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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Ven 29 Sep 2017 - 12:00
La nuit avait été courte mais peu mouvementée, Isiah était le premier lever suite au dernier tour de ronde, de légers cernes sous les yeux après n’avoir pu dormir, la tête encore emplie de souvenirs de la veille. Mais contrairement à l’ambiance de cette dernière journée, le blond était motivé et de bonne humeur. Attendant que le vieil homme se lève, il lui redonna son fusil à lunette avant de s’équiper du strict minimum : son kit de crochetage et un revolver, il était enfin prêt pour son footing matinal. Un geste qui pouvait paraître irréfléchi et qui au final l’était en fait, mais le blondinet n’était pas du genre à revenir sur ses envies, il avait besoin de continuer l’exercice physique pour garder sa condition et sa jambe lui permettait à nouveau de se déplacer plus ou moins correctement. La course était l’exercice rêvé et surtout cela lui permettrait de réfléchir et par la même occasion, inspecter les alentours, si des rôdeurs se présentaient à lui, c’était un risque mais plus vraiment une menace et dans le cas où il croiserait des survivants, il valait mieux que ce soit lui qui tempère la rencontre plutôt que le reste du groupe.
C’est ainsi qu’aux premiers rayons de soleil, le blond emprunta le baladeur qu’il avait offert à la Jaune pour partir à petites foulées canif à la main faire son petit tour : le petit parc à l’Ouest serait idéal pour repérer la future pose des pièges. Lors des deux heures qui s’écoulèrent, le blond ne croisa pas grand nombre de rôdeurs mais il manque de tomber plusieurs fois à cause de son genou qui n’était pas parfaitement remis mais surtout des pensées de la veille. Où allait-il ? Où allaient-ils ? Même si Isiah était relativement clair sur ses envies et ses intentions, était-ce la bonne chose à faire ? Est-ce que Frankie était vraiment sur la même longueur d’onde ? C’était tout simplement impossible à dire avec la diva, elle était bien trop égocentrique, capricieuse et imprévisible pour réussir à deviner ses pensées. Si certaines de ses réactions étaient faciles à prévoir, il en était tout autre chose en ce qui concerne ses réflexions. Finalement, il n’y avait juste pas de réponse à attendre, Baumann se contenterait d’agir normalement sans se poser de questions, il était clair dans ses sentiments et comme il l’avait dit hier soir, cela en valait la peine à ses yeux. Réfléchir c’était pas son truc.
Finalement, encore un peu en sueur, le blond découvrit le petit groupe de survivants matinaux, échangea quelques mots amicaux avec Nigel et Marvin tout en évitant un peu le vieux mais alors qu’il cherchait Frankie du regard, impossible de la voir. Était-elle malade ? Tant pis, il y avait trop de choses à faire pour perdre plus de temps avec ça. Allant se débarbouiller, le blond enfila un petit déjeuner à base de barres protéinées périmées et d’un peu d’eau avant d’aller inspecter l’état de leurs provisions. Ce n’était pas glorieux mais ils tiendraient encore un peu de temps, l’addition du vieil homme n’était pas un cadeau sur ce point et le blond avait encore du mal à envisager les dépenses de quatre individus et un chien.
C’est alors qu’il l’aperçut toujours aussi rayonnante malgré son caractère de merde, oui bon ça, y avait pas grand-chose à dire de plus la diva au matin était la pire chose qu’il avait croisée depuis longtemps. Elle vint alors vers lui, le serrurier toujours aussi souriant se contentant de répondre : « Hey » avant de se repencher sur les provisions tandis que la demoiselle semblait légèrement distante. Il la suivit dehors après quelques minutes, une fois l’inventaire terminé, histoire de vouloir discuter bien que cette dernière ne semblait pas vraiment ouverte à ça. « Pas trop mal dormi oui, merci et toi ? » répondit-il sur son air toujours taquin avec un large sourire, puis il ajouta plus sérieusement : « Va nous falloir du matériel, j’en ai bien peur... ».
Il acquiesça sans rechigner lorsqu’elle ne lui laissa pas vraiment le choix de la sortie, il se contenta de hausser les épaules, ça lui allait parfaitement et il commençait à avoir l’habitude des directives de la brune. Bien qu’ils auraient certainement eu besoin de parler, le blond avait déjà chassé ses idées de sa tête, ne pensant plus qu’à la survie du groupe, finalement pour lui tout semblait clair et bien naïvement il ne se posait pas plus la question pour Frankie.
Mais alors que la Coréenne semblait vouloir partir vers le nord, le blond leva l’index en l’air à quelques centimètres du visage de la brune : « Attend ! J’ai une idée ! » dit-il avant de partir à petites foulées vers l’intérieur, allant à la rencontre de Nigel. Une petite minute plus tard, il revint brandissant fièrement la carte comme un enfant fier de sa trouvaille avant de la déplier devant elle. Il se rapprocha familièrement, se collant contre elle avant de pointer la direction : « Ici, si j’me souviens bien, il y avait le City People ! J’y ai pas mal fait d’achats lors d’mes premiers déménagements, on pourrait largement récupérer de quoi débroussailler tout ça. *puis il grimaça légèrement* Le souci, c’est qu’on doit couper par l’hôpital… Va y avoir d’la raclure mais… pour nous deux, ça d’vrait pas trop être gênant » lança-t-il avec un petit clin d’œil tout un jaugeant bien trop simplement la menace qu’étaient les alentours de l’hôpital. Si Isiah n’était pas un fin jardinier, il n’y avait pas à douter de ses qualités de bricoleurs et par extension, si la Boutique était encore là, il y trouverait sûrement de quoi entretenir le plus gros de Recovery Grove.
À peine eut-il terminé sa petite démonstration, qu’il tourna la tête sur le côté en direction de Frankie, sans s’en rendre compte le blond était à cet instant très proche d’elle, trop sûrement, leurs lèvres n’étaient pas beaucoup plus éloignées que la veille et même si le serrurier agissait à son habitude sans se poser de questions, en serait-il autant pour la diva ?
C’est ainsi qu’aux premiers rayons de soleil, le blond emprunta le baladeur qu’il avait offert à la Jaune pour partir à petites foulées canif à la main faire son petit tour : le petit parc à l’Ouest serait idéal pour repérer la future pose des pièges. Lors des deux heures qui s’écoulèrent, le blond ne croisa pas grand nombre de rôdeurs mais il manque de tomber plusieurs fois à cause de son genou qui n’était pas parfaitement remis mais surtout des pensées de la veille. Où allait-il ? Où allaient-ils ? Même si Isiah était relativement clair sur ses envies et ses intentions, était-ce la bonne chose à faire ? Est-ce que Frankie était vraiment sur la même longueur d’onde ? C’était tout simplement impossible à dire avec la diva, elle était bien trop égocentrique, capricieuse et imprévisible pour réussir à deviner ses pensées. Si certaines de ses réactions étaient faciles à prévoir, il en était tout autre chose en ce qui concerne ses réflexions. Finalement, il n’y avait juste pas de réponse à attendre, Baumann se contenterait d’agir normalement sans se poser de questions, il était clair dans ses sentiments et comme il l’avait dit hier soir, cela en valait la peine à ses yeux. Réfléchir c’était pas son truc.
Finalement, encore un peu en sueur, le blond découvrit le petit groupe de survivants matinaux, échangea quelques mots amicaux avec Nigel et Marvin tout en évitant un peu le vieux mais alors qu’il cherchait Frankie du regard, impossible de la voir. Était-elle malade ? Tant pis, il y avait trop de choses à faire pour perdre plus de temps avec ça. Allant se débarbouiller, le blond enfila un petit déjeuner à base de barres protéinées périmées et d’un peu d’eau avant d’aller inspecter l’état de leurs provisions. Ce n’était pas glorieux mais ils tiendraient encore un peu de temps, l’addition du vieil homme n’était pas un cadeau sur ce point et le blond avait encore du mal à envisager les dépenses de quatre individus et un chien.
C’est alors qu’il l’aperçut toujours aussi rayonnante malgré son caractère de merde, oui bon ça, y avait pas grand-chose à dire de plus la diva au matin était la pire chose qu’il avait croisée depuis longtemps. Elle vint alors vers lui, le serrurier toujours aussi souriant se contentant de répondre : « Hey » avant de se repencher sur les provisions tandis que la demoiselle semblait légèrement distante. Il la suivit dehors après quelques minutes, une fois l’inventaire terminé, histoire de vouloir discuter bien que cette dernière ne semblait pas vraiment ouverte à ça. « Pas trop mal dormi oui, merci et toi ? » répondit-il sur son air toujours taquin avec un large sourire, puis il ajouta plus sérieusement : « Va nous falloir du matériel, j’en ai bien peur... ».
Il acquiesça sans rechigner lorsqu’elle ne lui laissa pas vraiment le choix de la sortie, il se contenta de hausser les épaules, ça lui allait parfaitement et il commençait à avoir l’habitude des directives de la brune. Bien qu’ils auraient certainement eu besoin de parler, le blond avait déjà chassé ses idées de sa tête, ne pensant plus qu’à la survie du groupe, finalement pour lui tout semblait clair et bien naïvement il ne se posait pas plus la question pour Frankie.
Mais alors que la Coréenne semblait vouloir partir vers le nord, le blond leva l’index en l’air à quelques centimètres du visage de la brune : « Attend ! J’ai une idée ! » dit-il avant de partir à petites foulées vers l’intérieur, allant à la rencontre de Nigel. Une petite minute plus tard, il revint brandissant fièrement la carte comme un enfant fier de sa trouvaille avant de la déplier devant elle. Il se rapprocha familièrement, se collant contre elle avant de pointer la direction : « Ici, si j’me souviens bien, il y avait le City People ! J’y ai pas mal fait d’achats lors d’mes premiers déménagements, on pourrait largement récupérer de quoi débroussailler tout ça. *puis il grimaça légèrement* Le souci, c’est qu’on doit couper par l’hôpital… Va y avoir d’la raclure mais… pour nous deux, ça d’vrait pas trop être gênant » lança-t-il avec un petit clin d’œil tout un jaugeant bien trop simplement la menace qu’étaient les alentours de l’hôpital. Si Isiah n’était pas un fin jardinier, il n’y avait pas à douter de ses qualités de bricoleurs et par extension, si la Boutique était encore là, il y trouverait sûrement de quoi entretenir le plus gros de Recovery Grove.
À peine eut-il terminé sa petite démonstration, qu’il tourna la tête sur le côté en direction de Frankie, sans s’en rendre compte le blond était à cet instant très proche d’elle, trop sûrement, leurs lèvres n’étaient pas beaucoup plus éloignées que la veille et même si le serrurier agissait à son habitude sans se poser de questions, en serait-il autant pour la diva ?
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Dim 1 Oct 2017 - 11:10
S’écartant finalement du blond à qui elle laissa la carte, Frankie récupéra son sac à dos, sa hache et son revolver qu’elle rangea respectivement dans son holster d’épaule et à sa ceinture. Est-ce qu’Isiah allait suivre son plan qui lui paraissait moins risqué ? Frankie n’avait pas vraiment l’intention de lui laisser le choix, et il devait bien avoir l’habitude maintenant. Si elle était prête à faire quelques concessions quand la situation l’exigeait, il était hors de question qu’elle tente de traverser un hôpital, les hôpitaux avaient été investis par l’armée dans les premiers jours et si l’idée de trouver des armes ou des munitions était tentante, l’idée de tomber sur des attroupements de morts l’était moins.
Les deux prirent finalement la direction de la sortie, repassant par la pièce principale du Douglas Research Conservatory sans que la coréenne ne prenne le temps de saluer davantage les deux autres survivants. Ce n’est qu’une fois à l’extérieur, sûre que personne ne viendrait écouter leur discussion que la brunette reprit la parole.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Lun 30 Oct 2017 - 17:33
Isiah avait son regard bleuté pendu aux lèvres de sa partenaire, il l’écoutait attentivement tout en acquiesçant aux dires de la diva. Bien évidemment qu’il ne comptait pas littéralement passer par l’hôpital mais il jugeait que les alentours bien que dangereux étaient gérables à eux deux. Ensemble, ils arrivaient à gérer des situations problématiques sans trop de difficultés mais malgré tout, la brune avait raison, cela ne servait à rien de prendre trop de risques pour gagner quelques minutes. Se faire encercler par des rôdeurs et se cacher pendant des heures et des heures, n’était clairement pas dans ses projets. Il avait plutôt besoin de sortir, de bouger, il se sentait parfois prisonnier dans ses mouvements et restreint dans certaines de ses opérations, l’Allemand était un fonceur, un homme d’action et non pas de réflexion. Bref, dans tous les cas, la Jaune marquait une fois de plus des points et ce n’était pas à ce petit jeu que Baumann jouerait les têtus.
Mais alors que le jeune homme était relativement proche, lorsque son interlocutrice tourna la tête, il put lire sur son visage une légère incompréhension et surtout son regard noir si emblématique. Qu’avait-il fait… encore ? Il continua de la regarder droit dans les yeux essayant de lire en elle mais étrangement, il n’arrivait pas à savoir ce à quoi elle pensait à ce moment-là. Avait-il encore dit quelque chose de mal ou fait quelque chose de déplacé ? C’était bizarre et bien qu’elle le regardait avec une certaine noirceur, il avait presque l’impression de lire une légère gêne en elle. Les femmes étaient compliquées mais alors Frankie était le pompom de la charrue avant l’ambulance sur le gâteau. Puis vint alors Billy, qu’Isiah se contenta de saluer d’un petit signe de tête avant de devancer le pas et de rentrer dans le Hall allant rendre sa carte à Nigel tout en partageant un verre d’eau à défaut de café.
Finalement Isiah et Frankie prirent tous les deux la route, marchant comme à leur habitude sans véritablement de changement dans leurs attitudes respectives. Fallait-il qu’il aille plus au contact d’elle, qu’il aille essayer de lui tenir la main ou d’aller lui voler un autre baiser ? À vrai dire le blond n’y songeait même pas, ce n’était pas l’heure et le sujet avait déjà été fixé la veille, s’ils pouvaient avoir un peu de temps de répit, peut-être que l’Allemand serait allé passer un peu de temps pour discuter de tout ça avec sa partenaire mais là, il s’agissait d’une opération importante pour le petit groupe et le trentenaire restait ainsi sur ses gardes, le pas mobile et silencieux.
Les deux avancèrent donc dans un quasi-silence ignorant les quelques rôdeurs trop lents pour les rattraper et éliminant les quelques-uns se mettant véritablement en travers de leur chemin. Puis finalement ce fut la Coréenne qui brisa le silence, mais pour autant le blond ne s’arrêta pas de marcher, restant quelques instants silencieux, bloqué sur cette question qui tombait presque comme un cheveu dans la soupe. Qu’avait-il fait encore hier soir ? Enfin si, ça il le savait, mais qu’allait-elle lui demandait ? Il avait certainement dit quelque chose de travers, cela devrait être ça. Ignorant complètement l’idée que le baiser ait pu problème étant donné la réponse plutôt positive de la demoiselle et les intentions plutôt claires du nazi. Marchant toujours en tête de file, le blond ne tourna pas la tête continuant de servir d’éclaireur tout en soufflant : « Hier soir ? Qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ? » Lança-t-il sur un ton malgré tout calme et presque enfantin.
Puis il s’arrêta quelques secondes, tira son revolver de son étui, toujours le canif dans l’autre main puis coupa à travers le Laurelhurst Playfield, heureusement pour eux, il ne semblait pas y avoir de joueurs revenants dans les parages. Si son comportement et sa réponse ne semblaient pas plus détachée et anormaux que d’habitude, le blond ne se rendait pas vraiment compte des tourments de Frankie n’imaginant pas que sa déclaration ait pu chambouler à ce point le cœur de pierre de la diva.
Mais alors que le jeune homme était relativement proche, lorsque son interlocutrice tourna la tête, il put lire sur son visage une légère incompréhension et surtout son regard noir si emblématique. Qu’avait-il fait… encore ? Il continua de la regarder droit dans les yeux essayant de lire en elle mais étrangement, il n’arrivait pas à savoir ce à quoi elle pensait à ce moment-là. Avait-il encore dit quelque chose de mal ou fait quelque chose de déplacé ? C’était bizarre et bien qu’elle le regardait avec une certaine noirceur, il avait presque l’impression de lire une légère gêne en elle. Les femmes étaient compliquées mais alors Frankie était le pompom de la charrue avant l’ambulance sur le gâteau. Puis vint alors Billy, qu’Isiah se contenta de saluer d’un petit signe de tête avant de devancer le pas et de rentrer dans le Hall allant rendre sa carte à Nigel tout en partageant un verre d’eau à défaut de café.
Finalement Isiah et Frankie prirent tous les deux la route, marchant comme à leur habitude sans véritablement de changement dans leurs attitudes respectives. Fallait-il qu’il aille plus au contact d’elle, qu’il aille essayer de lui tenir la main ou d’aller lui voler un autre baiser ? À vrai dire le blond n’y songeait même pas, ce n’était pas l’heure et le sujet avait déjà été fixé la veille, s’ils pouvaient avoir un peu de temps de répit, peut-être que l’Allemand serait allé passer un peu de temps pour discuter de tout ça avec sa partenaire mais là, il s’agissait d’une opération importante pour le petit groupe et le trentenaire restait ainsi sur ses gardes, le pas mobile et silencieux.
Les deux avancèrent donc dans un quasi-silence ignorant les quelques rôdeurs trop lents pour les rattraper et éliminant les quelques-uns se mettant véritablement en travers de leur chemin. Puis finalement ce fut la Coréenne qui brisa le silence, mais pour autant le blond ne s’arrêta pas de marcher, restant quelques instants silencieux, bloqué sur cette question qui tombait presque comme un cheveu dans la soupe. Qu’avait-il fait encore hier soir ? Enfin si, ça il le savait, mais qu’allait-elle lui demandait ? Il avait certainement dit quelque chose de travers, cela devrait être ça. Ignorant complètement l’idée que le baiser ait pu problème étant donné la réponse plutôt positive de la demoiselle et les intentions plutôt claires du nazi. Marchant toujours en tête de file, le blond ne tourna pas la tête continuant de servir d’éclaireur tout en soufflant : « Hier soir ? Qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ? » Lança-t-il sur un ton malgré tout calme et presque enfantin.
Puis il s’arrêta quelques secondes, tira son revolver de son étui, toujours le canif dans l’autre main puis coupa à travers le Laurelhurst Playfield, heureusement pour eux, il ne semblait pas y avoir de joueurs revenants dans les parages. Si son comportement et sa réponse ne semblaient pas plus détachée et anormaux que d’habitude, le blond ne se rendait pas vraiment compte des tourments de Frankie n’imaginant pas que sa déclaration ait pu chambouler à ce point le cœur de pierre de la diva.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mar 31 Oct 2017 - 8:08
Autant dire que la route était calme, s’il n’y avait pas eu quelques râles à droite à gauche pour meubler le silence, on aurait pu croire que les deux se faisaient la tête. Mais plutôt que ça, c’était Frankie qui réfléchissait. Le blond l’avait mise dans une position inconfortable la veille, celle dans laquelle elle devait se demander elle aussi ce qu’elle ressentait. Et jusque-là, la coréenne ne l’avait pas fait. Isiah l’aidait à survivre, c’était tout. Elle s’était habituée à sa présence, c’était tout. Mais si leur dispute avait montré quelque chose, c’était bien que ce n’était pas tout. Leur discussion la veille lui avait confirmé ceci mais ce n’était pour autant pas plus clair dans son esprit. Alors au bout de quelques minutes à avancer dans les rues de Seattle qui avaient des allures de zones de guerre, la brune se décida à lancer la discussion. A propos d’hier soir …
Isiah aurait eu toute possibilité de clore le sujet, dire que c’était un dérapage, qu’il plaisantait, que c’était un malentendu … Mais non, le blond répondit à sa question par une autre question, avec un petit air détaché qui laissa la brune silencieuse. Esquissant un sourire agacé avant de le suivre, récupérant sa hache alors qu’ils avançaient à travers l’ancienne aire de jeux pour enfants. Un rôdeur sortit d’un petit bosquet, avançant vers Frankie de son pas chancelant. La coréenne le laissa approcher suffisamment pour le contourner et lui flanquer un coup de pied derrière le genou.« Hier soir … » commença-t-elle avant de lever sa hache. « Tu voulais dire quoi ? » Le tranchant de la hache s’abattit sur le crâne putréfié qui éclata. « Tu voulais dire quoi hier soir ? C’était juste … C’était quoi ? C’était une erreur, un défi, une blague ? » De nouveaux bruissements derrière elle lui confirmèrent qu’un petit groupe de rôdeurs approchait.
« Merde … » souffla-t-elle en s’écartant pour attirer à elle deux premiers rôdeurs. Répétant les mêmes gestes que plus tôt et en profitant au passage pour évacuer sa frustration de ne pas comprendre, de ne pas savoir, la brune éclata les deux crânes pourris. D’un revers de la manche, Frankie essuya le sang qui avait giclé sur son visage avant de revenir près d’Isiah. Elle planta son regard noir dans celui du serrurier, mais de noir son regard n’avait que la couleur car elle n’avait pour le coup aucune marque de méchanceté. La coréenne voulait juste comprendre.
Elle rangea sa hache à sa ceinture pour éviter tout malentendu. Le parc était redevenu calme, ils pouvaient peut-être discuter un peu, profiter qu’il n’y ait personne autours pour épier leur discussion.« Tu as vraiment tiré un trait sur … Kate ? » Qu’est-ce que ça changeait pour elle dans le fond qu’il tire ou non un trait sur sa femme et sur son ancienne vie ? C’était justement ce qui lui faisait peur dans le cas présent. Jusque-là, Isiah n’était que son compagnon d’infortune, un potentiel bouclier humain, mais elle s’était inquiétée pour lui, elle s’était attachée à lui et tant qu’il tenait à sa femme, Frankie ne pouvait pas vraiment prêter attention à tout cela. C’était plus simple quelque part, tant qu’il continuait sa quête personnelle, la brune pouvait continuer de penser qu’elle était encore avec lui par nécessité. « Ça me fait peur Isiah … » souffla-t-elle finalement en baissant le regard vers ses pieds. Jamais la diva ne s’était vraiment donné la peine de s’attacher à qui que ce soit en dehors de ses parents. S’attacher à quelqu’un, c’était risquer de prendre les mauvaises décisions, de les faire passer avant soi-même.
Isiah aurait eu toute possibilité de clore le sujet, dire que c’était un dérapage, qu’il plaisantait, que c’était un malentendu … Mais non, le blond répondit à sa question par une autre question, avec un petit air détaché qui laissa la brune silencieuse. Esquissant un sourire agacé avant de le suivre, récupérant sa hache alors qu’ils avançaient à travers l’ancienne aire de jeux pour enfants. Un rôdeur sortit d’un petit bosquet, avançant vers Frankie de son pas chancelant. La coréenne le laissa approcher suffisamment pour le contourner et lui flanquer un coup de pied derrière le genou.
Elle rangea sa hache à sa ceinture pour éviter tout malentendu. Le parc était redevenu calme, ils pouvaient peut-être discuter un peu, profiter qu’il n’y ait personne autours pour épier leur discussion.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mer 1 Nov 2017 - 22:28
Un silence. C’était étonnant, habituellement lorsque le blond provoquait la brune d’une question sarcastique, lorsque ces deux-là jouait au chat et à la souris, l’Allemand aimait se présenter en martyr, pointer du doigt les défauts de la Coréenne avec justesse et gentillesse. Généralement ceci se terminait de la même manière : la monarque tirait sa tête de petite peste, faisait mine de bouder et essayait à son tour de se venger à sa manière, un petit jeu qui était devenu une habitude de vie bien agréable en comparaison du quotidien et qui permettait à ces deux-là de s’échapper de ce monde… de merde. Petit à petit pour le blond, ce comportement était devenu naturel, presque obligatoire, une sorte de je t’aime moi non plus aussi indispensable qu’un bonjour ou une bonne nuit, si Frankie et lui n’était pas sur cette longueur d’onde c’est que quelque chose clochait.
Fronçant les sourcils le blond avait fini par s’arrêter après quelques mètres parcourus, les sens toujours en alerte. Il avait beau louper souvent le coche avec Frankie mais pour une fois il arrivait à cerner le signal de la brune, quelque chose n’allait vraiment pas. Était-elle inquiète, perdue ou encore songeuse ? La réponse n’était jamais évidente avec elle, mais lui-même commençait à se sentir bien plus concerné, presque inquiet pour sa partenaire. Un rôdeur surgit alors, le pas ralenti par la pourriture de ses jambes, l’avantage de la ville c’est que la plupart de ces derniers avaient déjà bien souffert par le temps et les saisons. Frankie se dirigea vers ce dernier sous le regard à présent tourmenté du blond : il y avait eu malentendu hier soir ? Il avait vraiment fait quelque chose de mal ? Il pouvait comprendre le fait que la brune ne ressente pas les mêmes sentiments à son égard mais de là à être bloquée pour un baiser, il ne se serait jamais attendu à ça de la part de la diva.
Mais alors que sa partenaire ne laissait aucune chance à son assaillant, dans une technique rondement menée et un geste presque naturel, elle brisa le silence reposant plus précisément sa question. Pauvre raclure qui lui faisait face, le blond avait presque de la peine pour cette sale créature suceuse de cerveau qui était clairement tombé sur la mauvaise survivante. Mais alors que la brune intensifiée ses pensées, éclaircissant celles de Baumann, le serrurier se figeant, la mine grave et le regard presque sévère. Il comprenait à présent, il comprenait les tourments de la jolie brune, il comprenait cette attitude nouvelle depuis ce matin mais dans le fond, il se sentait légèrement frustré : de la frustration sur le fait que ses intentions n’avaient pas été claires, que ce qu’il avait sur le cœur n’avait pas été assez poignant et il avait déjà suffisamment de mal comme ça pour être sentimental qu’il se voyait mal refaire tout un discours. Mais dans le fond, le blond savait avant tout qu’il s’agissait là d’un sentiment égoïste, elle était perdue après tous les retournements de veste d’Isiah, qui avait été lui-même noyé dans ce flot d’émotions perdue entre le désespoir de revoir sa femme et sa culpabilité d’éprouver des choses nouvelles pour une autre, mais au jour d’aujourd’hui, il avait déjà fait son choix, le monde avait changé et le blond aussi. Celle qu’il désirait à présent plus que tout à cet instant précise, se tenait encore droit devant lui tandis qu’il se faisait encore difficilement à l’idée que l’autre femme faisait désormais partie des bribes du passé.
Alors qu’il fit un pas vers elle prêt à clarifier les choses, la mine encore plissée mais les traits plus calmes, d’autres râles se firent entendre : la raclure avait des petits copains. L’Allemand voulut retenir son amie perturbée, par peur qu’elle se blesse dans sa frustration mais voyant Frankie attirer deux de ces créatures, le blond passa à son tour attirant le reste du groupe. Il laissa tomber un premier rôdeur qui s’était jeté sur lui en l’esquivant à la dernière minute, jaugea par la même occasion de l’état de son genou qui guérissait, il planta dans l’œil la seconde raclure retirant avec facilité son arme avant d’écraser le crâne de la saleté au sol avec son pied puis d’aller finir le troisième et dernier compagnon de cette petite bande.
Essuyant son petit canif qui se faisait de plus en plus abimé, le blond grimaça avant de planter un regard doux dans celui de la belle Frankie. Lorsque le nom de Kate retentit, Isiah grimaça à nouveau fermant les yeux tout en chassant ses noirs souvenirs. Puis alors qu’elle évoqua sa plus profonde pensée, sa peur, le trentenaire fit un petit pas vers elle, se collant presque à elle avant de glisser avec la même douceur que la veille une main sous le menton de la chanteuse, relevant doucement sa tête pour pouvoir à nouveau plonger son regard dans le sien. D’une voix calme Isiah souffla avec la plus grande sincérité : « Je te mentirais en disant que je ne pense plus à Kate. *il laissa un léger silence, le temps de laisser les mots agir de tous leurs poids* Mais… quoiqu’il soit arrivé, c’est du passé à présent. Je sais pas ce que j’ai pu laisser sous-entendre hier soir mais ce que je désire le plus à ce moment précis, c’est être avec la femme qui se tient devant moi. » Suite à ces mots, il avança doucement sa tête venant déposer un baiser avec toute la tendresse du monde, essayant de réconforter les doutes de Frankie et de chasser toute idée de blague. Il la désirait ardemment, elle et aucune autre. Il resserra son étreinte autour d’elle voulant faire sentir sa présence contre lui puis il interrompit ce délicieux échange un peu trop tôt, ils ne devaient pas s’éterniser ici.
Isiah attrapa la main de Frankie toujours avec calme et délicatesse puis lui fit signe de le suivre, il devait continuer de bouge. Marchant doucement mais sûrement, l’Allemand reprit alors doucement la parole : « Je sais pas si tu souhaites vraiment d’un simple serrurier farceur mais… sache que j’étais tout ce qu’il y a plus de sérieux, je veux vraiment que tu restes à mes côtés, je veux vivre le plus longtemps possible tout en sachant chaque matin que je me lèverai avec toi dans mes bras. ». Puis à ces mots, il se tut, il en avait trop dit et il devait se reconcentrer, ce n’était clairement pas le moment de se faire surprendre par des raclures, pas après tout ça. Gardant la main de Frankie dans la sienne, ils finirent enfin par quitter le parc, se rapprochant très sérieusement de leur point de chute.
Fronçant les sourcils le blond avait fini par s’arrêter après quelques mètres parcourus, les sens toujours en alerte. Il avait beau louper souvent le coche avec Frankie mais pour une fois il arrivait à cerner le signal de la brune, quelque chose n’allait vraiment pas. Était-elle inquiète, perdue ou encore songeuse ? La réponse n’était jamais évidente avec elle, mais lui-même commençait à se sentir bien plus concerné, presque inquiet pour sa partenaire. Un rôdeur surgit alors, le pas ralenti par la pourriture de ses jambes, l’avantage de la ville c’est que la plupart de ces derniers avaient déjà bien souffert par le temps et les saisons. Frankie se dirigea vers ce dernier sous le regard à présent tourmenté du blond : il y avait eu malentendu hier soir ? Il avait vraiment fait quelque chose de mal ? Il pouvait comprendre le fait que la brune ne ressente pas les mêmes sentiments à son égard mais de là à être bloquée pour un baiser, il ne se serait jamais attendu à ça de la part de la diva.
Mais alors que sa partenaire ne laissait aucune chance à son assaillant, dans une technique rondement menée et un geste presque naturel, elle brisa le silence reposant plus précisément sa question. Pauvre raclure qui lui faisait face, le blond avait presque de la peine pour cette sale créature suceuse de cerveau qui était clairement tombé sur la mauvaise survivante. Mais alors que la brune intensifiée ses pensées, éclaircissant celles de Baumann, le serrurier se figeant, la mine grave et le regard presque sévère. Il comprenait à présent, il comprenait les tourments de la jolie brune, il comprenait cette attitude nouvelle depuis ce matin mais dans le fond, il se sentait légèrement frustré : de la frustration sur le fait que ses intentions n’avaient pas été claires, que ce qu’il avait sur le cœur n’avait pas été assez poignant et il avait déjà suffisamment de mal comme ça pour être sentimental qu’il se voyait mal refaire tout un discours. Mais dans le fond, le blond savait avant tout qu’il s’agissait là d’un sentiment égoïste, elle était perdue après tous les retournements de veste d’Isiah, qui avait été lui-même noyé dans ce flot d’émotions perdue entre le désespoir de revoir sa femme et sa culpabilité d’éprouver des choses nouvelles pour une autre, mais au jour d’aujourd’hui, il avait déjà fait son choix, le monde avait changé et le blond aussi. Celle qu’il désirait à présent plus que tout à cet instant précise, se tenait encore droit devant lui tandis qu’il se faisait encore difficilement à l’idée que l’autre femme faisait désormais partie des bribes du passé.
Alors qu’il fit un pas vers elle prêt à clarifier les choses, la mine encore plissée mais les traits plus calmes, d’autres râles se firent entendre : la raclure avait des petits copains. L’Allemand voulut retenir son amie perturbée, par peur qu’elle se blesse dans sa frustration mais voyant Frankie attirer deux de ces créatures, le blond passa à son tour attirant le reste du groupe. Il laissa tomber un premier rôdeur qui s’était jeté sur lui en l’esquivant à la dernière minute, jaugea par la même occasion de l’état de son genou qui guérissait, il planta dans l’œil la seconde raclure retirant avec facilité son arme avant d’écraser le crâne de la saleté au sol avec son pied puis d’aller finir le troisième et dernier compagnon de cette petite bande.
Essuyant son petit canif qui se faisait de plus en plus abimé, le blond grimaça avant de planter un regard doux dans celui de la belle Frankie. Lorsque le nom de Kate retentit, Isiah grimaça à nouveau fermant les yeux tout en chassant ses noirs souvenirs. Puis alors qu’elle évoqua sa plus profonde pensée, sa peur, le trentenaire fit un petit pas vers elle, se collant presque à elle avant de glisser avec la même douceur que la veille une main sous le menton de la chanteuse, relevant doucement sa tête pour pouvoir à nouveau plonger son regard dans le sien. D’une voix calme Isiah souffla avec la plus grande sincérité : « Je te mentirais en disant que je ne pense plus à Kate. *il laissa un léger silence, le temps de laisser les mots agir de tous leurs poids* Mais… quoiqu’il soit arrivé, c’est du passé à présent. Je sais pas ce que j’ai pu laisser sous-entendre hier soir mais ce que je désire le plus à ce moment précis, c’est être avec la femme qui se tient devant moi. » Suite à ces mots, il avança doucement sa tête venant déposer un baiser avec toute la tendresse du monde, essayant de réconforter les doutes de Frankie et de chasser toute idée de blague. Il la désirait ardemment, elle et aucune autre. Il resserra son étreinte autour d’elle voulant faire sentir sa présence contre lui puis il interrompit ce délicieux échange un peu trop tôt, ils ne devaient pas s’éterniser ici.
Isiah attrapa la main de Frankie toujours avec calme et délicatesse puis lui fit signe de le suivre, il devait continuer de bouge. Marchant doucement mais sûrement, l’Allemand reprit alors doucement la parole : « Je sais pas si tu souhaites vraiment d’un simple serrurier farceur mais… sache que j’étais tout ce qu’il y a plus de sérieux, je veux vraiment que tu restes à mes côtés, je veux vivre le plus longtemps possible tout en sachant chaque matin que je me lèverai avec toi dans mes bras. ». Puis à ces mots, il se tut, il en avait trop dit et il devait se reconcentrer, ce n’était clairement pas le moment de se faire surprendre par des raclures, pas après tout ça. Gardant la main de Frankie dans la sienne, ils finirent enfin par quitter le parc, se rapprochant très sérieusement de leur point de chute.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Mer 1 Nov 2017 - 23:18
Ce n’était sans doute pas l’endroit idéal pour avoir cette discussion, mais est-ce qu’il y avait seulement un endroit idéal ? Au Conservatory avec Nigel et Billy dans les parages ? Non, Frankie aimait la lumière des projecteurs quand elle pouvait jouer la comédie, mais quand il s’agissait d’être sincère, la brune était bien plus secrète. Alors le cadre n’était pas parfait, mais la diva lâcha finalement ce qu’elle avait sur le cœur, cette peur de s’attacher à quelqu’un qui la lâcherait un jour parce qu’elle n’était pas la bonne, parce qu’elle n’était peut-être qu’une distraction, une étape. Après tout, c’était ce qu’elle avait fait par le passé alors pourquoi ne pourrait-elle pas être traitée de la même manière.
Le blond se rapprocha, la forçant à relever la tête pour croiser son regard. Frankie détourna un instant le regard, quand est-ce que cette impression de n’être que le deuxième meilleur choix la quitterait ? Pourtant c’était elle qui avait eu des mots lourds, violents pour pousser Isiah à réfléchir. Reposant son regard noir sur les traits sérieux de l’allemand, Frankie resta silencieuse avant de répondre à ce nouveau baiser. Ses appréhensions s’envolèrent en partie mais la coréenne gardait une part de crainte. Ce n’était pas qu’elle doutait de lui, Isiah ne lui avait jamais donné de raison de ne pas lui faire confiance. Mais si Kate était vivante et que demain ils venaient à croiser son chemin, que se passerait-il ?« Je suppose que j’ai pas le choix et qu’il faut que je te fasse confiance … » souffla-t-elle avec un sourire.
En temps normal, Frankie aurait pris la fuite. Mais quelque chose la retenait, sans doute le fait qu’ils avaient tous les deux fait un pas vers l’autre, à partir de ce moment-là, c’était déjà trop tard pour elle pour fuir. La coréenne était prise au piège et elle avait elle-même choisi de rester dans ce piège. Entremêlant ses doigts à ceux du blond, Frankie lui emboita le pas, ils ne devaient pas oublier leur objectif. Tout en marchant, restant aux aguets, la brune écouta la suite de son discours. Le parc était derrière eux lorsque la diva considéra l’idée de répondre.« Je crois plus pouvoir trouver un riche producteur pour m’entretenir alors je vais devoir me contenter du serrurier un peu simplet … » Un sourire moqueur passa sur son visage. Ce n’était pas qu’elle ne ressentait rien, mais c’était plus simple de se cacher derrière une attitude supérieure.
Le reste du trajet jusqu’au magasin ne présenta pas d’encombre et les deux survivants arrivèrent finalement à destination. Un groupe assez dense de rôdeurs errait malheureusement devant l’entrée.« Il faut qu’on trouve une autre entrée … Tu as une idée brillante ? » Elle ne connaissait pas suffisamment les lieux pour s’engager directement par la grande porte, qui sait combien de rôdeurs étaient à l’intérieur ? Il fallait s’assurer que le magasin était sécurisé avant de foncer. Son regard passa de la foule de morts vivants à sa main toujours dans celle du blond. « J’essaierai de pas prendre la fuite et d’être là chaque matin … » souffla-t-elle finalement, en guise de réponse plus sérieuse aux paroles d’Isiah dans le parc.
Le blond se rapprocha, la forçant à relever la tête pour croiser son regard. Frankie détourna un instant le regard, quand est-ce que cette impression de n’être que le deuxième meilleur choix la quitterait ? Pourtant c’était elle qui avait eu des mots lourds, violents pour pousser Isiah à réfléchir. Reposant son regard noir sur les traits sérieux de l’allemand, Frankie resta silencieuse avant de répondre à ce nouveau baiser. Ses appréhensions s’envolèrent en partie mais la coréenne gardait une part de crainte. Ce n’était pas qu’elle doutait de lui, Isiah ne lui avait jamais donné de raison de ne pas lui faire confiance. Mais si Kate était vivante et que demain ils venaient à croiser son chemin, que se passerait-il ?
En temps normal, Frankie aurait pris la fuite. Mais quelque chose la retenait, sans doute le fait qu’ils avaient tous les deux fait un pas vers l’autre, à partir de ce moment-là, c’était déjà trop tard pour elle pour fuir. La coréenne était prise au piège et elle avait elle-même choisi de rester dans ce piège. Entremêlant ses doigts à ceux du blond, Frankie lui emboita le pas, ils ne devaient pas oublier leur objectif. Tout en marchant, restant aux aguets, la brune écouta la suite de son discours. Le parc était derrière eux lorsque la diva considéra l’idée de répondre.
Le reste du trajet jusqu’au magasin ne présenta pas d’encombre et les deux survivants arrivèrent finalement à destination. Un groupe assez dense de rôdeurs errait malheureusement devant l’entrée.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars
Jeu 2 Nov 2017 - 3:53
C’était le cœur léger que le blond avait conduit le binôme jusqu’à leur point de ravitaillement. Le cœur léger et le sourire jusqu’aux oreilles, c’était à la fois effrayant et excitant, c’était nouveau et à la fois cela faisait écho à des souvenirs. Le fait de ne plus se soucier que de soi-même, le fait de devoir se battre pour protéger quelqu’un d’autre que soit, le fait de ne plus devoir fuir et surtout la peur de perdre l’autre. Si Isiah ne se rendait pas encore parfaitement compte de tout cela, il y avait fort à parier que le trentenaire ne tarderait pas à ressentir tout ça ressurgir à nouveau. Bien qu’à ce moment il sentait l’adrénaline et sa vigueur le pénétrer de part en part pour lui donner un sentiment d’ailes dans le dos, le serrurier redescendrait vite lorsqu’il faudrait les durs moments des prochains jours. Mais pour l’instant, le garçon tel un adolescent qui venait de conclure, se sentait plutôt d’humeur à braver tous les périples, repensant encore à ce doux baiser qui hantait encore ses lèvres.
Lorsque la demoiselle avait fini par le suivre, entremêlant ses doigts aux siens, le blond n’avait pu s’empêcher de la regarder étrangement : était-ce vraiment la main de cette ravissante et détestable peste qu’il tenait ? Ils étaient vraiment ensemble à présent ? Frankie et Isiah ? Vraiment ? Cela paraissait encore invraisemblable plusieurs jours auparavant. Si bien que le trentenaire ne prêta pas tant attention aux légères provocations de sa partenaire, qui semblait le traiter une fois de plus d’imbécile. Il se contenta dès lors de hausser un sourcil contemplatif, le regard faussement méprisant et toujours ce large sourire d’enfant gâté sur la trombine.
Lorsqu’ils arrivèrent par la route principale, de nombreux bruits les interpelèrent, une masse non négligeable de raclures s’était agglutinée devant les barrières du parking de l’échoppe, bloquant complètement la porte d’entrée, grimaçant devant cet affreux spectacle, l’Allemand réalisa alors qu’il n’avait toujours pas lâché la main de la chanteuse. Ce sentiment qui le parcourait, il ressentait à nouveau l’hésitation, il ne voulait pas prendre de risque pas après avoir dit tout cela mais malgré tout, c’était tout bonnement impossible de ne pas avoir de complication dans une telle situation. Il resta songeur quelques instants scrutant les environs à la recherche d’une solution sans risque puis quelques minutes après la question de la demoiselle, cette dernière se décida à rompre à nouveau le silence, expliquant avec humour et pourtant sérieux qu’elle essaierait de rester auprès de lui. Pouffant à plein narine, le blond leva les sourcils, presque dubitatif et fixa la Coréenne : cela le faisait rire intérieurement, lui qui avait passé le plus clair de son temps à fuir ses problèmes, il était à présent à courir auprès d’une demoiselle qui lui apporterait certainement moult problèmes mais pourtant au fond de son cœur il venait à l’instant de prendre une décision. Pour Frankie, il savait se mettre en danger.
Attirant la brune contre lui, il vola un langoureux baiser histoire de se donner du courage pour ce qu’il allait faire puis il lâcha prise soufflant avant prétention et provocation : « Une idée brillante ? Tu en doutais ? Regarde bien comment le simplet va dégager la voie ! Reste ici et laisse-moi faire, tu n’auras qu’à m’attendre à l’intérieur. » Puis sur ses belles paroles, il sauta par-dessus la rambarde du parking courant d’un pas de loup pour traverser le parking et la route afin d’atteindre le trottoir opposé au magasin. Malgré sa discrétion, certaines raclures commencèrent à se détacher de la cohorte mais rien de bien dangereux. De là où il était Isiah pouvait encore apercevoir Frankie, elle était suffisamment loin pour que les raclures attirées ne l’attaquent pas lorsque le chemin serait dégagé. Inspirant à plein poumon, le blond ferma les yeux une demi-seconde, essayant de calmer les voix dans sa tête.
Son cœur battait la chamade, ses tympans grondaient comme des tambours, ses mains devinrent légèrement moites, son idée était suicidaire mais il savait que ses compétences lui permettaient de le faire. Se glissant contre la portière de la voiture la plus proche en bon état, il enfonça la pointe de son canif ainsi qu’un vieux trombone dans la serrure afin de faire sauter celle-ci : après quelques minutes à lui résister, c’est avec succès que le blond put entendre retentir le petit verrou de sécurité des portes qui sautait. Il se glissa alors à la place du conducteur, respira profondément tandis que les voix dans sa tête lui hurlaient de déguerpir. Non ! Ils avaient décidément trop besoin de ce matériel, de ces graines, de ces ressources pour survivre. Le serrurier hésita quelques secondes tandis qu’une raclure vint se buter contre la portière puis après quelques petites minutes supplémentaires à trifouiller les fils du tableau de bord, il enclencha l’alarme de sécurité du véhicule.
À défaut de vouloir attirer ce début de horde, le blond attirerait sûrement toutes les raclures du quartier mais à présent le plus important était de s’escarper de là et de rejoindre l’autre entrée de la boutique avant que les raclures n’encerclent le véhicule. Ni une, ni deux il poussa d’un grand coup la porte, repoussant son premier assaillant puis alors que ce dernier s’écroula sur le sol, l’ancien voleur se mit à sprinter tout en travers de la rue pour rejoindre l’entrée secondaire de la boutique tandis qu’il pouvait entendre les râles d’agonie se rapprocher bien trop dangereusement de lui. Il se jeta contre la porte puis tout en essayant de réguler son stress, il craqua la serrure et s’effondra dans l’arrière-boutique. Il était enfin à l’abri, du moins tant que l’alarme de la voiture fonctionnerait. Récupérant son souffle, il jeta un coup d’œil à travers la baie vitrée observant les masses informes de raclures s’agglutiner sur la pauvre voiture de l’autre côté de la route. Il devait rejoindre l’entrée principale, Frankie devait sûrement l’attendre. S’avançant prudemment à travers le rayonnage, canif à la main, il lança en direction de l’entrée : « Alors, j’t’ai manqué ? ».
Lorsque la demoiselle avait fini par le suivre, entremêlant ses doigts aux siens, le blond n’avait pu s’empêcher de la regarder étrangement : était-ce vraiment la main de cette ravissante et détestable peste qu’il tenait ? Ils étaient vraiment ensemble à présent ? Frankie et Isiah ? Vraiment ? Cela paraissait encore invraisemblable plusieurs jours auparavant. Si bien que le trentenaire ne prêta pas tant attention aux légères provocations de sa partenaire, qui semblait le traiter une fois de plus d’imbécile. Il se contenta dès lors de hausser un sourcil contemplatif, le regard faussement méprisant et toujours ce large sourire d’enfant gâté sur la trombine.
Lorsqu’ils arrivèrent par la route principale, de nombreux bruits les interpelèrent, une masse non négligeable de raclures s’était agglutinée devant les barrières du parking de l’échoppe, bloquant complètement la porte d’entrée, grimaçant devant cet affreux spectacle, l’Allemand réalisa alors qu’il n’avait toujours pas lâché la main de la chanteuse. Ce sentiment qui le parcourait, il ressentait à nouveau l’hésitation, il ne voulait pas prendre de risque pas après avoir dit tout cela mais malgré tout, c’était tout bonnement impossible de ne pas avoir de complication dans une telle situation. Il resta songeur quelques instants scrutant les environs à la recherche d’une solution sans risque puis quelques minutes après la question de la demoiselle, cette dernière se décida à rompre à nouveau le silence, expliquant avec humour et pourtant sérieux qu’elle essaierait de rester auprès de lui. Pouffant à plein narine, le blond leva les sourcils, presque dubitatif et fixa la Coréenne : cela le faisait rire intérieurement, lui qui avait passé le plus clair de son temps à fuir ses problèmes, il était à présent à courir auprès d’une demoiselle qui lui apporterait certainement moult problèmes mais pourtant au fond de son cœur il venait à l’instant de prendre une décision. Pour Frankie, il savait se mettre en danger.
Attirant la brune contre lui, il vola un langoureux baiser histoire de se donner du courage pour ce qu’il allait faire puis il lâcha prise soufflant avant prétention et provocation : « Une idée brillante ? Tu en doutais ? Regarde bien comment le simplet va dégager la voie ! Reste ici et laisse-moi faire, tu n’auras qu’à m’attendre à l’intérieur. » Puis sur ses belles paroles, il sauta par-dessus la rambarde du parking courant d’un pas de loup pour traverser le parking et la route afin d’atteindre le trottoir opposé au magasin. Malgré sa discrétion, certaines raclures commencèrent à se détacher de la cohorte mais rien de bien dangereux. De là où il était Isiah pouvait encore apercevoir Frankie, elle était suffisamment loin pour que les raclures attirées ne l’attaquent pas lorsque le chemin serait dégagé. Inspirant à plein poumon, le blond ferma les yeux une demi-seconde, essayant de calmer les voix dans sa tête.
Son cœur battait la chamade, ses tympans grondaient comme des tambours, ses mains devinrent légèrement moites, son idée était suicidaire mais il savait que ses compétences lui permettaient de le faire. Se glissant contre la portière de la voiture la plus proche en bon état, il enfonça la pointe de son canif ainsi qu’un vieux trombone dans la serrure afin de faire sauter celle-ci : après quelques minutes à lui résister, c’est avec succès que le blond put entendre retentir le petit verrou de sécurité des portes qui sautait. Il se glissa alors à la place du conducteur, respira profondément tandis que les voix dans sa tête lui hurlaient de déguerpir. Non ! Ils avaient décidément trop besoin de ce matériel, de ces graines, de ces ressources pour survivre. Le serrurier hésita quelques secondes tandis qu’une raclure vint se buter contre la portière puis après quelques petites minutes supplémentaires à trifouiller les fils du tableau de bord, il enclencha l’alarme de sécurité du véhicule.
À défaut de vouloir attirer ce début de horde, le blond attirerait sûrement toutes les raclures du quartier mais à présent le plus important était de s’escarper de là et de rejoindre l’autre entrée de la boutique avant que les raclures n’encerclent le véhicule. Ni une, ni deux il poussa d’un grand coup la porte, repoussant son premier assaillant puis alors que ce dernier s’écroula sur le sol, l’ancien voleur se mit à sprinter tout en travers de la rue pour rejoindre l’entrée secondaire de la boutique tandis qu’il pouvait entendre les râles d’agonie se rapprocher bien trop dangereusement de lui. Il se jeta contre la porte puis tout en essayant de réguler son stress, il craqua la serrure et s’effondra dans l’arrière-boutique. Il était enfin à l’abri, du moins tant que l’alarme de la voiture fonctionnerait. Récupérant son souffle, il jeta un coup d’œil à travers la baie vitrée observant les masses informes de raclures s’agglutiner sur la pauvre voiture de l’autre côté de la route. Il devait rejoindre l’entrée principale, Frankie devait sûrement l’attendre. S’avançant prudemment à travers le rayonnage, canif à la main, il lança en direction de l’entrée : « Alors, j’t’ai manqué ? ».
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