Jim est né le 25 juin 1971 à Washington DC. Il est l’ainé d’une fratrie de deux frères et d’une soeur. Son frère Neil Vogel bosse dans la marine et vit avec sa femme et ses deux filles dans une petite ville non loin de Boston. Seth Vogel est mécano et célibataire. Il est considéré comme la tare de la famille, mais Jim l’a toujours apprécié pour ses nombreuses qualités. Sarah Vogel est une médecin brillante qui s’est basée à Washigton avec son mari et ses deux enfants, Preston et Jena.
Greg Vogel est le père de Jim. Ancien avocat de renom, il a toujours poussé ses enfants à faire de grandes études. Basé sur les principes de la réussite, de l’appartenance et de la gloire, Greg a toujours représenté tout ce que pouvait détester Jim. Le prototype même de la glorification matérialiste américaine.
Annie Vogel est une ancienne femme d’affaire, carriériste, qui dans un sens a toujours soutenu ses enfants chéris, dans le dos de son mari. N’ayant elle même jamais pu faire de son talent un métier (excellente pianiste), elle les a poussé à exploiter leurs talents et leur créativité. Mais visiblement, ses efforts n’ont rien donné de satisfaisant, vu qu'aucun d'entre eux n'a fait de carrière dans l'art.

Avec une famille riche, Jim a vécu toute son enfance et son adolescence dans l’abondance et le luxe. Il ne manquait de rien, possédait tout ce qu’il voulait, malgré le caractère de cochon de son père. Excellent sportif, il intégra l’équipe de football de son lycée et devint rapidement  « le » personnage célèbre de son bahut. C’est un peu le genre de souvenir auquel on s’accroche lorsqu’on constate que la vie après le lycée n’est pas si rose que ça. Néanmoins, il travailla dur pour pouvoir entrer dans les meilleures universités de la côte Est des Etats-Unis. Même si ses parents avaient largement de quoi lui payer une bonne université, Jim voulait prouver qu’il pouvait se débrouiller par ses propres moyens.

Mais bien sûr, les notes et la bourse d’étude obtenue ne suffirent pas.
Bref, comme tous les jeunes entrant à l’Université, Jim était bien content de quitter le cocon familial pour ne plus croiser le regard désobligeant de son père. Il travailla dur et participa à de nombreux projets où il obtenu des prix. Une belle carrière s’offrait à lui.
C’est donc à Los Angeles, à l'âge de 26 ans, qu’il décrocha son premier job dans une agence de prestige. L’agence accepta la candidature de Jim pour le dynamisme de ses projets et les ambitions qu’il portait. (bien sûr, il ne savait pas que le patron de l'agence était un proche ami de son père.) Ils avaient besoin de sang neuf, d’une nouvelle façon de penser. Jim qui aimait allier l’art, la sculpture, le design et l’architecture, ne passa pas inaperçu. Au départ, on trouvait ses projets trop exubérants, voire irrationnels.

Sa première ambition - validée par l’agence - fut montrée du doigt par la presse. On accusait Jim de ne pas respecter l’environnement urbain et que ses « œuvres » dénotaient trop avec l’ambiance générale de la ville. Alors, il se tourna principalement vers des maisons hollywoodiennes, très chics et travailla pour de grands investisseurs. Bosser avec la haute société hollywoodiennes lui permis d'entrer dans un cercle restreint et remarquable. A un si jeune âge, il avait déjà le privilège de côtoyer de grands Maitres de l'architecture avec lesquels il apprit énormément. L'argent rentrait et Jim pouvait déjà entendre son père clamer avec fierté le nom de son fils dans toutes les soirées mondaines.

Pourtant, il avait une sorte de vide dans sa vie. Célibataire, approchant les 30 ans, il avait cette vague impression que son existence  se résumait seulement à son travail et à ses créations. C’est pour ça qu’il décida de tout plaquer du jour au lendemain, alors que sa carrière touchait son apogée, pour faire le tour du monde. Il avait besoin de voyager, de s’inspirer d'un nouvel horizon. C’est durant cette pérégrination qu’il tomba sur « l’amour » de sa vie : Lise Lambert, une anglaise. C’était une jeune femme, blonde, les yeux bleus, pleine de vie et intrépide. Passionnée par l’Indonésie, c’est à Bali qu’ils se sont rencontrés. Jamais Jim n’avait ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu'un. Lise qui se trouvait visiblement dans le même état que lui, décida de prolonger son voyage. Ils finirent par terminer leur tour du monde à Chicago et se marièrent à Los Angeles.

Les années passèrent. Tout se profilait bien. Lise était enseignante dans un lycée public. Elle fut mutée à Seattle, mais Jim n’était pas très enclin à quitter Los Angeles. C’est là que sa carrière montait en flèche et c’est là qu’il pouvait gagner le mieux sa vie. Pourtant, il fit le choix de la rejoindre. Quelques mois plus tard, il apprit que sa mère était atteinte d’un cancer.

Abattu par la nouvelle, Jim (qui se trouvait à l’autre bout du continent), n’arrivait plus à se concentrer. Sa carrière en prit un coup et les rentrées d’argent n’étaient plus aussi importantes qu’il ne l’aurait espéré. Vivant aux dessus de leurs moyens, l’emprunt pour la maison devenant trop important, ainsi Lise et Jim quittèrent les quartiers luxueux, pour se contenter d’une maison plus modeste en banlieue. A 31 ans il allait devenir pour la première fois, papa. Joshua naquit le 13 avril 2002. S’en suivit d'une fille, du nom de Sarah le 26 février 2004.

Ces deux naissances comblèrent Jim. Annie Vogel avait combattu la maladie avec brio. Mais les médecins restaient sceptiques. Ils préféraient ne pas crier victoire trop vite. Les années passèrent et petit à petit, Jim sentait que l’amour qu’il éprouvait pour Lise s’estompait. Il commença rapidement à la tromper avec des collègues de boulots, avec des coups d’un soir dans des motels miteux ... Il se détestait pour ça, mais vivre avec Lise devenait pesant. Etait-ce la lassitude ? Ou juste qu’il ne l’aimait plus ?

Un malaise pesait dans ce couple, mais Jim et Lise faisaient tout pour le cacher. Ils ne voulaient pas perturber les enfants. Pour oublier cette misère et cette vie qui ne lui convenait plus, Jim s’enlisa dans l’alcool. Lise ne voulait pas voir que son mari ne l’aimait plus. Si elle le quittait, elle perdait tout. Car, elle n’était rien sans lui. Alors ils restaient ensemble juste pour une question financière, le temps que les enfants atteignent leur majorité.

Finalement, en 2012, le cancer rattrapa Annie.  Et Joshua développa une maladie auto-immune. Un rejet du foie.  La pilule fut très difficile à avaler cette année là. Lise se rapprocha de Jim, le soutenant dans cette épreuve difficile. Mais ce fut encore plus dur pour lui de voir que sa femme l’aimait encore et que lui n’arrivait pas à lui rendre son amour. Il ne la touchait plus, ne la regardait plus. Elle ne lui inspirait plus rien. Il l’accusait presque d’avoir rendu malade leur fils, pour une raison obscure …

Joshua passa une batterie de tests. On ne lui donnait pas beaucoup de temps à vivre. Les traitements étaient lourds, mais la médecine arrivait à le maintenir en vie. Finalement, ils avaient réussi, au bout d’un an de traitement, à maintenir son foie dans un état « stable ». Il lui fallait prendre plusieurs médicaments tous les matins et tous les soirs, jusqu’à la fin de sa vie.

Les voilà rassurés …

→ Chapitre 1 : le commencement.

C’était en octobre 2015 que tout a commencé. Le 9 octobre plus précisément, Jim entend parler d’une agression violente sur la Westlake Avenue. Le mec serait devenu fou. Il aurait sauté à la gorge de cette pauvre femme et lui aurait arraché un morceau de chair aussi grand qu'une main à l’aide de ses dents ! Inexplicable d’après les collègues … Jim reste très distant de l’affaire. Il a autre chose à penser … il faut que son fils aille à l’hôpital faire une biopsie du foie. C’est toujours un calvaire et c’est toujours à lui de le rassurer. A quoi sert Lise ? Il se le demande encore.

Le 11 octobre,  Jim emmène Josh à l’hôpital. Il semble inquiet, malgré le fait qu’il soit habitué par cette opération. Jim essaie de le rassurer tant qu’il peut. A la radio, on parle encore de ces agressions étranges. Jim pense simplement que le monde devient fou, que les gens sont au bout du rouleau. Lorsqu’ils se retrouvent à l’hôpital, il observe des gens au comportement étrange, attachés sur des brancards, emmenés par les médecins et les autorités. Il trouve ça plutôt bizarre, mais ne cherche pas plus loin.

Le 12 octobre, Sarah montre une vidéo à son père sur internet. Elle lui que  des gens morts se relèvent. Quand Lise entend ça, elle se prend la tête avec son mari en l’accusant de ne pas faire attention à ce que peut regarder sa gamine de 12 ans sur internet. L’inquiétude de Jim n’est pas tant l’étrangeté qu’à pu voir sa fille, mais que ces informations sortent tout droit de l’hôpital où se trouve son fils.
Il file à l’hôpital pour récupérer Josh. Il a comme un mauvais pressentiment et espère que les vidéos visionnées sur internet sont trafiquées. Mais au fond, il n’y croit pas trop. Une fois à l’hôpital, il voit son fils saint et sauf, sagement installé dans sa chambre. Il décide de l’embarquer, malgré les protestations des médecins. Jim s’emporte et devient agressif. Heureusement pour lui, sa femme intervient juste avant que les médecins ne le juge trop violent et certainement atteint d'un "virus".
La famille Vogel quitte l’hôpital dans une ambiance des plus étranges.

Le 13 octobre, la peur commence à se répandre. La police recommande aux citoyens de rester chez eux. Jim reste figé devant le poste de télévision pour être au courant de ce qui se passe. On parle de virus, d’appeler les secours dès qu’un évènement inhabituel se présente. Immédiatement, Jim est pris par la panique et vérifie si Sarah, Josh ou Lise ne sont pas infectés. Tout va bien. Il décide tout de même de verrouiller toutes les portes et de fermer les volets à l’exception de la fenêtre donnant sur la rue. On n'est jamais trop prudent ...

Avec l’arrivée des militaires en ville, Jim sent que cette affaire est plus sérieuse que prévue. Il appelle son frère, Seth qui est de passage en ville. Ils décident de charger la voiture de vivres et de se réunir dans la maison. En arrivant au centre ville, ils croisent des émeutes, des gens qui manifestent et les autorités qui répliquent lourdement. Certaines vitrines sont explosées, des gens n’hésitent pas à piller quand ils le peuvent. Jim à l’impression de rêver, que tout ceci n’est pas réel …
Le soir même, le Président des Etats Unis fait un communiqué à la télévision pour déclarer que tout est sous contrôle. Seth n’y croit pas un instant. Il raconte qu’il a vu un homme se faire dévorer sous ses yeux. Du vrai cannibalisme. Il aurait même vu plusieurs vidéos sur internet où un flic descend un mec et que ce même mec se relève après s’être prit plusieurs balles dans le corps. Et pour quoi ? Se jeter sur le flic en question et lui bouffer le cou.

Lise pense qu’il est peut-être plus judicieux de retourner à Washington DC pour rejoindre Greg, et le reste de la famille Vogel. Mais Seth et Jim sont contre. La meilleure option est de se barricader dans la maison.

Après plusieurs jours d’enfermement, Lise opte pour sortir et rejoindre l’un des camps de réfugiés. Elle a trop peur qu’il arrive un malheur, ou qu’ils n’aient pas assez de vivres pour survire le temps que tout retourne dans l’ordre. Jim n’est pas convaincu que ce soit la bonne solution. Il voudrait plutôt s’écarter de la ville, s’enfoncer dans les campagnes, là où personne ne pourrait les atteindre. Mais Seth et les enfants soutiennent Lise.

Finalement, le 26 octobre, des militaires frappent à la porte. On embarque la famille Vogel de force vers un camp de réfugiés. Jim ne pipe pas un seul mot, mais ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions. Sur le trajet, tout se passe bien. Ils ne rencontrent pas d’agression, mais par contre, ils ne reconnaissent pas leur quartier, ni même la ville dans laquelle ils se sont baladés quelques jours plus tôt. Lise est horrifiée. Elle essaie d’appeler ses parents à Londres, mais les lignes sont saturées. Seth demande aux autorités si ils pensent que tout retournera dans l’ordre rapidement. Ils ne répondent pas.

Finalement, la famille Vogel intègre le camp situé au Garfield High School. Voir tous ces gens démunies, horrifiés ou simplement confus par la situation, bouleverse Jim. Il ne sait pas trop comment réagir. Il sent que Lise et ses deux enfants comptent sur lui. Mais lui même ne se sent pas l’âme d’un héros. Heureusement, il peut compter sur Seth qui le soutient moralement.

Les militaires parquent les gens, les familles, dans les salles de classe. Sarah trouve la situation amusante. Elle se fait de nouveaux amis, joue à la maitresse d’école, dessine sur les tableaux … bref, elle essaie de trouver du positif dans ce chaos. Lise ne cesse de s’apitoyer sur son sort, d’inquiéter Jim sur l’état de santé de Josh.

« Ca fait maintenant 3 semaines que ça dur Jim … Si l’armée ne nous laisse pas la possibilité d’aller dans une pharmacie récupérer des médicaments pour Josh … il ne tiendra pas plus de deux semaines ! »

Elle n’avait pas tort dans un sens. Mais que pensait-elle ? Que l’armée allait leur fournir des médicaments ? Avec l’aide de Seth, Jim s’en alla demander un droit de sortie. Bien sûr, celui-ci fut refusé. Alors il expliqua à quel point c’était important. Mais ils ne voulaient rien entendre. Le froid n’aidait pas à la situation. Voyant que petit à petit, l’armée commençait à demander aux civils de participer à la vie du camp, Jim comprenait que l’autorité ne gérait plus la situation.

Avec l'aide d'un ami policier de Seth qui se trouvait au camp, Jim réussi à convaincre l'importance de trouver des médicaments pour son fils. Ce policier demanda le droit de sortie en compagnie de militaires. Bien sûr, Jim avait fourni la liste des médicaments essentiels pour la survie de Josh. Heureusement pour la famille Vogel, le policier revint de l'expédition entier et avec les médicaments nécessaires. Ils se lièrent d'amitié avec d'autres réfugiés, notamment, Tim, Alicia, Roger et Isabelle. Tim et Alicia se rapprochèrent des frères Vogel et de Lise. Alicia était une femme de 35 ans, kiné, qui se lia principalement d’amitié avec Sarah. Tim quant à lui était un jeune homme de 25 ans, encore étudiant en droit, qui s’était surpris à développer une qualité de grand sprinter qu’il ne connaissait pas.

Chapitre 2 : la vie au camp

Vivre sous les ordres d’un bouffon nommé Anthony Moore n’était pas une mince affaire. Jim se contentait de suivre les ordres, même si l’envie de foutre un poing sur la gueule de cet énergumène le démangeait quasiment chaque jour. Plus personne ne pouvait sortir du camp sans l’autorisation du général Moore.

Les rations de nourriture se faisaient de plus en plus maigre et le froid de plus en plus rude. Les gens maigrissaient à vue d’œil et  l’ambiance devenait de plus en plus lourde. Le comportement de certains soldats dépassait les bornes. Notamment à la soirée de Noel où tout le monde avait espéré trouver un certain réconfort dans ce chaos général. Tu parles … Mais lorsque le viol de Victoria fut dispersé parmi les civils, la colère monta.

Sous le commandement de deux hommes, Jaden Preston et William O’Connell, les frères Vogel, Alicia et Tim regagnèrent un groupe de militants. Ils allaient se soulever contre les membres de l’Army. C’était un pari risqué, mais c’était également une chance de regagner une certaine liberté. Jim n’était pas prêt à vivre sous les ordres d’un idiot sans nom. Le 20 février 2016, Jim tua pour la première fois de sa vie des êtres humains. Pas des corps sans vie au visage défiguré … non, des soldats. Il avait volé la vie de plusieurs hommes en uniforme et à la fin du carnage, il se sentit coupable. Comme si maintenant, il devait en payer le prix.

Que ne fut pas sa surprise en voyant le massacre du gymnase ? Joshua, Lise, Sarah … Sarah ? Couverte de sang, elle se releva d’un monticule de cadavres. Elle avait eu l’intelligence de se protéger des balles en se réfugiant derrière des corps. Elle était la seule survivante de sa famille …

Les effectifs sont réduits, mais il faut rapidement revoir toute l’organisation du camp. C’est une question de survie. On brûle les corps, on ne fait pas de cérémonie. Malgré tout, Jim prend le temps, accompagné de sa fille et de son frère, de prier pour les âmes de Lise et Joshua.

« Josh n’aurait pas survécu dans ce monde Jim … C’est mieux pour lui. »
« Peut-être, mais il ne méritait pas de mourir ainsi. »

Une conversation qui restera à jamais gravé dans l’esprit de Jim. Son fils était parti trop tôt. Beaucoup trop tôt.

Les mois s’écoulent. Même si Jim garde l’espoir qu’un jour tout retourne à la norme, il finit par s’habituer à cette nouvelle vie. Le froid disparaît pour laisser place à la douceur du printemps. Les temps difficiles sont derrière eux. Jim voit évoluer Sarah dans cet environnement hostile et il a peur qu’elle ne soit impacté psychologiquement et émotionnellement. Après la mort de sa mère et de son frère, elle n’a jamais voulu parler de ce qu’elle avait ressenti ce jour là. Jim essaie d’entamer un dialogue avec elle, mais la jeune fille esquive son père.

Seth lui apprend à tuer des rôdeurs et à surmonter ses peurs. Quand Jim apprend ça, un conflit né entre les deux frères. L’un pense qu’elle est trop jeune pour aller sur le terrain et tuer des monstres, l’autre pense qu’il est temps qu’elle grandisse et que ce monde ne laissera plus de place pour l’enfance.

En août 2016, le lycée subit un assaut des échappés du Zoo. C’est la panique. Jim a peur de perdre sa fille. Lorsqu’il accourt pour lui venir en aide, il s’aperçoit qu’elle se débrouille très bien toute seule. Il en fier d’elle, mais triste de voir son innocence s’envoler. Ca le plonge dans une nostalgie et une morosité profonde. Pendant plus de deux mois, Jim ne parlera à plus personne. Ou du moins, il restera très succinct dans ses propos. Alicia se rapproche peu à peu de lui.

L’hiver est à nouveau là. L’équipe de Jaden a profité du mouvement des rôdeurs pour faire un maximum de provisions. La complicité entre Alicia et Jim est vraiment présente et tout le monde le ressent. Seth exprime une certaine jalousie et Sarah se range de son côté. Elle ne supporte pas de voir son père heureux avec une autre femme que sa mère.

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