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War never die.

Jeu 29 Juin 2017 - 13:26


L'arrivée des survivants dans leur groupe avait été un énorme tournant pour eux. Il avait fallût un certain temps d'adaptation des deux parties, et elle devait bien admettre que maintenant que les choses étaient claires entre eux, avoir quelques bras supplémentaires était quelque chose de rassurant. Timidement, leur meute avait appris à sympathiser avec les nouveaux arrivants, tissant de timides liens qui au fil du temps deviendrait probablement de réelles amitiés pour certains.
Alors, quand un soir elle avait lancé l'idée de partir vers Tacoma dans la possibilité de retrouver quelques survivants de ce groupe pour les ramener à bon port, elle avait immédiatement proposé à Jasper, qui avait accepté. Très certainement pas pour passer du temps avec elle, mais plutôt pour s'assurer qu'elle ne jouerait pas les alpinistes sur des pancartes publicitaires, avait-elle songé avec un sourire amusé, terminant de se préparer. Elle terminait tout juste de bloquer son tomahawk à la ceinture quand elle arriva sur la véranda, annonçant son départ à Axel pour qu'il prenne le relais. Chacun vaquait à ses occupations, si elle avait eu l'espoir infime de pouvoir prendre la moto, quelque chose lui disait que le futur père ne serait pas tout à fait d'accord avec ça. Le temps de garer la Dodge dans un coin reculé, et les ruines de Tacoma leur ouvrait ses portes.

Elena disait qu'ils vivaient dans un des quartiers de la ville avant l'incendie. souffla t-elle à son partenaire en s'avançant dans la ruelle jonchée de déchets en tout genre. Donc techniquement,
si des gens ont vraiment survécu à l'incendie en étant blessé, ils ont peut-être essayé de rester dans le coin ?


C'était bien ce que lui avait fait avec Axel et Ashley. Profitant du calme des lieux pour lui voler un baiser comme elle aimait si bien le faire, elle récupéra son arme à la ceinture. La grossesse avait au moins le privilège de la laisser en pleine forme pour l'instant. D'autant qu'elle ne l'avait toujours pas dit au reste des survivants d'Evergreen, mais avec son ventre qui commençait timidement à s'arrondir, arriverait bien un jour ou elle devrait leur en toucher un mot ou deux. Sortant la carte en s'assurant qu'aucun wendigo ne se traînait dans les parages, elle montra les lieux à Jasper. Y'a un ancien bar à trois cent mètres, une pharmacie pillée depuis longtemps... Et un vieux centre commercial à deux doigt de s'écrouler, de ce que m'ont dit les nouveaux.

Les nouveaux. Elle n'arrivait pas encore à parler d'eux comme les siens. Peut-être était-ce encore trop frais, mais c'était toujours plus court à dire que "les gars qu'on à récupéré malgré nous."

Pourquoi était-ce si calme ici ? Il n'y avait même pas un semblant de souffle de vent. Croisant le regard de l'homme qu'elle aimait, elle fit tout de même remarquer. C'est bizarre qu'on ne croise même pas de rat ou d'oiseaux...

Les Morts avaient beau avoir repris le contrôle, la nature avait largement reprit ses droits, de la voiture rouillée aux rongeurs qui se baladaient librement dans les rues malgré le risque de se faire dévorer par un wendigo égaré. J'espère qu'on tombera pas sur une horde cachée dans un coin... fit-elle en riant nerveusement, ramenant son regard sur la carte.
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Re: War never die.

Mer 5 Juil 2017 - 13:34

Cette sortie ne l'avait pas tellement enchanté, mais elle était nécessaire.
Lorsque Carmen lui avait parlé de cette excursion, il n'avait pas rechigné à y aller rien que pour pouvoir guetter les agissements de la brune. Ses intentions étaient discrètes, bien dissimulés, mais peut être se doutait-elle qu'il y avait un peu de cela. Après tout, depuis que les nouveaux étaient tombés sur eux et avait élu domicile ici, ils avaient été plutôt nombreux à se proposer pour les missions. Ça arrangeait bien le psy qui maximisait sa présence au camp pour se reposer loin de toute embrouille. De l'autre coté, Carmen n'hésitait pas à sortir régulièrement... Si son ventre s'était légèrement arrondi et que ce détail était infime, lui savait ce qui grandissait en elle et ce qu'il fallait protéger. La voir partir jouait les guerrières sur le terrain l'enchantait de moins en moins. S'il avait pu, il l'aurait obligé à rester sur place jusqu'à la fin de sa grossesse... Mais... Faire ça serait la privée de mouvement et la rendre plus qu'insupportable. Madame avait besoin de bouger. Contrairement à lui elle ne se complaisait pas dans l'inactivité. C'était rageant. Rageant aussi parce que ça le forçait à bouger aussi, d'être son ombre, et de "surveiller" les arrières de sa compagne.

Ils avaient pris la Dodge. La route s'était faite sans encombre. Quelques morts se baladaient sur le chemin en nourrissant un bref intérêt pour leur véhicule. C'est en sécurité qu'ils cachèrent le véhicule à un point excentré du carnage. Tacoma était une nouvelle ruine qu'il n'avait jamais été exploré. Le blond regarda le paysage désastreux puis se concentra sur sa voisine qui exprimait son avis par rapport à l'ancienne situation du groupe d'Elena. Que dire si ce n'est que pour lui, il n'y aurait personne de ce groupe ? Il était plutôt pessimiste à ce propos mais... Rien ne les empêchait de fouiller au bon endroit et de revenir avec des ressources. Si chance il y avait, peut être reviendraient-ils avec des survivants de l'incendie. Le mot chance avait une sonorité presque grotesque à ses oreilles mais il s'efforça d'oublier les petites voix qui lui demandaient de ne pas entrer dans cet enfer. Dans un murmure parfaitement audible pour la jolie brune, il lui dit : Techniquement des gens blessés resteraient dans le coin oui. Cela vaut peut être le coup d'aller voir. Même s'il pensait sincèrement que ce n'était qu'une perte de temps. Mais l'idée venait d'elle, alors s'était suffisant pour lui pour y croire rien qu'un peu. Elle lui vola un baiser avec malice avant de s'éloigner en lui parlant de trois lieux différents.

Le plus proche c'est le centre commercial. Mais j'sais pas si c'est une bonne idée d'aller faire joujou dans un lieu sur le point de se casser la figure. Elle t'avait dit quoi précisément sur cette zone ? Le bar était un peu plus loin d'après la carte qu'elle tenait, à une vingtaine de minutes à pied sans doute. À peu près. L'estimation était brève, peu certaine. Constamment, il fallait se rappeler que chaque zones fouillaient étaient dangereuses... Carmen le lui rappela et il poussa un soupire avant de lui dire : Pitié. Parle pas de malheur. Déjà qu'on connaît que dalle du coin d'ici. Les zones de replis il ne les connaissait pas, et elle non plus. De savoir qu'il était en terrain inconnu ne l'enchantait jamais, encore moins en sachant qu'un incendie avait eu lieu un mois plus tôt et qu'il avait certainement attiré une masse conséquente de mort. L'incendie du camp des nouveaux ont pu ramener des hordes justement. Cette réalité ne l'enchantait pas mais il s'avança à la suite de la brune pour se diriger vers le centre commercial. Il leur fallut que peu de temps pour y arriver, ils avaient au maximum rapprocher le véhicule de l'endroit. Le toit était dans un état lamentable et il semblait s'être effondré sur le devant. Cela lui rappela qu'ils étaient déjà rentré dans ce genre d'endroit... Sauf que l'effondrement avait été dû à un incendie.

J'suis pas chaud pour rentrer. Mais si ça se trouve, il y a moyen de trouver des choses justes à l'entrée sans s'enfoncer dans le magasin. Il l'avait dit sans grande conviction alors qu'elle était arrivée à sa hauteur. Il lui adressa un regard doux avant de poursuivre : Mais comme on avait dit, pas de prise de danger inutile. J'serais pour qu'on l'évite cet endroit. On trouvera des ressources mais pas de gens vivants. Allait-elle l'écouter ? Après tout ce genre d'endroits dévastés étaient une aubaine, elle devait contenir un nombre non négligeable de ressources si les gens décidaient de passer leur chemin devant la difficulté.
Malgré ses propos, il tenait son arme bien serrer entre ses doigts au cas où quelque chose décidait de surgir en les entendants parler. Pas de hordes pour le moment... Il voulait partir, mais il préférait en savoir plus sur ce qu'elle pensait... Quitte à la tirer en arrière si elle décidait... d'aller au front. Comme d'habitude.
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Re: War never die.

Lun 17 Juil 2017 - 13:49


Ca valait le coup d'essayer. Comme cela avait valu le coup d'arpenter le cimetière ambulant qu'était devenu Seattle pour les retrouver, lui Axel et Ash. Haussant légèrement les épaules à la question de son partenaire, Carmen répondit vaguement. Juste qu'il était déjà dans cet état quand ils sont arrivés. Sans doute qu'une partie de la ville à dû servir de scène de guerre au tout début, un peu comme partout...

Combien de fois avaient-ils traversé des routes dévastées, aux impacts de balles et aux cadavres semi dévorés de militaire après tout ?
Quand au fait de ne pas parler de malheur... Sa main gantée vint récupérer la sienne un instant pour la serrer avec douceur. Au vu de la situation actuelle... Je pense que le karma sera clément. Fit-elle en baissant le regard vers son ventre qui commençait timidement à s'arrondir. De ce que lui avait dit Isha, elle avait déjà relativement bien entamé son troisième mois. Et c'était à croire que cette vie se développait beaucoup plus vite maintenant qu'elle avait accepté l'inévitable. A moins que la malnutrition constante de cette nouvelle vie ne fasse ressortir sa grossesse. Observant la ruine qu'était devenu le centre commercial, elle releva les yeux vers le toit dévasté en écoutant la remarque de Jasper. Dans la logique, même blessé, elle voyait mal des survivants essayer de trouver refuge ici. Trop de zones mortes, pas assez de barricades... L'amérindienne soupira longuement, répondant à un sourire au regard qu'il lui lançait. Ok, on tente ailleurs. On enverra une équipe plus tard, avec un peu de chance certains truc sont encore consommables... D'autant qu'avec vingt personnes supplémentaire au ranch, mieux valait pour eux de commencer à refaire les réserves au plus vite, tant que l'été restait là. Une fois l'hiver venu, les déplacements n'en seraient que plus difficile pour tout le monde...

Les environs restaient calmes. Même trop. En général, les villes abandonnées regorgeaient de nuisibles ou d'animaux sauvages qui se baladaient librement, mais l'absence totale de vie était rarement signe de bonne nouvelle. Baissant les yeux sur le sol, fronçant les sourcils en se doutant que cela ne vaudrait jamais la terre meuble pour pister quoi que ce soit, elle rajouta à l'attention du père de son enfant. On avance en douceur en direction du bar. Au moindre signe de mort, on fait comme d'habitude.

Le tuer en silence, et continuer d'être prudent. Ils n'eurent pas besoin d'avancer très longtemps avant d'entendre les râles habituels pour trouver un wendigo penché sur une bouillie sanguinolente, bien trop occupé à la dévorer pour se rendre compte du tomahawk qui vint s'écraser contre sa tempe pour le laisser au sol. Fronçant le nez face à la dépouille, la Navajo s'accroupit tout de même pour l'observer de plus près. C'est récent. souffla t-elle en remarquant certaines zones du corps à la peau nette. Effleurant le tissu imbibé de sang en refoulant sa nausée qui ne tarderait pas à prendre le dessus sur l'odeur de fer, elle rajouta en grimaçant. C'était peut-être un des types du camp. Regarde son jean, on arrive même plus à distinguer si il à été brûlé, ou si c'est son agresseur qui était dans cet état...

Peut-être étaient-ils sur la bonne piste finalement. Ses yeux noirs se relevèrent en direction de la ruelle, reconnaissant le nom qu'ils avaient lu plus tôt sur la carte. Le bar doit être par là. Si il est en bon état, ça peut faire un bon siège le temps de se remettre de ses blessures. Tendant la main pour que Jasper l'aide à se relever, la jeune femme essuya le sang noir sur son arme à même les vêtements du wendigo. Si ça peut être le seul qu'on croise de la journée, je ne dis pas non...

Mais entre un incendie et les cris de panique... Elle doutait fortement que le reste des hordes ne soit pas venu ici dans l'espoir de trouver de quoi se nourrir. Si on pouvait réellement appeler ça comme tel.
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Re: War never die.

Mar 15 Aoû 2017 - 10:33

Qu'elle écoute sa proposition sage de s'éloigner ne manqua pas de le faire sourire de toutes ses dents. Oh, tu es un peu moins difficile en affaire quand tu n'es pas enceinte. Le gamin qu'il y a en toi semble te rendre plus sage. Elle avait assez rapidement capitulé pour cette fois, et le blond ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à ce ventre qui s'arrondissait. Alors qu'ils s'avançaient vers un cadavre rongé par un mort vivant, il laissa la brune se saisir de son arme pour lui percer le crâne.

Elle fit remarquer que le cadavre rongé était récent mais il ne regarda qu'un bref instant le jeans calciné de l'individu. Elle avait raison, cet homme appartenait certainement aux restes du groupe qu'ils étaient en train de chercher. Le malheureux n'avait pas eu la chance d'échapper à l'armée de morts qui avait dû s'abattre sur l'ancien refuge de ceux qu'ils avaient accueillis. Il déglutit mais garda sa contenance. Il leva les yeux vers Carmen après l'avoir aider à se relever et la suivit dans la rue vide de vie en direction de ce bar. S'ils s'étaient concertés à ce moment précis, Jasper aurait sûrement compris que la même pensée agitait sa compagne. Les sons de la ville étaient inexistants. D'habitude quelques bruits subsistaient toujours, celui du pas des morts, celui des rats trop nerveux, ou celui du vent. Là il n'y avait rien. Et c'était tout à fait inquiétant lorsqu'on était pas disposé à être en confiance. Être à l'extérieur demandait toujours une concentration maximum.

Le problème c'est que si on en croise aucun, ce serait encore plus inquiétant... Nous sommes proches de leur ancien camp si je ne m'abuse, cela fait des semaines qu'il est tombé, les morts se seraient éparpillés...

Il ne comptait pas nourrir davantage sa peur, mais sortir à l'extérieur le mettait toujours dans un état d'alerte supérieur. Ce n'était pas que de la vigilance, il avait toujours peur qu'une énième chose leur tombe dessus, encore plus depuis que Carmen portait leur enfant.
Il avait beau la couver de regards chaleureux, l'extérieur ne faisait aucun cadeau. Ils s'étaient avancé et étaient restés proches l'un de l'autre quand une ombre à forme humaine apparut soudain devant eux. Non loin de ce bar qui faisait l'angle de la rue qu'ils étaient sur le point de prendre. Au même moment, alors qu'il voyait ce canon pointait sur eux et qu'il se glissait inconsciemment devant Carmen, un bruit furtif à l'arrière lui fit tourner la tête. Mais il était trop tard, un coup bref et douloureux à la tête le fit flancher et tomber aux pays des rêves. Il avait juste eu le temps de voir que Carmen aussi était tombé alors que ses paupières s'étaient fermés. Ce n'est que quelques heures plus tard qu'il se réveilla et qu'une violente douleur à la tête le fit crisser des dents. Il tenta d'amener sa main sur l'arrière de son crâne mais quelque chose l'empêchait d'aller plus loin. Des liens seraient ses poignets. Son coeur se mit à tambouriner dans sa poitrine alors que ses yeux captaient chaque recoin du lieu où il se trouvait. Entre ombre et lumière, la pièce était à peine éclairé par quelques faisceaux lumineux de l'extérieur. En face de lui, une table et Carmen au bout de celle-ci. Ils étaient seuls pour le moment mais à la merci d'un monstre invisible. Carmen avait encore les paupières closes, il siffla son nom, l'appelant en essayant de faire le moins de bruit possible... La panique, la peur, la crainte, tous écrasaient son esprit.

Carmen... Réveille toi... Carmen... Il faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici... Oui, mais lequel ?

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Re: War never die.

Sam 26 Aoû 2017 - 11:46


Elle n'avait rien vu venir. Ni l'ombre dans leur dos, ou le canon de l'arme braqué sur eux avant qu'un violent choc à la nuque ne les fasse s'écrouler. La brune n'avait même pas eu le temps de se saisir de son arme que déjà, sa vue se brouillait en entendant à peine les paroles autour d'eux, jusqu'à sombrer dans un océan sombre. Ce ne fût que ce lancement douloureux à l'arrière de sa tête qui lu fit ouvrir les yeux bien plus tard, sans vraiment réaliser ou elle se trouvait. Si c'est encore l'autre tarée, je ne réponds de rien... marmonna t-elle pour elle même en ayant la désagréable sensation de se retrouver un an plus tôt en face à face avec celle qui lui avait gravé ses initiales sur le bras. Même schéma, un coup derrière le crâne avant que la bataille ne commence. Sauf que cette fois ci, ses poignets étaient liés et que Jasper se trouvait face à elle, encore moins rassuré.

Tentant de forcer sur ses liens sans parvenir à les briser, la navajo grimaça avant de croiser le regard de son partenaire. Il faudrait déjà savoir ou on se trouve... marmonna t-elle en relevant les yeux sur le reste de la pièce assombrie, ses iris noires fixant le mobilier vétuste avant de repérer son tomahawk abandonné dans un coin de la pièce. Et si la pièce était si calme, pourquoi son instinct lui hurlait que tout n'allait pas bien se passer ? On dirait un vieil appartement... souffla t-elle à l'égard de Jasper, tirant à nouveau sur ses liens quitte à s'abîmer la peau. Ils avaient même pensé à la fouiller, réalisa t-elle en sentant le fourreau de son couteau à la cuisse vide. Fais chier.
Ils s'étaient sortis de pire situations par le passé, ça devrait le faire. Ca va aller. promit-elle au père de leur enfant sans se départir de son calme, inspirant profondément pour calmer ses nerfs à vif. Essaie de trouver un truc coupant. Ces cordes tiendront pas éternellement...
Non, mais suffisamment pour discuter en tout cas.

D'un même geste, le duo releva la tête vers la voix qui venait de s'élever, la navajo plissant les yeux en voyant apparaître un quarantenaire dans l'embrasure de la porte, suivi de deux autres types qui ne s'approchèrent pas. Ca fait un bail qu'on à plus vu de vivant dans le coin, on s'est dit qu'on pouvait en profiter pour discuter...

Lui, je ne l'aime pas.Le regard de la brune fût suffisamment parlant pour que Jasper comprenne sans qu'elle n'ait à le dire à voix haute, son regard se dirigeant à nouveau vers le tomahawk. Si il y avait bien une chose dans laquelle elle n'était pas douée, c'était les discussion. Encore moins quand elle se retrouvait attachée et que son interlocuteur possédait une arme dans les mains. Pas mal ton arme. C'est la première fois qu'on en voit dans ce style. fit remarquer le quarantenaire en venant effleurer la lame du tomahawk alors qu'elle s'enfonçait un peu plus dans son siège, tirant à nouveau sur ses liens. Elle n'avait même pas besoin de regarder Jasper pour comprendre qu'il voulait qu'elle reste calme, sauf que c'était loin d'être gagné vu comme ces types se jouaient d'eux. Elle écouta à peine le blabla incessant du premier qui se présentait sous le nom d'Aidan, alors qu'il exigeait leur nom à eux aussi. Et vu qu'elle n'était pas décidée à répondre, le dit Aidan se heurta à une porte de prison qui le fusillait du regard, la brune ne put s'empêcher de grimacer en sentant la pointe du couteau se loger contre sa gorge, l'incitant à répondre. Ana Lucia. mentit-elle, eructant doucement le prénom entre ses dents serrées, ramenant enfin son regard sur Jasper. Est-ce que ces gars avaient seulement compris qu'elle était enceinte et en profitait pour jouer avec leurs nerfs ? Inconsciemment, ses ongles s'enfoncèrent dans sa paume alors
que le couteau s'éloignait enfin de son visage.

On à rien sur nous. fit-elle tout de même remarquer aux trois types qui tournèrent la tête vers elle. On à pas vraiment eu le temps de fouiller quoi que ce soit, au cas ou vous auriez oublié.
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Re: War never die.

Lun 11 Sep 2017 - 22:39

L'autre taré ? Il eut un court moment où il la regarda sans comprendre, puis son regard se baissa sur le bras de sa compagne. Il se souvint alors et son corps trembla légèrement. Ce serait peut être quelqu'un de ce genre qui les avait emmené là. Il baissa les yeux un court moment avant de continuer à tirer sur les liens sans succès, s'agitant sur sa chaise avec un maximum d'effort. Il sentait que ses poignets étaient bien scellés mais il arrivait à les bouger. Peut-être... Peut être bien qu'il pourrait arriver à les délier en les étirant dans un mouvement du poignet régulier... Peut être bien. L'espoir était mince mais il croyait pour le moment que c'était possible.

Où ils étaient ? Sûrement pas loin de l'endroit où on les avait assommé... Il pouvait pas vraiment le dire et l'air contrit de Carmen en disait long. Possible qu'ils soient dans un vieil appartement, et le lieu avait l'air à peu près entretenu. Des gens vivaient peut être pas dans cette pièce mais elle n'était pas totalement à l'abandon non plus. Lorsqu'elle causa de trouver quelque chose pour trancher leur lien, il se mit à inspecter l'endroit avec plus de minutie encore, sans franc succès. La pièce était vide de tout objet potentiellement utile. Il n'y avait qu'eux deux, cette table au milieu, les chaises... C'était effrayant et la panique se lisait dans les yeux de Jasper. Il n'avait aucune idée de quoi faire à part de tirer avec espoir sur les liens. Au même moment, une voix dérangeante s'éleva derrière Carmen alors qu'un homme plutôt massif passait la porte, suivit de prêt pas ses acolytes. Trois hommes au regard mauvais le mettait encore plus mal à l'aise... Il déglutit difficilement alors que l'homme s'amusait déjà à jouer de l'arme de Carmen, parlant de l'originalité de celle-ci, les yeux de l'ancien psy s'écarquillèrent quand l'homme s'impatienta et cala son couteau contre la gorge de Carmen. La peur le faisait tressaillir, il se sentait tellement inutile, impuissant face à cette scène. L'homme de tête s'amusait avec eux. Dans ses yeux brillaient une lueur brute déplaisante. Le regard foudroyant de Carmen n'améliorerait pas la situation et il avait beau la regarder dans les yeux pour qu'elle reste le plus calme possible, il ne pouvait pas laisser sa compagne laissait échappé sa fougue habituelle. Lorsqu'elle donna un faux nom, il en fit de même en mesurant le ton de sa voix pour ne pas trahir sa panique : Erwan. Entendre le nom d'Ana manqua de le faire dérailler mais son ton était sec. Il avait réussi à ne pas trembler. Quelques secondes après, Carmen souligna le fait qu'ils n'avaient rien sur eux avec un dédain certain, et l'homme se mit soudain à rire ce qui ne manqua pas de le faire frissonner encore.

Oh vous inquiétez pas, on a bien regardé vos affaires, on sait bien que vous n'avez rien de ce genre à nous offrir. On sait que des gens propres comme vous ont sûrement une belle planque. Mais on sait aussi qu'on va passer un peu de bon temps ensemble. Hm. Elle est où votre planque ?

Le ton n'est pas lourd, il est même amusé. L'homme regardait avec un intérêt déplacé les deux individus, il faisait tournoyer la pointe de son couteau sur la table. Avant que Carmen n'ouvre la bouche, Jasper s'était précipité pour prendre la parole, comme si ses mots, sa conversation, allait lui permettre de gagner un peu de temps.  

On n'a plus de planque. On est à la rue depuis peu. On avait rien sur nous parce qu'on a dû partir précipitamment de notre dernier camp... De Kent, on vient des coins de Kent. Vous y trouverez rien, tout a été ravagé par les rôdeurs.

Ça avait tout l'air crédible, il n'était pas tout propre non plus. Un air franchement suspicieux apparut sur le visage de l'homme, il soupira trop profondément puis leva la tête en ne quittant pas Jasper des yeux. Il se sentait analysé mais il ne baissa pas les yeux. Ses poignets quant à eux, s'animaient tout doucement, dans l'espoir de rompre ces liens.

Bizarre. Un camp à brûler pas loin d'ici. Vous essayez pas de me mentir pas vrai ? Une affreuse moue tira son visage alors qu'il se reculait et se rapprocher à nouveau de Carmen. Bordel, qu'est-ce qu'il avait à aller l'emmerder spécifiquement elle ? Il n'avait aucun moyen de la protéger à part en continuant de parler à l'homme. Il s'apprêta à ouvrir la bouche à nouveau, mais la lame brilla devant les yeux de Carmen alors que d'une voix menaçante, beaucoup moins amusé, l'homme aux deux personnalités grondait : Il vaudrait mieux que tu arrêtes de me regarder avec ces yeux-là Ana-Lucia. Puis son regard noir se baissa sur le ventre légèrement arrondi de Carmen.
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Re: War never die.

Ven 22 Sep 2017 - 13:45


La tension devenait palpable, alors qu'elle jetait un regard ferme à Jasper qui mentait sur son nom lui aussi. Ils auraient dû se douter, que ces types se poseraient des questions quand à leur apparence relativement propre sur eux pour des potentiels vagabonds, mais l'amérindienne se tut, ramenant ses yeux noirs sur Jasper qui venait de sortir une excuse concernant Kent. Parfait.
Nous n'avons aucun intérêt à mentir. fit-elle remarquer en lui lançant un regard noir, rajoutant encore. Sans doute que les rôdeurs qui ont détruit le camp ont été attirés par les flammes du camp dont vous parlez. Haussant légèrement les sourcils comme si elle réalisait la chute de son camp imaginaire.

Et comme elle aurait dû s'en douter, sa remarque désinvolte ne plut pas plus à leur ravisseur que le regard qu'elle ne pouvait s'empêcher de lui lancer. La lame qui vint prendre place devant son visage suivit d'une remarque qui relevait plus de la menace que du conseil le lui confirma, alors qu'elle sentait le regard de l'homme sur ce ventre arrondi qu'elle peinait à cacher à la vue de tous. Ne me touche pas. Sa voix s'éleva, aussi acérée que la lame d'un rasoir alors qu'elle braquait à nouveau ses yeux sur lui, ignorant le sourire sardonique qui s'afficha sur les lèvres craquelées du quarantenaire.

T'as trouvé le moyen de te retrouver en cloque, j'y crois pas. Et je suppose que c'est Erwan le père alors ?

Carmen resta silencieuse alors que les deux types dans leur dos ricanaient, sans doute amusé de la situation. Ses dents se serrèrent lorsqu'elle vit la lame du couteau descendre le long de son abdomen avec lenteur. J'doute qu'une femme sensée tombe enceinte si elle se retrouve sans camp pour survivre. Du coup, quelque chose me dit que vous nous prenez pour des cons.

Elle ne devait pas céder à la panique. Inspirant lentement en observant ses liens, priant pour qu'ils deviennent plus maléable quand il aurait fini de la tourmenter. A moins que... Un bref coup d'oeil en direction de Jasper lui rappela que lui au moins, n'avait pas trois paires d'yeux braqués sur ses bras en continu. C'était peut-être le moment de jouer la carte de l'arrogance pour continuer de garder autant d'attention sur elle.

Vous avez été officiellement classé comme des imbéciles consanguins, dès l'instant ou vous avez décidé de vous en prendre à nous. lâcha t-elle d'une voix froide au supposé leader qui ne prit pas très bien la remarque. Enlève moi ça, et je te garantie que tu comprendra très vite ou je veux en venir. fit-elle remarquer en soulevant sèchement ses poignets dans l'espoir de casser la corde, avant qu'une gifle ne lui soit assénée, suffisamment forte pour couper sa lèvre inférieure. Toi. Tu vas être la première à parler. Menaça le type en faisant signe à un de ses collègues d'avancer, lui libérant une des deux mains de ses cordes pour lui tenir de force sur la table. Dix ongles, dix chances de donner la bonne réponse. A moins qu'Erwan ne craque avant toi..

La lame du couteau vint rapidement se loger sous son l'ongle de son index, la faisant grimacer alors que l'acier perçait lentement la chaire. Pas encore assez profondément pour qu'elle hurle, mais suffisamment pour qu'elle prenne conscience de ce qu'elle allait subir. Tais toi. C'était bien le seul ordre muet qu'elle pouvait adresser à l'homme qu'elle aimait, essayant sans grand succès de se débattre en espérant conserver l'attention.

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