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Steel for Humans.
Ven 13 Jan 2017 - 0:11
Foutue neige. Pourquoi avait-ils fallût qu'ils se lancent dans ce délire de fouiller les villages alentours ?
Ah oui. Ravitaillement, ravitaillement, ravitaillement. Si ils avaient préservé l'essence siphonnée un peu plus tôt, la brune n'avait pu s'empêcher de grimacer en voyant le compteur de la Dodge.C'est la dernière fois que je t'écoute pour un lieu à fouiller... Avait-elle lâché d'une voix amère. Au moins, auraient-ils assez pour le retour. Et au pire des cas, il restait toujours quelques jerrycan de secours a la cave. Mais tout de même...
Au bout d'un an d'épidémie, chaque ressource était devenue aussi rare que le diamant bleu. L'essence, la nourriture, l'eau... Tout devenait vital, et l'époque ou elle pouvait encore commander un café en terrasse en s'achetant un paquet de cigarette au tabac du coin lui apparaissait désormais comme un doux rêve qui ne deviendrait plus jamais réalité.
Alors qu'ils approchaient de la sortie longeant Issaquah, elle n'avait pu s'empêcher d'avoir un sourire. Ana lui avait un jour fait une scène monumentale pour l'emmener faire une balade à cheval, persuadée que leurs origines les aideraient forcément à bien s'entendre avec les équidés. Mauvaise pioche. Si Ana s'en était sortie comme une chef, la faire tenir debout sur un cheval sans manquer de se rompre le cou avait été un véritable défi. Ses yeux quittèrent le panneau indiquant le centre équestre, récupérant la carte de Seattle qui commençait à défraîchir à force d'être malmenée par la navajo.On devrait arriver dans... 3 minutes. Marmonna t-elle alors qu'Erik venait tout juste de se garer en lui lançant son sourire fier de celui qui à toujours raison. Haussant les épaules, la brune enfila rapidement sa veste en cuir, attachant son tomahawk à sa hanche alors qu'ils se trouvaient face au petit village de campagne. De prime abord, les lieux semblaient désert, ce qui restait une bonne chose en soi.Ouvre l'oeil. Même si la neige les ralentit, je préfère éviter les mauvaises surprises...
Aucun wendigo, c'était tout de même suspect. Ses pas se faisaient silencieux dans la poudreuse alors qu'ils arrivaient à hauteur d'une sorte de bar local, alors qu'elle tournait la tête vers Erik.Si on ne trouve pas de pharmacie, l'alcool pourra toujours servir de désinfectant... Et de boisson pour les grandes occasions. D'un coup sec, elle était venue tambouriner à la fenêtre du bar, s'attendant à voir surgir un humanoïde en décomposition. Mais non, rien. Fronçant légèrement les sourcils, Carmen observa Erik avec un air presque surpris, ouvrant tout de même la porte qui souleva un épais nuage de poussière alors qu'ils entraient à l'intérieur.Tu ne trouve pas ça étrange ? Aucun wendigo, pas de cadavres, rien ?
Ca lui aurait presque rappelé la légende de Croatoan tiens. A la différence que dans la légende, on avait accusé les indiens de la disparition des colons. Ici, on ne risquait pas de lui reprocher grand chose...Prends toutes les bouteilles neuves que tu peux. Ensuite on essaiera de fouiller les maisons qui ont l'air en état. Doit bien y avoir un ou deux redneck dans ce genre de coin perdu...
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Re: Steel for Humans.
Dim 15 Jan 2017 - 22:04
Tout était blanc, ce qui était souvent le cas au mois de Janvier, dans l'état de Washington. Ils n'avaient plus à lever les yeux vers les lointaines montagnes pour observer un peu de neige.. Non, il suffisait de regarder la route, par exemple. Une route sur laquelle la Dodge du barbu roulait lentement, car c'était pour le moins glissant. Heureusement, Happy était bon conducteur, quel que soit le temps. Ainsi ils étaient de sortie, cette fois non pas pour aller tuer un fantôme, mais pour ramener de .. eh bien de tout. L'apocalypse leur faisait avoir besoin de tout et n'importe quoi à portée, car ils n'avaient plus le confort d'aller se servir dans un grand magasin en l'échange de quelques billets verts. Et ce depuis bien longtemps déjà. Le capitalisme était vaincu, et l'heure était à une bien étrange politique, qu'il n'arrivait et ne voulait de toutes façons pas définir.
"Oh tu verras, quand on aura chargé un bon gros pactole à l'arrière, tu ne diras plus ça du tout. "
Le barbu lui répondit avec un clin d'oeil. Il était sûr de lui, certain d'avoir raison, et s'il avait tort.. eh bien il se défendrait de bien nombreux arguments. Qu'ils n'avaient pas le choix, par exemple, car il était bien vrai celui-là. Il arrêta le véhicule et offrit un charmant sourire à son amie avant de sortir. Elle évoqua l'évidence, mais c'était toujours bien de le faire. Il brandit son couteau qu'il fit tourner entre ses doigts, avec l'agilité de quelqu'un qui s'était longuement entraîné à le faire. Depuis quelques jours, Happy reprenait confiance en lui. Après tout, il était enfin libre de son passé, même si l'histoire faisait de lui un pauvre con. Pour certains points de vue, en tout cas..
"T'inquiète, je suis au taquet ! "
Il lança sa réplique d'un air joyeux, après tout, c'était bien ce qu'il était. Si le calme environnant le rassurait au début, il se posait quand même quelques questions.. D'ordinaire, toutes les petites villes avaient leur lot de rôdeurs à zigouiller. Une dizaine, rarement moins, souvent plus. Mais là, il n'y avait rien. Rien du tout. Même pas la moindre trace de la mort.
"On y trouvera peut être même de l'alcool à brûler " commenta t il tandis qu'elle s'assurait que le bar, leur première cible, était vide de toute forme de non vie. Et là, elle évoqua elle aussi l'étrange état des lieux. Elle lui fit part de ses doutes. Il croisa son regard et il avait l'oeil plissé. C'était trop étrange pour être normal. " Je me disais exactement la même chose Carmen.. C'est bizarre. C'est même inquiétant. On dirait que le ménage a été fait.. "
Le ménage, mais par qui, par quoi ? Pour le coup, l'armurier était d'autant plus attentif, car il sentait que quelque chose ne tournait pas vraiment rond dans le coin. Autant de tranquillité ? Non. Pas possible. Il n'y croyait pas. Mais bon, il entra dans le bar et se mit à chercher les bouteilles, comme le demandait Carmen. Ah.. s'ils se faisaient surprendre, ils auraient l'air de putains d'alcooliques ..
"
Le barbu lui répondit avec un clin d'oeil. Il était sûr de lui, certain d'avoir raison, et s'il avait tort.. eh bien il se défendrait de bien nombreux arguments. Qu'ils n'avaient pas le choix, par exemple, car il était bien vrai celui-là. Il arrêta le véhicule et offrit un charmant sourire à son amie avant de sortir. Elle évoqua l'évidence, mais c'était toujours bien de le faire. Il brandit son couteau qu'il fit tourner entre ses doigts, avec l'agilité de quelqu'un qui s'était longuement entraîné à le faire. Depuis quelques jours, Happy reprenait confiance en lui. Après tout, il était enfin libre de son passé, même si l'histoire faisait de lui un pauvre con. Pour certains points de vue, en tout cas..
"
Il lança sa réplique d'un air joyeux, après tout, c'était bien ce qu'il était. Si le calme environnant le rassurait au début, il se posait quand même quelques questions.. D'ordinaire, toutes les petites villes avaient leur lot de rôdeurs à zigouiller. Une dizaine, rarement moins, souvent plus. Mais là, il n'y avait rien. Rien du tout. Même pas la moindre trace de la mort.
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Le ménage, mais par qui, par quoi ? Pour le coup, l'armurier était d'autant plus attentif, car il sentait que quelque chose ne tournait pas vraiment rond dans le coin. Autant de tranquillité ? Non. Pas possible. Il n'y croyait pas. Mais bon, il entra dans le bar et se mit à chercher les bouteilles, comme le demandait Carmen. Ah.. s'ils se faisaient surprendre, ils auraient l'air de putains d'alcooliques ..
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Re: Steel for Humans.
Lun 16 Jan 2017 - 0:26
L'hiver, la neige, le froid une vraie plaie, tout ce qu'elle déteste. Connerie de saison ! Elle en avait marre de la neige, de traîner les pieds dans la poudreuse, de ses geler le corps et pourtant elle avançait droit devant, et en avant toute ! Elle avait quitter cette faction de bisounours en les dépouillant de certains de leur bien, il avaient de quoi vivre à peu près convenablement alors qu'elle à force d'être sur la route, elle squattait les bâtisses désaffectées après avoir fait le ménage. Elle essayait de prendre soin d'elle au mieux, mais ce n'était pas toujours facile. Alors c'était bien souvent le système D, mais là elle avait profité qu'ils soient presque tous barrés pour aller faire un tour et prendre des choses intéressantes. Certes désormais elle était encombrée mais au moins elle avait un peu de matériel, de quoi manger et une poule qu'elle avait enfermé dans un sac et qu'elle nourrissait en lui mettant des graines directement dans le sac. Parfois elle la sortait et la tenait en laisse, mais bien vite elle la remettait dans sa "cage" en tissu et la fermait.
Les routes de montagnes étaient difficilement praticables, alors chargée comme elle était elle mettait du temps à rejoindre le point A jusqu'au point B. Elle faisait des haltes et se reposait un peu, dix minutes pas plus. Aujourd'hui encore elle avait fait une longue route, elle en avait vraiment sa claque.
Quel bordel mes aïeux !
Elle ne savait d'ailleurs pas vraiment où elle allait, mais elle y allait. D'un pas difficile, tombant parfois, n'ayant pas vu ces foutues plaques de verglas. Heureusement elle est loin d'être en sucre, même si elle suppose qu'elle doit avoir une ou deux anciennes fractures qui doivent s'être réparées seules après avoir remis ses os dans le bon axe, du moins à peu près. Mais pour le moment elle tient bien sur ses guibolles alors il n'y a aucun problème.
Tout en parvenant enfin, oui enfin, à ce qui semble être une ville, elle soupire de soulagement, elle allait enfin pouvoir squatter un lieu presque sympa et sans chauffage, mais au moins elle serait au sec. Elle ne savait pas le nom de la ville, mais elle était dans une ville ou un village, du moins un truc qui y ressemblait. Traînant tout son bazar elle cherchait un lieu qui lui plairait à squatter. Il y avait bien des maisons sympa mais c'est souvent ce sont elles qui sont privilégiées pour le pillage. Tout en avançant, elle restait sur ses gardes, on ne sait jamais un Adams peut sortir de nulle part , grogner et la chopper pour en faire son goûter. Sauf que Morgan a décidé une bonne fois pour toute, que non elle ne serait pas comestible.
Voyant une échoppe ou du moins un lieu fermé et poussiéreux, elle esquisse l'ombre d'un sourire et en pousse la porte, personne, rien, pas un bruit. C'est quoi ce bordel !? C'est étrange, tout est fermé et pourtant pas d'odeur de chair en putréfaction ou alors très minime. Mais ce lieu est bien trop clean trop propre pour ne pas garder bien cacher une de ces saloperies. Posant dans un coin tous ses effets elle avance avec prudence, couteau qu'elle ôte de sa ceinture pour le maintenir, prête à l'enfoncer dans le cerveau mort d'un Adams. Tout en fouillant le lieu elle s'inquiète, l'angoisse monte, c'est pas normal... Elle rebrousse alors chemin, préférant se méfier de ce type de lieu, reprend ses affaires et décide de faire le tour. Une fois chose faite, elle laisse de nouveau son matériel à côté de la porte de secours. Elle reprend son arme et ouvre la porte. La lumière du jour pénètre les ténèbres de l'arrière boutique et déjà un grognement se fait entendre... Bravo ! La belle au bois qui dort est réveillée ! Serrant les mâchoires, la rousse le laisse venir à elle et avec rapidité et toujours une légère once de dégoût qu'elle ne montre pas elle lui shoot les jambes avant de le maintenir au sol avec son pied et empaler sa lame dans son joli ciboulot.
Un de moins ! Au suivant ! Du moins s'il y a un suivant.
Fortement concentrée et faisant presque abstraction des bruits aux alentours, la rouquine n'entend pas alors dans un premier temps la voiture qui se gare, ni les voix qui émanent de l'autre côté du bar, puis de l'intérieur.
Tout en continuant sa fouille et son grand nettoyage. Elle essaye d'éviter les objets à terre, mais en étant à moitié dans le noir ça n'est pas si facile. Entendant soudainement grogner, elle plisse les yeux et sursaute en voyant arriver ce qui semble être Madame Adams. Elle recule et trébuche sur des boîtes en métal, du moins c'est ce qu'elle pense vu le vacarme que cela fait. Roulant sur une conserve, elle recule et chute en arrière, heurtant une étagère. Sa tête et son dos cognant contre, elle râle et grimace, mais quelle imbécile elle fait ! Elle qui s'était promise de ne pas être bouffée se retrouvait les quatre fers en l'air avec Madame la Décharnée en Décomposition avançant droit vers elle. Cherchant son couteau qui a dû tomber elle fait encore plus de bruit. Sale journée qui commence et reine de la poisse !
Les routes de montagnes étaient difficilement praticables, alors chargée comme elle était elle mettait du temps à rejoindre le point A jusqu'au point B. Elle faisait des haltes et se reposait un peu, dix minutes pas plus. Aujourd'hui encore elle avait fait une longue route, elle en avait vraiment sa claque.
Quel bordel mes aïeux !
Elle ne savait d'ailleurs pas vraiment où elle allait, mais elle y allait. D'un pas difficile, tombant parfois, n'ayant pas vu ces foutues plaques de verglas. Heureusement elle est loin d'être en sucre, même si elle suppose qu'elle doit avoir une ou deux anciennes fractures qui doivent s'être réparées seules après avoir remis ses os dans le bon axe, du moins à peu près. Mais pour le moment elle tient bien sur ses guibolles alors il n'y a aucun problème.
Tout en parvenant enfin, oui enfin, à ce qui semble être une ville, elle soupire de soulagement, elle allait enfin pouvoir squatter un lieu presque sympa et sans chauffage, mais au moins elle serait au sec. Elle ne savait pas le nom de la ville, mais elle était dans une ville ou un village, du moins un truc qui y ressemblait. Traînant tout son bazar elle cherchait un lieu qui lui plairait à squatter. Il y avait bien des maisons sympa mais c'est souvent ce sont elles qui sont privilégiées pour le pillage. Tout en avançant, elle restait sur ses gardes, on ne sait jamais un Adams peut sortir de nulle part , grogner et la chopper pour en faire son goûter. Sauf que Morgan a décidé une bonne fois pour toute, que non elle ne serait pas comestible.
Voyant une échoppe ou du moins un lieu fermé et poussiéreux, elle esquisse l'ombre d'un sourire et en pousse la porte, personne, rien, pas un bruit. C'est quoi ce bordel !? C'est étrange, tout est fermé et pourtant pas d'odeur de chair en putréfaction ou alors très minime. Mais ce lieu est bien trop clean trop propre pour ne pas garder bien cacher une de ces saloperies. Posant dans un coin tous ses effets elle avance avec prudence, couteau qu'elle ôte de sa ceinture pour le maintenir, prête à l'enfoncer dans le cerveau mort d'un Adams. Tout en fouillant le lieu elle s'inquiète, l'angoisse monte, c'est pas normal... Elle rebrousse alors chemin, préférant se méfier de ce type de lieu, reprend ses affaires et décide de faire le tour. Une fois chose faite, elle laisse de nouveau son matériel à côté de la porte de secours. Elle reprend son arme et ouvre la porte. La lumière du jour pénètre les ténèbres de l'arrière boutique et déjà un grognement se fait entendre... Bravo ! La belle au bois qui dort est réveillée ! Serrant les mâchoires, la rousse le laisse venir à elle et avec rapidité et toujours une légère once de dégoût qu'elle ne montre pas elle lui shoot les jambes avant de le maintenir au sol avec son pied et empaler sa lame dans son joli ciboulot.
Un de moins ! Au suivant ! Du moins s'il y a un suivant.
Fortement concentrée et faisant presque abstraction des bruits aux alentours, la rouquine n'entend pas alors dans un premier temps la voiture qui se gare, ni les voix qui émanent de l'autre côté du bar, puis de l'intérieur.
Tout en continuant sa fouille et son grand nettoyage. Elle essaye d'éviter les objets à terre, mais en étant à moitié dans le noir ça n'est pas si facile. Entendant soudainement grogner, elle plisse les yeux et sursaute en voyant arriver ce qui semble être Madame Adams. Elle recule et trébuche sur des boîtes en métal, du moins c'est ce qu'elle pense vu le vacarme que cela fait. Roulant sur une conserve, elle recule et chute en arrière, heurtant une étagère. Sa tête et son dos cognant contre, elle râle et grimace, mais quelle imbécile elle fait ! Elle qui s'était promise de ne pas être bouffée se retrouvait les quatre fers en l'air avec Madame la Décharnée en Décomposition avançant droit vers elle. Cherchant son couteau qui a dû tomber elle fait encore plus de bruit. Sale journée qui commence et reine de la poisse !
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Re: Steel for Humans.
Jeu 19 Jan 2017 - 21:01
Le ménage semblait fait. C'était bien le mot, oui. la navajo fronça légèrement les sourcils alors que son regard se perdait sur les divers alcool poussiéreux encore debout sur le bar.Peut-être qu'un groupe s'est posé là récemment et est reparti... Lâcha t-elle sans grandes convictions, désireuse de ne croiser personne. De toute manière dans l'idée, ils ne comptaient pas s'attarder ici. Récupérer ce dont ils avaient besoin, et se barrer. C'était bien tout. S'attarder dans un endroit n'était de toute façon, jamais une bonne chose.
Pourtant, le bruit qui cassa le silence ambiant lui fit faire volte face, avant d'observer Erik avec un regard entendu. Le bar n'était peut-être pas si déserté que ça finalement.
Sans un mot, le duo se comprit rapidement alors qu'ils avançaient vers le source de bruit, la Navajo ouvrant d'un coup sec une porte derrière laquelle elle put observer une jeune femme tenter d'échapper à l'emprise d'un wendigo.Tu t'occupe de la dame.
C'était pas vraiment une question en soi. Mais elle n'avait jamais été très utile pour faire des présentations. D'un geste fluide, elle releva sèchement son bras alors que le tomahawk venait s'enfoncer contre le menton du rôdeur dans un craquement désagréable, ayant au moins le mérite de lui faire lâcher sa prise. Elle ne laissa pas le temps au monstre de se relever qu'un second coup de hache vint scinder son crâne en deux, tandis qu'elle retirait son arme de la tête de la morte sans une esquisse de sentiments. Cela faisait bien longtemps que tuer les wendigo était plus devenu un passe temps pour leur groupe qu'une réelle corvée, avec tout ce qu'ils avaient dû affronter récemment...C'était pas si inhabité que ça finalement. Fit-elle remarquer à Erik sans se retourner, avant de fouiller brièvement les poches de la morte, sans grand succès. Sans doute qu'elle devait faire parties des premières victimes de la vague d'épidémie, vu comme son crâne avait rapidement cédé aux coups de tomahawk. Les plus récents étaient d'avantages difficiles à tuer en une seule fois... Utilisant le pan de robe défraîchi du cadavre pour nettoyer la lame de son arme, Carmen se releva finalement dans un mouvement souple pour enfin faire face à Erik et l'inconnue.Rien de cassé ? La question ne s'adressait qu'à Erik, évidemment, bien qu'elle jeta un bref coup d'oeil à la rouquine.
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Re: Steel for Humans.
Dim 29 Jan 2017 - 3:45
" Se sont peut-être dit que c'était trop b.. "
Happy fut coupé dans sa réponse par ce qui était un vacarme digne de la batterie de Metallica sur St Anger. Un boucan du diable. Ce n'était pas le genre de petit bruit qui pouvait meubler le silence d'une maison la nuit, et faire croire aux histoires de fantômes les plus effrayantes et débiles. Non, c'était un bon gros bordel, qui ne pouvait signifier qu'une chose : ils n'étaient pas seuls ici. Alors le barbu rangea soigneusement l'idée de Carmen dans un coin de sa tête et lui offrit un regard. C'était clair. Ils allaient voir.
Sans se poser de questions, Erik avança avec elle, l'arme bien serrée en main, prête à offrir le repos à un corps pas tout à fait mort. Carmen ouvrit la porte avec la délicatesse d'une locomotive sur une patinoire. C'était le deuxième grand bruit de la journée et la scène était claire. Un monstre et une donzelle en détresse. C'était pas vraiment ce qu'ils étaient venus chercher et pour le coup, Happy se sentait un peu con, avec ses grands arguments. " Tu verras, j'ai raison ! Regarde mon sourire qui a raison ! Regarde le Carmen ! Il a raison ! ". Ah bah oui, pour le coup, il l'imaginait surtout jurer sur la calvitie de Bruce Willis en au moins trois langues, dont une morte.
"Absolument ", répondit-il aux ordre de sa chef, sans trop la ramener. Il la laissa donc s'occuper avec soin et délicatesse de la carcasse affamée, pour s'approcher de la rouquine en état de disgrâce.
"Vous auriez pu vous faire mal ", plaisanta-t-il en lui tendant la main, rangeant même son couteau à sa place histoire de montrer qu'il n'était pas du genre vil et fourbe.
Il se mit à rire doucement à la remarque de Carmen. Pour le coup, ils avaient tort. Tout le monde ne s'était pas barré de ce coin paumé et.. au vu de ce qu'il pensait des compétences de survie de l'inconnue après l'avoir vu comme ça au sol, il ne lui accordait pas le fait que la ville soit si calme, si vide de rôdeurs.
"J'en sais rien ", répondit-il à Carmen en haussant les épaules, pour ensuite transmettre la question à l'intéressée. " T'as rien de cassé ? Pas de blessure ? Pas de morsure ? "
Lui qui était si désinvolte se montra un poil plus sérieux à cette dernière question. Si morsure il y avait, alors c'était la merde. Il espérait que non, car ça aurait été con de la sauver pour rien, quand même.
Happy fut coupé dans sa réponse par ce qui était un vacarme digne de la batterie de Metallica sur St Anger. Un boucan du diable. Ce n'était pas le genre de petit bruit qui pouvait meubler le silence d'une maison la nuit, et faire croire aux histoires de fantômes les plus effrayantes et débiles. Non, c'était un bon gros bordel, qui ne pouvait signifier qu'une chose : ils n'étaient pas seuls ici. Alors le barbu rangea soigneusement l'idée de Carmen dans un coin de sa tête et lui offrit un regard. C'était clair. Ils allaient voir.
Sans se poser de questions, Erik avança avec elle, l'arme bien serrée en main, prête à offrir le repos à un corps pas tout à fait mort. Carmen ouvrit la porte avec la délicatesse d'une locomotive sur une patinoire. C'était le deuxième grand bruit de la journée et la scène était claire. Un monstre et une donzelle en détresse. C'était pas vraiment ce qu'ils étaient venus chercher et pour le coup, Happy se sentait un peu con, avec ses grands arguments. " Tu verras, j'ai raison ! Regarde mon sourire qui a raison ! Regarde le Carmen ! Il a raison ! ". Ah bah oui, pour le coup, il l'imaginait surtout jurer sur la calvitie de Bruce Willis en au moins trois langues, dont une morte.
"
"
Il se mit à rire doucement à la remarque de Carmen. Pour le coup, ils avaient tort. Tout le monde ne s'était pas barré de ce coin paumé et.. au vu de ce qu'il pensait des compétences de survie de l'inconnue après l'avoir vu comme ça au sol, il ne lui accordait pas le fait que la ville soit si calme, si vide de rôdeurs.
"
Lui qui était si désinvolte se montra un poil plus sérieux à cette dernière question. Si morsure il y avait, alors c'était la merde. Il espérait que non, car ça aurait été con de la sauver pour rien, quand même.
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Re: Steel for Humans.
Dim 29 Jan 2017 - 11:15
Le cul par terre, pestant mentalement contre elle-même, se disant que niveau discrétion elle était vraiment au top, elle voyait l'âme en perdition s'avancer. Et son couteau qui était parti valser plus loin. Et une de ses jambe étant désormais prise en otage par ces doigts froid et nécrosé. Ça donne envie de mourir tiens donc.
Morgan en concluait donc facilement que ce n'était pas du tout son jour. Quel merde !
Lorsque la porte donnant sur le bar s'ouvrit avec fracas, elle tourna la tête dans cette direction. Elle vit deux silhouettes. Fait chier des êtres en vie ! Quoi que non, c'est pas si chiant que ça. S'ils n'étaient pas salauds il pourraient l'aider à se défaire de sa situation délicate. Râlant intérieurement, elle les entendit parler et fut presque soulagée qu'ils décident de l'aider.
Voyant soudainement une arme transpercer la tête de Madame Adams par le menton, elle arqua un sourcil, au moins elle y allait direct; ce qui n'était pas plus mal. Puis dans son angle de vue, elle vit une main tendue, elle l'observa un court instant avant de se tourner, reprendre son couteau et se redresser seule. Et puis quoi encore ? Ce n'est pas parce qu'elle a chuté qu'elle est handicapée de la vie ! Se relevant seule, elle s'écarta doucement vers la porte de sortie, tout en gardant en main son couteau. On ne sait jamais, des mauvaises rencontres il peut y en avoir à chaque coins de rues, alors pourquoi n'y en aurait-il pas une dans une arrière boutique de bar désaffecté ? Tout en dardant sur eux un regard froid, fixe, elle restait silencieuse. Ils parlaient, beaucoup trop à son goût. Mais il fallait bien qu'elle se décide à ouvrir la bouche pour au moins les remercier de leur aide . Sans les quitter de son regarda qui alternait entre la femme et l'homme elle recula, un peu plus vers la porte par laquelle elle était entrée.
Morgan n'était plus vraiment douée pour vivre en société, ou du moins cottoyer âme qui vive encore de façon bien consciente. Et elle avait aussi cette fâcheuse manie d'agresser tout le monde. Mais là, ça lui paraissait un peu compliqué. Elle seule et en manque de repose évident, contre deux humains. Elle ne ferait absolument pas le poids. Entendant les questions qu'on lui pose elle fronce un peu plus les sourcils, son visage se durcissant. C'est alors qu'elle digne enfin ouvrir la bouche pour répondre.
"Non et merci."
Le ton est sec, quelque peu agressif. Elle a beau être tombée par mégarde en roulant sur une boîte de conserve au sol, mais en plus d'un an à vivre dehors, à traîner sa carcasse encore bien fraîche pour être en vie, elle n'avait jamais été mordue. Certes elle avait galéré bien des fois. Avait cru mourir plusieurs fois, avait été laissé pour morte, mais toutes ces épreuves forgent le caractère et la rousse reste bien déterminée dans son envie de vivre.
Un son dehors la fit un peu réagir et regarder à l'extérieur. Il revint encore, un caquetage.. Écoutant encore le son, elle se souvint qu'elle se balader avec une poule enfermée dans un sac. La voyageuse se pencha et observa son amas d'affaires laissé dehors. Le sac était toujours fermé. Chance.
Elle reporta bien vite son attention sur le duo et serra doucement les dents avant de reprendre parole, tout en restant sur ses gardes. On ne sait jamais à qui on a affaire, même lorsque ces derniers vous tirent d'une situation sans équivoque.
"Qui êtes vous ?"
Se positionnant, plus par habitude que par réelle intention de dégainer son browning, elle plaça sa main droite au dessus de l’arme à feu. Elle se souvenait de ce que lui avait appris son ancienne compagne de galère. Toujours être sur ses gardes, rester à l'affût. Bon pour ce coup là c'était foireux, mais au final et avec intervention d'autrui elle s'en sortait pas trop mal.
Tout en les regardant successivement elle patientait une réponse. Et vite.
Morgan en concluait donc facilement que ce n'était pas du tout son jour. Quel merde !
Lorsque la porte donnant sur le bar s'ouvrit avec fracas, elle tourna la tête dans cette direction. Elle vit deux silhouettes. Fait chier des êtres en vie ! Quoi que non, c'est pas si chiant que ça. S'ils n'étaient pas salauds il pourraient l'aider à se défaire de sa situation délicate. Râlant intérieurement, elle les entendit parler et fut presque soulagée qu'ils décident de l'aider.
Voyant soudainement une arme transpercer la tête de Madame Adams par le menton, elle arqua un sourcil, au moins elle y allait direct; ce qui n'était pas plus mal. Puis dans son angle de vue, elle vit une main tendue, elle l'observa un court instant avant de se tourner, reprendre son couteau et se redresser seule. Et puis quoi encore ? Ce n'est pas parce qu'elle a chuté qu'elle est handicapée de la vie ! Se relevant seule, elle s'écarta doucement vers la porte de sortie, tout en gardant en main son couteau. On ne sait jamais, des mauvaises rencontres il peut y en avoir à chaque coins de rues, alors pourquoi n'y en aurait-il pas une dans une arrière boutique de bar désaffecté ? Tout en dardant sur eux un regard froid, fixe, elle restait silencieuse. Ils parlaient, beaucoup trop à son goût. Mais il fallait bien qu'elle se décide à ouvrir la bouche pour au moins les remercier de leur aide . Sans les quitter de son regarda qui alternait entre la femme et l'homme elle recula, un peu plus vers la porte par laquelle elle était entrée.
Morgan n'était plus vraiment douée pour vivre en société, ou du moins cottoyer âme qui vive encore de façon bien consciente. Et elle avait aussi cette fâcheuse manie d'agresser tout le monde. Mais là, ça lui paraissait un peu compliqué. Elle seule et en manque de repose évident, contre deux humains. Elle ne ferait absolument pas le poids. Entendant les questions qu'on lui pose elle fronce un peu plus les sourcils, son visage se durcissant. C'est alors qu'elle digne enfin ouvrir la bouche pour répondre.
"Non et merci."
Le ton est sec, quelque peu agressif. Elle a beau être tombée par mégarde en roulant sur une boîte de conserve au sol, mais en plus d'un an à vivre dehors, à traîner sa carcasse encore bien fraîche pour être en vie, elle n'avait jamais été mordue. Certes elle avait galéré bien des fois. Avait cru mourir plusieurs fois, avait été laissé pour morte, mais toutes ces épreuves forgent le caractère et la rousse reste bien déterminée dans son envie de vivre.
Un son dehors la fit un peu réagir et regarder à l'extérieur. Il revint encore, un caquetage.. Écoutant encore le son, elle se souvint qu'elle se balader avec une poule enfermée dans un sac. La voyageuse se pencha et observa son amas d'affaires laissé dehors. Le sac était toujours fermé. Chance.
Elle reporta bien vite son attention sur le duo et serra doucement les dents avant de reprendre parole, tout en restant sur ses gardes. On ne sait jamais à qui on a affaire, même lorsque ces derniers vous tirent d'une situation sans équivoque.
"Qui êtes vous ?"
Se positionnant, plus par habitude que par réelle intention de dégainer son browning, elle plaça sa main droite au dessus de l’arme à feu. Elle se souvenait de ce que lui avait appris son ancienne compagne de galère. Toujours être sur ses gardes, rester à l'affût. Bon pour ce coup là c'était foireux, mais au final et avec intervention d'autrui elle s'en sortait pas trop mal.
Tout en les regardant successivement elle patientait une réponse. Et vite.
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Re: Steel for Humans.
Dim 29 Jan 2017 - 12:52
Dès l'instant ou Erik s'était occupée de relever l'inconnue en lui faisant la discussion, la Navajo avait emmener son intérêt vers un autre terrain concernant le lieu dans lequels ils étaient. Ses yeux noirs parcoururent les étagères vides, venant récupérer une conserve de viande qu'elle observa sans grande motivation alors que la rouquine répondait d'un ton sec à Erik. Quelques secondes, elle l'observa alors que son regard se posait désormais sur la main de la survivante posée un peu trop proche de son arme à feu tout en demandant qui ils étaient. Soupirant doucement, la brune fit tout de même l'effort de se présenter brièvement.Carmen. Erik était assez grand pour se présenter tout seul, il n'avait pas besoin de son aide pour ça. Reposant la conserve sur l'étagère, elle prit le temps de détailler un peu plus l'inconnue sans réellement le cacher. L'air méfiant, le regard froid, la silhouette amaigrie... Ce n'était peut-être pas une femme qui survivait en groupe comme eux. Bien qu'usés, les vêtements d'Erik et les siens témoignaient d'un certain soin apporté par le temps de faire des lessives et de se changer. La rouquine lui rappelait plutôt son look de début d'épidémie, quand elle dormait dans la voiture d'Ana.Et toi, tu es ?
Quitte à leur demander des renseignements, elle pouvait bien faire de même après tout. Tournant la tête vers Erik, elle rajouta.Y'a rien d'intéressant ici, on devrait aller voir dans d'autres batiments...
D'autant qu'ils n'avaient toujours pas croisé de wendigo en dehors de celui qui avait agressé la solitaire d'ailleurs. Soupirant d'exaspération en observant les lieux vide de toute nourriture à emporter ou de médicaments, Carmen secoua légèrement la tête avant de s'adresser de nouveau à la l'inconnu brièvement.Si tu es du coin, tu pourrai peut-être nous expliquer pourquoi on trouve si peu d'infectés...
Ca lui importait peu qu'elle soit seule et désespérée ou sur ses gardes. Ce n'était pas son problème, sa seule préoccupation était de ramener Erik avec elle au ranch en même temps que quelques petites courses qui leur ferait durer l'hiver. Mais si elle en savait un peu plus qu'eux sur l'absence de monstres ce n'était pas plus mal.Happy, ils indiquent quoi d'autres comme batiments sur la carte ?
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