-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

2 participants

Liam C. Shelby † Something from nothing

Jeu 10 Nov 2016 - 22:57


Liam Cillian, Shelby
46 ans • Américain • Professeur de Guitare • Faction → Horsemen

i've got a war in my mind

«Des fois, j'ai l'impression de le voir.»

Avouait-il. Visage strict, la mâchoire serrée, les poings fermés. Les yeux rivés sur le sol, un couteau dans une tête de marcheur.

«Mais à chaque fois, c'est pas lui.»

La dépression, le manque de vivres, de sommeil, mais également de ses vices que sont le Jägermeister et la nicotine. Tout cela affecte Liam au jour le jour. Pourtant, au lieu de perdre les pédales, il tente de s'accrocher tant bien que mal à cette idée qui le fait avancer. L'idée qu'ils sont encore vivants, tout les deux, réfugiés quelque part dans un groupe, en solitaire ou en binôme. Cette simple idée, faisait encore battre son cœur et irriguait son cerveau afin qu'il puisse continuer à avancer. Mais le fait d'avancer en solitaire, était une peine beaucoup trop difficile à accepter pour quelqu'un comme Liam. C'est pour cela qu'il s'est attaché à Angie. Angie n'est pas une personne. C'est une guitare acoustique faite en bois qu'il à reçu à ses seize ans et qui le suit partout où il va.

Par ailleurs, sa vie d'avant lui manque. Liam c'était un mec généreux. Professeur de guitare à vingt-cinq ans, il rejoint une fondation dans le but d'aider les jeunes défavorisés. Afin d'éviter que les jeunes de sa bourgade natale rejoignent les gangs locaux. Bénévole, généreux, Liam est le petit chouchou de la fondation, que dis-je, la mascotte. Son charisme imposant, son don d'élocution, le fait qu'il soit toujours là pour aider quiconque, il possède le cœur sur la main et n'a jamais hésité à faire des heures supplémentaires, voir même à toquer le soir, dans les foyers pour voir comment les jeunes progressent au cas par cas.

«Je vais devoir me faire une raison. Néanmoins, l'idée de penser qu'ils sont morts est trop dure pour moi.»

Aîné d'une fratrie, ayant deux petits frères à charge, Liam à perdu de vue ses deux frangins au début de l'épidémie. Et depuis, avec une faible énergie, il remue ciel et terre pour remettre la main dessus. Qu'ils soient encore en vie ou non, tout ce qui l'intéresse, est de les revoir afin de pouvoir faire le deuil ou non.

Outre ça, Liam est quelqu'un ayant gardé quelques restes de son ancienne vie. Il ne se méfie pas trop du monde qui l'entoure – du moins tant que l'individu à l'air plus faible que lui physiquement – et n'hésitera pas à aider quiconque se trouve sur son chemin, quitte à prendre des risques inconsidérés. Malgré ces bons côtés, il en possède quelques mauvais. Liam est un trou béant à Jägermeister, et une fois trop saoul, il devient très violent. Cette force de la nature préfère utiliser ses poings et des armes blanches, tranchantes et/ou contondantes que les armes à feu, uniquement parce qu'il ne s'y est pas encore familiarisé. Et pour terminer, mieux vaux ne pas lui chier dans les pompes. Parce que c'est un mec qui prend beaucoup sur lui, mais lorsqu'on lui fait une crasse, son objectif est tout tracé : se venger. Et il n'hésitera pas à prendre des risques inconsidérés pour arriver à ses fins. e toute façon, de ce côté, ça lui arrive de vouloir jouer les héros. Sauver la veuve et l'orphelin, jouer les boucs émissaires et prendre à la place des autres. C'est vraiment un truc qui le dérange pas, parce qu'il aime aider autrui. C'est peut être bête, mais Liam compte sur les relations humaines pour établir un nouveau futur. Selon lui, c'est véritablement important.

A côté de ça, faut l'avouer, même s'il vagabonde souvent en solo, la vie en solitaire c'est très mauvais pour lui. Déjà parce qu'il est très mauvais avec les armes à feu, et pour se défendre c'est très juste. La plupart du temps, il esquive ce qu'il peut esquiver et n'engage le combat que lorsqu'il est en supériorité, ou qu'ils sont très dissipés. Mais à côté de ça, si c'est pour aider quelqu'un, il n'hésitera pas à attirer l'attention sur lui pour ouvrir la voie et s'attirer tout les rôdeurs sur la gueule. C'est une marque de fabrique dans la famille, l'imprudence.

"Putain ! Fais chier... C'était la dernière."

Fit-il en écrasant ce qui était sa dernière cigarette contre le sol. Il grimaçait. Les jurons, c'est un truc qu'il manie à la perfection. Ceci étant, il n'est pas insultant pour autant. La grossièreté est également un trait de famille qu'il partage avec ses petits frères, ainsi que sa mère de son vivant. Les jurons volent toujours lorsqu'on est agacé par une situation, c'est tout à fait normal. Mais dans la plupart des cas, Liam sera toujours un agneau calme et sage, apaisé et apaisant, qui n'a d'yeux que pour sa belle gratte. La guitare d'abord, les relations humaines ensuite.

A présent, il avait compris. Liam était totalement dépendant des autres, et vivre en solitaire l'avait déjà que trop bien amoché. Il avait pourtant, réussi à tenir le bon bout pendant un certain temps. Mais là, dans le noir, sale, le ventre vide, avec très peu d'heures de sommeil, il sentait qu'il approchait de la réserve de sa batterie. Il fallait faire le premier pas. Le plus difficile, certainement. A cause de la méfiance des hommes vivant dans un monde tel que celui-ci. Mais ça n'allait guère l'en empêcher.


and blood on my hands

Liam fait un bon mètre soixante-quinze bien tassés pour quelques soixante kilos. Son corps est plutôt svelte à cause d'un régime alimentaire dont il aimerait bien se passer, mais vous savez ce que c'est, les denrées se font rare. Il possède quelques tatouages si vous avez la chance de le voir torse-nu. Notamment une croix celtique sur le torse, au niveau du cœur. Ses cheveux sont mi-longs, assez gras, mal coiffés et quelques mèches retombent sur son visage. Shelby possède également quelques légères cicatrices et écorchures le long des bras, suite à des affrontements hasardeux contre des marcheurs, mais rien de bien méchant. Il possède aussi des cornes sur les doigts, du à la guitare. Côté fringues, cela dépend. Généralement il opte pour son débardeur qui au départ était blanc - mais au fil du temps, entre la boue, le sang séché tout ça, c'est plus vraiment du blanc. Un treillis et des rangers militaires, qu'il a tout les deux trouvés sur un macchabée. Le treillis était fourni d'un holster de cuisse dans lequel se trouvait un couteau, qui d'ailleurs est toujours là. Liam possède une housse pour sa guitare, qu'il porte sur son dos. Mais il passe le plus clair de son temps à la porter en bandoulière - même si c'est plus chiant - afin de pouvoir remplir l'étui avec quelques vivres. Liam ne porte pas d'arme, n'étant pas à l'aise avec ça et n'ayant suivi aucun entraînement.


a storm is coming


Son enfance n'était pas vraiment quelque chose de géniale, mais pas mauvaise non plus. En 1969, il n'y avait rien de bien intéressant, mis à part Woodstock. Mais le p'tiot était bien trop jeune pour y participer.  Pour le coup, il n'en a pas vraiment de bons ou de mauvais souvenirs. C'était quelque chose de banal fatalement. Sa mère avait dix-neuf ans lorsqu'il est né, Liam Cillian Shelby. Fils de William Shelby et Anies Murphy - qui devint Shelby deux ans après la naissance de son premier fils. A présent mère au foyer, ayant quitté son boulot de misère, elle élève son môme pendant que son mari travaille, dans une usine. École, un premier petit frère à choyer qui possède six ans de moins que lui. Liam apprécie énormément son petit frère et fait le vœu de le protéger quoi qu'il arrive. Pour lui, c'est comme avoir un nouveau copain, mais tout le temps présent à la maison.


1985, pour ses seize ans son père lui offre une guitare. Étant un grand fan des Stones, il l'a baptise Angie. Son père grattait un peu par-ci par-là lorsqu'il était à la maison et pas au travail. C'était un véritable plaisir d'avoir sa première guitare, qui plus est toute neuve.

A ses dix-neufs ans, les Shelby s'agrandissent. Sa mère à désormais 38 ans - ayant eu son premier fils à dix-neufs - et décide que ce sera le dernier de la lignée. Les Shelby sont au complet. Liam, l'aîné. Artur, le second, et Finn pour fermer la marche. Rien de trop détonnant pour le moment. Ils vivent leurs vies peinard, avant que Liam, une année après, prend une décision qui change la donne : Il quitte la maison pour de bon, monte un groupe dans la foulée, et tente de percer.  

De ses vingt à trente ans, donc jusqu'en '99, le garçon progresse dans la musique et arrête les études pour se lancer avec des copains dans la musique de manière plus assidue. Ils montent un groupe, vite fait, et empochent deux trois billets par-ci par-là. A force de se faire connaître, on leur propose des petits concerts dans des bars, à droite à gauche. En plus d'attirer un peu de monde dans ledit bar, ils finançaient le groupe avec un bon petit cash prize. C'était pas mirobolant non plus, mais ils arrivaient à s'en sortir. Ils se voyaient déjà comme les Rolling Stones et avaient des étoiles pleins les yeux. Le nom de groupe ? Emerald Sons. En référence au fait qu'ils étaient tous natifs de Seattle. Ils s'étaient pas trop foulés à l'époque.

1991, Trente ans, le passage dans le monde adulte pour de bon. La vingtaine derrière eux, il est temps de prendre de réelles décisions et vagabonder pour deux pesos à droite à gauche, c'était marrant un temps, mais ça ne paie pas les factures. Liam ayant déjà quatorze années de guitare derrière lui, se propose en tant que professeur particulier. Il pose des affiches un peu partout dans sa ville natale. Du côté de ses frères, Artur est surveillé de très près par la police, traînant avec des types peu fréquentables et étant fichés par la police. Il n'est pas inculpé, mais chacun de ses faits et gestes sont scrupuleusement surveillés.

2000. Le gros changement du millénaire. Certainement le seul qu'il pourra faire, à moins de vivre jusqu'à l'an 3000 ce qui n'est guère une certitude. Trente-et-un ans le bestiau. Et encore toutes ses dents. Lors d'une grosse fête avec les membres de son groupe, le trentenaire côtoie de trop près la bassiste du groupe. A tel point qu'il envisage qu'ils se mettent en couple après cette rude soirée arrosée.

Par la suite, il se dirige petit-à-petit dans une relation de couple avec la bassiste donc. Mais ça n'a pas vraiment marché. Peut être trois mois à tout casser. A vrai dire, ça a toujours été boulot boulot boulot pour le gaillard. Il s'entraînait, encore et encore. De temps en temps, il se retrouvait avec tout le groupe squattant divers bars et autres pubs. C'est alors que le groupe reconnurent, tous, que le guitariste principal avait un sacré problème avec la boisson. Un véritable gouffre. Et dès qu'il avait le nez un peu trop sur la bouteille, y'avait une rixe qui éclatait. L'homme possédait un surplus de gentillesse et de bonté dans la vie de tout les jours, et lorsqu'il était ivre, c'était le pire des cons, et des connards.  Néanmoins, quelques bagarres éclatèrent et mirent en péril certains membres du groupe et deux d'entre eux finirent à l'hôpital. Ce fut la dissolution du groupe. Enfin, pas vraiment. Mais ils prirent la décision de se séparer d'un membre : Liam.

Une routine s'installe par la suite. Déçu mais compréhensif, Liam était finalement une gêne dans ce groupe. Et les Emerald Sons avaient déjà tenu un bon paquet de temps. Il mit fin à sa "carrière" si on peut dire ça comme ça, pour se lancer finalement bien plus loin en tant que professeur de guitare, rejoignant une association de bénévole dont le but est d'aider les jeunes défavorisés et ayant un regard trop prononcé vers l'illégalité. En espérant les remettre dans le droit chemin via la musique. Un bon compromis. Artur travaille dans un restaurant - allez savoir toutes les crasse qu'il peut faire dedans. Et Finn n'est pas reconnaissable. C'est un délinquant dont chaque phrase commence par une insulte. La vie n'est pas toute joyeuse chez les Shelby, et les deux têtes de mules ne comptent pas s'arrêter de sitôt.

Vint la mort de sa mère par la suite. Décédée d'un cancer qui lui pendait au nez. A vrai dire, ils étaient tous préparés à cela. Les trois frères savaient très bien l'enjeu de la chose, et le fait que leur mère aspirait les cigarettes à une vitesse ahurissante n'arrangeait pas la chose. Mais pour elle, c'était mieux ainsi. Elle avait mené une vie qui lui plaisait, avec ses trois enfants malgré un mari absent.

Ce fut peut être, la dernière fois que les trois frères étaient réunis. Chacun grandissait à sa manière, et ils se donnaient des nouvelles que très rarement. Le plus jeune était un cancre qui échouait à chaque fois qu'il essayait de voler quelque chose et finissait le plus clair de son temps au commissariat. Et son autre frère, légèrement plus adulte, travaillait dans un restaurant. Dont il passait plus de temps à dépouiller la réserve qu'à bosser. Enfin bon. Dans tout ça, Liam trouvait son compte. Ils étaient encore en vie.

Jusqu'à cette apocalypse, la vie de Liam était plutôt bien rangée. Maison, boulot, heures supplémentaires, maison.


on the highway to hell


Douze Septembre - Y'avais une vidéo qui traînait sur internet. C'est un de ses élèves qui lui avait montré. Liam, n'ayant ni télévision, ni radio, ni internet ni journal, regardait tout en arquant un sourcil. Pour lui, c'était un montage, un canular, une connerie pour faire des vues sur internet. Mais la supercherie était très bien faite. De toute façon, à présent, les gens avaient beaucoup plus de technologique pour faire ce genre de chose. Enfin bon, de son côté, Liam avait une idée en tête.
Il préférait apprendre une musique à son élève, Cranberries - Zombie. Un bon son, pas trop compliqué, avec très peu d'accords.


Treize Septembre. Toujours pas de nouvelles. Le téléphone sonnait, mais personne au bout du fil pour y répondre. Pourtant, il y eu comme un vent de panique sur tout Seattle que ça en devenait réellement flippant. Liam était esseulé dans une ville qui disparaissait de jour en jour. Lui avait préféré se terrer dans sa cave en attendant que ça passe. Il y avait assez de vivres pour tenir un bon moment, une couchette, et bien entendu sa guitare.
De toute façon, avec le temps, ça passera.



Octobre.
Les jours passaient, s'entassaient. La lumière vacillait, des coupures se faisaient régulièrement. Il eu le déclic lorsqu'il remarquait ne plus avoir de réseau sur son téléphone, et une certaine impossibilité de joindre ses deux petits frères. Sa première sortie fut totalement hasardeuse. Y'avais plus un bruit dehors. Peut être que la situation s'était calmée. Une fois dehors, la ville ne ressemblait en rien de ce qu'il avait connu. Comme si ce long mois avait tout chamboulé. La ville était dégradée, sans dessus-dessous, des cadavres gisaient au sol - ce qui expliquait les soirs où il entendait des coups de feu violents. Les yeux écarquillés, il n'en revenait pas. C'était désert en tout part. Mis à part ses "choses" qui vagabondaient. Le visage difforme, les boyaux à l'air, les tripes au sol. Ils continuaient leur progression, de manière totalement aléatoire et hasardeuse.

Janvier.
Il eu envie de vomir.
Les jours s'entassent, aucune nouvelle de ses frères. Il se fit une raison. Il n'allait pas les revoir de sitôt.
Il n'avait plus rien à manger, fallait bouger. Aller dehors, trouver des vivres. Et si on est trop loin de sa position, alors on trouve un endroit où dormir. Provisoirement. En plus, il fait froid dehors. On se caille. Mais bon. C'était devenu presque une habitude. Quitter sa maison en fermant la porte à clé. Rôder dehors. Esquiver les "choses" qui rôdent elles aussi. Trouver des vivres. Trouver une planque. Dormir. Rentrer à la maison. Et ainsi de suite.

Fin Janvier- Début Fevrier
Alors le gaillard prit sa guitare en bandoulière, et le sac allait lui permettre de transporter quelques vivres histoire de survivre dehors. Parce que vivre, à présent, c'était surfait. Fallait s'acclimater à ce nouveau mode de vie, qui n'était guère facile. Fallait avoir une sacrée paire de couilles pour se risquer seul dehors, et il avait rapidement compris l'enjeu lorsqu'il vit le cadavre de ses voisins gisant au sol. Le bitume avait pris la couleur des morts. Et toujours cette envie de gerber, cette boule dans la gorge, cette pression dans l'estomac. Mais rien n'en sortait. Il avait compris que sa maison, n'était désormais plus rien. Toute la rue était pillé de A à Z. Il n'en restait rien. Absolument rien. Et du coup, pour faire des voyages retours, ça allait être impossible. Il fallait l'avouer.


Mois de Février.
Dehors, il avait rencontré des gens qui tous, lui avaient apportés quelque chose. Certains lui avaient ouverts les yeux sur son comportement vis-à-vis du monde qui l'entoure, que ça ne servait à rien de "ne pas vouloir" tuer ces choses là. Elles n'avaient plus rien d'humain. C'était uniquement des sac d'os putrides qui marchaient. D'autres lui donnaient des conseils pour survivre. Le meilleur moyen de rompre le lien qui tient debout un marcheur, c'est de rompre son cerveau. D'autres conseils comme éviter de se faire mordre. Chaque personne qui crève, finira comme eux, sauf si le cerveau est endommagé.
Un corps de militaire au sol. Une M4, un couteau de combat. C'est ainsi qu'il récupère à la fois un couteau, et un holster de cuisse pour ranger l'arme de poing. La mitraillette, il ne préfère pas. Avec le recul de ce genre d'armes, il possède plus de chances de se fracturer l'épaule que tuer un zombie.

Les mois s'entassent. Seul.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne pouvait pas compter que sur lui-même. Il lui fallait des renforts, un abri. Mais l'être humain était aussi abominable que les créatures. Certains utilisaient les hommes comme des objets. Il se rappelle ce marchand ambulant. L'homme et ses complices avaient comme but, de kidnapper des survivantes pour les échanger contre des vivres. Des vies humaines, contre de la nourriture, de la boisson, des armes, des médicaments. Liam se souvient avoir vagabondé pendant des jours entiers afin de trouver suffisamment de vivres pour libérer les quatre qui étaient détenues. Une belle action en somme, mais qui de fil en aiguille, l'avait plus ou moins dépassé. Sans nourriture, sans vivres, il n'avait guère pu les protéger. Le manque d'énergie dans les jambes, la maladie, elles étaient crevés avant même qu'il pu faire quoi que ce soit. C'est certainement à ce moment précis qu'il eu le déclic. Fallait bouger. Fallait survivre. Fallait compter sur personne, mais être entouré. Plus facile à dire qu'à faire. Fallait juste trouver les bonnes personnes. Quelque part. S'il en restait.

Été 2016. Déjà deux mois qu'il est dans ce "groupe" si on peut dire ça comme ça. Un mari, sa femme, la belle-sœur et Liam. Il a croisé les trois gaillards pendant qu'ils récupéraient des vivres dans une épicerie. Du bruit avaient attirés les rôdeurs sur leurs positions. Liam, spectateur de la scène, avait lui aussi fait du bruit pour les attirer sur lui et laisser les trois personnes pouvoir sortir. Quelques temps après, ils se sont croisés une seconde fois. Cette fois-ci, ils lui tendirent la main pour le remercier de son acte de bravoure - ou d'inconscience, comme vous voulez. Liam avait de bonnes jambes, il courait vite et arrivait à semer l'envahisseur - même s'il était un peu partout.

Fin Octobre 2016.
Les affaires sont au plus mal. Le mari et la belle-sœur sont décédés. Liam sent qu'il est proche de la fin. Il tente de convaincre la veuve de se joindre à lui pour chercher un nouveau groupe et continuer de survivre. Mais... Elle ne parlait presque plus. Elle pleurait. A chaudes larmes. Et radotait qu'elle n'était plus rien sans lui. Qu'il lui manquait. Et ça, ça ne faisait pas avancer la chose. Ils n'avaient plus une provision. Il s'était mis en route pour trouver quelque chose. A manger, ou à boire, peu importe. Quelque chose qui servirait. Lorsqu'il était arrivé à la base, bredouille, plus personne. D'un coup de tête, elle était partie.

3 Novembre.
Situation épineuse. Putain d'épineuse même. Trois connards qui essayent de lui tirer dessus. Ils chassaient du gibier. Ils attiraient surtout le bruit. Et les marcheurs formaient une bonne défense. Enfin bon, à force de courir comme un dératé, il y a un moment où les jambes lâchent. Il se souvient avoir couru, si vite et si fort, qu'il s'était dit qu'il n'arrêterait uniquement lorsqu'il n'entendrait plus les tirs. Dans sa course, il tombe même "nez-à-nez" avec une écurie. Et ça semblait être habitable et habité. Il priait, intérieurement - n'étant pas croyant. Son sac de survie - une housse de guitare - contenait à la fois Angie, son acoustique, mais également des sachets de nouilles déshydratés qu'il avait trouvé dans un commerce asiatique. En très faible quantité. Et écrasées. Le sang coulait, il avait quelques erraflures et autres égratignures. Mais ses jambes tremblaient trop. Le manque d'eau, de nourriture, de repos, la course.. C'était trop pour le quarantenaire. Il s'était écroulé au sol, devant le parvis de cette bâtisse.
Intérieurement, il priait.

Il se souvient s'être réveillé attaché. Quelle drôle sensation. C'était ça la fin alors?
Il se souvient avoir été le sujet de plusieurs conversations.
Il se souvient également avoir été épié par certains et certaines.

Mais ces gens, ne semblaient pas mauvais. Il s'était réveillé et quelqu'un ou plusieurs personnes, lui avaient administrés des soins. Assez pour que le sang arrête de couler le long de son bras. Et c'était déjà ça. Et même dans cette position de faiblesse, il souriait. Il restait docile, ne parlait que lorsqu'on lui posait une question, et attendait. On lui avait apporté à manger et à boire. Et on lui posait des questions dans tout les sens.

Il était resté une bonne semaine attaché à ce poteau dans cette grange, ou étable, ou... Pas trop familier avec ce genre d'endroits, il ne savait pas vraiment où il était. Tout en sachant, qu'il était dans un endroit bien, où les gens, même s'ils étaient méfiants, semblaient avoir bon fond.

On l'avait détaché, à condition qu'il se tienne à carreau et qu'il aide le groupe. On ne lui avait pas rendu ses armes - enfin, son couteau. Et sa guitare devait certainement se trouver quelque part. Mais c'était - peut être pour une fois - le cadet de ses soucis. Alors, le quarantenaire s'attelait à la tâche pour aider tout ce petit monde à faire son rôle. Renforcer les barricades. S'occuper des chevaux - même s'il n'y connaît pas grand chose, c'est une expérience plutôt plaisante. Au fond, il sait qu'il est encore en période de test et que le verdict n'est pas tombé. Mais Liam éprouvait une certaine satisfaction à pouvoir rendre service à ces gens là. Ils auraient pu le laisser crever sur le parvis de la porte d'entrée. Mais ils ne l'avaient pas fait. A lui maintenant, de montrer qu'il sait être reconnaissant. Et sa bonté au naturel allait certainement l'aider dans cette quête d'acceptation.

time to meet the devil

• pseudo › Xavier (j'parle dans ta tête...)
• âge › 25

• comment as-tu découvert le forum ? › google
• et tu le trouves comment ? › LEGEN--DARY !
• présence ›

• code du règlement › Ok - Jay
• crédit › la bann' c'est moi, le gif j'y ai pas touché xD
passeport :

fiche (c) elephant song.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Jeu 10 Nov 2016 - 23:01

Et bienvenue ici :MisterGreen:
Bonne rédaction de fiche !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Jeu 10 Nov 2016 - 23:07

Bienvenue et bonne chance pour la rédaction de ta fiche Smile
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Jeu 10 Nov 2016 - 23:16

Hellcome !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Jeu 10 Nov 2016 - 23:28

J'aime beaucoup ce que tu as déjà écrit ! Le personnage a beaucoup de charisme :smile16: Impatient d'en voir davantage ! Bienvenue par ici Liam !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Ven 11 Nov 2016 - 9:12

Bienvenue parmis nous Very Happy
Bon courage pour le reste de ta fiche o/
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Ven 11 Nov 2016 - 9:20



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Liam !! Bon courage pour la rédaction de ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions =)
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Liam C. Shelby † Something from nothing

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum