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- Les Loups Blancs -
Mar 17 Jan 2017 - 13:04
-- Les Loups Blancs --
Anya Zoubkov & Ludwig Gulbrandsen
Le froid et la neige, il aimait bien ça, Ludwig, ça avait un goût de nostalgie et l'odeur de la Norvège. Malgré l'horreur dans laquelle ils étaient, malgré la pénurie de denrées alimentaire et la fin du monde, l'ancien libraire parvenait encore à s'extasier devant ce paysage blanc et silencieux.
Ce matin-là, très tôt, il avait décidé de mettre en pratique ses connaissance sur la nature pour rapporter au chalet quelques plantes et racines utiles. Médicinales, comestibles ou encore pour l'hygiène : on avait tendance à beaucoup trop négliger la flore alors qu'elle possédait des vertus incroyables, qui peut-être, sauvera un jour la vie de certains des habitants d'Evergreen. Enfin alors, on remerciera Ludwig, et on se rendra compte qu'il n'était pas si inutile que cela.
Armé d'un sac à dos, de son tournevis d'un couteau pour trancher la base des plantes, il était sorti alors que le soleil se levait à peine, et avait commencé sa balade, sans trop s'éloigner du chalet. Il avait prévenu son amie Anya de sa sortie et lui avait demandé si elle désirait venir, mais la jeune femme ne semblait guère pour le moment décidée à quitter son lit. Peut-être le rejoindra-t-elle une fois qu'elle aura émergée. En attendant, Ludwig était seul, et s'il était du genre à adorer la solitude, il redoutait toujours quelque peu le danger, bien qu'à cette hauteur, il y avait peu de risque pour qu'une rôdeur se promène.
Ses chaussures de marche ne tardèrent pas à être recouvertes de neige. Neige qui lui remontait jusqu'à mi-mollet. Il doutait salement parvenir à trouver quelques plantes avec ce temps, même s'il savait que certaines d'entre-elles parvenaient à perdurer malgré le froid. Il remarqua que c'était beaucoup plus facile d'apprendre que de mettre en pratique.
Enroulé dans son écharpe d'avant-apocalypse, il la remonta un peu plus au niveau de son nez, ne laissant dépasser que les deux billes bleues-vertes qui lui servaient d'yeux avant de tâter l'arbre qui lui faisait face. Mousse, pas mousse ? Pas mousse, bien évidemment. Il savait aussi que certains arbres pouvaient fournir de la sève, comme le bouleau, mais la récolte se faisait généralement mi-février. Il était encore bien trop tôt …
Pinçant ses lèvres, déçu de constater que sa sortie n'aboutirait à rien, le géant norvégien fit demi-tour et enfonça ses mains dans ses poches. Quitte à être dehors, autant en profiter pour se balader un peu. Tout était calme, le silence était d'or et la blancheur immaculée calmait le libraire. Il se sentait bien, au cœur de l'hiver, et aurait pu s'asseoir par terre pour réfléchir tranquillement. Au lieu de cela, il avança avec un certain flegme, le regard se baladant de gauche à droite, désireux de ne pas perdre une miette de ce spectacle naturel.
- HRP:
- A toi de choisir, bien sûr, l'arrivée d'Anya : boule de neige en pleine face ou méthode douce ? Enfin, je te laisse me surprendre ~
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Re: - Les Loups Blancs -
Mar 17 Jan 2017 - 20:15
"Pas si vite Anya, attend moi !
- Allez dépêche !
- Dépêche toi Katjaa !
- Anton, ne va pas si vite !"
Les portes s'ouvrirent. Le temps avait déposé son manteau de neige sur le sol glacé. Les arbres étaient comme cristallisés, brillant de milles feux face aux rayons lumineux émis par le soleil. Le groupe d'enfants grimpait la colline, laissant dans leur dos une magnifique vallée lointaine, leur ville de toujours pour certains, Vorkouta. Notre brune était en tête avec son frère Anton suivis par d'autres enfants et adolescent de leur école. Aujourd'hui était un jour de neige magnifique, un froid sans vent, une neige très consistante, un fabuleux paysage, que demander de mieux ?
Une boule de neige frôla Anya et vint toucher un de ses amis en plein dans le dos ce qui fit décrocher un rire de la petite et jeune russe, avant de se retourner et de voir que ceux plus bas s'étaient armés de neige et déclaraient une bataille. Les rires, les visages illuminés et heureux de ses amis, balayés par la tempête de neige qui arrivait.
Il ne fallut qu'un instant pour qu'elle se retrouve dans une tempête totale, entendant des coups contre la porte et se retournant elle se retrouvait face à la porte du bus lors de la fuite du stade. Elle revoyait les défunts quelle connaissait toquer à la porte du bus. Ensanglantés. Edith, Bénédicte, Natalia et les autres...
HUH ! Un sursaut. Ce n'était qu'un rêve, un simple cauchemar dont elle a vite fait de sortir. Un bruit de coups contre la porte la firent sursautée, après quoi elle enfila vite son peignoir par-dessus son pyjama, deux vêtements quelle avait trouvé dans les affaires de l'hôtel, et alla ouvrir à la porte, restant tout de même sur ses gardes. Il s'agissait de Ludwig, son ami du Nord, de Norvège pour être plus précis. Il lui expliqua qu'il allait se balader en forêt et proposa à Anya de l'accompagner, mais elle lui répondit quelle allait encore un peu dormir avant de sûrement venir, l'encourageant dans sa quête avant de retourner se coucher et essayer de trouver le sommeil.
Mais elle ne le trouva que faiblement. Elle somnola un peu moins d'une vingtaine de minutes avant de se lever pour de bon cette fois-ci. De nouveau vêtue de son pyjama elle descendit prendre à boire avant d'aller se préparer, se coiffant, attachant ses cheveux et s'habillant. Elle grignota un biscuit et emprunta un couteau quelle rangea dans ses poches avant de sortir, vêtue de son manteau de fourrure de pré-apocalypse qui tenait assez chaud et elle coiffa sa tête d'une toque russe noire.
Elle fit quelques pas et repéra ceux des chaussures de son ami après quelques hésitations. Elle suivit donc les traces se dépêchant et espérant qu'il ne soit pas trop loin mais comme elle le connaissait elle en doutait légèrement. Il était un peu comme elle dans le fond et c'est ce qui avait rapproché les deux individus. De plus il racontait parfois des histoires aux enfants, qui même s'ils ne comprenaient pas tout adoraient. Il semblait un peu distant mais était adorable dans le fond, comme s'il se cachait dans des feuilles de salades pour en extraire le cœur qui est la parie la plus précieuse et la plus délicieuse.
C'est alors qu'après plusieurs dizaines de minutes de marche elle le vit plus très loin l'air un peu perdu, nostalgique. Comme s'il se laissait manger par la beauté du paysage, il était vraiment en plein dedans et ce ne fut pas difficile pour Anya de changer de chemin, encore assez loin de lui pour se positionner derrière lui, ne prêtant pas attention à ses arrières. Notre hôtesse eut une idée et s'empara d'un bon morceau de neige pour en faire une bonne boule blanche tout en continuant d'avancer discrètement et lentement.
Ce n'était plus qu'à quelques mètres de lui qu'elle se décida à passer à l'action en jetant sa boule de neige en cloche cherchant à la faire tomber sur la tête du libraire avant de dire d'une douce voix bercée par un accent russe :
"Tu devrais faire plus attention à tes arrières Lulu', qui sait ce qui peut arriver ? ... Tu aimes la neige non ? Tu voudrais faire plus ample connaissance avec elle ?" demanda t-elle avant de s'avancer vers le norvégien et de l'attraper aux épaules, lui lançant un regard de défi, bien qu'ils savaient tous les deux que c'était plus pour s'amuser qu'autre chose.
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Re: - Les Loups Blancs -
Mer 18 Jan 2017 - 20:22
Et c'est ainsi que, plongé dans ses songes éveillés, le grand homme perdit le peu de méfiance qu'il s'évertuait pourtant à conserver, pour laisser son attention totalement se perdre dans les méandres de ses souvenirs.
Et c'est ainsi donc et sans grande difficulté, qu'il se fit méchamment surprendre par l'attaque dorsal d'Anya. Il sursauta, eut la respiration une seconde coupée à cause du froid de la neige avant de secouer ses cheveux pour la retirer. Elle glissa à l'intérieur de ses vêtements, mordant sa peau avec un plaisir sadique.
Ludwig ramassa le tournevis qui lui avait échappé des mains, leva le nez, chercha d'où pouvait bien provenir cette inopinée chute de neige, persuadé que son poids avait suffit à la faire tomber d'une branche d'arbre, avant d'entendre cette voix qui lui était maintenant si familière.
- Tu devrais faire plus attention à tes arrières Lulu', qui sait ce qui peut arriver ? ...
- Anya, souffla-t-il, soulagé qu'il ne s'agisse que d'elle.
Elle était finalement sortie de son lit, et semblait maintenant d'humeur particulièrement taquine. Elle provoqua son ami norvégien, sous-entendant une bataille de boule de neige.
Ce à quoi ce dernier répondit en gardant une expression outrageusement sérieuse :
- Nous ne sommes plus des enfants, Anya... On devrait faire des choses utiles pour le chalet plutôt que jouer bêtement avec la neige.
Il la repoussa doucement et fit mine de s'éloigner d'elle d'un pas lent mais décidé. Ensuite, lorsqu'il fit à mètres d'elle, un petit sourire satisfait étira ses lèvres. Il forma entre ses doigts la neige qu'il avait récupéré en même temps que son arme improvisée, arrêta subitement sa marche et fit volte-face pour envoyer la boule sur Anya.
Il profita ensuite de sa surprise pour se précipiter derrière un arbre, glissa par terre, profita de sa chute pour récupérer de nouveau de la neige et, hilare, sortit de sa cachette pour courir dans la direction de son amie et la viser avec son arme indolore.
- Je gagne ! S'exclama-t-il avant de rire. La meilleure attaque, c'est la surprise ma grande !
Rares étaient les personnes à connaître ainsi Ludwig. S'il faisait des efforts avec ceux qui étaient sympathiques avec lui, il restait toujours et malgré tout timide. Avec Anya, c'était différent : il avait l'impression de la connaître depuis toujours. Elle est le premier contact qu'il eut lorsqu'il entra dans ce bus, et fut la première, voir la seule à calmer sa panique alors qu'il pensait encore être poursuivi par les rôdeurs. C'est ça, Ludwig, une fois dans le bus, en sécurité, était toujours plongé dans cette adrénaline qui lui faisait écarquiller les yeux et qui bloquait la respiration. Et ce fut elle, la petite Anya, modeste Anya qui lui arrivait à peine aux épaules, qui se chargea de calmer cette panique. Ce fut difficile. Il fallut du temps à Ludwig pour retourner dans la réalité.
Là, voilà, tout est terminé.
Et parmi les pleurs qui s'élevaient dans le bus, on pouvait entendre ceux de Ludwig, qui craquait pour la première fois depuis des jours, dont la pression redescendait doucement. Et Anya qui le réconfortait comme si elle l'avait toujours connu.
Et ainsi, inexorablement, le libraire devint proche d'elle.
À ce jour, les deux personne s'étaient maintes fois vues pleurer. Chacun avait pleuré dans les bras de l'autre, et chacun avait fait au mieux pour que les larmes de l'autre sèchent rapidement. Et puis, les rires, les éclats de rire, les fous rire. Et on apprend à se connaître, et on se rend compte que l'apocalypse est la raison de leur rencontre, et on ne peut alors pas s'empêcher de relativser quant à l'horreur qu'ils ont vécu, et qu'ils vivront encore.
Et c'est ainsi donc et sans grande difficulté, qu'il se fit méchamment surprendre par l'attaque dorsal d'Anya. Il sursauta, eut la respiration une seconde coupée à cause du froid de la neige avant de secouer ses cheveux pour la retirer. Elle glissa à l'intérieur de ses vêtements, mordant sa peau avec un plaisir sadique.
Ludwig ramassa le tournevis qui lui avait échappé des mains, leva le nez, chercha d'où pouvait bien provenir cette inopinée chute de neige, persuadé que son poids avait suffit à la faire tomber d'une branche d'arbre, avant d'entendre cette voix qui lui était maintenant si familière.
- Tu devrais faire plus attention à tes arrières Lulu', qui sait ce qui peut arriver ? ...
- Anya, souffla-t-il, soulagé qu'il ne s'agisse que d'elle.
Elle était finalement sortie de son lit, et semblait maintenant d'humeur particulièrement taquine. Elle provoqua son ami norvégien, sous-entendant une bataille de boule de neige.
Ce à quoi ce dernier répondit en gardant une expression outrageusement sérieuse :
- Nous ne sommes plus des enfants, Anya... On devrait faire des choses utiles pour le chalet plutôt que jouer bêtement avec la neige.
Il la repoussa doucement et fit mine de s'éloigner d'elle d'un pas lent mais décidé. Ensuite, lorsqu'il fit à mètres d'elle, un petit sourire satisfait étira ses lèvres. Il forma entre ses doigts la neige qu'il avait récupéré en même temps que son arme improvisée, arrêta subitement sa marche et fit volte-face pour envoyer la boule sur Anya.
Il profita ensuite de sa surprise pour se précipiter derrière un arbre, glissa par terre, profita de sa chute pour récupérer de nouveau de la neige et, hilare, sortit de sa cachette pour courir dans la direction de son amie et la viser avec son arme indolore.
- Je gagne ! S'exclama-t-il avant de rire. La meilleure attaque, c'est la surprise ma grande !
Rares étaient les personnes à connaître ainsi Ludwig. S'il faisait des efforts avec ceux qui étaient sympathiques avec lui, il restait toujours et malgré tout timide. Avec Anya, c'était différent : il avait l'impression de la connaître depuis toujours. Elle est le premier contact qu'il eut lorsqu'il entra dans ce bus, et fut la première, voir la seule à calmer sa panique alors qu'il pensait encore être poursuivi par les rôdeurs. C'est ça, Ludwig, une fois dans le bus, en sécurité, était toujours plongé dans cette adrénaline qui lui faisait écarquiller les yeux et qui bloquait la respiration. Et ce fut elle, la petite Anya, modeste Anya qui lui arrivait à peine aux épaules, qui se chargea de calmer cette panique. Ce fut difficile. Il fallut du temps à Ludwig pour retourner dans la réalité.
Là, voilà, tout est terminé.
Et parmi les pleurs qui s'élevaient dans le bus, on pouvait entendre ceux de Ludwig, qui craquait pour la première fois depuis des jours, dont la pression redescendait doucement. Et Anya qui le réconfortait comme si elle l'avait toujours connu.
Et ainsi, inexorablement, le libraire devint proche d'elle.
À ce jour, les deux personne s'étaient maintes fois vues pleurer. Chacun avait pleuré dans les bras de l'autre, et chacun avait fait au mieux pour que les larmes de l'autre sèchent rapidement. Et puis, les rires, les éclats de rire, les fous rire. Et on apprend à se connaître, et on se rend compte que l'apocalypse est la raison de leur rencontre, et on ne peut alors pas s'empêcher de relativser quant à l'horreur qu'ils ont vécu, et qu'ils vivront encore.
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Re: - Les Loups Blancs -
Mer 18 Jan 2017 - 21:20
Anya. Lorsque notre hôtesse entendit son nom prononcé les souvenirs la transperçait de parts en parts. C'était bel et bien la voix de Ludwig mais il y avait comme un écho intérieur où elle l'entendait en boucle venant de tous ses proches; sa meilleure amie, son frère, ses parents, ses autres amis, Bénédicte, les enfants ... Un énorme frisson la traversa tandis qu'elle secouait la tête chassant ces mauvaises pensées.
Néanmoins celui-ci n'avait pas l'air d'être d'humeur à jouer dans la neige. Pour notre brune son avis était partagé, premièrement son cauchemar la hantait toujours, mais deuxièmement elle avait besoin d'en profiter, de s'amuser pour ne pas devenir folle. Son humeur était souvent dictée par là où elle était et ici la neige, froid et le magnifique paysage ne pouvait que la rendre heureuse, si bien qu'elle pouvait en oublier les événements actuels. Elle fut très surprise lorsqu'elle reposa son regard sur Ludwig de voir une sorte de balle à 2 centimètres de son visage avant de s'éclater sur son doux visage la gelant sur place quelques secondes après lesquelles elle dégagea la neige avec ses mains et vit que Ludwig était de nouveau en position d'attaquer.
Un sourire se figea sur son visage et elle rit doucement. Elle ne pouvait que s'avouer vaincue face au libraire, elle leva alors les mains en l'air haussant légèrement un sourcil et avançant très lentement.
"Je m'avoue vaincue, je me rends, la grande impératrice Zoubkov ne peut rivaliser face au Roi Gulbrandsen."
Tout en avançant, Anya fixait la prunelle des yeux du libraire. Elle n'a pas souvent prêté attention au physique des gens, en ayant vu passer des centaines de milliers en finalité de tous ses vols. Maintenant elle pouvait passer du temps à observer une personne dans tous ses moindres détails, voir toutes les petites marques jusqu'aux taches de rousseurs quasiment invisibles au bout de quelques temps. Aujourd'hui elle avait le temps et l'occasion alors elle n'allait pas se prier, surtout qu'il ne lui jetterait probablement pas la neige dessus.
Ses yeux bleus verts encadrés par une paire de lunettes étaient magnifique, du point de vue de la russe en tout cas. Sa pâleurs rendait ses tâches de rousseurs encore plus visibles que la plupart des personnes, mais dans le fond cela lui procurait un certain charme et rappelait à Anya une de ses amies. La chevelure blonde-rousse avait toujours surprise l'européenne de l'est de par la coiffure qui était tellement dérangée et en même temps parfaitement faite.
Elle était désormais à moins d'un mètre de Ludwig et le regarda un sourire décorant tout son visage, elle baissa doucement les bras et baissa la tête observant ses pieds et la neige ainsi que les jambes de son compagnon. Ce fut très soudain lorsqu'elle se jeta sur le roux et le plaqua contre le sol, bien que l'épaisse couche de neige amortissait les deux organismes si bien qu'il ne sentait rien. Anya était maintenant au-dessus de Ludwig et le fixa dans les yeux un sourire vaillant et taquin montant jusqu'aux oreilles.
"Alors ça tu ne t'y attendais pas n'est ce pas ?"
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Re: - Les Loups Blancs -
Jeu 19 Jan 2017 - 21:06
La jeune femme capitulait. Mains levées, elle ne surenchérit même pas, au grand dam de Ludwig qui s'attendait à une bataille de neige mémorable.
- Je m'avoue vaincue, je me rends, la grande impératrice Zoubkov ne peut rivaliser face au roi Gulbrandsen.
Sa réponse fut un franc éclat de rire. Il fit mine d'avancer fièrement vers elle, le menton relevé et le dos raide dans une démarche exagérément altière, comme les grands comédiens de l'époque. Il aimait bien ça, le théâtre, et s'il adorait lire les pièces et qu'il appréciait refaire les scènes seul, jamais il n'aurait pu monter sur scène. Mais ça n'empêchait pas le norvégien de posséder un répertoire impressionnant de répliques et d'aimer les sortir de temps à autre.
Alors qu'il allait en sortir une qu'il aimait particulièrement, Anya lui sauta littéralement dessus. Surpris, Ludwig tomba en arrière, emporté par le poids pourtant pas si élevé de la jeune femme. Le froid de la neige lui mordit aussitôt la nuque, car son écharpe avait décidé de se faire la malle pendant qu'il tombait. Elle gisait à quelques centimètres de sa tête, à moitié recouverte.
- Alors ça tu ne t'y attendais pas n'est-ce pas ?
- Pour tout te dire jeune fille, je m'y attendais peut-être même beaucoup trop pour penser que tu agirais vraiment !
Ses mains vinrent attraper de la neige qu'il vint étaler sur le visage de son amie, en prenant bien soin de lui faire un joli shampoing avec. Il profita ensuite d'avoir brouillé ses repères pour se redresser et la faire basculer en arrière, en prenant bien soin d'amortir sa chute en calant une main dans son dos. À son tour maintenant d'être au-dessus. Il bloqua ses poignées contre le sol tandis qu'il se tenait à califourchon sur elle. C'était là une position qui pouvait prêter à confusion, mais dans la tête innocente de Ludwig, il n'y avait-là que deux amis qui chahutaient gentiment. Rien de sexuel, même pas de sous-entendu. On pouvait comparer le jeune homme à un enfant sans difficulté tant il agissait avec toute la sincérité et la bienveillance du monde. C'était néanmoins et de nouveau une attitude qu'il ne prenait qu'avec Anya et personne d'autre. Et encore, si elle n'avait pas commencé, jamais il n'aurait osé agir à son tour.
Il secoua la tête, faisant tomber sur elle la neige qu'il avait dans les cheveux.
- Qu'aviez-vous dit plus tôt, ô Impératrice ? Que vous ne … vous ne pouviez rivaliser avec qui … ?
Il ne lâchera pas la jeune femme tant qu'elle ne répétera pas sa phrase si agréable à l'oreille.
- Je m'avoue vaincue, je me rends, la grande impératrice Zoubkov ne peut rivaliser face au roi Gulbrandsen.
Sa réponse fut un franc éclat de rire. Il fit mine d'avancer fièrement vers elle, le menton relevé et le dos raide dans une démarche exagérément altière, comme les grands comédiens de l'époque. Il aimait bien ça, le théâtre, et s'il adorait lire les pièces et qu'il appréciait refaire les scènes seul, jamais il n'aurait pu monter sur scène. Mais ça n'empêchait pas le norvégien de posséder un répertoire impressionnant de répliques et d'aimer les sortir de temps à autre.
Alors qu'il allait en sortir une qu'il aimait particulièrement, Anya lui sauta littéralement dessus. Surpris, Ludwig tomba en arrière, emporté par le poids pourtant pas si élevé de la jeune femme. Le froid de la neige lui mordit aussitôt la nuque, car son écharpe avait décidé de se faire la malle pendant qu'il tombait. Elle gisait à quelques centimètres de sa tête, à moitié recouverte.
- Alors ça tu ne t'y attendais pas n'est-ce pas ?
- Pour tout te dire jeune fille, je m'y attendais peut-être même beaucoup trop pour penser que tu agirais vraiment !
Ses mains vinrent attraper de la neige qu'il vint étaler sur le visage de son amie, en prenant bien soin de lui faire un joli shampoing avec. Il profita ensuite d'avoir brouillé ses repères pour se redresser et la faire basculer en arrière, en prenant bien soin d'amortir sa chute en calant une main dans son dos. À son tour maintenant d'être au-dessus. Il bloqua ses poignées contre le sol tandis qu'il se tenait à califourchon sur elle. C'était là une position qui pouvait prêter à confusion, mais dans la tête innocente de Ludwig, il n'y avait-là que deux amis qui chahutaient gentiment. Rien de sexuel, même pas de sous-entendu. On pouvait comparer le jeune homme à un enfant sans difficulté tant il agissait avec toute la sincérité et la bienveillance du monde. C'était néanmoins et de nouveau une attitude qu'il ne prenait qu'avec Anya et personne d'autre. Et encore, si elle n'avait pas commencé, jamais il n'aurait osé agir à son tour.
Il secoua la tête, faisant tomber sur elle la neige qu'il avait dans les cheveux.
- Qu'aviez-vous dit plus tôt, ô Impératrice ? Que vous ne … vous ne pouviez rivaliser avec qui … ?
Il ne lâchera pas la jeune femme tant qu'elle ne répétera pas sa phrase si agréable à l'oreille.
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Re: - Les Loups Blancs -
Ven 20 Jan 2017 - 21:25
Le rire du roux emplissait les pensées de la soviétique lorsqu'elle s'était jetée sur lui, toujours défiante et taquine. Il était pour elle ce qu'elle a toujours voulu, une sorte de grand frère avec qui elle pourrait s'amuser sans se soucier de s'occuper de lui comme un grand bébé. Ce n'était pas le cas de la réalité, elle devait faire extrêmement attention à toute sa fratrie. Heureusement elle pouvait souffler lors des réunion familiales où tous les oncles, toutes les tantes et quelques voisins proches de la familles venaient chez eux, ou qu'au contraire ils allaient tous chez quelqu'un. Les parents surveillaient alors les plus jeunes et les aînés allaient passer du bon temps ensemble.
Le grand garçon, une fois à terre souligna l'évidence même quelle allait le faire ce n'était pas du tout difficile à comprendre de toutes façons. Un coup de vent vint la faire frissonner tandis qu'elle se tenait sur Ludwig, en supériorité sur lui et elle aimait ça, elle aimait s'amuser comme ça et encore plus avec lui, il était vraiment comme un frère, quelqu'un qui la comprend et fait attention à elle, elle faisant de même avec lui.
Ce ne fut même pas surprenant de le voir riposter en barbouillant le visage de notre soviétique de neige, sans oublier de lui en mettre assez pour qu'elle ressemble un instant au Père Noel tellement ses cheveux étaient blancs désormais tout comme son minois partiellement recouvert de cette même pâleur. Suite à cela, Anya se débarbouilla avec une main tandis que de l'autre elle cherchait à attraper la neige pour en mettre sur le libraire mais celui-ci la doubla et prestement la fit tomber à la renverse pour à son tour se mettre au-dessus d'elle.
Il va sans dire que leur position était délicate, d'autant plus que le norvégien tenait fermement les poignets de la jeune brune l'empêchant de riposter, avant de secouer la tête et de faire tomber la neige qu'il avait dans les cheveux sur la russe qui avait néanmoins toujours le même sourire de défi, fixant Ludwig dans les yeux tandis qu'il lui demandait de presque le supplier et avouer d'être totalement inférieure à lui.
Elle tenta évidemment de bouger ses mains mais elles bougeaient avec beaucoup trop de peine, elle essaya alors d'attraper le col du libraire avec sa bouche mais elle n'allait pas assez loin. Elle essaya de se dégager sans grand succès et dû donc se résigner, petit sourire en coin tout en ne décrochant pas son regard du roux sur un ton quelque peu théâtral :
" Quel toupet ! Comment osez vous vous jeter sur une noble telle que moi, c'est un affront ! Je vous ferais envoyer au goulag au plus vite !"
Anya profita d'un léger relâchement de la part du norvégien pour légèrement se redresser et posa son front contre celui du roux, fixant ses yeux intensément et émettant un gloussement amusé.
"Mais on peut s'arranger pour que vous n'y ailler pas, que diriez vous tout d'abord de me relâcher ? Vous êtes un très bon adversaire mais nos relations pourraient être un peu meilleur, Lulu." finit elle sur un ton un peu plus relâché et familier, comme pour ajouter une pointe d'humour à son discours digne d'un théâtre. Car en effet, elle avait déjà assisté à des pièces de théâtre, notamment celle de ses frères, cousins et cousines. Elle n'attendait désormais que la réponse du libraire.
Le grand garçon, une fois à terre souligna l'évidence même quelle allait le faire ce n'était pas du tout difficile à comprendre de toutes façons. Un coup de vent vint la faire frissonner tandis qu'elle se tenait sur Ludwig, en supériorité sur lui et elle aimait ça, elle aimait s'amuser comme ça et encore plus avec lui, il était vraiment comme un frère, quelqu'un qui la comprend et fait attention à elle, elle faisant de même avec lui.
Ce ne fut même pas surprenant de le voir riposter en barbouillant le visage de notre soviétique de neige, sans oublier de lui en mettre assez pour qu'elle ressemble un instant au Père Noel tellement ses cheveux étaient blancs désormais tout comme son minois partiellement recouvert de cette même pâleur. Suite à cela, Anya se débarbouilla avec une main tandis que de l'autre elle cherchait à attraper la neige pour en mettre sur le libraire mais celui-ci la doubla et prestement la fit tomber à la renverse pour à son tour se mettre au-dessus d'elle.
Il va sans dire que leur position était délicate, d'autant plus que le norvégien tenait fermement les poignets de la jeune brune l'empêchant de riposter, avant de secouer la tête et de faire tomber la neige qu'il avait dans les cheveux sur la russe qui avait néanmoins toujours le même sourire de défi, fixant Ludwig dans les yeux tandis qu'il lui demandait de presque le supplier et avouer d'être totalement inférieure à lui.
Elle tenta évidemment de bouger ses mains mais elles bougeaient avec beaucoup trop de peine, elle essaya alors d'attraper le col du libraire avec sa bouche mais elle n'allait pas assez loin. Elle essaya de se dégager sans grand succès et dû donc se résigner, petit sourire en coin tout en ne décrochant pas son regard du roux sur un ton quelque peu théâtral :
" Quel toupet ! Comment osez vous vous jeter sur une noble telle que moi, c'est un affront ! Je vous ferais envoyer au goulag au plus vite !"
Anya profita d'un léger relâchement de la part du norvégien pour légèrement se redresser et posa son front contre celui du roux, fixant ses yeux intensément et émettant un gloussement amusé.
"Mais on peut s'arranger pour que vous n'y ailler pas, que diriez vous tout d'abord de me relâcher ? Vous êtes un très bon adversaire mais nos relations pourraient être un peu meilleur, Lulu." finit elle sur un ton un peu plus relâché et familier, comme pour ajouter une pointe d'humour à son discours digne d'un théâtre. Car en effet, elle avait déjà assisté à des pièces de théâtre, notamment celle de ses frères, cousins et cousines. Elle n'attendait désormais que la réponse du libraire.
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Re: - Les Loups Blancs -
Dim 22 Jan 2017 - 15:21
Vous êtes adorables tous les deux. Mais si vous vous accordez une pause agréable, la réalité, elle, ne se repose pas. Il y a quelques jours, des rôdeurs avaient créé une brèche dans vos barrières. Ceux-ci ont été abattus, bien sûr, mais il y en avait d'autres...
Bloqués, immobilisés, ensevelis sous l'épaisse couche de neige. Comme celui qui se trouve juste à côté de l'endroit où Ludwig plaque Anya au sol. Une main décharnée et gelée jaillit brusquement et
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