Cheyenne est une femme au mental d'acier et au caractère bien trempé. Loin d'être le genre de personne auquel on aime se frotter, elle est franche, directe et dotée d'une repartie redoutable. Pourtant loin d'être une mauvaise personne, sous ses airs froids et sa carapace de femelle endurcit, Cheyenne est avant tout une femme de cœur, aimante et passionnée. Elle est généralement insoumise, inflexible et offre l'image d'une femme peu respectable. Son comportement a tendance à être plus viril que féminin, que ce soit dans son attitude, sa façon de parler, ses goûts et ses hobbys. Si la jeune femme a de quoi rendre suspicieux à son égard, sachez avant tout qu'elle n'en reste pas moins digne de confiance et doté d'une intelligence qui pourrait bien vous surprendre. Ingénieuse et débrouillarde, elle est capable de bricoler bien des choses avec très peu, c'est sans doute une des principales qualités qui l'ont aidé à survivre jusque-là et c'est de loin ce qui peut rendre cette femme intéressante et utile. Cheyenne est une femme qui s'adapte à bien des situations... sans doute son esprit est-il trop rôdé par l'horreur, tellement que tuer ne lui est devenue complètement égale. Finalement, son humanité est bien plus affectée par les événements qu'elle ne voudrait l'admettre. Violence verbale et physique sont son quotidien, sans doute à cause de ce trop pleins de colère qui la ronge jusqu'à âme, Cheyenne n'éprouve aucun besoin de se faire remarquer mais fini toujours par y arriver. Peu sociable, elle a bien des difficultés à nouer des liens, la parlotte n'est pas son fort et la jeune femme semble bien trop antipathie aux yeux de son entourage. L'est-elle vraiment ? Bien sûr que non, quelle créature sans cœur serait-elle si c'était le cas ? Disons plutôt qu'il faut quelque chose de tragique pour réellement l'émouvoir. Autant le dire, vivre ou mourir lui est égale, sa vision de la vie s'est ternie avec le temps et sans doute à juste titre. La seule chose qui la maintient encore dans un semblant de droit chemin, c'est Orson, son substitue de frère à qui elle doit beaucoup, y compris sa propre vie.

   → qualities.
   Ingénieuse
   Débrouillarde
   Passionnée
   Pragmatique
   Déterminée
   Consciencieuse → defects.
   Violente
   Pessimiste
   Colérique
   Bornée
   Désinvolte
   Aigri

Taille: 1m70
Poids: 62 KG
Cheyenne est une jeune femme à la beauté typiquement amérindienne. Talle normale, poids dans la moyenne, elle est néanmoins musclée et possède un corps aux formes voluptueuses. Doté d’une longue chevelure lisse d’ébène, Chew à la mauvaise habitude de les martyriser en les attachant à la va-vite et les néglige de façon incessante. Elle n’est pas le genre de femme à prendre soin d’elle, se contentant du minimum. Son visage aux traits durs possède de grands yeux en amande d’une couleur aussi sombre que ses cheveux lui donnant ainsi un air ténébreux. Rarement de maquillage et encore moins de bijoux ou autres breloques clinquantes destinés à la beauté féminine. Considérant son corps comme une oeuvre d’art, la peau hâlée de Cheyenne est parsemé de tatouage aux formes diverses et aux couleurs chatoyantes, la plupart son lié à sa propre histoire tendit que d'autres ne fait que refléter un goût prononcé pour l’art du tatouage. Son look vestimentaire est simple et pratique. Jean, cuir, clous... Son style roadie inspiré des bikers offre une allure plutôt intimidante. Les plus téméraires diront que l'aspect atypique de Cheyenne la rend séduisante, les plus réservés se contenteront de dire qu'elle fait mauvais genre. Un joli brin de femme à l’allure sauvage et robuste.

Parmi les instruments qui accompagnent cette dégaine mal dégrossie, on retrouve une clé à molette (dont elle ne se sépare jamais depuis l'ouverture de son garage) ainsi qu'une machette (pillé sur le cadavre d'un pauvre bougre tombé entre les mains des rôdeurs, durant son cheminement vers Emerald) dont elle adore se servir, pour le reste, Cheyenne est une fanatique du fusil à pompe (celui-ci ayant été prit dans la maison de son père alors que lui et le reste de sa famille ont été décimé). Vous l'aurez compris, la délicatesse n'est absolument pas son fort alors que ses instruments de torture son fait pour briser et déchiqueter et occasionner un maximum de dégâts au détriment de la précision. Par ailleurs, Cheyenne est toujours accompagnée de son Bouvier Bernois appelé Viandox.

« Les seuls bons Indiens que j'ai vus étaient des Indiens morts » - Philip Sheridan, 1868.

Cela vous donne-t-il un indice sur les origines de Cheyenne ? Si le Général Custer avait sût que cent cinquante ans après cette ignoble guerre, ses prières avaient été entendues, sans doute n'aurait-il pas prit la peine de foutre la moitié du territoire à feu et à sang. Mais l'histoire de Cheyenne, par chance, n'a pas commencé dans un bain de sang. Si l'on oublie les tensions politiques qui s'y trouvent, c'est dans la paisible communauté de Kanesatake que Cheyenne, surnommé Chew ou Chewy, a vue le jour. Enfant sans père, notre protagoniste au sang chaud fut le fruit d'une union passionnée et arrosée de vodka à l'arrière d'une camionnette sur fond de Rolling Stones. Alors que Mick Jagger et le reste du groupe faisait leur grand retour lors du concert à Hyde Park à Londres, Winona Hu'yana s'était laissé aller dans les bras d'un inconnu dont le seul souvenir qu'elle garda de lui, fut son nom, son prénom et la jouissante moustache dont il était pourvu ce soir-là.

L'enfance de Cheyenne fut simple au possible, heureuse dans sa globalité. À l'âge de seize ans, Cheyenne commença bien vite à se détourner des bancs de l'école, visiblement maman n'était pas la seule à posséder un esprit libre et un goût prononcé pour l'alcool et les substances illicites. Bien qu'enfant intelligente, Chew était plutôt du genre manuel et sous ses larges t-shirts dédié à AC/DC et autres groupes du genre, déjà se voyait-elle posséder son propre garage. Mais obtenir son commerce réclamait évidemment une somme d'argent plutôt conséquente c'est pourquoi durant de longues années, Cheyenne travailla dans les usines de fabrication de tabac de la communauté Mohawk. Lorsque l'argent fut enfin en poche après une patience à toute épreuve, Cheyenne put enfin ouvrir son propre garage qu'à l'âge de trente ans après avoir bosser pas moins de dix années dans l'usine à tabac, savourant le plaisir d'avoir les mains fourrées dans le cambouis et à retaper des carrosseries. Sa vie fut calme, il faut dire que Cheyenne n'était pas une personne très sociable déjà à cette époque. Son cercle intime se résumait à sa mère et la famille de celle-ci, les amis quant à eux, plus de vagues connaissances dont la rare présence était néanmoins appréciée. Solitaire dans l'âme, Chew aspirait à une vie pour le moins tranquille, sagement enfermée dans sa bulle. Aucun incident à recenser ni aucune tragédie, Cheyenne n'était une simple citoyenne taciturne parmi tant d'autres. La seule ombre au tableau fut l'absence de ce père et la façon dont Winona du expliquer à sa fille. Évidemment, il n'était pas facile d'expliquer à celle-ci que l'alcool, la fumette et le solo de guitare de Keith Richards l'avaient plongé dans les méandres de la débauche. Malgré les nombreuses tentatives de Chew pour obtenir de sa mère le minimum syndical d'information concernant son géniteur au cours de sa jeune vie, il fallut attendre sa majorité largement entamée pour que celle-ci se décide à cracher le morceau. Il ne fallut pas longtemps avec que la jeune fille ne lance les recherches concernant son paternel mais ce ne fut que bien des années plus tard qu'elle réussit à obtenir ce qu'elle désirait tant.

C'est dans la ville d'Edmonds au nord de Seattle que Cheyenne trouva son paternel. Angus Peterson... Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était loin de l'image que lui en avait fait Winona, au final, la seule qui n'avait pas changé, c'était cette horrible moustache qu'Angus affichait fièrement comme si le temps s'était arrêté depuis le concert des Rolling Stones. La rencontre fut pour le moins désagréable, c'est tout juste si Angus ne l'avait pas jeter dehors... Il faut dire qu'en trente-cinq, lui avait eu le temps de faire sa vie. Si Winona était resté une maman célibataire endurcit, lui était devenu mari et père de famille et faisait en plus partie des forces de police de sa ville. Imaginez donc sa réaction quand une Indienne de trente-cinq balais déboule sous son porche en prétendant être une enfant sortie d'une partie de jambe en l'air trois décennies plus tôt. Cheyenne s'était attendu à ce que la rencontre ne se fasse pas dans la joie et la bonne humeur mais de là à se faire ouvertement traitée de sale métèque et de bouffeuse de pemmican par son géniteur, autant dire que là, la seule chose dont eut envie la garagiste fut de retourner du trou duquel elle était sortie.

Bien décidé à tirer un trait sur cet satané expérience qui venait littéralement de lui briser le cœur, Chew réalisa bien vite que sa vie n'allait pas aller en s'améliorant. Moins de deux jours après cet événement, l'épidémie prit tout le pays de court, le monde même. Sans doute parce qu'elle avait encore une conscience à cette époque, Cheyenne fit bien vite demi-tour. Ce sale enfoiré était quand même son père, sa femme et ses gosses eux, n'avaient clairement rien de demandé. Déboulant chez son paternel, c'est trop tard qu'elle arriva. Mort... Tous morts. Un véritable bain de sang, comme pour la plupart des gens de cette foutue ville. Finalement, c'est impuissante que Cheyenne se retrouva avant de prendre la fuite, emmenant avec elle le chien de la famille qui lui s'en était sorti indemne. Viandox fut le nom qui lui donner à défaut de savoir le vrai qu'il possédait. L'enfer sur terre, hein ? Clairement, ils avaient le nez en plein dedans. Bien vite Chew comprit qu'elle ne reverrait jamais sa mère ni tous ceux qui avaient fait partie de sa vie. Il lui fut même impossible de rejoindre ou même d'espérer rejoindre, sa contrée natale. Bloqué dans l'État de Washington, survivre fut la seule option possible... Vraiment, Custer devait jubiler en enfer.

Cheyenne ne s'était pas attardé à Edmonds et avait rapidement pris la route pour Seattle. À l'époque, cela lui semblait être une bonne idée. Des morts qui se relèvent, hein ? Un véritable cauchemar. Une grande ville semblait être l'endroit idéal pour se mettre à l'abri... Les forces militaires qui circulaient, les camps de réfugiés mit en place pour protéger la population. Ouais, un bon plan, du moins cela y ressemblait, la logique le voulait. Se mettre à l'abri auprès de l'armée et des forces de l'ordre, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Cheyenne resta un moment dans l'un de ces camps, c'est d'ailleurs là-bas qu'elle fit la rencontre de Lawrence Trevino, un quadragénaire qui fit preuve de plus d'humanité et de gentillesse envers Cheyenne que n'importe qui dans cette ville où l'épidémie offrait un avenir peu envieux. L’idylle amoureuse ? Allez, vous vous y attendiez quand même ! Eh bien oui, malgré ses trente-six ans à l'époque, Cheyenne tombait amoureuse pour la première fois, finalement, à travers l'horreur arrivait un peu de lumière. L'idée même de ne pas être seule pour traverser tout ça était sans doute ce qui l'aidait à avancer, à vouloir survivre, par simplement par peur de la mort. En janvier 2016, Lawrence fut rapidement mis au courant d'un autre refuge, soi-disant que son neveu l'avait joint pour lui ordonner de s'y rendre, qu'il serait plus à l'abri. Sans même réfléchir, Lawrence avait pris la décision d'y aller, embarquant avec lui sa dulcinée....

Malheureusement la tournure des événements prit des allures dramatiques de série B. Avant même d'avoir eu le temps de quitter le camp, celui-ci fut littéralement anéanti par les rôdeurs. Lui comme beaucoup d'autres. Lawrence fut l'une des nombreuses victimes de cette tragédie et c'est avec la mort dans l'âme que Cheyenne et Viandox réussissaient à fuir avec pour seul objectif, rejoindre Emerald Freedom. Il fallut des jours à la jeune femme avant de rejoindre le refuge, rôdant désespéramment dans la ville. Le plus étonnant est qu'elle passa une bonne partie de ce cheminement dans les voies du métro pour éviter la plus grosse majorité des rôdeurs tout en s'aidant d'une carte arraché à une de ses stations. Débrouillarde ? Juste assez pour survivre et rejoindre Emerald Freedom en un seul morceau malgré le froid, la faim et la fatigue. Malgré son mental de fer, Cheyenne n'a jamais eu aussi peur de sa vie alors même qu'elle réalisait que tous ceux qu'elles connaissaient étaient probablement déjà tous mort. mais comment savoir ? Sa ville natale était si loin... Et Lawrence n'était plus. La peur, la frustration... L'angoisse l'avait rongé jusqu'à l'âme, jusqu'à ce que le refuge soit enfin à portée de main. Pourtant une fois sur place, la chute n'en fut que plus rude. Emeral Freedom offrait certes un abri, mais ceux qui le tenaient faisaient plus office de geôlier. Impuissante face aux évènements au coeur d'Emerald, elle se fit particulièrement discrète, comme à son habitude.

C'est là-bas qu'elle fit la rencontre d'Orson, l’aîné de Lawrence. Celui-ci était arrivé bien après alors qu'il chercha à comprendre ce qui s'était passé, qui pouvait lui parler de la mort de son frère. Sans doute parce que Cheyenne portait la veste du défunt Lawrence, elle fut la première à être interrogé sur la mort prématurée de son frère et comme l'on dit dans le jargon courant... Jackpot. D'une part, Orson eut ce pour quoi il était venu et se retrouva en plus avec une belle-soeur sortit de nulle part sur les bras. Pourtant, Orson et Chew ne se quittèrent plus après cela, sans doute parce que leur caractère les faisait bien s'entendre ou bien parce que la culpabilité faisait que Cheyenne se sentait redevable envers Orson pour avoir survécu à la place de Lawrence... Quoi qu'il en soit, c'est sans étonnement que les deux bougres donnèrent naissance à une amitié particulière. Alors quand les choses tournèrent mal en février 2016 à Emeral Freedom et que le fils d'Orson dérapa complètement, l'Indienne n'hésita pas à prêter main-forte à Orson dans cette rébellion et fut encore là lorsque son fils y laissa la vie. Ouais... c'est bien ce qu'on dit, non ? À la vie à la mort... Un dicton qui semble aller à merveille à ce duo détonnant.

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Bonne rédaction !