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Surely we're bright enough to outshine the stars
Mar 26 Sep 2017 - 23:02
Douglas Research Conservatory ~ Nuit du 30 au 31 août 2017
Enfermée dans une des pièces du bâtiment principal, Frankie s’était allongée, gardant simplement sa lampe torche allumée, tournée vers le plafond. L’endroit n’avait rien du Ritz, c’était sale, poussiéreux, froid. Mais même si ce laboratoire où elle s’était enfermée n’avait rien d’accueillant, c’était mieux que rester dans la pièce principale avec les autres. Les autres. Nigel, comme on pouvait s’y attendre les deux ne s’entendaient guère et ces deux jours sans le blond n’avaient que peu atténué leur mauvaise entente. Billy, ce vieux à l’accent insupportable, qui se montrait trop gentil, trop mielleux. Et Isiah. Elle lui avait dit le fond de sa pensée, avant qu’il parte, quand il était revenu. Elle lui avait montré le fond de sa pensée, d’une gifle cinglante.
La coréenne tournait depuis une bonne demi-heure sans parvenir à trouver le sommeil. Elle était encore trop en colère, à fleur de peau. Se redressant finalement, Frankie récupéra la lampe et s’approcha d’une des fenêtres, prenant soin d’orienter le faisceau lumineux vers le sol pour ne pas trop attirer l’attention de l’extérieur. Cet endroit avait encore besoin d’être sécurisé.« Désolé d’être un abruti Frankie, tu avais raison Frankie … Pffff … » Elle râlait toute seule, pestant en s’appuyant contre la fenêtre quand elle entendit frapper à la porte.
« Je dors … » souffla-t-elle suffisamment fort pour qu’on lui foute la paix. Mais les coups à la porte se firent plus insistants. Soufflant, la brune marcha jusqu’à la porte qu’elle avait bloquée d’une chaise. Elle se foutait bien qu’ils se fassent bouffer de l’autre côté, au moins elle était tranquille et en sécurité. Dégageant la chaise, la brune entrouvrit la porte, affichant son air le plus hautain pour masquer sa colère. Sa colère ? Il y avait sans doute autre chose, comme à chaque fois qu’elle s’énervait contre lui. Et le voir là, se tenir devant la porte n’aidait en rien.
« Quoi ? » lança-t-elle à Isiah en gardant la porte à demie ouverte, tenant toujours la poignée dans sa main pour pouvoir lui refermer la porte sur la tête si elle décidait qu’elle n’était pas d’humeur à parler. Et il y avait de fortes chances pour qu’elle ne le soit pas. Son regard noir resta posé sur le blond, dans la seule lumière de la lampe torche qu’elle lui avait simplement mis dans en pleine figure, sans se soucier de l’éblouir. « J’aimerais bien dormir donc j’espère que t’auras vite fait. » Toujours aussi aimable, mais Isiah devait avoir l’habitude après tout, et il était revenu les trouver donc il devait apprécier son tempérament merdique.
Enfermée dans une des pièces du bâtiment principal, Frankie s’était allongée, gardant simplement sa lampe torche allumée, tournée vers le plafond. L’endroit n’avait rien du Ritz, c’était sale, poussiéreux, froid. Mais même si ce laboratoire où elle s’était enfermée n’avait rien d’accueillant, c’était mieux que rester dans la pièce principale avec les autres. Les autres. Nigel, comme on pouvait s’y attendre les deux ne s’entendaient guère et ces deux jours sans le blond n’avaient que peu atténué leur mauvaise entente. Billy, ce vieux à l’accent insupportable, qui se montrait trop gentil, trop mielleux. Et Isiah. Elle lui avait dit le fond de sa pensée, avant qu’il parte, quand il était revenu. Elle lui avait montré le fond de sa pensée, d’une gifle cinglante.
La coréenne tournait depuis une bonne demi-heure sans parvenir à trouver le sommeil. Elle était encore trop en colère, à fleur de peau. Se redressant finalement, Frankie récupéra la lampe et s’approcha d’une des fenêtres, prenant soin d’orienter le faisceau lumineux vers le sol pour ne pas trop attirer l’attention de l’extérieur. Cet endroit avait encore besoin d’être sécurisé.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mer 27 Sep 2017 - 1:29
Isiah fixait attentivement le toit découvert du Douglas Research Conervatory, les grands panneaux vitrés lui permettaient de savourer le spectacle qui se dessinait sous ses yeux. Assis au centre du hall principal, l’Allemand faisait tranquillement son second tour de garde après avoir relayé le vieux Billy : le blondinet et le vieillard s’étaient proposés pour surveiller à tour de rôle l’endroit permettant aux deux autres compagnons de se reposer en ces nouveaux lieux qui n’étaient pas encore parfaitement sécurisé. Légèrement déconcentré pendant sa petite ronde, le fusil fièrement cramponné dans ses mains : il repoussa quelques fougères sauvages du revers de la main avant de replonger son regard bleuté au sein des étoiles. Elles étaient toutes simplement belles, une sublime peinture qui n’était jamais affectée par les tracas de ce monde, haut perché dans le ciel trônant fièrement au-dessus de ce monde en ruine. Y avait-il quelque chose de plus beau et de plus durable que ça ? Même si le monde finissait par s’écrouler, au final ce dernier continuerait de tourner et bien que les raclures ne semblaient pas apprécier ce genre de spectacle, la nature serait toujours là pour souffler de tout son vivant sous un ciel étoilé.
Soupirant une énième fois le blond fixa ses pieds avant de secouer la tête, il était définitivement ailleurs ce soir-là. Il ne lui restait plus beaucoup de temps avant la relève mais il ne devait pas relâcher l’attention, c’était toujours dans ces moments-là que le pire finissait par surgir. Se donnant une légère claque comme pour se réveiller, il reprit sa petite marche repensant à la journée qui venait de s’écouler. Il avait été si content de les retrouver, tous les deux, il avait tellement eu peur que ces derniers aient continu sans lui que son soulagement avait été conséquent. Mais même si Marvin et Nigel avaient manqué à Isiah, c’était principalement elle qu’il avait eu peur de perdre.
Cela ne faisait pas si longtemps qu’ils s’étaient séparés pourtant, ces deux dernières journées avaient paru une éternité. Billy bien qu’agaçant avait raison dans le fond, il était sa nouvelle famille, ils avaient tous raisons, il était temps de passer à autre chose, de tirer un trait sur son passé et justement, il a une chose qu’il désirait retrouver plus qu’autre chose à cet instant précis.
Elle avait beau jouer les détachées et les fortes têtes, il savait que ses mots avaient été durs, bien trop durs et injustes. Si bien que les simples excuses faites au groupe ne suffisaient pas, il avait besoin de lui parler, de lui dire à quel point elle comptait et à quel point il s’en voulait d’avoir été un tel imbécile envers elle, il était vraiment désolé… Vivement que ce fichu tour de garde finisse et qu’il court la retrouver.
Et finalement, c’est une petite heure plus tard que le vieil homme vint avec un large sourire lui tapotait l’épaule avant de lui faire signe qu’il pouvait aller se reposer et lui laisser la suite. Hochant de la tête le trentenaire prit la direction de la couche qui étaient adressés aux garçons mais finalement il tourna les talons pour se diriger à l’opposé. Prenant son courage à deux mains, Isiah inspira profondément avant de toquer avec douceur à la porte de la brune. Elle dormait certainement, mais cela ne pouvait plus attendre, cela faisait déjà trop. Quelques secondes à peine après, l’Allemand put entendre la demoiselle l’envoyer de sa plus belle voix des mauvais jours : c’était à prévoir, elle n’avait certainement pas envie de voir un abruti comme lui. Au moins elle ne dormait pas.
Inspirant une nouvelle bouffée, il expira vivement toute l’aire contenue dans ses poumons comme un sportif avant de rentrer sur le terrain puis il toqua avec un peu plus d’insistance, murmurant à la porte : « Frankie… C’est moi Isiah, s’il te plaît… on doit parler… ». Puis après quelques instants, le temps d’entendre la porte se dégager ce qui n’engageait rien de bon, le serrurier put redécouvrir le visage harmonieux de la belle.
Toujours avec le tact qui la caractérisait, elle l’asséna d’un « quoi » qui lui arracha un petit sourire gêné. Se frottant l’arrière du crâne, tout en essayant de cacher la lumière qui lui arrivait en plein dans le visage avec son autre main, le blond réfléchissait à ses mots : « S’il te plaît, promis j’essayerai de faire concis mais… *laissant parler son caractère habituel* Tu le fais exprès avec la lampe ou… ? *puis se reprenant* Enfin… peux-tu me laisser rentrer, s’il te plaît Frankie… j’ai… j’ai besoin qu’on parle… *il essaya de fixer son visage d’un regard calme, articulant avec insistance* Je t’en prie. » Puis il laissa quelques instants le silence régner, calant son pied par peur que la Coréenne ne lui claque la porte à tout moment puis finalement, il put rentrer, refermant la porte derrière lui avant de rester debout droit comme un piquet sur le palier de la porte.
Hésitant quelques instants, rassemblant ses mots, le blond n’était clairement pas le plus à l’aise ce qui changeait de son habituelle humeur. Il resta là tout silencieux, fixant la demoiselle puis ses pieds et sentant l’énervement monter, le jeune homme tout timide se racla la gorge avant de tendre ses mains vers l’avant : « Attends… je… Je vais faire concis, promis mais j’ai besoin de parler, j’ai besoin que tu m’écoutes, que tu m’écoutes entièrement avant de dire quoi que ce soit, s’il te plaît Frankie. ». Inspirant profondément encore une fois, il puait la nervosité, puis se lançant dans le grand bain, il commença à l’ouvrir sans s’arrêter : « Je sais que ce que j’ai dit ne pourra jamais vraiment être oublié, je sais que j’ai abusé avec toi, je n’aurai pas dû parler comme ça, je n’aurai pas dû parler de tes… enfin je n’aurai pas dû, quoi. Et pour tout ce que j’ai dit, bien que cela trahît sûrement un fond de vérité… j’ai été un total connard et je le sais. *il baissa les yeux doucement* Aussi dur que c’était pour moi, j’aurai dû te parler de Rebecca à partir du moment où je t’ai donné ma confiance, j’aurai dû vous expliquer à toi et Nigel mes tourments, je n’aurai pas dû vous tourner le dos et pour ça, je suis désolé… JE. SUIS. DÉSOLÉ. » Il insista lourdement, laissa un autre léger silence avant de retirer quelque chose accroché à sa main gauche, déposant le petit objet sur le rebord d’une surface de travail non loin, laissant sa main droite posée par-dessus sans le laisser apparaître avant de reprendre : « Je ne peux pas retirer ce que j’ai dit mais… il y a une chose dont je suis sûr, t’avoir sauvé n’a jamais été une erreur. Ce jour-là, j’étais au fond, j’ai parcouru des kilomètres et des kilomètres pour arriver dans cette ville et alors que j’arrivais près de chez moi, j’étais handicapé par la peur… Mais ce jour-là lorsque je t’ai vu, j’ai fait une chose unique, quelque chose que je n’aurai jamais fait avec quelqu’un d’autre, quelque chose que je n’ai même pas eu le courage de faire avec ma propre fille. Lorsque je t’ai vu coincée là, je ne pouvais tout simplement pas t’abandonner à ton sort, quelque chose au plus profond de moi, alors que je me croyais lâche et désespéré m’a hurlé de te sauver. Tu ne te rends peut-être pas compte mais tu es la seule qui me donne cette force Frankie, je… la fin du monde nous a tous changé et personne n’est parfait mais… toi, tu es la seule personne sur cette fichue planète qui tire le meilleur de moi-même. Je… je ne peux pas t’abandonner, pas toi, je… je préfère tirer un trait sur mon passé, sur ma femme, ma famille plutôt que te laisser partir. Tu es forte, tu es indépendante et même si le monde s’écroule tu continues d’avancer. Tu n’es peut-être pas quelqu’un de recommandable mais je m’en fous, cette force que tu as en toi est capable de déplacer des montagnes et cette même force et la seule chose qui me fait me sentir vivant depuis très longtemps… Billy, Nigel, toi vous aviez raison, le monde que je connaissais est mort et à présent je veux repartir dans ce nouveau monde avec… avec TOI, j’ai mis du temps à le comprendre mais c’est plus que clair à présent. Je… je… ».
Il avait encore tellement de choses à lui dire, à lui faire comprendre mais il ne trouvait plus les mots et il avait déjà bien trop parlé, soufflant un grand coup il réalisa qu’il s’était au moins excusé et qu’il avait dit l’essentiel. Retirant sa main du plan de travail, il laissa sous ses doigts apparaître son alliance qu’il laissa derrière lui, tournant le dos à la brune, déposant doucement ses doigts sur la poigner : « J’ai déjà beaucoup trop parlé je crois. Bonne nuit Frankie. J’aimerais que tu la gardes, moi je n’en ai plus besoin. » Puis sur ces mots il hésita quelques instants, c’était un tout autre monde, un nouveau départ qui s’annonçait à lui, était-il vraiment prêt à tout abandonner ? Si cela lui permettait de rester auprès d’elle alors oui.
Soupirant une énième fois le blond fixa ses pieds avant de secouer la tête, il était définitivement ailleurs ce soir-là. Il ne lui restait plus beaucoup de temps avant la relève mais il ne devait pas relâcher l’attention, c’était toujours dans ces moments-là que le pire finissait par surgir. Se donnant une légère claque comme pour se réveiller, il reprit sa petite marche repensant à la journée qui venait de s’écouler. Il avait été si content de les retrouver, tous les deux, il avait tellement eu peur que ces derniers aient continu sans lui que son soulagement avait été conséquent. Mais même si Marvin et Nigel avaient manqué à Isiah, c’était principalement elle qu’il avait eu peur de perdre.
Cela ne faisait pas si longtemps qu’ils s’étaient séparés pourtant, ces deux dernières journées avaient paru une éternité. Billy bien qu’agaçant avait raison dans le fond, il était sa nouvelle famille, ils avaient tous raisons, il était temps de passer à autre chose, de tirer un trait sur son passé et justement, il a une chose qu’il désirait retrouver plus qu’autre chose à cet instant précis.
Elle avait beau jouer les détachées et les fortes têtes, il savait que ses mots avaient été durs, bien trop durs et injustes. Si bien que les simples excuses faites au groupe ne suffisaient pas, il avait besoin de lui parler, de lui dire à quel point elle comptait et à quel point il s’en voulait d’avoir été un tel imbécile envers elle, il était vraiment désolé… Vivement que ce fichu tour de garde finisse et qu’il court la retrouver.
Et finalement, c’est une petite heure plus tard que le vieil homme vint avec un large sourire lui tapotait l’épaule avant de lui faire signe qu’il pouvait aller se reposer et lui laisser la suite. Hochant de la tête le trentenaire prit la direction de la couche qui étaient adressés aux garçons mais finalement il tourna les talons pour se diriger à l’opposé. Prenant son courage à deux mains, Isiah inspira profondément avant de toquer avec douceur à la porte de la brune. Elle dormait certainement, mais cela ne pouvait plus attendre, cela faisait déjà trop. Quelques secondes à peine après, l’Allemand put entendre la demoiselle l’envoyer de sa plus belle voix des mauvais jours : c’était à prévoir, elle n’avait certainement pas envie de voir un abruti comme lui. Au moins elle ne dormait pas.
Inspirant une nouvelle bouffée, il expira vivement toute l’aire contenue dans ses poumons comme un sportif avant de rentrer sur le terrain puis il toqua avec un peu plus d’insistance, murmurant à la porte : « Frankie… C’est moi Isiah, s’il te plaît… on doit parler… ». Puis après quelques instants, le temps d’entendre la porte se dégager ce qui n’engageait rien de bon, le serrurier put redécouvrir le visage harmonieux de la belle.
Toujours avec le tact qui la caractérisait, elle l’asséna d’un « quoi » qui lui arracha un petit sourire gêné. Se frottant l’arrière du crâne, tout en essayant de cacher la lumière qui lui arrivait en plein dans le visage avec son autre main, le blond réfléchissait à ses mots : « S’il te plaît, promis j’essayerai de faire concis mais… *laissant parler son caractère habituel* Tu le fais exprès avec la lampe ou… ? *puis se reprenant* Enfin… peux-tu me laisser rentrer, s’il te plaît Frankie… j’ai… j’ai besoin qu’on parle… *il essaya de fixer son visage d’un regard calme, articulant avec insistance* Je t’en prie. » Puis il laissa quelques instants le silence régner, calant son pied par peur que la Coréenne ne lui claque la porte à tout moment puis finalement, il put rentrer, refermant la porte derrière lui avant de rester debout droit comme un piquet sur le palier de la porte.
Hésitant quelques instants, rassemblant ses mots, le blond n’était clairement pas le plus à l’aise ce qui changeait de son habituelle humeur. Il resta là tout silencieux, fixant la demoiselle puis ses pieds et sentant l’énervement monter, le jeune homme tout timide se racla la gorge avant de tendre ses mains vers l’avant : « Attends… je… Je vais faire concis, promis mais j’ai besoin de parler, j’ai besoin que tu m’écoutes, que tu m’écoutes entièrement avant de dire quoi que ce soit, s’il te plaît Frankie. ». Inspirant profondément encore une fois, il puait la nervosité, puis se lançant dans le grand bain, il commença à l’ouvrir sans s’arrêter : « Je sais que ce que j’ai dit ne pourra jamais vraiment être oublié, je sais que j’ai abusé avec toi, je n’aurai pas dû parler comme ça, je n’aurai pas dû parler de tes… enfin je n’aurai pas dû, quoi. Et pour tout ce que j’ai dit, bien que cela trahît sûrement un fond de vérité… j’ai été un total connard et je le sais. *il baissa les yeux doucement* Aussi dur que c’était pour moi, j’aurai dû te parler de Rebecca à partir du moment où je t’ai donné ma confiance, j’aurai dû vous expliquer à toi et Nigel mes tourments, je n’aurai pas dû vous tourner le dos et pour ça, je suis désolé… JE. SUIS. DÉSOLÉ. » Il insista lourdement, laissa un autre léger silence avant de retirer quelque chose accroché à sa main gauche, déposant le petit objet sur le rebord d’une surface de travail non loin, laissant sa main droite posée par-dessus sans le laisser apparaître avant de reprendre : « Je ne peux pas retirer ce que j’ai dit mais… il y a une chose dont je suis sûr, t’avoir sauvé n’a jamais été une erreur. Ce jour-là, j’étais au fond, j’ai parcouru des kilomètres et des kilomètres pour arriver dans cette ville et alors que j’arrivais près de chez moi, j’étais handicapé par la peur… Mais ce jour-là lorsque je t’ai vu, j’ai fait une chose unique, quelque chose que je n’aurai jamais fait avec quelqu’un d’autre, quelque chose que je n’ai même pas eu le courage de faire avec ma propre fille. Lorsque je t’ai vu coincée là, je ne pouvais tout simplement pas t’abandonner à ton sort, quelque chose au plus profond de moi, alors que je me croyais lâche et désespéré m’a hurlé de te sauver. Tu ne te rends peut-être pas compte mais tu es la seule qui me donne cette force Frankie, je… la fin du monde nous a tous changé et personne n’est parfait mais… toi, tu es la seule personne sur cette fichue planète qui tire le meilleur de moi-même. Je… je ne peux pas t’abandonner, pas toi, je… je préfère tirer un trait sur mon passé, sur ma femme, ma famille plutôt que te laisser partir. Tu es forte, tu es indépendante et même si le monde s’écroule tu continues d’avancer. Tu n’es peut-être pas quelqu’un de recommandable mais je m’en fous, cette force que tu as en toi est capable de déplacer des montagnes et cette même force et la seule chose qui me fait me sentir vivant depuis très longtemps… Billy, Nigel, toi vous aviez raison, le monde que je connaissais est mort et à présent je veux repartir dans ce nouveau monde avec… avec TOI, j’ai mis du temps à le comprendre mais c’est plus que clair à présent. Je… je… ».
Il avait encore tellement de choses à lui dire, à lui faire comprendre mais il ne trouvait plus les mots et il avait déjà bien trop parlé, soufflant un grand coup il réalisa qu’il s’était au moins excusé et qu’il avait dit l’essentiel. Retirant sa main du plan de travail, il laissa sous ses doigts apparaître son alliance qu’il laissa derrière lui, tournant le dos à la brune, déposant doucement ses doigts sur la poigner : « J’ai déjà beaucoup trop parlé je crois. Bonne nuit Frankie. J’aimerais que tu la gardes, moi je n’en ai plus besoin. » Puis sur ces mots il hésita quelques instants, c’était un tout autre monde, un nouveau départ qui s’annonçait à lui, était-il vraiment prêt à tout abandonner ? Si cela lui permettait de rester auprès d’elle alors oui.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mer 27 Sep 2017 - 8:04
Il s’était déjà excusé pour tout cela, les remarques, le mensonge, son départ, et la diva avait déjà décidé de lui pardonner, plus tard, pour l’instant il allait ramper et souffrir un peu. Elle ne serait pas Frankie si elle ne le laissait pas galérer un minimum. Détournant un instant le regard, la brunette capta malgré tout ce mouvement, ne voyant pas ce qu’il venait de poser à côté de lui. Mais son regard de peste s’atténua légèrement à mesure qu’il parlait, c’était sans doute la première fois qu’il parlait autant. Pour dire des trucs sérieux. Trop sérieux. Trop de trucs. Elle avait envie de l’interrompre, de le couper dans cet élan lyrique, mais pourtant, quelque part au fond de son âme de peste, ça lui faisait plaisir. Parce qu’elle s’était demandée, plusieurs fois déjà pourquoi elle restait, pourquoi il l’avait gardée avec lui, pourquoi ça l’avait tellement blessée qu’ils se disputent ainsi. Pourquoi.
Un mince sourire, imperceptible mais pourtant bien là, se dessina sur les lèvres de la coréenne qui détourna un instant le regard. Si elle lui montrait qu’elle était touchée par ses paroles, il allait en faire des caisses, elle allait devoir l’engueuler et ils allaient encore se disputer. Frankie tourna finalement la tête vers lui lorsqu’elle l’entendit évoquer sa femme. Tirer un trait sur son passé et sur sa femme ? Elle en manqua presque le reste du discours qui n’était qu’une nuée de compliments, et une petite remarque bien sentie. Détournant à nouveau le regard, la brune inspira un moment avant de reposer son regard sur Isiah et sur cet objet qu’il laissait là. Son alliance ? Vraiment ? Et il partait comme ça ?
Prenant sa main dans la sienne, elle y déposa l’alliance et referma son poing avant de lever vers lui son regard noir.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mer 27 Sep 2017 - 16:41
L’allemand scrutait attentivement la poignée de porte, la main encore un peu secouée sous l’adrénaline de son long discours. Il n’avait peut-être pas tout approfondi et tout dit, il y avait tant de choses à dire après tout mais l’essentiel avait été prononcé et plus ou moins résumé, à présent la balle était dans le camp de la demoiselle. Elle pourrait prendre le temps qu’elle souhaitait pour le pardonner, puis continuer à lui faire confiance ou non, c’était son choix mais au moins le trentenaire désirait tirer toutes ces choses au clair maintenant qu’ils étaient enfin réunis. Maintenant il pouvait aller se reposer avant qu’il n’ait épuisé toutes les précieuses heures qu’il lui restait avant de reprendre la garde du petit matin. Inspirant doucement, il commença à tourner avec douceur la porte avant de se faire interpeler par la brune qui voulait certainement y ajouter son grain de sel avant de tirer les choses aux clairs.
Esquissant un petit sourire lorsque la demoiselle attrape son bras avant de le tirer vers elle, il fit face à la demoiselle avec un visage calme, serein et sérieux. Bien que le ton trahissait une légère incompréhension et une pointe d’énervement habituelle, la Coréenne ne voulait au moins pas se débarrasser de lui tout de suite. Haussant les épaules sur sa première question, le serrurier ne vit pas quoi ajouter, n’avait-elle pas écouté ? N’avait-elle pas compris ? Il avait essayé d’aller droit à l’essentiel et d’être direct pourtant.
Elle attrapa alors sa main avant de déposer son alliance, se laissant faire sous les gestes pas vraiment délicats de la diva, le blond lui jeta un léger regard d’incompréhension tout en écoutant attentivement sa partenaire. Il la connaissait, il voyait le calme qu’elle essayait de garder malgré ses mots parfois un peu tranchant et dur, elle allait droit au but malgré tout, pas véritablement de subtilité : c’était sa Frankie, quoi. Elle marquait un point, son geste paraissait radical mais il ne comptait pas oublier son passé pour autant, juste continuer d’avancer, elle ne comprenait peut-être finalement pas ce qu’il voulait lui dire.
Hochant la tête sans décrocher de son regard bleuté la bouille de l’ancienne chanteuse, l’Allemand n’osa pas ajouter un mot avant qu’elle ne termine tout ce qu’elle désirait lui dire. Sentant les mains de la demoiselle se serrer un peu autour de son poing et de son alliance, le trentenaire inclina légèrement la tête cherchait à croiser le regard noir de la belle, la bête enfin la belle bête. Elle l’interrogea alors avec une cruelle et touchante vérité, le cœur du blond se serra dans sa poitrine lorsqu’elle lui demanda s’il comptait partir à nouveau. Grimaçant quelques secondes sous l’effet de son cœur se déchirant légèrement à l’idée d’endurer encore une dispute comme ils venaient de vivre, le blond sourit de plus belle avant de secouer la tête et de lui souffler avec douceur : « Non… ne t’inquiètes pas, je partirais plus… plus maintenant… promis. ».
Il l’espérait au fond de son cœur, il en avait marre de fuir, il fuyait à la moindre difficulté, au moindre égarement, au moindre moment de faiblesse le serrurier prenait les jambes à son cou et fuyait n’importe qui, n’importe quoi. S’il avait accepté de tourner une nouvelle page de sa vie, il avait décidé d’arrêter de fuir à présent mais dans le fond seul l’avenir lui dirait s’il en était capable. Puis alors qu’il terminait à peine sa phrase, elle s’excusa, pourquoi s’excusait-elle ? Ce n’était pas clair, ne voulait-elle simplement plus de lui ? C’était chose compréhensible mais ce n’était pas sans un autre pincement au cœur. Se reculant légèrement, il fut coupé dans son élan par la porte, littéralement dos au mur il dégagea légèrement son poing avant de l’ouvrir et de garder les yeux rivés sur son alliance. En avait-il vraiment besoin dans le fond ? Soupirant légèrement, il esquissa un petit rire avant de reprendre d’une intonation plus ordinaire : « Désolée ? Mais pourquoi tu t’excuses voyons… Il… ».
Puis suite à ces mots, il réavança, venant se buter dangereusement devant Frankie, tout en abaissant son regard en sa direction, les lèvres tout aussi dangereusement proches. Puis il laissa tomber son alliance sur le sol avant de déposer le creux de sa main contre la joue toute douce de la brune, repoussant au passage une mèche de cheveux rebelle de l’ancienne chanteuse. Puis avec un visage sérieux, les yeux toujours fermement rivés sur les siens, il murmura : « Je sais ce que veux dire avancer, mais je n’ai plus besoin de ce bijou, les miens seront toujours là. *puis de son autre main il attrapa calmement une des mains de Frankie et la déposa contre son cœur* Je ne sais pas si tu comprends ce que… je voulais te dire, je ne sais pas si je comprends moi-même mais… je pense que ça en vaut la peine. » Et à peine eut-il fini sa phrase que ses lèvres vinrent tendrement chercher celles de son ancienne partenaire, fermant doucement ses yeux tandis que l’étreinte de sa main contre son cœur ne lâchait pas. Il laissa le temps se suspendre et plongeant irrémédiablement dans la douceur d’un doux baiser il profita avec toute l’affection qu’il lui portait, de ce moment volé.
Il était poussé par la passion et l’adrénaline du moment, il ne savait pas comment réagirait la diva, elle était bien trop imprévisible pour la comprendre mais comme il l’avait dit, il prenait le risque car dans son cœur sans vraiment savoir ce qu’elle représentait, cela valait la peine d’être vécu. Puis il recula doucement sa tête avant de souffler : « Ne sois pas désolée. ».
Esquissant un petit sourire lorsque la demoiselle attrape son bras avant de le tirer vers elle, il fit face à la demoiselle avec un visage calme, serein et sérieux. Bien que le ton trahissait une légère incompréhension et une pointe d’énervement habituelle, la Coréenne ne voulait au moins pas se débarrasser de lui tout de suite. Haussant les épaules sur sa première question, le serrurier ne vit pas quoi ajouter, n’avait-elle pas écouté ? N’avait-elle pas compris ? Il avait essayé d’aller droit à l’essentiel et d’être direct pourtant.
Elle attrapa alors sa main avant de déposer son alliance, se laissant faire sous les gestes pas vraiment délicats de la diva, le blond lui jeta un léger regard d’incompréhension tout en écoutant attentivement sa partenaire. Il la connaissait, il voyait le calme qu’elle essayait de garder malgré ses mots parfois un peu tranchant et dur, elle allait droit au but malgré tout, pas véritablement de subtilité : c’était sa Frankie, quoi. Elle marquait un point, son geste paraissait radical mais il ne comptait pas oublier son passé pour autant, juste continuer d’avancer, elle ne comprenait peut-être finalement pas ce qu’il voulait lui dire.
Hochant la tête sans décrocher de son regard bleuté la bouille de l’ancienne chanteuse, l’Allemand n’osa pas ajouter un mot avant qu’elle ne termine tout ce qu’elle désirait lui dire. Sentant les mains de la demoiselle se serrer un peu autour de son poing et de son alliance, le trentenaire inclina légèrement la tête cherchait à croiser le regard noir de la belle, la bête enfin la belle bête. Elle l’interrogea alors avec une cruelle et touchante vérité, le cœur du blond se serra dans sa poitrine lorsqu’elle lui demanda s’il comptait partir à nouveau. Grimaçant quelques secondes sous l’effet de son cœur se déchirant légèrement à l’idée d’endurer encore une dispute comme ils venaient de vivre, le blond sourit de plus belle avant de secouer la tête et de lui souffler avec douceur : « Non… ne t’inquiètes pas, je partirais plus… plus maintenant… promis. ».
Il l’espérait au fond de son cœur, il en avait marre de fuir, il fuyait à la moindre difficulté, au moindre égarement, au moindre moment de faiblesse le serrurier prenait les jambes à son cou et fuyait n’importe qui, n’importe quoi. S’il avait accepté de tourner une nouvelle page de sa vie, il avait décidé d’arrêter de fuir à présent mais dans le fond seul l’avenir lui dirait s’il en était capable. Puis alors qu’il terminait à peine sa phrase, elle s’excusa, pourquoi s’excusait-elle ? Ce n’était pas clair, ne voulait-elle simplement plus de lui ? C’était chose compréhensible mais ce n’était pas sans un autre pincement au cœur. Se reculant légèrement, il fut coupé dans son élan par la porte, littéralement dos au mur il dégagea légèrement son poing avant de l’ouvrir et de garder les yeux rivés sur son alliance. En avait-il vraiment besoin dans le fond ? Soupirant légèrement, il esquissa un petit rire avant de reprendre d’une intonation plus ordinaire : « Désolée ? Mais pourquoi tu t’excuses voyons… Il… ».
Puis suite à ces mots, il réavança, venant se buter dangereusement devant Frankie, tout en abaissant son regard en sa direction, les lèvres tout aussi dangereusement proches. Puis il laissa tomber son alliance sur le sol avant de déposer le creux de sa main contre la joue toute douce de la brune, repoussant au passage une mèche de cheveux rebelle de l’ancienne chanteuse. Puis avec un visage sérieux, les yeux toujours fermement rivés sur les siens, il murmura : « Je sais ce que veux dire avancer, mais je n’ai plus besoin de ce bijou, les miens seront toujours là. *puis de son autre main il attrapa calmement une des mains de Frankie et la déposa contre son cœur* Je ne sais pas si tu comprends ce que… je voulais te dire, je ne sais pas si je comprends moi-même mais… je pense que ça en vaut la peine. » Et à peine eut-il fini sa phrase que ses lèvres vinrent tendrement chercher celles de son ancienne partenaire, fermant doucement ses yeux tandis que l’étreinte de sa main contre son cœur ne lâchait pas. Il laissa le temps se suspendre et plongeant irrémédiablement dans la douceur d’un doux baiser il profita avec toute l’affection qu’il lui portait, de ce moment volé.
Il était poussé par la passion et l’adrénaline du moment, il ne savait pas comment réagirait la diva, elle était bien trop imprévisible pour la comprendre mais comme il l’avait dit, il prenait le risque car dans son cœur sans vraiment savoir ce qu’elle représentait, cela valait la peine d’être vécu. Puis il recula doucement sa tête avant de souffler : « Ne sois pas désolée. ».
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Jeu 28 Sep 2017 - 7:50
Il promettait, mais que valait cette promesse ? Frankie n’osait pas trop se fier à toutes les promesses qu’on pouvait lui faire, mais quelque chose lui soufflait qu’il était sincère, qu’Isiah ne partirait plus comme il l’avait fait. Est-ce qu’ils ne se disputeraient plus comme ils l’avaient fait ? Sans doute que cela arriverait encore, parce qu’elle aurait toujours cette attitude pour lui reprocher les choses, parce qu’il agirait toujours de façon détachée. Ils étaient ainsi et il faudrait composer avec pour que tout ceci fonctionne. La grande question était de savoir ce que c’était que ce « tout ceci. » Frankie souffla doucement, pas vraiment agacée, plutôt confuse, mais acceptant de croire qu’il tiendrait sa promesse. Elle le laissa récupérer son poing qui tenait l’alliance.
Pourquoi s’excusait-elle ? La plus bête des raisons, parce que depuis leur dispute, pas une fois elle n’avait fait montre de sensibilité concernant sa famille, sa femme et sa fille. Sa fille, il l’avait vue mourir, sur le moment Frankie n’avait pas été capable d’autre chose que de lui en vouloir pour ne pas en avoir parlé, de continuer sa croisade inutile là où tant d’autres avaient abandonné. Mais maintenant, et parce qu’elle n’était pas entièrement dénuée de compassion et de sentiments plus généralement, la coréenne comprenait son chagrin.« Rien … » souffla-t-elle néanmoins, incapable d’en dire plus. Ressentir les choses étaient déjà un truc énorme pour elle, alors le dire.
Isiah s’avança alors, la surprenant. Un minuscule pas en arrière mais ils étaient toujours proches, le calme du bâtiment faisait qu’elle n’entendait que sa respiration, le bruit de l’alliance qui tombait au sol la surprit, lui faisant un instant baisser le regard. Un instant à peine. Et elle sentait sa main sur sa joue. Il jouait à quoi ? Frankie était ce qu’elle était, elle aurait voulu le repousser, lui hurler dessus de garder ses distances, tout un tas de phrases qu’elle avait l’habitude d’utiliser, mais à bien y repenser, est-ce qu’elle avait vraiment envie de le faire ? Relevant son regard noir vers sa main qu’il déposait contre son cœur.
La suite était à la fois prévisible et totalement surprenante. Au moment où sa main s’était posée sur sa joue, Frankie l’avait senti, cette connexion, ce lien fragile mais pourtant bien là. C’était ce lien qui était là depuis le premier jour de leur rencontre. Ce n’était pas un coup de foudre, loin de là, elle avait vraiment eu envie de le frapper à chaque instant à partir de cette rencontre, mais de moins en moins. Elle s’était attachée à lui, plus qu’elle ne le reconnaîtrait devant un juge. C’était elle qui avait tenté un rapprochement lors de cette nuit où il lui avait offert un toit sur la tête, par jeu, par provocation, mais aussi parce qu’elle en avait eu envie.
Ses doigts agrippèrent le tissu de sa veste alors qu’elle s’étonnait à répondre à ce baiser, sans vraiment s’en étonner non plus. Est-ce que ça en valait la peine ? Les paroles du blond flottèrent un instant dans son esprit, est-ce que tout ceci en vaudrait vraiment la peine ? Lorsqu’il se recula, rompant leur baiser, Frankie retira sa main, détournant un instant le regard. C’était compliqué, mais c’était tentant. C’était tout ce qu’elle fuyait mais elle n’avait encore jamais fui depuis qu’elle l’avait rencontré. Fuir les morts, fuir la mort, le danger, tout ça, c’était normal. Fuir les vivants ou les garder uniquement pour les utiliser, c’était ce qu’elle faisait, ce qu’elle était. C’était pour cela qu’elle était restée au départ, mais les choses avaient changé, Frankie le savait, le sentait dans chaque particule de son corps.
Relevant finalement son regard vers Isiah, la brunette esquissa enfin un sourire avant de revenir l’embrasser, le poussant sans ménagement vers la porte avant de se reculer à son tour.« Je croyais que tu partais dormir, tu ferais mieux de te reposer, j’ai pas envie qu’on se fasse attaquer pendant ta ronde parce que t’auras pas été vigilent. » C’était une manière comme une autre d’une part de se venger encore un peu pour son inquiétude et d’autre part de le laisser mariner pendant qu’elle réfléchissait à tout cela. Pourtant à cet instant, elle avait envie de faire comme s’il n’y avait pas deux autres personnes et un chien dans le reste du bâtiment et d’oublier que le monde tout autour était en ruines. Et en même temps, à quoi bon ?
Pourquoi s’excusait-elle ? La plus bête des raisons, parce que depuis leur dispute, pas une fois elle n’avait fait montre de sensibilité concernant sa famille, sa femme et sa fille. Sa fille, il l’avait vue mourir, sur le moment Frankie n’avait pas été capable d’autre chose que de lui en vouloir pour ne pas en avoir parlé, de continuer sa croisade inutile là où tant d’autres avaient abandonné. Mais maintenant, et parce qu’elle n’était pas entièrement dénuée de compassion et de sentiments plus généralement, la coréenne comprenait son chagrin.
Isiah s’avança alors, la surprenant. Un minuscule pas en arrière mais ils étaient toujours proches, le calme du bâtiment faisait qu’elle n’entendait que sa respiration, le bruit de l’alliance qui tombait au sol la surprit, lui faisant un instant baisser le regard. Un instant à peine. Et elle sentait sa main sur sa joue. Il jouait à quoi ? Frankie était ce qu’elle était, elle aurait voulu le repousser, lui hurler dessus de garder ses distances, tout un tas de phrases qu’elle avait l’habitude d’utiliser, mais à bien y repenser, est-ce qu’elle avait vraiment envie de le faire ? Relevant son regard noir vers sa main qu’il déposait contre son cœur.
La suite était à la fois prévisible et totalement surprenante. Au moment où sa main s’était posée sur sa joue, Frankie l’avait senti, cette connexion, ce lien fragile mais pourtant bien là. C’était ce lien qui était là depuis le premier jour de leur rencontre. Ce n’était pas un coup de foudre, loin de là, elle avait vraiment eu envie de le frapper à chaque instant à partir de cette rencontre, mais de moins en moins. Elle s’était attachée à lui, plus qu’elle ne le reconnaîtrait devant un juge. C’était elle qui avait tenté un rapprochement lors de cette nuit où il lui avait offert un toit sur la tête, par jeu, par provocation, mais aussi parce qu’elle en avait eu envie.
Ses doigts agrippèrent le tissu de sa veste alors qu’elle s’étonnait à répondre à ce baiser, sans vraiment s’en étonner non plus. Est-ce que ça en valait la peine ? Les paroles du blond flottèrent un instant dans son esprit, est-ce que tout ceci en vaudrait vraiment la peine ? Lorsqu’il se recula, rompant leur baiser, Frankie retira sa main, détournant un instant le regard. C’était compliqué, mais c’était tentant. C’était tout ce qu’elle fuyait mais elle n’avait encore jamais fui depuis qu’elle l’avait rencontré. Fuir les morts, fuir la mort, le danger, tout ça, c’était normal. Fuir les vivants ou les garder uniquement pour les utiliser, c’était ce qu’elle faisait, ce qu’elle était. C’était pour cela qu’elle était restée au départ, mais les choses avaient changé, Frankie le savait, le sentait dans chaque particule de son corps.
Relevant finalement son regard vers Isiah, la brunette esquissa enfin un sourire avant de revenir l’embrasser, le poussant sans ménagement vers la porte avant de se reculer à son tour.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Jeu 28 Sep 2017 - 18:06
Le monde était encore flou autour du blond, les yeux à peine ouverts depuis peu et le goût d’un doux baiser qui restait encore sur ses lèvres. Son cœur ne fit qu’un bond lorsqu’il se rendit seulement compte que sa partenaire ne l’avait pas repoussé. Ses yeux bleutés se posèrent avec une finie douceur sur le visage encore plus décomposé de Frances et alors que cette dernière lui fit un début de sourire, le trentenaire sourit aux anges en voyant le résultat de ce pari. Dans la continuité de l’instant, comme si tout ceci était devenu une évidence il se laissa embrasser à nouveau par la demoiselle, entourant la Coréenne de ses longs bras avant de resserrer petit à petit son étreinte sentant son corps se serrer tout contre le sien. Ils en étaient presque mignons les deux têtes de mule qui avaient passé le plus clair de leur temps à se provoquer et à se critiquer publiquement, dans le concours de celui qui serait le plus vexant : ils faisaient tous deux moins les fiers à s’embrasser comme des adolescents, tout placardé contre la porte à ne plus se lâcher et à montrer de la timidité. Bref, ils étaient plutôt carrément mignons.
Ce sentiment, le blond se sentait à la fois fort et fragile, comme si son cœur avait à nouveau quelque chose à perdre, ce n’était pas vraiment quelque chose de nouveau mais il s’en rendait compte un peu plus après chaque minute passée en compagnie de la diva. Cela faisait si longtemps qu’il ne s’était pas senti si léger, si heureux et à la fois si confus. C’était agréable et à la fois cela faisait peur, il se sentait comme sur un petit nuage obligé d’avancer dans l’inconnu et comme si chaque pas pouvait être le dernier. Il avait envie que le temps s’arrête, se fige, que le monde arrête d’aller mal et qu’en passant la porte tout irait à nouveau comme sur des roulettes : à vrai dire, il n’avait même plus envie de passer cette porte, ses pensées étaient rivées vers les lèvres de la belle et ses souvenirs sur le premier baiser de cette soirée. La joie pouvait se lire sur son visage, comme un adolescent qui aurait conclu pour la première fois.
Lorsque la demoiselle se recula à nouveau, il se contenta de sourire inclinant un peu la tête ne sachant pas trop quoi ajouter comme bêtise sur le moment après le sérieux de la situation. Mais bon chassez le naturel, il revient au galop : la brune lui dit gentiment qu’il serait plus prudent d’en rester là pour le moment. Bien que sur le moment, le blond aurait bien aimé protester et voler un peu plus de rab de Coréenne, il se contenta de lever les épaules, tout ceci était nouveau pour eux deux et il n’avait clairement pas envie de jouer les forceurs, ce n’était pas le but et il comprenait qu’elle avait certainement besoin de temps pour elle. Hochant la tête, il ajouta : « Tu as raison… Et puis je crois que notre Diva préférée a largement donné de son temps, hein ? » Et pas que de son temps.
Le serrurier s’avança tout doucement vers elle, lui sourit à nouveau tout en restant quelques secondes à admirer sans se cacher la sublime Frankie puis avec toute sa douceur et son innocence, il déposa un petit baiser avec affection sur le front de la chanteuse avant de souffler : « Bonne nuit, Frankie, dors bien. ». Puis de tourner les talons, ouvrant la porte et la refermant derrière lui avant de disparaître dans la pénombre du couloir.
À peine eut-il fermé la porte qu’il souffla un grand coup restant là, tout souriant, il avait envie de crier sa joie et à la fois son doute au monde entier mais il se contenta de fixer ses mains. Il repensa à Kate et Rebecca, il se sentait encore un peu coupable, au plus profond de lui il y avait une légère culpabilité : avait-il droit à ce genre de plaisir après tout ce qu’il avait fait ? Cela était tellement étrange comme sentiment, il se devait de continuer à avancer et bien qu’il n’avait plus l’impression de trainer cet immense poids derrière lui, il pouvait encore sentir la lame du remord venir caresser ses entrailles. Il redressa finalement la tête, fixa la porte quelques instants, il avait envie d’être de l’autre côté, il en mourrait d’envie mais il ne pouvait pas encore totalement se le permettre. Finalement il se gifla mentalement et se dirigea vers sa couche où il pourrait essayer de dormir. Après tout, comment arriverait-il à dormir après tant d’excitation mais au moins il aurait plein de rêves en tête.
Ce sentiment, le blond se sentait à la fois fort et fragile, comme si son cœur avait à nouveau quelque chose à perdre, ce n’était pas vraiment quelque chose de nouveau mais il s’en rendait compte un peu plus après chaque minute passée en compagnie de la diva. Cela faisait si longtemps qu’il ne s’était pas senti si léger, si heureux et à la fois si confus. C’était agréable et à la fois cela faisait peur, il se sentait comme sur un petit nuage obligé d’avancer dans l’inconnu et comme si chaque pas pouvait être le dernier. Il avait envie que le temps s’arrête, se fige, que le monde arrête d’aller mal et qu’en passant la porte tout irait à nouveau comme sur des roulettes : à vrai dire, il n’avait même plus envie de passer cette porte, ses pensées étaient rivées vers les lèvres de la belle et ses souvenirs sur le premier baiser de cette soirée. La joie pouvait se lire sur son visage, comme un adolescent qui aurait conclu pour la première fois.
Lorsque la demoiselle se recula à nouveau, il se contenta de sourire inclinant un peu la tête ne sachant pas trop quoi ajouter comme bêtise sur le moment après le sérieux de la situation. Mais bon chassez le naturel, il revient au galop : la brune lui dit gentiment qu’il serait plus prudent d’en rester là pour le moment. Bien que sur le moment, le blond aurait bien aimé protester et voler un peu plus de rab de Coréenne, il se contenta de lever les épaules, tout ceci était nouveau pour eux deux et il n’avait clairement pas envie de jouer les forceurs, ce n’était pas le but et il comprenait qu’elle avait certainement besoin de temps pour elle. Hochant la tête, il ajouta : « Tu as raison… Et puis je crois que notre Diva préférée a largement donné de son temps, hein ? » Et pas que de son temps.
Le serrurier s’avança tout doucement vers elle, lui sourit à nouveau tout en restant quelques secondes à admirer sans se cacher la sublime Frankie puis avec toute sa douceur et son innocence, il déposa un petit baiser avec affection sur le front de la chanteuse avant de souffler : « Bonne nuit, Frankie, dors bien. ». Puis de tourner les talons, ouvrant la porte et la refermant derrière lui avant de disparaître dans la pénombre du couloir.
À peine eut-il fermé la porte qu’il souffla un grand coup restant là, tout souriant, il avait envie de crier sa joie et à la fois son doute au monde entier mais il se contenta de fixer ses mains. Il repensa à Kate et Rebecca, il se sentait encore un peu coupable, au plus profond de lui il y avait une légère culpabilité : avait-il droit à ce genre de plaisir après tout ce qu’il avait fait ? Cela était tellement étrange comme sentiment, il se devait de continuer à avancer et bien qu’il n’avait plus l’impression de trainer cet immense poids derrière lui, il pouvait encore sentir la lame du remord venir caresser ses entrailles. Il redressa finalement la tête, fixa la porte quelques instants, il avait envie d’être de l’autre côté, il en mourrait d’envie mais il ne pouvait pas encore totalement se le permettre. Finalement il se gifla mentalement et se dirigea vers sa couche où il pourrait essayer de dormir. Après tout, comment arriverait-il à dormir après tant d’excitation mais au moins il aurait plein de rêves en tête.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Ven 29 Sep 2017 - 8:02
Frankie devait bien le reconnaître, c’était très perturbant ce qu’il venait de se passer. Autant le fait qu’Isiah l’ait embrassée que le fait qu’elle ne l’ait pas repoussé d’un violent coup de genoux dans les parties. L'ambiance d’ordinaire si électrique entre eux semblait apaisée, calme. « Largement, oui … » souffla-t-elle en réponse au commentaire du blond, toujours un mince sourire aux lèvres dont elle ignorait elle-même s’il était naturel ou voué à se foutre de lui. Fermant les yeux lorsqu’il s’approcha à nouveau, la coréenne se trouva à nouveau sereine, alors qu’elle aurait dû vouloir le frapper, l’engueuler au minimum comme à leur habitude à tous les deux. Lorsqu’il fut sorti du petit laboratoire qu’elle avait choisi comme chambre pour la nuit, Frankie referma la porte, la barricadant à nouveau avant de souffler. Trainant des pieds jusqu’à son maigre matelas fait d’un sac de couchage de récupération et une couverture, la brunette se laissa tomber pour s’étendre, posant son avant-bras sur son front. C’était quoi tout ça ….
Le lendemain matin arriva bien vite, contre toute attente la brune avait réussi à trouver le sommeil, non sans difficulté mais c’était déjà quelques heures. Lorsqu’elle quitta la pièce à l’écart, la chanteuse prit le soin d’éviter le blond, saluant Nigel et Billy et essuyant un regard interrogateur de la part du vieux.« Quoi ? » lui lança-t-elle avec son amabilité naturelle. La bonne nouvelle c’était qu’Isiah n’était pas dans son champ de vision alors qu’elle récupérait une bouteille d’eau et des barres de céréales pour déjeuner. La mauvaise nouvelle c’était qu’elle le regrettait presque mais cela ne dura pas. Comment devait-elle agir après la veille ? Ils étaient passés par toutes les étapes ces derniers jours et si leur relation n’avait jamais vraiment été du genre profonde et sincère, c’était un tout autre cap que ces derniers jours leur avaient fait passer.
« Hey » se contenta-t-elle de souffler à l’attention du blond. Hors de question qu’elle lui saute au cou, elle n’avait pas encore fait le tri dans son esprit par rapport à ce baiser, ces baisers. Se renfrognant sur son petit déjeuner de fortune, Frankie scruta les alentours, s’autorisant à mettre le nez dehors. L’endroit était plutôt joli, dans un sale état mais plutôt sympathique quand même. Il y avait peut-être quelque chose à faire maintenant qu’ils étaient tous d’accord pour se poser et tenter de vivre plutôt que simplement survivre.
« Y’a pas mal de boulot à faire ici. On devrait peut-être commencer par tout nettoyer, à l’intérieur, à l’extérieur. » Elle avait parfois aidé sa mère côté jardinage, elle pourrait bien mettre ses maigres talents sur le sujet à l’épreuve. « On sort aujourd’hui » lança-t-elle à l’attention du blond avec toujours cette même attitude distante, préférant ne rien laisser paraître de toutes ses questions et de ce qui s’était passé. « On voit ce qu’on trouve pour remettre tout en état, peut-être de quoi manger et boire pour quelques jours. » Billy et Nigel resteraient sur place pour veiller à ce que personne n’investisse les lieux. Laissant un peu de temps pour terminer de se réveiller et de se préparer, elle alla finalement retrouver Isiah. « Au nord il y avait pas mal de commerces de mémoire. » Ce n’était pas elle qui évoquerait la veille, clairement pas, elle allait faire comme si rien ne s’était passé, au moins le temps d’y voir plus clair.
Le lendemain matin arriva bien vite, contre toute attente la brune avait réussi à trouver le sommeil, non sans difficulté mais c’était déjà quelques heures. Lorsqu’elle quitta la pièce à l’écart, la chanteuse prit le soin d’éviter le blond, saluant Nigel et Billy et essuyant un regard interrogateur de la part du vieux.
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