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Re: Toys may make you grin
Sam 20 Mai 2017 - 20:58
Le magasinier qui scrutait l’horizon attendit patiemment que Breann sorte du véhicule. La jeune femme, à l’intérieur, semblait songeuse ? Peut être que cette expédition l’effrayait ? Ou peut être réfléchissait elle simplement à autre chose ? En tout cas, quand elle fit les premiers pas à l’extérieur, elle avait l’air d’avoir très froid ? Pire, elle semblait littéralement frigorifiée !
Quoiqu’il en soit, quand elle quitta le cocon douillet de la voiture, la jeune femme ne put s’empêcher de plaisanter avec le musicien. - « C’est même un honneur d’avoir deux superbes créatures pour moi tout seul ! » Rétorqua le viking à la brune tout en lui tendant son bras musclé. Selene quand à elle semblait ailleurs ? Perdue dans ses pensées ? Le barbu qui ne voulait pas la brusquer fit semblant de ne pas remarquer son absence et se concentra sur la joviale et aimable Breann : - « Une soirée ? Pourquoi pas ? Reste à trouver les personnes qui invitent ! Et il ne doit pas y en avoir des masses en ce moment ! Un dress-code ? Noooon ! » Répliqua il en rigolant.
Le trio continua ensuite à avancer parmi la végétation éparse et les débris répandus un peu partout sur le sol. Ils devaient absolument s’assurer qu’aucun cadavre n’était dans les parages. Le barbu qui n’avait pas encore osé discuter avec Breann depuis qu’il était arrivé dans le groupe en profita pour faire plus ample connaissance avec la jeune femme. Leur discussion ne dura pas très longtemps mais elle fut suffisamment longue pour que le musicien trouve la jeune femme très agréable et charmante.
Une fois devant la devanture du magasin, ce fut Duncan qui prit les choses en mains. Hache à la main, il clencha et ouvrit facilement la porte vitrée qui n’était étrangement pas close. Puis, une fois à l’intérieur, le musicien explora chaque recoins du magasin. - « Aucune charogne à l’horizon ! » Déclara t’il aux deux jeunes femmes qui l’accompagnaient.
- « Apparemment, ils vendent de tout ! » Annonça le barbu qui était entrain de fouiner dans le rayon sport. Cet endroit était un véritable Eldorado pour qui voulait se divertir. Il y avait de tout. Du simple jeu de carte et de tarot au plus élaboré des jeux de stratégie. Il y avait également des jouets pour les plus petits et des tonnes de ballons et de peluches. Le magasinier, qui avait une âme de sportif, commença par rafler divers ballons. Il commença par en prendre un de basket et emmena par la suite un autre de football et encore un autre de football américain. Ces trouvailles égayeraient sans nul doute le campement et divertiraient ses occupants ?
Pendant qu’il remplissait le coffre de leur véhicule, les deux jeunes femmes, quand à elles choisissaient quels types de jouets conviendraient le mieux à Arun. Le musicien quand à lui était d’humeur festive et quand il trouva un masque de clown, il s’empressa de le revêtir et de faire le pitre dans le magasin en lançant des confettis et des paillettes dans les cheveux de ses deux amies. En fait, le gros dur était redevenu un simple enfant qui ne pouvait s’empêcher de faire des farces.
Par la suite, Duncan retrouva son sérieux et fit même plusieurs voyages jusqu’à leur moyen de locomotion afin de le charger à ras bord. Mais alors qu’il revenait vers la boutique, le barbu aperçu soudainement un véhicule étranger arriver au loin. Entrant en furie dans le magasin, il s’écria en direction de ses deux camarades : - « Planquez-vous ! Quelqu’un arrive ! »
Une fois dissimulées derrière les rayons de jouets, les trois survivants purent percevoir assez facilement un bruit de moteur suivit d’un énorme crissement de frein ainsi qu’un claquement de portière.
Le grand gaillard, qui était le plus proche de l’entrée, était caché derrière une étagère remplie de peluches. Prenant ses précautions, il se risqua à jeter un coup d’œil pour voir quelles étaient les personnes qui débarquaient. Et à sa plus grande surprise, il remarqua une Chevrolet Cheyenne noire ainsi que deux hommes armés. Le premier avait un fusil à pompe ; le deuxième un simple couteau à la ceinture.
Le premier, pointa ensuite du doigt le véhicule remplit de jouets en tout genre. Le deuxième se rapprocha du véhicule ainsi désigné et posa sa main sur le capot. « C’est chaud ! » Déclara t’il à son compagnon. Ils étaient peut être inoffensifs ? Duncan n’en savait rien mais une chose était certaine : c’est que ce moment de détente ne pouvait pas durer éternellement.
Quoiqu’il en soit, quand elle quitta le cocon douillet de la voiture, la jeune femme ne put s’empêcher de plaisanter avec le musicien. - « C’est même un honneur d’avoir deux superbes créatures pour moi tout seul ! » Rétorqua le viking à la brune tout en lui tendant son bras musclé. Selene quand à elle semblait ailleurs ? Perdue dans ses pensées ? Le barbu qui ne voulait pas la brusquer fit semblant de ne pas remarquer son absence et se concentra sur la joviale et aimable Breann : - « Une soirée ? Pourquoi pas ? Reste à trouver les personnes qui invitent ! Et il ne doit pas y en avoir des masses en ce moment ! Un dress-code ? Noooon ! » Répliqua il en rigolant.
Le trio continua ensuite à avancer parmi la végétation éparse et les débris répandus un peu partout sur le sol. Ils devaient absolument s’assurer qu’aucun cadavre n’était dans les parages. Le barbu qui n’avait pas encore osé discuter avec Breann depuis qu’il était arrivé dans le groupe en profita pour faire plus ample connaissance avec la jeune femme. Leur discussion ne dura pas très longtemps mais elle fut suffisamment longue pour que le musicien trouve la jeune femme très agréable et charmante.
Une fois devant la devanture du magasin, ce fut Duncan qui prit les choses en mains. Hache à la main, il clencha et ouvrit facilement la porte vitrée qui n’était étrangement pas close. Puis, une fois à l’intérieur, le musicien explora chaque recoins du magasin. - « Aucune charogne à l’horizon ! » Déclara t’il aux deux jeunes femmes qui l’accompagnaient.
- « Apparemment, ils vendent de tout ! » Annonça le barbu qui était entrain de fouiner dans le rayon sport. Cet endroit était un véritable Eldorado pour qui voulait se divertir. Il y avait de tout. Du simple jeu de carte et de tarot au plus élaboré des jeux de stratégie. Il y avait également des jouets pour les plus petits et des tonnes de ballons et de peluches. Le magasinier, qui avait une âme de sportif, commença par rafler divers ballons. Il commença par en prendre un de basket et emmena par la suite un autre de football et encore un autre de football américain. Ces trouvailles égayeraient sans nul doute le campement et divertiraient ses occupants ?
Pendant qu’il remplissait le coffre de leur véhicule, les deux jeunes femmes, quand à elles choisissaient quels types de jouets conviendraient le mieux à Arun. Le musicien quand à lui était d’humeur festive et quand il trouva un masque de clown, il s’empressa de le revêtir et de faire le pitre dans le magasin en lançant des confettis et des paillettes dans les cheveux de ses deux amies. En fait, le gros dur était redevenu un simple enfant qui ne pouvait s’empêcher de faire des farces.
Par la suite, Duncan retrouva son sérieux et fit même plusieurs voyages jusqu’à leur moyen de locomotion afin de le charger à ras bord. Mais alors qu’il revenait vers la boutique, le barbu aperçu soudainement un véhicule étranger arriver au loin. Entrant en furie dans le magasin, il s’écria en direction de ses deux camarades : - « Planquez-vous ! Quelqu’un arrive ! »
Une fois dissimulées derrière les rayons de jouets, les trois survivants purent percevoir assez facilement un bruit de moteur suivit d’un énorme crissement de frein ainsi qu’un claquement de portière.
Le grand gaillard, qui était le plus proche de l’entrée, était caché derrière une étagère remplie de peluches. Prenant ses précautions, il se risqua à jeter un coup d’œil pour voir quelles étaient les personnes qui débarquaient. Et à sa plus grande surprise, il remarqua une Chevrolet Cheyenne noire ainsi que deux hommes armés. Le premier avait un fusil à pompe ; le deuxième un simple couteau à la ceinture.
Le premier, pointa ensuite du doigt le véhicule remplit de jouets en tout genre. Le deuxième se rapprocha du véhicule ainsi désigné et posa sa main sur le capot. « C’est chaud ! » Déclara t’il à son compagnon. Ils étaient peut être inoffensifs ? Duncan n’en savait rien mais une chose était certaine : c’est que ce moment de détente ne pouvait pas durer éternellement.
Blood for blood
- Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Toys may make you grin
Mer 24 Mai 2017 - 17:06
Voir ma cadette si fatiguée qu'elle n'en esquissait qu'un sourire de circonstance face à nos pitreries acentua un peu plus mon inquiètude quant à sa santé et ma volonté à l'obliger à nous laisser ses tours de garde pour les prochaines nuits à venir. Allais-je devoir appliquer les mêmes techniques qu'avec Arun pour l'obliger à aller dormir ? J'espère pour nous deux que nous n'aurons pas à aller jusque là. Je ne veux pas avoir à camper devant sa porte pour l'empêcher de sortir tout en guettant tout bruit suspect. Ce serait aussi humiliant pour elle que pour moi. Heureusement, Duncan ne me laissa pas en plan et continua sur notre lancée, ce dont je fus très contente. A vrai dire, je le savais bon vivant, mais j'ignorais beaucoup de son côté clown, qu'il me montrait sans honte aucune aujourd'hui. Mes sourires n'étaient absolument pas forcés, je redécouvrais le plaisir d'avoir un compagnon de survie jovial et plaisantin.
Cela me convainquit que nous devrions passer davantage de temps ensemble, je pouvais tout à fait avoir usage d'une personnalité rayonnante dans mon entourage. A force d'absober les ondes négatives de tout le groupe, je trouve qu'il m'est de plus en plus difficile de me lever du bon pied le matin. Et bien sûr, pas question d'inquièter qui que ce soit avec mes problèmes, somme toute insignifiants comparés à ceux que doivent affronter les autres. Je préfère faire l'impasse sur ma petite baisse de moral pour me concentrer sur mes compagnons, c'est toujours mieux. Et puis mes problèmes ne sont rien qu'une bonne séance de yoga ne puisse régler. Merci maman d'avoir autant insisté pour me transmettre les enseignements de ton maître yogi ! Et qui sait, si ça intéresse Duncan, je lui proposerai de participer. On a tous besoin de se vider la tête après tout.
Ce dernier nous ouvrit les portes du royaume des jouets après s'être assuré qu'aucun trouble-fête ne se soit invité. Je posais une main sur ma bouche, ébahie de voir autant d'objets laissés à l'abandon. Certes, c'était bien notre veine, mais quel spectacle ! Les allées étaient sales et les jouets couverts de poussières, certains étaient tombés de leur rayon, mais globalement, on aurait pu croire que rien n'avait changé. A part peut-être le rapport à l'hygiène. J'échangeais un regard surpris avec Selene avant de m'avancer prudemment, observant les lieux avec de grands yeux étonnés. Les gens avaient privilégié les choses utiles, et voilà que nous étions dans une sorte de musée à la grande distribution. Tous ces objets en soi « inutiles », qui n'attendaient que nous ! Duncan, en bon garçon, se dirigea immédiatement vers les ballons, ce qui me tira une petite moquerie que seule la brunette put entendre : « Et après, on ose faire des remarques sur les femmes et le maquillage... Allez, allons à la chasse aux joujoux, Selene, qu'on puisse proposer autre chose que différentes tailles de balles à Arun. » Personnellement, j'évitais sciemment les petits soldats, estimant qu'il connaissait déjà assez la violence pour ne pas l'avoir en plus dans ses jeux. Je pris quelques petits poneys, des voitures, des Legos (en priant pour qu'il ne les laisse pas trop traîner, sous peine de me prendre les reproches de tous les adultes malchanceux de ce groupe) et quelques boites de Playmobils. Si on peut en faire un bricoleur, ce serait parfait. C'est l'une des meilleures qualités que n'importe qui puisse avoir.
Notre razzia effectuée, mes cheveux brillants de paillettes témoignant de la folie qui s'était emparée de Duncan à la vue d'autant de choix, je rajustais mon diadème en plastique d'un air digne avant de demander à Selene si nous avions tout. Au pire, nous pourrions toujours y revenir, mais je doutais que nous ayons réellement besoin de quoi que ce soit de plus. Nous avions de quoi satisfaire Arun pour plusieurs Noëls. J'en étais absolument ravie. Je scannais rapidement les autres rayons, résistant vaillamment à l'appel des ailes de fée, lorsque Duncan revint en trombe dans le magasin et nous força à nous cacher derrière les rayons en murmurant furieusement que nous n'étions plus seuls sur les lieux. Pourquoi faut-il toujours qu'on vienne gâcher notre plaisir, pensais-je plaintivement en m'efforçant de me faire encore plus petite que d'habitude quand j'entendis le crissement des pneus d'une voiture.
Ma respiration s'accélèra. Je gérais un petit peu mieux mon stress, mais j'étais encore loin du sang-froid impressionnant de Selene. D'une petite voix, je m'informais sur la suite des opérations : «On ne va pas les affronter pour des jouets, hein ? On file à l'anglaise, qu'est-ce que vous en dites ? Ils ont remarqué la voiture, mais nous non, on n'a qu'à attendre qu'ils entrent dans le magasin, et nous on sort. Non ? »
Cela me convainquit que nous devrions passer davantage de temps ensemble, je pouvais tout à fait avoir usage d'une personnalité rayonnante dans mon entourage. A force d'absober les ondes négatives de tout le groupe, je trouve qu'il m'est de plus en plus difficile de me lever du bon pied le matin. Et bien sûr, pas question d'inquièter qui que ce soit avec mes problèmes, somme toute insignifiants comparés à ceux que doivent affronter les autres. Je préfère faire l'impasse sur ma petite baisse de moral pour me concentrer sur mes compagnons, c'est toujours mieux. Et puis mes problèmes ne sont rien qu'une bonne séance de yoga ne puisse régler. Merci maman d'avoir autant insisté pour me transmettre les enseignements de ton maître yogi ! Et qui sait, si ça intéresse Duncan, je lui proposerai de participer. On a tous besoin de se vider la tête après tout.
Ce dernier nous ouvrit les portes du royaume des jouets après s'être assuré qu'aucun trouble-fête ne se soit invité. Je posais une main sur ma bouche, ébahie de voir autant d'objets laissés à l'abandon. Certes, c'était bien notre veine, mais quel spectacle ! Les allées étaient sales et les jouets couverts de poussières, certains étaient tombés de leur rayon, mais globalement, on aurait pu croire que rien n'avait changé. A part peut-être le rapport à l'hygiène. J'échangeais un regard surpris avec Selene avant de m'avancer prudemment, observant les lieux avec de grands yeux étonnés. Les gens avaient privilégié les choses utiles, et voilà que nous étions dans une sorte de musée à la grande distribution. Tous ces objets en soi « inutiles », qui n'attendaient que nous ! Duncan, en bon garçon, se dirigea immédiatement vers les ballons, ce qui me tira une petite moquerie que seule la brunette put entendre : « Et après, on ose faire des remarques sur les femmes et le maquillage... Allez, allons à la chasse aux joujoux, Selene, qu'on puisse proposer autre chose que différentes tailles de balles à Arun. » Personnellement, j'évitais sciemment les petits soldats, estimant qu'il connaissait déjà assez la violence pour ne pas l'avoir en plus dans ses jeux. Je pris quelques petits poneys, des voitures, des Legos (en priant pour qu'il ne les laisse pas trop traîner, sous peine de me prendre les reproches de tous les adultes malchanceux de ce groupe) et quelques boites de Playmobils. Si on peut en faire un bricoleur, ce serait parfait. C'est l'une des meilleures qualités que n'importe qui puisse avoir.
Notre razzia effectuée, mes cheveux brillants de paillettes témoignant de la folie qui s'était emparée de Duncan à la vue d'autant de choix, je rajustais mon diadème en plastique d'un air digne avant de demander à Selene si nous avions tout. Au pire, nous pourrions toujours y revenir, mais je doutais que nous ayons réellement besoin de quoi que ce soit de plus. Nous avions de quoi satisfaire Arun pour plusieurs Noëls. J'en étais absolument ravie. Je scannais rapidement les autres rayons, résistant vaillamment à l'appel des ailes de fée, lorsque Duncan revint en trombe dans le magasin et nous força à nous cacher derrière les rayons en murmurant furieusement que nous n'étions plus seuls sur les lieux. Pourquoi faut-il toujours qu'on vienne gâcher notre plaisir, pensais-je plaintivement en m'efforçant de me faire encore plus petite que d'habitude quand j'entendis le crissement des pneus d'une voiture.
Ma respiration s'accélèra. Je gérais un petit peu mieux mon stress, mais j'étais encore loin du sang-froid impressionnant de Selene. D'une petite voix, je m'informais sur la suite des opérations : «On ne va pas les affronter pour des jouets, hein ? On file à l'anglaise, qu'est-ce que vous en dites ? Ils ont remarqué la voiture, mais nous non, on n'a qu'à attendre qu'ils entrent dans le magasin, et nous on sort. Non ? »
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Re: Toys may make you grin
Mer 24 Mai 2017 - 22:54
- Je le vois déjà jouer au soccer avec Hernando, Mike et William…
Non, elle n’imaginait pas son fiancé comme un amateur de ballon rond. Peut-être se voilait-elle la face mais bon, la vie se devait de conserver une part de rêve. Hochant faiblement la tête à l’invitation de son aînée, la musicienne investit les rayons où le temps s’était figé sur les visages inertes des peluches et des poupées. Au début, elle osait à peine les toucher, l’impression qu’elle allait dénaturer un tableau, un équilibre parfait. La poussière se soulevait par nuages entiers, picotait ses narines, la fit éternuer plusieurs fois. Tout en cherchant ce qui pouvait convenir à Arun, Selene essayait de repérer des choses qui pourraient – pourquoi pas – l’intéresser elle. Des puzzles de 1000 pièces au moins, des jeux de réflexion, des plateaux de stratégies…
Le magasinier était en tout cas en train de s’éclater comme un petit fou et pendant un instant, elle se demandait si le petit garçon n’avait pas été qu’un prétexte. Tentant de parer aux assauts de confettis, l’étudiante cachait sa tête derrière ses bras levés, comme une lycéenne. Inefficace, bien sûr. Ça la déridait au moins, rendait la fatigue moins difficile à supporter, redonnait un peu de vigueur aux traits tirés de son visage. Breann avait jeté son dévolu sur un diadème en plastique et en voyant que tout se déroulait bien, le coffre s’était rempli sans accroc, la pianiste accepta de se détendre un peu pour mettre sur sa tête un serre-tête coccinelle qui dénotait complètement avec le reste de ses vêtements.
-Oui, je pense qu’on en a suffisa...
Sa phrase fut interrompue par Duncan qui donnait l’alerte, puis un bruit significatif. Moteur. Portière qui claquait. Immédiatement, Selene avait retrouvé sa concentration, lâchant sur le sol la peluche minion qu’elle examinait pour prendre son arbalète à deux mains. Elle se planqua du mieux que possible derrière un haut étalage de personnages synthétiques de Disney et Pixar, mais les murs du magasin étant quasiment tous des vitrines qui donnaient sur l’extérieur : il était difficile de se préserver de tous les côtés. Les silhouettes semblèrent s’arrêter au niveau de leur voiture mais d’aussi loin, la musicienne ne comprenait pas ce qu’ils se disaient.
-On observe pour l’instant, on ne bouge pas , déclara-t-elle à mi-voix en réponse à son aînée, Duncan, tu en vois d’autre ?
Breann avait raison. Se battre pour le contenu d’un Teaching Toy Too serait ridicule ; une prise de risque inutile. A moins que d’autres ne se joignent aux inconnus, ils n’avaient l’air d’être que deux alors dans tous les cas, ils étaient en supériorités numériques. Pas besoin de faire couler le sang même en cas de tension, uniquement de se montrer plus persuasif.
Non, elle n’imaginait pas son fiancé comme un amateur de ballon rond. Peut-être se voilait-elle la face mais bon, la vie se devait de conserver une part de rêve. Hochant faiblement la tête à l’invitation de son aînée, la musicienne investit les rayons où le temps s’était figé sur les visages inertes des peluches et des poupées. Au début, elle osait à peine les toucher, l’impression qu’elle allait dénaturer un tableau, un équilibre parfait. La poussière se soulevait par nuages entiers, picotait ses narines, la fit éternuer plusieurs fois. Tout en cherchant ce qui pouvait convenir à Arun, Selene essayait de repérer des choses qui pourraient – pourquoi pas – l’intéresser elle. Des puzzles de 1000 pièces au moins, des jeux de réflexion, des plateaux de stratégies…
Le magasinier était en tout cas en train de s’éclater comme un petit fou et pendant un instant, elle se demandait si le petit garçon n’avait pas été qu’un prétexte. Tentant de parer aux assauts de confettis, l’étudiante cachait sa tête derrière ses bras levés, comme une lycéenne. Inefficace, bien sûr. Ça la déridait au moins, rendait la fatigue moins difficile à supporter, redonnait un peu de vigueur aux traits tirés de son visage. Breann avait jeté son dévolu sur un diadème en plastique et en voyant que tout se déroulait bien, le coffre s’était rempli sans accroc, la pianiste accepta de se détendre un peu pour mettre sur sa tête un serre-tête coccinelle qui dénotait complètement avec le reste de ses vêtements.
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Sa phrase fut interrompue par Duncan qui donnait l’alerte, puis un bruit significatif. Moteur. Portière qui claquait. Immédiatement, Selene avait retrouvé sa concentration, lâchant sur le sol la peluche minion qu’elle examinait pour prendre son arbalète à deux mains. Elle se planqua du mieux que possible derrière un haut étalage de personnages synthétiques de Disney et Pixar, mais les murs du magasin étant quasiment tous des vitrines qui donnaient sur l’extérieur : il était difficile de se préserver de tous les côtés. Les silhouettes semblèrent s’arrêter au niveau de leur voiture mais d’aussi loin, la musicienne ne comprenait pas ce qu’ils se disaient.
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Breann avait raison. Se battre pour le contenu d’un Teaching Toy Too serait ridicule ; une prise de risque inutile. A moins que d’autres ne se joignent aux inconnus, ils n’avaient l’air d’être que deux alors dans tous les cas, ils étaient en supériorités numériques. Pas besoin de faire couler le sang même en cas de tension, uniquement de se montrer plus persuasif.
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Re: Toys may make you grin
Sam 27 Mai 2017 - 19:44
Pendant qu’il observait les deux hommes au dehors de l’établissement, le musicien écoutait avec attention les propos de ses deux amies. Breann semblait paniquée ? Sa seule envie : foutre le camp d'ici et fissa ! Selene quand à elle était de marbre comme d’habitude mais prudente. Le magasinier qui était en première ligne regardait attentivement les étrangers. L’homme au couteau s’avança et détailla le contenu du véhicule remplit de jouets. Ensuite, il se dirigea tout droit vers l’homme armé.
- « Ils ne sont que deux. » Murmura le viking aux deux jeunes femmes. - « Ils ne sont certainement pas idiots ? Ils ont dû facilement remarquer que le propriétaire du véhicule était entré là dedans ! » Triturant le manche de sa hache il continua : - « Ils ne vont sans doute pas tarder à entrer ? C’est certain ! Ce n’est plus qu’une question de temps. Je devrais peut être y aller et leur expliquer que je ne suis que de passage ? Leur dire que je suis tout seul ! » Au fond de lui-même, il doutait que ces hommes le croient ? Mais son intervention empêcherait peut être ces types d’entrer ici ? Son plan était simple : tenter de baratiner les deux inconnus et ainsi essayer de protéger ses deux amies. Mais cette tentative était risquée.
Il regarda ses deux camarades et fut tout à coup surprit par la voix qui venait de l’extérieur « Sortez de votre cachette ! On sait que vous êtes là dedans ! Sortez, et mettez-vous genoux à terre ! On ne vous fera aucun mal ! » Le trio resta dans l’ombre de sa cachette pendant quelques secondes. Des secondes de trop visiblement puisqu’un coup de semonce résonna défonçant au passage la vitrine face à eux. « Trop tard on entre ! » Hurla la voix menaçante. ¤ Sombres idiots ! Ils risquent d’attirer des cadavres ! ¤ Songea le musicien.
Duncan dégaina immédiatement son couteau et le confia à Breann, qui était désarmée, en lui murmurant : - « Attrapes ça ! On ne sait jamais, je préfère te savoir armé plutôt que les mains vides ! » Puis il détourna son regard vers la musicienne. - « Je vais y aller seul ! Il vaudrait mieux qu’ils ne vous voient pas ! On ne sait pas de quoi ils sont capables ? Restez cachées ! » Leur annonça t’il spontanément toujours dans le plus grand des silences. ¤ Il n’y a plus qu’à croiser les doigts maintenant ! ¤ Pensa le magasinier tout en déposant son arme sur une des étagères et en avançant en direction des deux lascars.
Quand les deux étrangers aperçurent le barbu sortir de sa cachette, l’un des deux déclara « Mains sur la tête ! Mets tout de suite tes mains sur la tête ! » Le grand gaillard s’exécuta et commença à vouloir s’exprimer mais l’autre voix résonna soudainement en ordonnant « A terre ! Tout de suite ! Et bouges pas ! »
Puis, bientôt une volée de question se présenta à lui « T’es tout seul ? Pourquoi remplir ta caisse de jouets ? Tu habites ou ? Ou sont tes amis ? » Le canon du fusil se retrouva bientôt braqué sur son front. - « Je suis seul ! Je ramasse tout ce que je trouve. Je fais du troc avec les rescapés que je croise. » Répondit le musicien. Cette explication était pour le moins vaseuse mais dans le feu de l’action, il n’avait pas réfléchit.
Les deux nouveaux arrivants s’échangèrent un regard perplexe. « Je ne te crois pas ! Moi je crois plutôt que tu nous raconte des bobards ! Fouille-le ! » Annonça celui qui semblait être le chef à son pote. « Il a pas d’armes sur lui ! » Répondit l’autre. La situation était bien mal engagée mais si diversion il y avait, il pourrait sans doute maîtriser l’homme au fusil ? Oui, c’était même une certitude. Ils n’étaient que deux, pas bien costauds et ne possédaient qu’une seule arme à feu. Nul doute qu’il pourrait en venir à bout ! Duncan avait déjà terrassé des hommes bien plus dangereux que ces deux types. Ces gars ne savaient pas à qui ils avaient à faire !
- « Ils ne sont que deux. » Murmura le viking aux deux jeunes femmes. - « Ils ne sont certainement pas idiots ? Ils ont dû facilement remarquer que le propriétaire du véhicule était entré là dedans ! » Triturant le manche de sa hache il continua : - « Ils ne vont sans doute pas tarder à entrer ? C’est certain ! Ce n’est plus qu’une question de temps. Je devrais peut être y aller et leur expliquer que je ne suis que de passage ? Leur dire que je suis tout seul ! » Au fond de lui-même, il doutait que ces hommes le croient ? Mais son intervention empêcherait peut être ces types d’entrer ici ? Son plan était simple : tenter de baratiner les deux inconnus et ainsi essayer de protéger ses deux amies. Mais cette tentative était risquée.
Il regarda ses deux camarades et fut tout à coup surprit par la voix qui venait de l’extérieur « Sortez de votre cachette ! On sait que vous êtes là dedans ! Sortez, et mettez-vous genoux à terre ! On ne vous fera aucun mal ! » Le trio resta dans l’ombre de sa cachette pendant quelques secondes. Des secondes de trop visiblement puisqu’un coup de semonce résonna défonçant au passage la vitrine face à eux. « Trop tard on entre ! » Hurla la voix menaçante. ¤ Sombres idiots ! Ils risquent d’attirer des cadavres ! ¤ Songea le musicien.
Duncan dégaina immédiatement son couteau et le confia à Breann, qui était désarmée, en lui murmurant : - « Attrapes ça ! On ne sait jamais, je préfère te savoir armé plutôt que les mains vides ! » Puis il détourna son regard vers la musicienne. - « Je vais y aller seul ! Il vaudrait mieux qu’ils ne vous voient pas ! On ne sait pas de quoi ils sont capables ? Restez cachées ! » Leur annonça t’il spontanément toujours dans le plus grand des silences. ¤ Il n’y a plus qu’à croiser les doigts maintenant ! ¤ Pensa le magasinier tout en déposant son arme sur une des étagères et en avançant en direction des deux lascars.
Quand les deux étrangers aperçurent le barbu sortir de sa cachette, l’un des deux déclara « Mains sur la tête ! Mets tout de suite tes mains sur la tête ! » Le grand gaillard s’exécuta et commença à vouloir s’exprimer mais l’autre voix résonna soudainement en ordonnant « A terre ! Tout de suite ! Et bouges pas ! »
Puis, bientôt une volée de question se présenta à lui « T’es tout seul ? Pourquoi remplir ta caisse de jouets ? Tu habites ou ? Ou sont tes amis ? » Le canon du fusil se retrouva bientôt braqué sur son front. - « Je suis seul ! Je ramasse tout ce que je trouve. Je fais du troc avec les rescapés que je croise. » Répondit le musicien. Cette explication était pour le moins vaseuse mais dans le feu de l’action, il n’avait pas réfléchit.
Les deux nouveaux arrivants s’échangèrent un regard perplexe. « Je ne te crois pas ! Moi je crois plutôt que tu nous raconte des bobards ! Fouille-le ! » Annonça celui qui semblait être le chef à son pote. « Il a pas d’armes sur lui ! » Répondit l’autre. La situation était bien mal engagée mais si diversion il y avait, il pourrait sans doute maîtriser l’homme au fusil ? Oui, c’était même une certitude. Ils n’étaient que deux, pas bien costauds et ne possédaient qu’une seule arme à feu. Nul doute qu’il pourrait en venir à bout ! Duncan avait déjà terrassé des hommes bien plus dangereux que ces deux types. Ces gars ne savaient pas à qui ils avaient à faire !
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