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Re: Time to confront the past
Sam 3 Déc 2016 - 0:03
Lex ne faisait pas confiance à Rowen. Il pouvait très bien le comprendre, mais ce qu'il ne comprennait pas était qu'elle ne faisait donc pas confiance en son amie Rosaleen qui connaissait apparemment le jeune homme sur le bout des doigts. A le regarder, Norman l'imaginait très mal faire du mal à quelqu'un. Il détournait à chaque fois les yeux quand Lex le regardait. Bon, il ne fallait pas se fier aux apparences, parfois elles sont trompeuses mais là. L'électricien avait quand même un doute de le voir se transformer en tueur fou assoiffer de sang.
Rosaleen tenait une boutique à une trentaine de minutes à pied. Ce qu'il se demandait était, qu'est ce qu'ils pourraient rapporter de là-bas ? Il savait que bon nombre de personne voulait retourner dans leurs endroits auxquels il tenait. D'ailleurs, il avait même accompagné Lex à son ancien domicile pour essayer de récupérer deux trois trucs. Ce n'était pas grand- chose, des trucs qui n'aidaient pas vraiment leurs communautés à survivre. Alors pourquoi être égoïste et lui dire non pour cette sortie ?
Il tiendrait à l'oeil Rowen, même s'il se doutait qu'il tente quelque chose. Apparemment il semblait heureux de pouvoir retrouver cet endroit. Lex proposa d'y aller en moto, Norman fit un large sourire, sa moto était toute belle pour une nouvelle sortie, le mécanisme marchait bien et il y avait assez d'essence pour faire l'aller/retour sans grand problème. "Ce sera plus simple pour se sortir d'une situation délicate et on consommera moins."
Les armes maintenant, Norman sortait toujours avec son mossberg, un gros calibre qu'il affectionnait beaucoup, non pas pour combler un manque mais parce que l'impact des balles faisaient extrêmement mal. En arme de corps à corps, son poing américain et son bowie ferait l'affaire comme à leurs habitudes. D'ailleurs par réflexe, Norman était venu déposer sa main sur l'étui qu'il avait à la ceinture pour sentir le couteau puis enfonça sa main dans sa poche arrière pour y sortir une carte de Seattle plié une dizaine de fois et un crayon de charpentier qui avait bien servi depuis à l'intérieur.
Il déplaça les plateaux de la table et déposa sa carte. Il y avait beaucoup de croix, de rond et de trait. Tous les endroits qu'il avait visités pour tenter de retrouver Sophia. Il tendit le crayon à Rosaleen et pointa la carte. "Tient, situe moi ta boutique, histoire qu'on calcule plusieurs itinéraires au cas où"
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Re: Time to confront the past
Dim 4 Déc 2016 - 13:45
''Time to confront the past''
ft. Row, Lex & Norman
Rosaleen avait bien remarqué dans le ton de son meilleur ami qu'il ne croyait pas vraiment trouver quelque chose d'utile dans sa boutique, mais elle le savait elle aussi. Au mieux, ils pourraient récupérer des graines de plantes médicinales utiles à tout le groupe mais ce serait tout. Elle n'avait pas d'armes là-bas, et la nourriture était probablement périmée, si toutefois le bâtiment n'avait pas été fouillé. Peut-être aurait-elle même la chance de pouvoir récupérer quelques uns de ses habits. Souriant doucement quand Rowen affirma qu'il était prêt à respecter les règles, la jeune femme reporta son attention sur leurs deux chaperons du jour.
Une fois de plus cependant, l'air sec de Lex la peina un peu, mais elle ne pouvait pas le lui reprocher ; tout le monde ici était bien plus suspicieux et nerveux à l'arrivée de nouveaux que la rousse. Ou peut-être était-elle comme ça uniquement parce-qu'il s'agissait de Rowen et qu'elle savait pertinemment qu'il n'avait rien à voir avec les deux hommes sur lesquels elle était tombée lors de sa première sortie seule.
Adressant son partenaire un sourire ravi, l'Américaine supposa qu'ils pouvaient y aller en moto. Ça n'étonnait pas beaucoup Rosaleen qui ne pouvait nier que c'était bien plus pratique qu'en voiture, bien que moins sécurisant, mais toujours plus qu'à pieds. Et comme ça, ils y seraient en moins de dix minutes s'ils n'avaient pas à faire de gros détours sur le chemin. A la question des armes, la jeune femme haussa les épaules d'un air par réellement enthousiaste.
«
A savoir l'arme à feu dont elle ne connaissait pas le nom et la machette difficilement maniable, mais ce serait toujours mieux que rien ; probablement. Une petite boule se forma néanmoins dans son ventre quand elle imagina Rowen ''se débrouiller'' dehors ; il avait forcément dû tuer beaucoup de malades pour s'en sortir. Mais il n'avait pas eu le choix, comme aucun d'eux ne l'avait. La question de son amie la recentra sur quelque chose de moins glauque alors qu'un fin sourire étira ses lèvres.
«
Et tous les souvenirs dont elle ne parlait pas mais qu'elle avait dû laisser derrière elle, partant dans une certaine panique en étant à l'époque persuadée qu'elle pourrait reprendre rapidement le cours de sa vie. La jeune femme avait bien conscience qu'au fond, tout cela n'était pas indispensable pour le groupe, et que sa demande était probablement égoïste -risquer leurs vies pour ça-, mais c'était important pour elle et, s'ils n'y allaient pas aujourd'hui, elle avait bien l'intention de s'y rendre une autre fois.
Norman sorti alors une carte de sa poche, usée et griffonnée par endroits. La zieutant d'un air un peu éberlué, Rosaleen n'en revenait pas de tous ces ronds et ces croix. Il était sorti tant que ça ? Il avait dû en voir des choses... contrairement à elle qui n'était sorti en tout et pour tout que trois fois, et encore, la première fois avait été juste devant le lycée, et la deuxième... elle n'avait pas vu grand chose de ce qu'était devenu le monde. Elle se sentie néanmoins rassurée qu'il vienne avec eux, il devait connaître les environs et savoir comment s'en sortir. Récupérant le crayon qu'il lui tendait, elle se pencha sur la carte, repérant rapidement le lycée, et se mit à suivre les routes du doigt. Fronçant les sourcils en pleine réflexion, elle remonta le long de l'East Madison Street, s'arrêtant au 2805 pour l'entourer.
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En une après-midi c'était amplement faisable, elle espérait juste que la boutique ne soit pas dans un trop mauvais état. Imaginer toutes ses affaires mises sans dessus dessous l'angoissait au plus haut point, mais c'était une éventualité à laquelle elle devait se préparer. Souriant doucement, elle ajouta.
«
Que ce soit elle ou quelque d'autre qui vivait dans l'appartement du dessus ne changeait pas grand chose, mais ça lui permettrait d'y faire également un tour sans avoir à risquer la vie de ses amis encore une fois.
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Re: Time to confront the past
Dim 4 Déc 2016 - 15:13
Une fois encore, il ne réagit pas à la remarque à peine aimable d’Alex. En vérité, ça le fit même sourire un peu, justement parce qu’il n’avait rien à se reprocher. Il ne souhaitait que le meilleur à ce camp et chacun de ses habitants, et le jour viendrait bien où la trentenaire s’en rendrait compte. Rowen aimait prendre les choses positivement, alors la perspective d’avoir une agréable surprise lui donnait suffisamment de patience pour supporter la méfiance ambiante. Plus les autres seront sceptiques, plus ils seront ravis en réalisant qu’il n’était pas mauvais. Néanmoins, il se félicitait quand même qu’April ne soit pas là pour endurer les sous-entendus d’Alex. L’illustrateur connaissait suffisamment bien la blonde pour savoir qu’elle ne se montrerait pas aussi passive devant ces soupçons presque agressifs.
A l’idée d’y aller en moto, l’artiste ne dit rien. Ce n’était pas son mode de transport favori, mais ce n’était visiblement pas le moment de faire la fine bouche. Les deux aînés avaient l’air ravis de pouvoir monter leurs engins, alors il ne risquerait pas de s’interposer. Déjà que Norman avait convaincu sa petite amie de le laisser sortir, autant ne pas briser ses efforts. Toutefois, Rowen fronça légèrement les sourcils quand fut interrogée sa capacité à se défendre. Venant d’Alex, il ne savait pas s’il s’agissait d’une vraie question ou si elle ironisait sur ses mois passés dehors.
- Ça va, je m’en sors, répondit-il sobrement.
Quant à ses armes, tout lui avait été pris lors de son intégration au lycée. Si possible, il reprendrait son poignard. Pas vraiment pour son efficacité – la lame n’était pas bien grande – mais plutôt parce qu’il était habitué à sa maniabilité. Pour une arme à feux, ils avaient dû se rendre compte que la sienne était déchargée quand elle lui avait été enlevée ; mais s’il pouvait en récupérer une similaire avec des munitions, ça suffira. Dans tous les cas, l’illustrateur préférait éviter l’affrontement autant que possible et ses compétences de tir étaient très moyennes. Il y avait donc peu de chance qu’il se serve de son revolver.
- Pour l’équipement, je prendrai ce que vous me laisserez avoir, proposa-t-il avec un petit sourire adressé à sa détractrice.
Répondre à la sécheresse par un peu d’amabilité ? C’était son truc. Sans doute espérait-il naïvement être contagieux et faire changer son interlocutrice par son comportement. Ce n’était pas important. Brièvement, il croisa le regard de Rosaleen, puis s’intéressa à la carte que dépliait Norman. Rowen fut sincèrement impressionné par les annotations qui s’y trouvaient. Inconsciemment, il avait assimilé sédentaire à prudence autarcique, mais il n’en était rien. S’il avait appris à survivre au jour le jour dans une ville morte, il était fort probable que les ravitailleurs du camp soient malgré tout plus doués que lui pour combattre les possédés.
Tandis que la rouquine montrait où se trouvait sa boutique, et donc son appartement, l’illustrateur approcha sa main pour serrer ses doigts libres dans les siens. Son cœur battait un peu plus fort. Bizarrement, lui aussi était bouleversé par l’idée de revoir le magasin de sa meilleure amie. Cet endroit était aussi une partie de lui, non négligeable d’ailleurs. La soigneuse n’était en fin de compte pas la seule, qui appréhendait autant qu’elle attendait un retour aux « sources ». Il avait l’impression que le monde avait encore un peu changé, rien qu’à cette idée.
- C’est dingue que vous ayez quadrillé autant de terrain, commenta pensivement l’artiste, je veux dire, c’est… organisé. Quand on est dehors, on ne pense pas à voir les choses comme ça, confia-t-il en évitant soudain tous les regards.
Non, dehors, il n’y avait pas de point de repli, de zones de confort, de bâtiment à cocher, de terrain à entourer. Il n’y avait qu’un vaste océan de dangers, dans lequel on essayait de nager sans être balayé par la marée.
A l’idée d’y aller en moto, l’artiste ne dit rien. Ce n’était pas son mode de transport favori, mais ce n’était visiblement pas le moment de faire la fine bouche. Les deux aînés avaient l’air ravis de pouvoir monter leurs engins, alors il ne risquerait pas de s’interposer. Déjà que Norman avait convaincu sa petite amie de le laisser sortir, autant ne pas briser ses efforts. Toutefois, Rowen fronça légèrement les sourcils quand fut interrogée sa capacité à se défendre. Venant d’Alex, il ne savait pas s’il s’agissait d’une vraie question ou si elle ironisait sur ses mois passés dehors.
- Ça va, je m’en sors, répondit-il sobrement.
Quant à ses armes, tout lui avait été pris lors de son intégration au lycée. Si possible, il reprendrait son poignard. Pas vraiment pour son efficacité – la lame n’était pas bien grande – mais plutôt parce qu’il était habitué à sa maniabilité. Pour une arme à feux, ils avaient dû se rendre compte que la sienne était déchargée quand elle lui avait été enlevée ; mais s’il pouvait en récupérer une similaire avec des munitions, ça suffira. Dans tous les cas, l’illustrateur préférait éviter l’affrontement autant que possible et ses compétences de tir étaient très moyennes. Il y avait donc peu de chance qu’il se serve de son revolver.
- Pour l’équipement, je prendrai ce que vous me laisserez avoir, proposa-t-il avec un petit sourire adressé à sa détractrice.
Répondre à la sécheresse par un peu d’amabilité ? C’était son truc. Sans doute espérait-il naïvement être contagieux et faire changer son interlocutrice par son comportement. Ce n’était pas important. Brièvement, il croisa le regard de Rosaleen, puis s’intéressa à la carte que dépliait Norman. Rowen fut sincèrement impressionné par les annotations qui s’y trouvaient. Inconsciemment, il avait assimilé sédentaire à prudence autarcique, mais il n’en était rien. S’il avait appris à survivre au jour le jour dans une ville morte, il était fort probable que les ravitailleurs du camp soient malgré tout plus doués que lui pour combattre les possédés.
Tandis que la rouquine montrait où se trouvait sa boutique, et donc son appartement, l’illustrateur approcha sa main pour serrer ses doigts libres dans les siens. Son cœur battait un peu plus fort. Bizarrement, lui aussi était bouleversé par l’idée de revoir le magasin de sa meilleure amie. Cet endroit était aussi une partie de lui, non négligeable d’ailleurs. La soigneuse n’était en fin de compte pas la seule, qui appréhendait autant qu’elle attendait un retour aux « sources ». Il avait l’impression que le monde avait encore un peu changé, rien qu’à cette idée.
- C’est dingue que vous ayez quadrillé autant de terrain, commenta pensivement l’artiste, je veux dire, c’est… organisé. Quand on est dehors, on ne pense pas à voir les choses comme ça, confia-t-il en évitant soudain tous les regards.
Non, dehors, il n’y avait pas de point de repli, de zones de confort, de bâtiment à cocher, de terrain à entourer. Il n’y avait qu’un vaste océan de dangers, dans lequel on essayait de nager sans être balayé par la marée.
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Re: Time to confront the past
Ven 9 Déc 2016 - 12:47
L'idée de Rosaleen était bonne. Si des plantes médicinales pouvait pallier à leur médicaments qui ne tarderaient pas à dépasser les dates de péremption, ce serait idéal oui. La brune lui lança un regard qui en disait long concernant les armes qu'elle devrait prendre. Hors de question qu'elle sorte en extérieur les mains dans les poches. Rowen par contre...
Non. Elle avait promis à Norman de se tenir, et au moins pour lui, elle le ferait. Même si le regard qu'elle lançait parfois au brun signifiait clairement que ça ne l'aurait pas dérangé qu'il y aille sans rien. Même à poil, ce serait parfait tiens. Mais non. Elle fit un effort surhumain, mais parvint tout de même à répondre d'une voix neutre.
On va voir à l'armurerie, on devrait pouvoir te dégoter un deux trucs utiles.
Et c'était reparti, il l'ouvrait à nouveau en essayant de vanter les mérites du camp. A nouveau, les yeux bruns de Lex se posèrent sur lui en lui offrant un sourire crispé. Le genre qui lui conseillait de se taire, pour sa santé mentale. Qu'il devienne un pot de fleur, ce serait génial. Le passage à l'armurerie fût rapide, et c'est quelques minutes plus tard qu'ils prirent la route sur les motos, Lex avec Rosaleen et Rowen avec Norman. Le trajet fût relativement express, les moto passant rapidement sur les routes encombrées avant de se stopper derrière une petite rue adjacente à la boutique et par chance, vide pour le moment.
Y'a toujours le risque que le bruit attire un ou deux rôdeurs. Fit-elle remarquer aux deux novices avant de s'approcher de Norman en observant les batîments, retirant l'épaisse écharpe beige de son cou pour la ranger dans le coffre de la moto en même temps que son casque. J'espère qu'il y aura pas de mauvaise surprise à l'intérieur...
Ils n'étaient pas à l'abri d'un groupe de pillards qui se seraient posé dans le coin après tout. Haussant les épaules en volant un rapide baiser à son amant dans le dos de Rowen et Rosaleen, elle se tourna à nouveau vers les deux autres en s'adressant à la rouquine.
On te suit. C'est toi qui connaît le coin. Dit-elle avec douceur en lui souriant, alors qu'ils approchaient de la porte d'entrée. Faudra peut-être que tu me dise précisément quels genre de graines ou je en sais quoi tu veux embarquer, parce que je suis absolument pas douée en plante médicinales.
Il n'y avait qu'à voir. La dernière orchidée qu'on lui avait offerte avait duré une semaine, et encore. Parce qu'elle avait été dans le déni d'admettre qu'elle n'était pas capable de gérer une foutue plante verte.
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Re: Time to confront the past
Sam 24 Déc 2016 - 11:25
Norman observa la carte, Rosaleen avait entouré là où se trouvait sa boutique et apparemment son chez elle. Ils avaient le choix de l'avenue mais maintenant à savoir laquelle était le plus simple et le plus sure pour se déplacer sans encombre. L'électricien observa sa carte en silence, en moto ils prendraient une dizaine de minute, sauf si la chance n'était pas avec eux. Ils pouvaient passer entre l'intervalle de la 23e et la 29e. La 29e serait certainement la plus rapide, mais ils devaient parer à toute éventualité.
Rowen lui fit part de son étonnement en voyant sa carte, le brun leva la tête du papier et dit : "Quand on est nomade, je pense qu'on a pas la même vision de la chose. Quand on a un domicile fixe, on ne peut pas se permettre d'y aller à l'aveugle si on veut rentrer. Je ne me permettrais pas d'emmener des personnes d'Emerald à l'extérieur sans un plan."
A chaque ravitaillement, l'électricien prenait bien soin de faire attention à ses coéquipiers et cherchait toujours une solution pour ne pas se retrouver bloquer par une horde. Le plan étant bien encré dans sa tête, il replia sa carte et la rangea dans sa poche, attrapant le crayon que Rosaleen tenait toujours dans la main. "hop je récupère" dit-il en faisant un sourire.
Il glissa le crayon dans la poche intérieure de sa veste et alla chercher ses affaires. Son sac, son bowie et son mossberg avant de partir à la boutique de Rosaleen. Il n'y avait pas trop de rôdeur sur la route, ils avaient pu les esquiver sans trop de mal. Ils posèrent les motos dans une ruelle et Norman retira son casque qu'il déposa aussi dans le coffre de la moto.
Le garçon, attrapa la main de Lex discrètement et après leur baisé lui murmura "Fait attention" S'il devait la perdre pour des graines et des pierres, Norman pèterait un câble complet. Serrant un peu les sangles de son sac, Norman prit son mossberg en main et regarda au alentour. Il ne craignait pas les rôdeurs, les pillards le faisaient par contre baliser.
Avançant vers l'entrée de la boutique, elle semblait être à peu près en bon état. Il espérait , qu'ils n'aient pas fait le chemin pour rien. Si elle pouvait récupérer des trucs, des plantes médicinales ce serait le top.
"Bon, on fait très attention, s'il y a le moindre problème, ou le moindre bruit, on ressort. Pas besoin de se bloquer dans un endroit clos, ce serait du suicide"
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Re: Time to confront the past
Sam 31 Déc 2016 - 16:51
''Time to confront the past''
ft. Row, Lex & Norman
Après avoir discuté des dernières consignes pour cette sortie quasi improvisée, ils étaient rapidement repassés à l'armurerie pour récupérer des armes ; à nouveau la machette avec laquelle la rousse était un peu maladroite et cette arme à feu qu'elle avait glissé à contre cœur dans le holster qu'on lui avait prêté. Son sac vide sur le dos, elle était montée à l'arrière de la moto d'Alex, se tenant fermement à son amie en évitant toutefois de l'étouffer, toujours peu rassurée de se retrouver sur cet engin pourtant pratique dans ce nouveau monde.
En quelques minutes, ils y étaient enfin. Pas d'encombres sur la route, à part quelques silhouettes errantes ci et là, il ne restait plus qu'à espérer que le reste se déroule de la même manière. Hochant la tête d'un air grave aux mots de la maître chien, Rosaleen adressa un petit regard à Rowen, peinant à masquer pleinement l'anxiété qu'elle ressentait. Elle s'était contenté d'un ''oui'' aux paroles de Norman, se mettant alors en route dans la petite rue, jusqu'à rejoindre le boulevard pour s'arrêter juste devant sa boutique. Jusqu'à présent, les alentours semblaient encore calmes.
La Galloise resta un petit instant devant sa boutique, observant les lèvres pincées la vitrine brisée, les impacts de balles dans les murs. Ça commençait mal, soudainement, elle craignait encore plus ce qu'elle allait trouver à l'intérieur ; probablement que son chez-elle et toutes ses affaires seraient sans dessus dessous, elle devait s'y préparer. Prenant une profonde inspiration en glissant la main dans sa poche pour en sortir les clés de la porte, elle pris la parole sans se tourner vers ses compagnons.
«
Malgré ses paroles qui avaient tout l'air d'être des ordres, son ton était peu assuré ; au fond, ils pouvaient bien faire comme ils voulaient, mais ils iraient plus vite si les deux connaisseurs menaient les recherches. Glissant la clé dans la serrure, elle poussa la porte et s'engouffra dans la pièce. Le silence. Heureusement pour eux, la lumière extérieure, passant par la vitrine désormais inexistante, éclairait suffisamment l'endroit pour qu'ils puissent voir où ils mettaient les pieds et ce qui leur serait utile.
A peine entrée que la rousse senti l'émotion la prendre. De nombreux objets placés auparavant sur les étagèrent étaient maintenant au sol, éparpillés, certains étaient brisés. Allez avance, ne traîne pas, ce n'est pas le moment se sermonna-t-elle intérieurement en peinant toutefois à encaisser et accepter l'état de l'endroit. Lançant un regard à Alex pour l'intimer à la suivre, elle s'assura un court instant que Rowen et Norman allaient dans le coin où elle rangeait les graines et autres mélanges médicinaux. Après quelques pas, manquant par la même occasion de trébucher sur une boîte tombée au sol en se rattrapant de justesse à un meuble, la jeune femme s'arrêta devant le buffet où étaient disposées de nombreuses petites boîtes et des bougies.
«
Si la rouquine n'avait pas été autant secouée par l'état désastreux de son chez-elle, probablement qu'elle se serait inquiétée de la réaction de son amie. Il était vrai qu'emporter des pierres et autres ''broutilles'' ne serait pas vraiment utile au camp, mais puisqu'ils étaient là... hors de question de laisser passer l'occasion. Fourrant le tout dans son sac en quelques secondes, sans vraiment faire attention à ce qu'elle prenait réellement, elle se tourna vers l'Américaine.
«
Faisant de son mieux pour mettre de côté la colère et la peur, la jeune femme tenta un petit sourire crispé en se mettant en chemin vers l'escalier. Et s'il n'y avait plus rien là-haut ? Les pierres et autres objets de culte étaient inutiles pour les non pratiquants, alors que les vêtements...
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Re: Time to confront the past
Sam 31 Déc 2016 - 18:29
Dans l’armurerie, il avait pu récupérer le poignard qu’il avait en arrivant au lycée, et une arme à feu similaire à celle qu’il utilisait. Rowen n’était déjà pas le meilleur avec les pistolets, alors il préférait rester dans sa zone de confort. De toute façon, il espérait bien ne pas avoir à s’en servir et que ses comparses soient comme lui si jamais ils rencontraient trop de possédés – c’était à dire plus de deux – : qu’ils les évitaient. Sur la moto, l’illustrateur n’était pas très à l’aise, alors il laissa ses pensées vagabonder quelques minutes. Tiens, par exemple, pourquoi Alex ne l’aimait pas ? Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais il ne savait pas vraiment pourquoi.
Puis, il cessa de s’en préoccuper. Il venait de réaliser qu’il était dehors, de retour dans cet enfer décrépi qui empestait la mort et la tristesse. Si les gens du camp voyaient les rues de Seattle comme un plan organisé entre zones de ravitaillement et quartiers vides, l’artiste n’y voyait qu’un monde où l’espérance de vie excédait rarement quelques semaines. Une jungle moderne, où les arbres étaient en béton, où les fauves étaient des revenants ; et ils, ils étaient des antilopes. Rien que des antilopes… . Quand ils furent garés, les yeux de Rowen croisèrent ceux de la rouquine. Ils échangèrent ainsi silencieusement leur anxiété, alors qu’il marmonnait un « hum-ok » aux recommandations des deux chaperons.
Le brun fit exprès de marcher aux côtés de Rosaleen, son épaule effleurant la sienne. Lui faire sentir qu’il était toujours là, même si ses réflexes de proie reprenaient le dessus. Regarder partout, que rien ne bouge, que rien ne ressemble à une menace. April n’apprécierait absolument pas qu’ils soient de ce côté des barrières sans elle. Il valait mieux espérer qu’elle ne l’apprenne jamais, ou en tout cas après son retour, car elle serait capable de devenir hystérique en découvrant que son fils avait disparu.
Lui aussi demeura bloqué de longs instants devant la devanture de la rouquine. Cet endroit était comme son second chez lui. Il l’imaginait préservé, sacré, comme un sanctuaire épargné au milieu des rues chaotiques, mais non. Vitres cassées, impacts de balles, pillages apparent. Bien sûr, pourquoi ça aurait été différent, après tout ? Du coin de l’œil, il observait les réaction de la soigneuse, prêt à la prendre dans ses bras si jamais elle craquait, mais elle inspira courageusement pour ouvrir la porte.
- Ça marche, on fait comme ça.
Rowen se sentit soudainement fier d’elle, de ce geste qui prouvait qu’elle allait de l’avant, et s’aventura aussi dans la boutique désertée. C’était étrange, de retrouver un endroit qui nous avait été familier avant l’épidémie, pour le voir ainsi profaner. Ce n’étaient plus que des murs et des objets, c’était comme… un animal de compagnie, qu’on aurait maltraité. L’illustrateur imaginait les gens qui étaient passés, les uns après les autres, pour espérer en tirer quelque chose, comme si ce n’était qu’une vulgaire épicerie. Puis, il songea que lui aussi, avait pillé tellement d’habitations qu’il ne pouvait plus les compter. Des pavillons ou des appartements, impersonnels à ses yeux, mais que d‘autres devaient chérir…
La gorge serrée par l’émotion, l’artiste guida Norman dans la section du magasin dont raffolaient les herboristes. Plantes séchées, la plupart à usage médicinale, ou réservée à la concoction de diverses potions, tisanes, baumes, …. Il y avait aussi des graines et des huiles essentielles. Ça pourrait être utile, non ? Après tout, si la médecine alternative avait fait ses preuves avant, il n’y avait pas de raison que ce ne soit plus le cas.
- On va emporter les plus importants… qui me viennent en mémoire, précisa Rowen car la vraie spécialiste, c’était Rosaleen, la plupart peuvent servir comme médicament, ou pour préparer des… décoctions pour les remplacer. On ne sait jamais…
Arrivé au bout du rayon, un râle faiblard attira son attention. Un possédé, sur le dos, écrasé par une étagère qui s’était effondrée sur lui. Seul un de ses bras était visible, tentant vainement de s’étirer jusqu’aux visages des ceux hommes, ses doigts presque tous brisés. Assurant d’un signe de tête qu’il s’en occupait, l’artiste s’approcha et mit fin à la seconde vie de cette personne. Il espérait que sa meilleure amie ne l’ait pas entendu, et qu’elle ne le voit pas ; qu’elle ne réalise pas à quel point son cocon avait été souillé…
Puis, il cessa de s’en préoccuper. Il venait de réaliser qu’il était dehors, de retour dans cet enfer décrépi qui empestait la mort et la tristesse. Si les gens du camp voyaient les rues de Seattle comme un plan organisé entre zones de ravitaillement et quartiers vides, l’artiste n’y voyait qu’un monde où l’espérance de vie excédait rarement quelques semaines. Une jungle moderne, où les arbres étaient en béton, où les fauves étaient des revenants ; et ils, ils étaient des antilopes. Rien que des antilopes… . Quand ils furent garés, les yeux de Rowen croisèrent ceux de la rouquine. Ils échangèrent ainsi silencieusement leur anxiété, alors qu’il marmonnait un « hum-ok » aux recommandations des deux chaperons.
Le brun fit exprès de marcher aux côtés de Rosaleen, son épaule effleurant la sienne. Lui faire sentir qu’il était toujours là, même si ses réflexes de proie reprenaient le dessus. Regarder partout, que rien ne bouge, que rien ne ressemble à une menace. April n’apprécierait absolument pas qu’ils soient de ce côté des barrières sans elle. Il valait mieux espérer qu’elle ne l’apprenne jamais, ou en tout cas après son retour, car elle serait capable de devenir hystérique en découvrant que son fils avait disparu.
Lui aussi demeura bloqué de longs instants devant la devanture de la rouquine. Cet endroit était comme son second chez lui. Il l’imaginait préservé, sacré, comme un sanctuaire épargné au milieu des rues chaotiques, mais non. Vitres cassées, impacts de balles, pillages apparent. Bien sûr, pourquoi ça aurait été différent, après tout ? Du coin de l’œil, il observait les réaction de la soigneuse, prêt à la prendre dans ses bras si jamais elle craquait, mais elle inspira courageusement pour ouvrir la porte.
- Ça marche, on fait comme ça.
Rowen se sentit soudainement fier d’elle, de ce geste qui prouvait qu’elle allait de l’avant, et s’aventura aussi dans la boutique désertée. C’était étrange, de retrouver un endroit qui nous avait été familier avant l’épidémie, pour le voir ainsi profaner. Ce n’étaient plus que des murs et des objets, c’était comme… un animal de compagnie, qu’on aurait maltraité. L’illustrateur imaginait les gens qui étaient passés, les uns après les autres, pour espérer en tirer quelque chose, comme si ce n’était qu’une vulgaire épicerie. Puis, il songea que lui aussi, avait pillé tellement d’habitations qu’il ne pouvait plus les compter. Des pavillons ou des appartements, impersonnels à ses yeux, mais que d‘autres devaient chérir…
La gorge serrée par l’émotion, l’artiste guida Norman dans la section du magasin dont raffolaient les herboristes. Plantes séchées, la plupart à usage médicinale, ou réservée à la concoction de diverses potions, tisanes, baumes, …. Il y avait aussi des graines et des huiles essentielles. Ça pourrait être utile, non ? Après tout, si la médecine alternative avait fait ses preuves avant, il n’y avait pas de raison que ce ne soit plus le cas.
- On va emporter les plus importants… qui me viennent en mémoire, précisa Rowen car la vraie spécialiste, c’était Rosaleen, la plupart peuvent servir comme médicament, ou pour préparer des… décoctions pour les remplacer. On ne sait jamais…
Arrivé au bout du rayon, un râle faiblard attira son attention. Un possédé, sur le dos, écrasé par une étagère qui s’était effondrée sur lui. Seul un de ses bras était visible, tentant vainement de s’étirer jusqu’aux visages des ceux hommes, ses doigts presque tous brisés. Assurant d’un signe de tête qu’il s’en occupait, l’artiste s’approcha et mit fin à la seconde vie de cette personne. Il espérait que sa meilleure amie ne l’ait pas entendu, et qu’elle ne le voit pas ; qu’elle ne réalise pas à quel point son cocon avait été souillé…
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