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Re: Time to confront the past
Ven 6 Jan 2017 - 22:18
Dieu merci, au moins une personne dans ce beau monde qui pensait de manière logique et posée, en la personne de Norman Owens. En plus du fait qu'il était parfait, de base. Chose qu'elle se garda bien de garder pour elle en lui offrant un sourire fier, les laissant se mettre d'accord jusqu'à arriver au dit lieu.
Et le lieu en question semblait tout droit sorti de Conjuring. Entre les vitres brisées et les petits artefact renversé de ci de là, elle n'aurait pas été étonnée que les époux Warren se pointent pour leur annoncer que le lieu était hanté et qu'ils feraient venir un prêtre sous peu.
Elle avait suivi presque automatiquement la rouquine après fait signe à Norman de faire attention (il se tapait quand même Rowen en binôme, de quoi déprimer), alord qu'elle suivait lla jeune femme en l'écoutant d'une oreille distraite, d'avantage aux abois d'un quelconque bruit suspect. Le râle faible dans le coin des deux hommes la fit froncer les sourcils, profitant des paroles hésitantes de son amie quand au fait de monter à l'étage. Prenant subitement la parole pour l'empêcher d'entendre le rôdeur qui serait abbatu sous peu, elle l'attrapa par l'épaule.
Ouais bonne idée, on va monter. Fais pas attention, j'pense que la moitié de Seattle à dû être fouillée. Les gens essaient de prendre ce qu'ils peuvent pour survivre...
Et c'était bien vrai. Combien de fois avait-elle fouillé un appartement déserté dans l'espoir de trouver quelques bouteilles d'eau, ou même sachets de pâtes susceptibles d'être consommé ? Elle avait arrêté de compter rapidement, pour ne pas se faire ronger par la culpabilité en voyant les cadres photos poussiéreux des anciens habitants s'affichant tout sourire.
Faisant signe à Rosaleen qu'elle passait devant, la brune releva légèrement son pied de biche, prête à frapper le premier crâne décomposé qui lui passerait devant avant de rajouter à la rouquine. Ca doit quand même te faire bizarre de revenir ici...
Elle aussi avait pensé à retourner chez elle, sans jamais oser imaginer l'état dans lequel devait être son appartement. Rien que d'y penser, son ventre se serrait légèrement, alors qu'elle atteignait le couloir donnant sur quelques portes, jetant un regard intrigué à la jeune femme. Bon, elle est ou ta chambre ? Oh, et si t'as des objets coquins, me les montre pas. J'préfère t'imaginer en personne chaste encore un moment. Lança t-elle en riant légèrement pour détendre l'atmosphère, jetant un nouveau regard vers le fond du corridor, ravie de ne voir aucun rôdeur leur tomber dessus.
Enfin, pour le moment.
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Re: Time to confront the past
Mer 25 Jan 2017 - 17:36
Rosaleen lui avait demandé de fouiller le coin avec Rowen. A son annonce, le brun haussa les épaules, cela lui convenait, au moins, il ne galérera pas à ramasser n'importe quoi sous le but que ça pourrait aider. Remplir son sac avec des conneries ça ne l'intéressait pas le moins du monde, il préférait laisser de la place pour des choses utiles, comme des conserves, plantes médicinales ou tout autre objet qui l'intéresserait.
Resserrant les deux sangles de son sac, Norman entra en dernier dans la boutique, prenant soin de reluquer Lex une fraction de seconde. Bah quoi ? Il pouvait bien en profiter, lui et les cailloux ce n'était pas son truc. Laissant les demoiselles avancer, le brun jeta un oeil autour de lui. Il n'osait pas imaginer comment il aurait pu réagir s'il avait retrouvé son chez lui dans cet état. Ça l'aurait blessé et une partie de lui ce serait senti violé. Par chance, il avait pu y faire un tour. C'était le premier lieu auquel il avait pensé pour retrouver Sophia. Hélas elle n'y était pas et dans les autres lieux aussi.
Rowen lui adressa la parole et Norman sortit de ses pensées pour lui répondre simplement "Ok" que pouvait-il dire d'autre ? Il n'y connaissait rien, puis il ne se sentait pas non plus de fouiller, c'était la boutique de Rosaleen et apparemment Rowen en était un habitué.
"J'vais jeter un oeil dehors, histoire de voir s'il n'y a pas des rôdeurs qui se baladent non loin d'ici, je n'ai pas vraiment envie de rester bloquer dans cette boutique... Non pas qu'elle ne devait pas être accueillante à l'époque mais là elle fout vraiment les boules."
Franc parlé ? Oui, mais on ne pouvait vraiment pas lui en vouloir quand on observait l'intérieur des lieux. Attrapant son bowie, il fit pivoter le mossberg vers l'arrière de son dos pour ne pas qu'il glisse le long de son épaule et se dirigea vers la sortie.
Deux rôdeurs l'attendaient, pas surpris par le bruit de leur respiration, Norman poussa le premier contre l'autre et enfonça son couteau dans la tempe du premier puis dans le haut du crâne du second. Les deux corps tombèrent devant lui et le brun avança un peu sur le trottoir pour regarder autour.
Au loin, il y avait une dizaine de rôdeur, de là où il était et comment il était placé, il n'était pas sûr du nombre. Avec Lex et Rowen, il n'y aurait pas de problème pour en venir à bout mais s'il se trompait dans son jugement et qu'il y en avait plus caché à l'arrière, ils se feraient vite encerclé et Norman ne voulait pas risquer que ça cela arrive.
Essuyant le bowie sur le tissu d'un des rôdeurs, il le rangea dans son étui et entra dans la boutique pour rejoindre Rowen.
"Il y a une dizaine de rôdeurs à 10 minutes de nous, je ne sais pas s'ils sont plus, je dois t'avouer que je ne voyais pas très bien de là où j'étais, mais en tout cas ils étaient en mouvement pour venir ici. Je vais prévenir les filles, histoire qu'elles s'activent un peu."
Norman laissa Rowen, il était assez grand pour se défendre, il avait vécu à l'extérieur pendant un certain temps alors, il n'avait rien à lui apprendre. Grimpant les escaliers en sautant une marche à chaque enjambé, Norman arriva très vite à rejoindre les demoiselles.
"Désolé de vous interrompre, mais il y a une petite horde à 10 minutes d'ici, c'était pour vous prévenir d'accélérer un peu les recherches..."
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Re: Time to confront the past
Dim 29 Jan 2017 - 18:47
''Time to confront the past''
ft. Row, Lex & Norman
C'était à la fois difficile et étrange de revenir ici. La Galloise s'y sentait comme chez elle et en même temps il y avait quelque chose de changé depuis qu'elle avait dû partir en vitesse pour aller se réfugier au lycée. Que s'était-il passé depuis une année ? Son chez-elle avait-il servit en tant que refuge temporaire pour des survivants ou étaient-ils simplement passés en fouillant pour trouver des choses utiles ? Rosaleen était partagée entre l'envie de savoir te celle de rester dans l'ignorance, se voiler la face en se disant que ce n'était pas si grave, que sa vie n'était plus ici maintenant, mais une part d'elle ne pouvait s'empêcher de se sentir peinée au vu de l'état de ses affaires, celles qu'elle n'avait pas eu le temps d'emporter et qui désormais gisaient çà et là.
Les paroles d'Alex l'apaisèrent cependant un peu, lui arrachant un petit sourire quoi que légèrement effacé. Oui, probablement qu'elle avait raison en affirmant que la moité des lieux de la ville devaient être dans cet état mais il y avait toujours un petit malaise en plus quand cela concernait le petit cocon personnel dans lequel nous étions enfermés avant que le monde ne tombe. A la supposition que ça devait lui faire bizarre, la rouquine pinça les lèvres et hocha la tête pour valider les dires de son amie. C'était le cas en effet, mais elle ne regrettait pas, même si elle peinerait désormais à se souvenir de son chez-elle sans penser à ce qu'il était devenu.
Arrivées en haut des escalier, Rosaleen observa le couloir poussiéreux et avec quelques bibelots traînants par-ci par-là. Un peu de terre dans un coin, de vieille baskets dans l'autre, rien de tout cela ne lui appartenait. L'espace d'un instant, la jeune femme ne pu s'empêcher de craindre une quelconque présence ici ; un vivant ou un malade, qu'importe, mais elle se sermonna de ne pas y avoir pensé plus tôt, bien trop distraite pour imaginer cette possibilité. La remarque de l'Américaine concernant de potentiels objets coquins la fit néanmoins sourire, la sortant de ses pensées alors qu'elle secouait la tête.
«
Se dirigeant vers la dite pièce, la rouquine essaya de ne pas se laisser submerger par l'émotion que représentait de voir son chez-elle sans dessus dessous. Des assiettes brisées, des verres sur l'évier, les placards dévalisés. Inutile de s'entêter à chercher quelque chose, il ne devait plus rien y avoir ici, à part peut-être des restes dans le frigo qu'elle préférait ne pas prendre le risque d'ouvrir.
Rosaleen se rendit rapidement dans sa chambre, lançant néanmoins un petit coup d’œil au salon qui était dans le même état que le reste de l'appartement ; ne pas se laisser distraire, il n'y aurait rien d'utile là-bas non plus. Alex était déjà entrain de fureter dans la penderie. Là aussi, des vêtements gisaient çà et là, probablement que ce n'était pas la maître chien qui avait tout mis au sol en si peu de temps mais les anciens ''locataires'' du lieu. Serrant les dents, la rouquine remarqua le cadre photo de ses parents qui était jadis sur la table de chevet désormais au sol. S'en approchant elle le pris dans sa main la gorge nouée et passa ses doigts sur la vitre ; quand elle était partie, c'était dans l'optique de revenir, mais elle n'avait jamais pu le faire, jusqu'à aujourd'hui. Ravalant difficilement la boule qui s'était formée dans sa gorge, elle glissa le cadre dans son sac avant de se relever pour ouvrir les tiroirs de la commode. Prenant sans vraiment regarder des pulls, elle les fourra également dans son sac.
Les pantalons ensuite. Pas sûr qu'ils iraient à tout le monde mais au moins c'était déjà ça, toujours mieux que rien. Quand des pas se firent entendre dans le couloir, elle releva le visage, alerte, avant de reconnaître Norman. Une petite horde ? Même si elle était ''petite'' c'était déjà suffisant pour qu'elle n'ait aucune envie de risquer quoi que ce soit à rester ici. Hochant la tête, elle prit un paquet de jean et s'approcha du brun.
«
Il devait déjà avoir quelques affaires mais probablement qu'il avait encore un peu de place pour quelques affaires en plus. Ayant son accord, elle le contourna et ouvrit le sac pour y glisser ce qu'elle tenait. Ils ne devaient plus traîner désormais, ce qu'ils avaient pu prendre était déjà beaucoup et, même si laisser derrière elle tout ce qui lui appartenait, une nouvelle fois, lui serrait le cœur, elle n'avait pas le choix.
copyright acidbrain
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Re: Time to confront the past
Lun 30 Jan 2017 - 9:41
Rowen hocha la tête quand Norman déclara que la boutique lui « foutait les boules ». Lui aussi. Il se souvenait de cet endroit quand il était géré par sa meilleure amie. Les clients allaient et venaient, tantôt timides, tantôt initiés, tantôt curieux. Elles les accueillaient avec son sourire si particulier ; celui qui enveloppait dans un voile de coton chaleureux et donnait envie de lui confier nos âmes. L’illustrateur était persuadé que la réussite du magasin tenait en grande partie au magnétisme de la vendeuse, même si elle ne l’admettrait jamais de cette façon là.
Seuls, il remplissait son sac de tout ce qui pourrait servir à des concoctions médicinales, ou au moins de bien-être. Il n’était pas sûr que tous les ingrédients soient exploitables depuis le temps, mais ils ne pouvaient pas ne pas essayer. Les médicaments pharmaceutiques, même s’ils en trouvaient d’autres, étaient une denrée limitée. S’il prenait déjà de l’avance en se tournant vers des soins naturels, ils feraient mieux face à l’inévitable pénurie. Il aimait à le penser en tout cas.
Son homologue masculin revenait et pas avec des bonnes nouvelles. Des possédés ? A dix minutes d’ici ? C’était loin et proche en même temps. Laissant Norman monter prévenir les filles, l’artiste accéléra aussi pour garnir son sac à dos. Il essayait de rejeter ce sentiment, mais il se sentait projeté en arrière, à l'époque encore trop récente où lui et April devaient se servir en vitesse avant de décamper à cause de cadavres. La blonde lui manquait cruellement d’ailleurs à cet instant : il n’avait jamais eu à affronter le monde extérieur sans elle, jusqu’à aujourd’hui.
Juste avant que les autres ne reviennent, il avait jeté un œil discret à l’extérieur. Les charognes étaient plus près, déambulant sans réel but, se heurtant parfois aux lampadaires, aux poubelles, aux arbres ou aux épaves de voitures. Ils n’avaient plus vraiment le temps de tenter une sortie pour regagner les motos. Ou plutôt si, ils pouvaient, mais ça attirerait forcément l’attention et ils prendraient le risque d’entraîner une dizaine de possédés dans leur sillage pour le lycée.
-Ils ne savent pas qu’on est là , informa Rowen en allant à la rencontre de ses comparses, ils vont sans doute ne faire que passer. On pourrait… se cacher à l’étage et attendre qu’ils soient loin. Au pire, un ou deux rentreront ici, on saura les maîtriser.
Redoutant qu’Alex ne s’oppose à lui par simple esprit de contradiction, c’était son petit-ami qu’il fixant en proposant sa stratégie. Ça n’avait rien d’héroïque, ni d’impressionnant, mais c’était majoritairement comme ça qu’il avait survécu pendant un an : en devenant une ombre. Statistiquement, à moins qu’un bruit ne les attire, il y avait peu que la petite meute se décide à venir s’égaré juste dans la boutique de Rosaleen. Il ne pouvait que proposer pourtant, il ne dirigeait rien ici – il ne dirigeait jamais d’ailleurs. S’en remettant à l’avis de leurs chaperons, l’illustrateur se glissa jusqu’à sa meilleure amie pour attraper sa main. Elle avait peur, elle le sentait, alors il essaya de lui transmettre un peu de sa chaleur. D’un regard, il lui dit silencieusement ce qu’il ne pouvait pas exprimer à haute voix : il mourrait dévoré vivant avant qu’il ne lui arrive quelque chose.
Seuls, il remplissait son sac de tout ce qui pourrait servir à des concoctions médicinales, ou au moins de bien-être. Il n’était pas sûr que tous les ingrédients soient exploitables depuis le temps, mais ils ne pouvaient pas ne pas essayer. Les médicaments pharmaceutiques, même s’ils en trouvaient d’autres, étaient une denrée limitée. S’il prenait déjà de l’avance en se tournant vers des soins naturels, ils feraient mieux face à l’inévitable pénurie. Il aimait à le penser en tout cas.
Son homologue masculin revenait et pas avec des bonnes nouvelles. Des possédés ? A dix minutes d’ici ? C’était loin et proche en même temps. Laissant Norman monter prévenir les filles, l’artiste accéléra aussi pour garnir son sac à dos. Il essayait de rejeter ce sentiment, mais il se sentait projeté en arrière, à l'époque encore trop récente où lui et April devaient se servir en vitesse avant de décamper à cause de cadavres. La blonde lui manquait cruellement d’ailleurs à cet instant : il n’avait jamais eu à affronter le monde extérieur sans elle, jusqu’à aujourd’hui.
Juste avant que les autres ne reviennent, il avait jeté un œil discret à l’extérieur. Les charognes étaient plus près, déambulant sans réel but, se heurtant parfois aux lampadaires, aux poubelles, aux arbres ou aux épaves de voitures. Ils n’avaient plus vraiment le temps de tenter une sortie pour regagner les motos. Ou plutôt si, ils pouvaient, mais ça attirerait forcément l’attention et ils prendraient le risque d’entraîner une dizaine de possédés dans leur sillage pour le lycée.
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Redoutant qu’Alex ne s’oppose à lui par simple esprit de contradiction, c’était son petit-ami qu’il fixant en proposant sa stratégie. Ça n’avait rien d’héroïque, ni d’impressionnant, mais c’était majoritairement comme ça qu’il avait survécu pendant un an : en devenant une ombre. Statistiquement, à moins qu’un bruit ne les attire, il y avait peu que la petite meute se décide à venir s’égaré juste dans la boutique de Rosaleen. Il ne pouvait que proposer pourtant, il ne dirigeait rien ici – il ne dirigeait jamais d’ailleurs. S’en remettant à l’avis de leurs chaperons, l’illustrateur se glissa jusqu’à sa meilleure amie pour attraper sa main. Elle avait peur, elle le sentait, alors il essaya de lui transmettre un peu de sa chaleur. D’un regard, il lui dit silencieusement ce qu’il ne pouvait pas exprimer à haute voix : il mourrait dévoré vivant avant qu’il ne lui arrive quelque chose.
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