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Re: Can you feel the love tonight ?
Jeu 23 Mar 2017 - 13:33
Elle aurait pu danser, en rythme avec la chanson. C'était nouveau pour elle de se sentir autant transporter par la musique. Jusqu'ici, jusqu'à rencontrer Erik, elle n'avait jamais vraiment essayé ou eu envie de le faire. D'autres choses étaient plus importantes à ses yeux : avant la fin du monde, ses études, sa famille, sa foi. Après, la survie et exclusivement ça. C'était difficile de se laisser aller à des distractions plaisantes. De trouver du temps pour ça, alors que c'était justement ce qui permettait de conserver l'humanité de chacun.
Sans doute que pendant des mois, Levia avait mis entre parenthèse son plaisir. Ce qui la définissait en tant que personne. Elle en avait conscience et en même temps, elle en avait honte. Ça n'était pas dans ses principes. Et elle avait perdu ça durant trop de temps. Ça l'avait marqué, probablement durablement. Ce vide à l'intérieur, qu'elle ressentait souvent, moins quand elle était en compagnie d'Erik cependant. Comme s'il parvenait à la combler. C'était forcément ça.
« Je savais que j'étais la plus chanceuse sur cette terre. » Blagua-t-elle lorsqu'il lui souffla de profiter du spectacle. Elle s'installa, écouta, profita, comme il l'avait exigé d'elle. Les notes s'envolèrent, quand il s'y mit, après avoir accordé sa guitare, et la brune ferma les yeux pour mieux entendre. Remontant ses jambes à sa poitrine, elle vibra en même temps que les cordes, jusqu'à la dernière. Les paroles, les mots de son amant, sa voix perçant le silence de la grange où ils se trouvaient tous les deux.
Jusqu'à la fin, donc. Elle rouvrit les yeux alors qu'il lui expliqua qu'elle datait de plusieurs années, de quand il avait voulu reformer un groupe. Elle hocha la tête à ses explications, curieuse d'en entendre plus, mais lui en avait décidé autrement. Il posa la guitare au sol. « Ben voilà... » Répéta-t-elle avec un sourire mutin sur les lèvres, pouffant doucement de rire en fixant l'homme avec tendresse. Levia n'avait pas bougé ou changé de position depuis le début de la chanson...
Et maintenant, elle déplia ses jambes et se rapprocha de lui doucement. Venant s'asseoir sur ses genoux, elle plaisanta doucement : « Je t'emprunte à l'amour de ta vie pour quelques heures si ça lui convient. » L'amour de sa vie ? La musique, apparemment. En tout cas, c'était ainsi que Levia le voyait pour sa part. A quel point cet homme était capable de vibrer de concert avec ses notes lorsqu'il chantait... C'était fascinant. Et émouvant.
Elle ne voulait les séparer que pour quelques heures. Le temps d'une étreinte tendre qu'elle avait envie de lui donner, là, maintenant. C'était comme si elle ne pensait plus vraiment, qu'elle se laissait simplement porté par les sentiments que cette soirée avait fait naître en elle. C'était de l'amour, dans son état le plus pur, le plus volcanique. Une affection sincère qu'elle ressentait à son égard depuis quelques semaines maintenant. Son manque de confiance en elle et ses doutes l'avaient empêché de franchir le pas jusqu'ici mais...
C'était le moment. Alors, si proche de lui, elle vint passer délicatement sa main dans ses cheveux courts, posant doucement ses lèvres sur celle d'Erik pour l'embrasser d'abord doucement, presque pudiquement. Et le baiser se prolongea, rythmé par l'envie qui grimpait dans son ventre progressivement alors qu'elle ne parvenait pas à se séparer de lui. Elle l'enlaçait, collée à lui, sa respiration éprouvant celle du musicien, d'une façon trop intime pour être anodine.
Sans doute que pendant des mois, Levia avait mis entre parenthèse son plaisir. Ce qui la définissait en tant que personne. Elle en avait conscience et en même temps, elle en avait honte. Ça n'était pas dans ses principes. Et elle avait perdu ça durant trop de temps. Ça l'avait marqué, probablement durablement. Ce vide à l'intérieur, qu'elle ressentait souvent, moins quand elle était en compagnie d'Erik cependant. Comme s'il parvenait à la combler. C'était forcément ça.
« Je savais que j'étais la plus chanceuse sur cette terre. » Blagua-t-elle lorsqu'il lui souffla de profiter du spectacle. Elle s'installa, écouta, profita, comme il l'avait exigé d'elle. Les notes s'envolèrent, quand il s'y mit, après avoir accordé sa guitare, et la brune ferma les yeux pour mieux entendre. Remontant ses jambes à sa poitrine, elle vibra en même temps que les cordes, jusqu'à la dernière. Les paroles, les mots de son amant, sa voix perçant le silence de la grange où ils se trouvaient tous les deux.
Jusqu'à la fin, donc. Elle rouvrit les yeux alors qu'il lui expliqua qu'elle datait de plusieurs années, de quand il avait voulu reformer un groupe. Elle hocha la tête à ses explications, curieuse d'en entendre plus, mais lui en avait décidé autrement. Il posa la guitare au sol. « Ben voilà... » Répéta-t-elle avec un sourire mutin sur les lèvres, pouffant doucement de rire en fixant l'homme avec tendresse. Levia n'avait pas bougé ou changé de position depuis le début de la chanson...
Et maintenant, elle déplia ses jambes et se rapprocha de lui doucement. Venant s'asseoir sur ses genoux, elle plaisanta doucement : « Je t'emprunte à l'amour de ta vie pour quelques heures si ça lui convient. » L'amour de sa vie ? La musique, apparemment. En tout cas, c'était ainsi que Levia le voyait pour sa part. A quel point cet homme était capable de vibrer de concert avec ses notes lorsqu'il chantait... C'était fascinant. Et émouvant.
Elle ne voulait les séparer que pour quelques heures. Le temps d'une étreinte tendre qu'elle avait envie de lui donner, là, maintenant. C'était comme si elle ne pensait plus vraiment, qu'elle se laissait simplement porté par les sentiments que cette soirée avait fait naître en elle. C'était de l'amour, dans son état le plus pur, le plus volcanique. Une affection sincère qu'elle ressentait à son égard depuis quelques semaines maintenant. Son manque de confiance en elle et ses doutes l'avaient empêché de franchir le pas jusqu'ici mais...
C'était le moment. Alors, si proche de lui, elle vint passer délicatement sa main dans ses cheveux courts, posant doucement ses lèvres sur celle d'Erik pour l'embrasser d'abord doucement, presque pudiquement. Et le baiser se prolongea, rythmé par l'envie qui grimpait dans son ventre progressivement alors qu'elle ne parvenait pas à se séparer de lui. Elle l'enlaçait, collée à lui, sa respiration éprouvant celle du musicien, d'une façon trop intime pour être anodine.
- Casey Maverick-Summer
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Re: Can you feel the love tonight ?
Ven 7 Avr 2017 - 23:45
Ainsi la musique prit fin. Déjà, oui. Car la musique en plein apocalypse était un luxe. Et il ne fallait pas trop en profiter. Ils savaient que des choses rôdaient aux alentours. Et ils le savaient par expérience, malheureusement.. Ainsi, la guitare posée au sol, le barbu posa les yeux sur Levia, et lui offrit un grand sourire. Qu'allaient-ils faire maintenant ? Qu'avaient-ils prévu ? Après la merveilleuse et envoûtante toile céleste, et un bref concert en privé.. eh bien il n'en avait aucune idée. La fatigue se faisait sentir et sans doute allait-il souhaiter la bonne nuit à son amie.. si elle ne s'était pas approchée de lui de cette façon.
Les mots qu'elle lui adressait lui firent hausser un sourcil. L'emprunter à l'amour de sa vie ? Le lien qui l'unissait à la musique était donc si évident ? Il haussa les épaules, les joues presque roses d'avoir été ainsi découvert. Car après tout, dans une autre vie, c'est bel et bien la musique qu'il avait choisie au final. Elle, et rien d'autre.
Levia se colla à lui et.. il sentit monter le désir. Après tout, il n'était qu'un homme. Et quel homme pouvait bien prétendre résister aux lèvres d'une femme ? Surtout avec les sentiments qu'il avait pour elle ? Il ferma les yeux, se laissant bercer par le baiser. Il la laissait le guider car après tout, il en avait pris l'habitude, lui qui ne voulait pas la brusquer.
Mais là, c'était différent. Tout en elle semblait vibrer d'envie, comme s'il avait suffi de quelques notes pour qu'elle sorte enfin de son cocon. Comme s'il avait eu ce pouvoir, tel un barde, de pouvoir inspirer et sublimer les autres de par ses cordes et sa voix.
Ainsi, il posa ses mains au creux de son dos, et ne tarda pas à les laisser descendre. Lentement, en une douce caresse, qui s'arrêta sur les fesses de la belle. Il la colla un peu plus contre lui, comme pour lui témoigner de l'envie qu'elle faisait grandir en lui. Car à cet instant, elle seule existait dans son monde. Elle, ses lèvres, son corps, et la promesse qu'elle était en train de lui faire.
Une promesse, c'est bien ce qui le poussa à quitter les lèvres de son amie un instant. Plongeant son regard au plus profond du sien, il resta silencieux un instant, comme pour prendre la peine de lire en elle. Il voulait s'assurer de ce qu'elle désirait, afin qu'il ne lui offre pas sa tendresse et son amour trop tôt.
"Qu'est ce que tu fais ? ", lui demanda-t-il alors, laissant paraître un sourire très joueur. Sa voix était grave et basse, autant dire irrésistible. Il eut presque envie de lui murmurer qu'il avait envie d'elle, au creux de son oreille, mais il redoutait qu'elle ne s'évapore s'il faisait ça. Alors il se contenta de ces quelques mots, et de quelques caresses encore, du bout des doigts, de ses mains qui n'avaient toujours pas bougé.
Soufflant au rythme de son coeur qui s'emballait de plus en plus, il espérait qu'elle soit prête, autant qu'il en avait peur. C'était un grand cap à passer, d'en venir aux joyeusetés. Happy savait très bien ce que cela pouvait signifier pour elle. Et derrière son apparence assurée, il se demandait s'il pouvait réellement lui apporter quelque chose. S'ils n'allaient pas se consumer trop vite, ne laissant que des cendres dans leur sillage. Il se demandait si cette histoire avait réellement un avenir, s'il n'était pas simplement dans un rêve trop beau pour devenir réel. C'était là, aux portes du paradis, qu'il doutait.. Car aussi assidu et impliqué fut-il, l'histoire était toujours la même pour lui : L'amour était un jeu auquel il perdait toujours.
Les mots qu'elle lui adressait lui firent hausser un sourcil. L'emprunter à l'amour de sa vie ? Le lien qui l'unissait à la musique était donc si évident ? Il haussa les épaules, les joues presque roses d'avoir été ainsi découvert. Car après tout, dans une autre vie, c'est bel et bien la musique qu'il avait choisie au final. Elle, et rien d'autre.
Levia se colla à lui et.. il sentit monter le désir. Après tout, il n'était qu'un homme. Et quel homme pouvait bien prétendre résister aux lèvres d'une femme ? Surtout avec les sentiments qu'il avait pour elle ? Il ferma les yeux, se laissant bercer par le baiser. Il la laissait le guider car après tout, il en avait pris l'habitude, lui qui ne voulait pas la brusquer.
Mais là, c'était différent. Tout en elle semblait vibrer d'envie, comme s'il avait suffi de quelques notes pour qu'elle sorte enfin de son cocon. Comme s'il avait eu ce pouvoir, tel un barde, de pouvoir inspirer et sublimer les autres de par ses cordes et sa voix.
Ainsi, il posa ses mains au creux de son dos, et ne tarda pas à les laisser descendre. Lentement, en une douce caresse, qui s'arrêta sur les fesses de la belle. Il la colla un peu plus contre lui, comme pour lui témoigner de l'envie qu'elle faisait grandir en lui. Car à cet instant, elle seule existait dans son monde. Elle, ses lèvres, son corps, et la promesse qu'elle était en train de lui faire.
Une promesse, c'est bien ce qui le poussa à quitter les lèvres de son amie un instant. Plongeant son regard au plus profond du sien, il resta silencieux un instant, comme pour prendre la peine de lire en elle. Il voulait s'assurer de ce qu'elle désirait, afin qu'il ne lui offre pas sa tendresse et son amour trop tôt.
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Soufflant au rythme de son coeur qui s'emballait de plus en plus, il espérait qu'elle soit prête, autant qu'il en avait peur. C'était un grand cap à passer, d'en venir aux joyeusetés. Happy savait très bien ce que cela pouvait signifier pour elle. Et derrière son apparence assurée, il se demandait s'il pouvait réellement lui apporter quelque chose. S'ils n'allaient pas se consumer trop vite, ne laissant que des cendres dans leur sillage. Il se demandait si cette histoire avait réellement un avenir, s'il n'était pas simplement dans un rêve trop beau pour devenir réel. C'était là, aux portes du paradis, qu'il doutait.. Car aussi assidu et impliqué fut-il, l'histoire était toujours la même pour lui : L'amour était un jeu auquel il perdait toujours.
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Re: Can you feel the love tonight ?
Dim 9 Avr 2017 - 13:29
Qu'est-ce qu'elle faisait ? La voix grave de son amant lui arracha une vibration nouvelle dans son bas ventre, mais la figea également sur place. Levia contempla le regard brillant d'Erik un long instant sans trouver quoi lui répondre. Etait-ce une manière de lui dire que ça n'était pas le bon moment ? Et si oui, comment pourrait-elle trouver le bon moment si ça n'était pas maintenant qu'elle en avait envie et que lui y répondait ? Assez naturelle dans ses réactions, Levia ne manqua pas de marquer son étonnement. Le sourire que portait l'homme lui laissait entendre cependant un autre discours, auquel elle n'était pas forcément familière avec son expérience.
Elle aurait pu rester bloquer, mais elle savait que renoncer maintenant qu'elle avait amorcé quelque chose reviendrait à admettre qu'elle était la plus malhabile sur cette planète à ce sujet. Qu'il y avait des langues qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne parlait pas, que celle-ci en faisait partie. Sauf que ça n'était pas tout à fait vrai. Le langage du désir, Levia était apte à le comprendre, même s'il la gênait, parfois. Elle commençait à s'ouvrir à l'éventualité de le vivre naturellement, comme faisant partie d'elle. Vouloir l'embrasser, l'enlacer, l'aimer d'une passion dévorante, ça n'était pas mal. C'était ses sentiments, ses émotions...
Et on ne punissait pas les gens parce qu'ils s'aimaient, même si ça n'était pas sous le coup d'une union célébrée. Brièvement ou éternellement, là n'était pas la question. Ce qu'il y avait de bons en soi, et qu'on acceptait d'offrir au risque de se meurtrir au passage, ne pouvaient pas être un mal. Levia en était convaincue. Alors, qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle voulait lui offrir toute la tendresse qu'elle couvait en elle, et lui montrait que malgré ses craintes, elle était capable de beaucoup pour lui. Sur le moment, elle comprit ce qu'il voulait vraiment lui demander. Etait-elle sûre de ce qu'elle amorçait ?
Comme toute réponse, elle dégagea les cheveux de sa veste et fit descendre lentement la fermeture éclair de son vêtement jusqu'à la fin. Fixant droit dans les yeux Erik, sans ciller, sans trouble dans le regard, avec une assurance qu'il ne lui avait jamais entre eux. Levia était une amoureuse naïve en général, avec son caractère certes, mais d'une douceur rare qu'elle n'offrait qu'à la personne qu'elle choisissait. Dans l'intimité, dans cette intimité précisément qu'elle désirait entre eux, malgré sa maladresse dut à son inexpérience, elle était cette femme brûlante capable elle aussi de parler la langue et de l'exprimer.
Après un moment de flottement, où elle pouvait sentir son cœur battre fort dans sa poitrine, elle découvrit aux yeux de son amant sa peau douce, halée, marquée par endroit par des cicatrices qu'elle avait fini par accepter malgré la disgrace qu'elles imposaient. Elle lui offrait un endroit qu'il n'avait pas encore eu l'opportunité d'explorer, et elle lui donnait cette autorisation silencieuse en revenant chercher ses lèvres. Doucement, d'abord, jusqu'à obtenir également la réponse qu'elle attendait de sa part. Celle qui lui disait qu'elle ne faisait pas mal, et qu'elle n'allait pas trop vite.
Son baiser se fit plus intense encore, plus pressant qu'à l'origine, quand elle revint se mettre contre lui. Lorsqu'elle était trop loin, elle pouvait ressentir la légère morsure du froid, là où elle ne voulait que ses caresses sur son derme. Elle frémit, sans pouvoir se contrôler, vibrant de cette étreinte inédite avec un homme en qui elle avait tellement confiance. Même si elle était tendue, elle avait conscience que c'était la cause de toutes les premières fois, quand on se découvrait pour de bon, qu'on apprenait à se connaître de cette manière là. Elle ne pouvait pas être déçue parce qu'elle lâchait prise.
Et quand elle cessa de l'embrasser, ce fut juste pour lui souffler contre ses lèvres : « J'ai envie de toi, Erik. » C'était la première fois qu'elle disait ça à un homme : Ses joues chauffèrent et affichèrent une légère rougeur.
Elle aurait pu rester bloquer, mais elle savait que renoncer maintenant qu'elle avait amorcé quelque chose reviendrait à admettre qu'elle était la plus malhabile sur cette planète à ce sujet. Qu'il y avait des langues qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne parlait pas, que celle-ci en faisait partie. Sauf que ça n'était pas tout à fait vrai. Le langage du désir, Levia était apte à le comprendre, même s'il la gênait, parfois. Elle commençait à s'ouvrir à l'éventualité de le vivre naturellement, comme faisant partie d'elle. Vouloir l'embrasser, l'enlacer, l'aimer d'une passion dévorante, ça n'était pas mal. C'était ses sentiments, ses émotions...
Et on ne punissait pas les gens parce qu'ils s'aimaient, même si ça n'était pas sous le coup d'une union célébrée. Brièvement ou éternellement, là n'était pas la question. Ce qu'il y avait de bons en soi, et qu'on acceptait d'offrir au risque de se meurtrir au passage, ne pouvaient pas être un mal. Levia en était convaincue. Alors, qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle voulait lui offrir toute la tendresse qu'elle couvait en elle, et lui montrait que malgré ses craintes, elle était capable de beaucoup pour lui. Sur le moment, elle comprit ce qu'il voulait vraiment lui demander. Etait-elle sûre de ce qu'elle amorçait ?
Comme toute réponse, elle dégagea les cheveux de sa veste et fit descendre lentement la fermeture éclair de son vêtement jusqu'à la fin. Fixant droit dans les yeux Erik, sans ciller, sans trouble dans le regard, avec une assurance qu'il ne lui avait jamais entre eux. Levia était une amoureuse naïve en général, avec son caractère certes, mais d'une douceur rare qu'elle n'offrait qu'à la personne qu'elle choisissait. Dans l'intimité, dans cette intimité précisément qu'elle désirait entre eux, malgré sa maladresse dut à son inexpérience, elle était cette femme brûlante capable elle aussi de parler la langue et de l'exprimer.
Après un moment de flottement, où elle pouvait sentir son cœur battre fort dans sa poitrine, elle découvrit aux yeux de son amant sa peau douce, halée, marquée par endroit par des cicatrices qu'elle avait fini par accepter malgré la disgrace qu'elles imposaient. Elle lui offrait un endroit qu'il n'avait pas encore eu l'opportunité d'explorer, et elle lui donnait cette autorisation silencieuse en revenant chercher ses lèvres. Doucement, d'abord, jusqu'à obtenir également la réponse qu'elle attendait de sa part. Celle qui lui disait qu'elle ne faisait pas mal, et qu'elle n'allait pas trop vite.
Son baiser se fit plus intense encore, plus pressant qu'à l'origine, quand elle revint se mettre contre lui. Lorsqu'elle était trop loin, elle pouvait ressentir la légère morsure du froid, là où elle ne voulait que ses caresses sur son derme. Elle frémit, sans pouvoir se contrôler, vibrant de cette étreinte inédite avec un homme en qui elle avait tellement confiance. Même si elle était tendue, elle avait conscience que c'était la cause de toutes les premières fois, quand on se découvrait pour de bon, qu'on apprenait à se connaître de cette manière là. Elle ne pouvait pas être déçue parce qu'elle lâchait prise.
Et quand elle cessa de l'embrasser, ce fut juste pour lui souffler contre ses lèvres : « J'ai envie de toi, Erik. » C'était la première fois qu'elle disait ça à un homme : Ses joues chauffèrent et affichèrent une légère rougeur.
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