouvait plutôt habile en humour considérant que la mort était environ quinze centimètres de métal plus loin. D’abord, une inspection à la lampe torche. Le véhicule avait subi un sale coup et n’était pas prêt de repartir. Ceci étant dit, la pièce, cachée au fond du moteur, semblait intacte. On aurait pu entendre « Hallelujah » dans le background.
« Il y a encore de l’essence dans le réservoir. Ce sera pas difficile de le dévisser pour le rapporter avec nous en le portant à deux s’il le faut. Je crois pas qu’on puisse sauver grand-chose d’autre. Si on veut un bus au Lycée, on ferait mieux d’en trouver un qui a pas une transmission en 15 morceaux. »
Encore quelques minutes à retirer des écrous et des panneaux. Il poussa sur la grosse pièce et celle-ci bougea, ce qui est une bonne chose dans les circonstances. Le militaire se releva en essuyant ses mains huileuses. On attendait encore une décision de sa part au dirait. Le pilote s’approcha de l’arrière du bus et inspecta la porte.
« On prend pas de risque. Je l’ouvre et on recule. S’ils sont trop nombreux, attirez les et faites un détour pour revenir. Sinon, on fait le ménage. »
Après un coup d’œil entendu avec les autres, il inspira profondément.
« Bon voyage. »
Il ouvrit la porte arrière avant de se cacher sur le côté.
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