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Maybe we have same enemies ?
Dim 14 Jan 2018 - 22:34
Depuis le départ de Nash, il se tenait un peu à l'écart. Il lui en avait voulu d'avoir abandonné sa meilleure amie, l'avoir abandonné lui, le début de leur amitié avait été bien vite amputé par sa décision de retourner sur les routes chercher son amie. D'un autre côté, il le comprenait, malgré l'air acerbe qu'il avait adopté au moment de lui dire adieu n'avait été qu'un espoir de le faire changer d'avis, mais il savait qu'il n'était rien pour lui et l'inverse était aussi véridique au final... Peut-être que cet au revoir ne les sépareraient jamais, il aurait une pensée pour lui à chaque gorgée de bourbon avalée.
Mais tandis qu'il perdait le seul homme duquel il avait réussi à se rapprocher, il gagnait l'amour de sa vie. La relation complexe et platonique qu'il entretenait avec Aly avait fini par aboutir à quelque chose de vrai, réel et si beau qu'elle lui filait quelques frissons d'angoisse. Ce ne serait que passager, il le savait, mais il avait besoin de temps pour lui.
Ainsi en cette belle matinée pluvieuse, il rejoignait une Spark que l'ex-flic et lui avaient blindés d'essence et de matériels en vu d'une mission à caractère sinistre. Après son départ, il avait dû se résigner à se charger de ce plan en solo. Aucuns des autres membres de leur famille n'aurait pu comprendre leur macabre entreprise, si ce n'est peut-être Alex mais la supporter une journée entière aurait été un réel défi. Aussi préférait-il marcher seul. Malgré les interdictions de la patronne de laisser un seul membre se risquer dehors sans binôme.
- Salut Fitz ! J'sors juste récupérer un peu d'huile pour la caisse de Nate,
j'ai dû abandonner un bidon à deux pâtés de maison d'ici.
Le roi des tours de garde n'avaient pas vraiment sourciller, le mensonge était crédible et il serait trop tard lorsqu'il s'en rendrait compte. Une fois de plus il avait misé sur la technique du post-it indiquant sa désobéissance.
Une fois la citadine démarré, il s'alluma une tige de nicotine et enclencha un CD de AC/DC qu'il avait emprunté sans le consentement de miss grande gueule. La route pour Seattle était longue n'avait-il pas droit à un peu de distraction en chemin ?
Un garage abandonné, c'est l'endroit qu'il avait choisi pour parker son véhicule et alors qu'il s'occupait de clouer un laideron sur un portail à l'aide d'un des quatres burins qu'il avait embarqué dans son sac, des bruits de pas le mirent en alerte. Un barbu et une gonzesse qui se pointait à l'angle de la rue. Sans réfléchir, il extirpa son glock de son bout de caleçon.
- Hop hop ! Où est Victoria les connards ?!
Un mouvement indiquant qu'il la connaissait, un geste brusque et une de ces deux têtes allaient sauter, l'autre lui servirait d'otage, de trophée à ramener chez les siens. Lex, Nate et Fitz s'en lécheraient les babines... Enfin façon de parler.
Peut-être ne la connaissait-ils pas, peut-être n'était-il pas menaçants non plus, peu lui importait, ils avaient intérêt à répondre et sans bégayer.
Mais tandis qu'il perdait le seul homme duquel il avait réussi à se rapprocher, il gagnait l'amour de sa vie. La relation complexe et platonique qu'il entretenait avec Aly avait fini par aboutir à quelque chose de vrai, réel et si beau qu'elle lui filait quelques frissons d'angoisse. Ce ne serait que passager, il le savait, mais il avait besoin de temps pour lui.
Ainsi en cette belle matinée pluvieuse, il rejoignait une Spark que l'ex-flic et lui avaient blindés d'essence et de matériels en vu d'une mission à caractère sinistre. Après son départ, il avait dû se résigner à se charger de ce plan en solo. Aucuns des autres membres de leur famille n'aurait pu comprendre leur macabre entreprise, si ce n'est peut-être Alex mais la supporter une journée entière aurait été un réel défi. Aussi préférait-il marcher seul. Malgré les interdictions de la patronne de laisser un seul membre se risquer dehors sans binôme.
- Salut Fitz ! J'sors juste récupérer un peu d'huile pour la caisse de Nate,
j'ai dû abandonner un bidon à deux pâtés de maison d'ici.
Le roi des tours de garde n'avaient pas vraiment sourciller, le mensonge était crédible et il serait trop tard lorsqu'il s'en rendrait compte. Une fois de plus il avait misé sur la technique du post-it indiquant sa désobéissance.
Une fois la citadine démarré, il s'alluma une tige de nicotine et enclencha un CD de AC/DC qu'il avait emprunté sans le consentement de miss grande gueule. La route pour Seattle était longue n'avait-il pas droit à un peu de distraction en chemin ?
Un garage abandonné, c'est l'endroit qu'il avait choisi pour parker son véhicule et alors qu'il s'occupait de clouer un laideron sur un portail à l'aide d'un des quatres burins qu'il avait embarqué dans son sac, des bruits de pas le mirent en alerte. Un barbu et une gonzesse qui se pointait à l'angle de la rue. Sans réfléchir, il extirpa son glock de son bout de caleçon.
- Hop hop ! Où est Victoria les connards ?!
Un mouvement indiquant qu'il la connaissait, un geste brusque et une de ces deux têtes allaient sauter, l'autre lui servirait d'otage, de trophée à ramener chez les siens. Lex, Nate et Fitz s'en lécheraient les babines... Enfin façon de parler.
Peut-être ne la connaissait-ils pas, peut-être n'était-il pas menaçants non plus, peu lui importait, ils avaient intérêt à répondre et sans bégayer.
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Re: Maybe we have same enemies ?
Dim 14 Jan 2018 - 23:13
L’endroit que visait Roza n’était apparemment plus très loin selon ses mots. Connor ne savait plus vraiment ce qu’il visait, ni où il allait. Il se contentait de suivre. Depuis la séparation – pour le moins houleuse – avec le couple quelques semaines plus tôt, les deux étaient restés en tête à tête et tuaient le temps entre les différentes hordes et les blagues douteuses qu’ils étaient capables de s’échanger. Le souci avec tout ça, c’était que la tension était toujours pour le moins palpable, surtout depuis qu’ils avaient passé la porte de Seattle et qu’ils s’aventuraient dans la ville émeraude à la recherche du No Man’s Land.
L’enquête devait partir de quelque part à l’évidence, et la russe avait décrété que le plus judicieux serait ce lieu précis, réputé selon elle pour le passage régulier des vagabonds qui y restaient quelques nuits avant de repartir. Ils pourraient s’y procurer quelques ressources, qui si elles n’étaient pas totalement épuisées, commençaient tout de même à manquer. Ils mangeaient à leur fin, buvaient à leur soif, dormaient sur le pouce, difficilement en tout cas depuis qu’ils avaient laissé la voiture dans un garage abandonné en se jurant éventuellement d’y retourner.
Evoluer à pied semblait le plus judicieux dans Seattle, question de mobilité. Connor ne pouvait de toute façon que se fier à l’expérience de la russe à ce sujet, puisque lui avait fuit la mégalopole dès les premiers temps pour prendre le large. Il n’y était pas retourné dès qu’il avait pu en sortir, conscient qu’y remettre le nez à l’époque serait un piège duquel il ne sortirait pas en vie. Pas avec sa sœur à protéger en tout cas. S’éloigner de là avait été le choix obligé, et maintenant qu’il y revenait après tout ce temps passé, la donne semblait totalement différente.
«J’t’ai déjà raconté l’histoire des saucisses dans un micro-onde ? » Demanda-t-il à sa voisine, jouant avec sa batte au milieu de cette rue déserte.
Roza lui adressa un regard en coin. Il lui fit un sourire crétin. A dire vrai, ça devait bien faire trois fois qu’il la lui disait et qu’il se marrait toujours autant, mais il devait admettre que son stock de blagues commençait doucement à s’épuiser. Et la brune à ses côtés n’avait pas l’air d’être si motivé par ses histoires drôles… Sûrement la nuit courte qu’ils venaient de passer dans leur dernier abri précaire et froid. Un soupir lui échappa, et avant même qu’il ne puisse répondre, des bruits de pas le firent se retourner et se figer dans la foulée.
Trop tard cependant ! Car un garçon les surprit déjà de la pire des manières avec un petit surnom affectif qui lui fit serrer la mâchoire. Les connards ? Bon sang, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu ça pour parler de lui. Ça lui semblait un peu gratuit venant d’un illustre inconnu qui lui demandait où était Victoria… Et pour le coup, s’il connaissait une Victoria, il espérait qu’il n’était pas en train de parler de la fille d’Abel parce que ça aurait l’air super louche avec sa mine de grand dadet un peu crétin :
«Baisse ça tu veux, tu vas te blesser. » Grogna Connor en désignant le glock qu’il pointait sur eux pour les menacer. « C’est qui Victoria ? » Demanda-t-il dans la foulée, avant de se tourner vers Roza et lui lancer déjà un regard accusateur : « Si c’est sa copine et que tu l’as embrassé aussi, j’te jure que j’le retiens pas de te cogner… »
Au moins, elle était prévenue.
L’enquête devait partir de quelque part à l’évidence, et la russe avait décrété que le plus judicieux serait ce lieu précis, réputé selon elle pour le passage régulier des vagabonds qui y restaient quelques nuits avant de repartir. Ils pourraient s’y procurer quelques ressources, qui si elles n’étaient pas totalement épuisées, commençaient tout de même à manquer. Ils mangeaient à leur fin, buvaient à leur soif, dormaient sur le pouce, difficilement en tout cas depuis qu’ils avaient laissé la voiture dans un garage abandonné en se jurant éventuellement d’y retourner.
Evoluer à pied semblait le plus judicieux dans Seattle, question de mobilité. Connor ne pouvait de toute façon que se fier à l’expérience de la russe à ce sujet, puisque lui avait fuit la mégalopole dès les premiers temps pour prendre le large. Il n’y était pas retourné dès qu’il avait pu en sortir, conscient qu’y remettre le nez à l’époque serait un piège duquel il ne sortirait pas en vie. Pas avec sa sœur à protéger en tout cas. S’éloigner de là avait été le choix obligé, et maintenant qu’il y revenait après tout ce temps passé, la donne semblait totalement différente.
«
Roza lui adressa un regard en coin. Il lui fit un sourire crétin. A dire vrai, ça devait bien faire trois fois qu’il la lui disait et qu’il se marrait toujours autant, mais il devait admettre que son stock de blagues commençait doucement à s’épuiser. Et la brune à ses côtés n’avait pas l’air d’être si motivé par ses histoires drôles… Sûrement la nuit courte qu’ils venaient de passer dans leur dernier abri précaire et froid. Un soupir lui échappa, et avant même qu’il ne puisse répondre, des bruits de pas le firent se retourner et se figer dans la foulée.
Trop tard cependant ! Car un garçon les surprit déjà de la pire des manières avec un petit surnom affectif qui lui fit serrer la mâchoire. Les connards ? Bon sang, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu ça pour parler de lui. Ça lui semblait un peu gratuit venant d’un illustre inconnu qui lui demandait où était Victoria… Et pour le coup, s’il connaissait une Victoria, il espérait qu’il n’était pas en train de parler de la fille d’Abel parce que ça aurait l’air super louche avec sa mine de grand dadet un peu crétin :
«
Au moins, elle était prévenue.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: Maybe we have same enemies ?
Lun 15 Jan 2018 - 13:02
Pauvre Connor... Devoir se farcir Roza n'était pas toujours une tâche aisée et le langoureux baiser d'adieu volé à Guenièvre en était la preuve. Le culot de russe était tel qu'elle ne s'était pas gênée pour offrir ce spectacle à l'ensemble du groupe, le petit ami de la belle blonde y compris. C'était un désir qu'elle s'était forcée de maîtriser tout du long de son séjour au ranch et qu'elle trouvait finalement bien plus éloquent qu'une bonne tirade d'adieu. Alors oui, elle avait laissé son petit cœur parler pour imprimer à jamais en elle cette douce caresse d'une amie si chère maintenant perdue à jamais. Que ça plaise ou non aux autres : rien à foutre.
Passée le pseudo 'drame', le duo progressaient encore et toujours dans Seattle, croisant quelques acharnés de la molaire par ci, par là mais bien peu de vivants. Ce qui frustra quelque peu l'encrée bien désireuse d'avancer dans son enquête. La direction du no man's land fut donc de mise et Connor accepta ce petit détour. Il avait confiance en ses compétences de guide pour la suivre aveuglement dans cette ancienne ville qu'était la sienne et il faisait bien ! Elle connaissait le coin comme sa poche.
En quelques mois, mise à part la neige, rien n'avait vraiment changé et retrouver son chemin fut une tâche des plus aisées. Ils n'étaient plus très loin et le squatt' n'était plus qu'à une bonne heure de marche maintenant. Pour passer le temps et oublier le froid, les comiques passaient se racontaient des blagues plus pourries les une que les autres et autres péripéties en tout genre. Roza avait toujours une histoire à la con tournant principalement autour de ses précédentes conquêtes pour chaque quartier traversés. Pour celui-ci, alors qu'ils approchaient de son ancienne habitation, du temps où les morts restaient morts, le silence la gagna en souvenir de Mark, son colocataire des temps modernes, décédé un mois plus tôt. Un fait que Connor devait ignorer, la russe ne lui avait jamais parlé de son hangars aménagé dans lequel elle vivait. Puis, la blague de la saucisse dans un micro-onde fit donc son énième retour et arracha tout de même un petit sourire à l'encrée.
"Parrrle moi encorrre de cette blague et c'est ta saucisse que j'vais foutrrrre dans un micrrro-onde." L'humour à la Roza, et le sportif n'eut même pas le temps de lui répondre qu'ils furent interrompit par un canon pointé vers eux, une charmante insulte suivit d'un prénom de donzelle. La tatoueuse haussa alors un sourcil, perplexe face à la question posée puis outrée par l'accusation de son compagnon de route. Elle se tourna finalement vers lui en levant doucement ses deux paumes à hauteur de ses épaules. "Wo, wo wo !" Sacrée pique, bon, c'était drôle quand même. "La derrrnière Viktorrrya que j'ai embrrrassé c'était à plus de huit mille kilomètrrres d'ici ! J'ai rrrien à voirrr avec sa gonz' là !" Ah, Viktorya, une putain de belle Biélorusse qu'elle avait rencontré à Moscou juste avant de partir pour Seattle. Dans tous les cas, elle avait bien insisté sur la prononciation du prénom pour lui donner un sacré foutu bel accent de l'est. Retour au sérieux cependant, le flingue pointé vers eux était bien loin de lui plaire. "Si tu cherrrches quelqu'un, vas voirrr au No Man's Land, y a plus de monde là bas et ce serrra toujourrs plus efficace que d'nous brraquer." Encore fallait-il qu'il connaisse ce coin là car bon avec un nom pareil, ça donnait pas trop envie d'y aller..."Bref.. virrrre ce gun de notre gueule.. tu es pas le seul à cherrcher du monde et j'ai pas l'intention de crrrever avant de les avoirrr rrretrouvé.." On ne déconne plus, son timbre est presque menaçant et son regard en dit long, elle est pas contente.
Passée le pseudo 'drame', le duo progressaient encore et toujours dans Seattle, croisant quelques acharnés de la molaire par ci, par là mais bien peu de vivants. Ce qui frustra quelque peu l'encrée bien désireuse d'avancer dans son enquête. La direction du no man's land fut donc de mise et Connor accepta ce petit détour. Il avait confiance en ses compétences de guide pour la suivre aveuglement dans cette ancienne ville qu'était la sienne et il faisait bien ! Elle connaissait le coin comme sa poche.
En quelques mois, mise à part la neige, rien n'avait vraiment changé et retrouver son chemin fut une tâche des plus aisées. Ils n'étaient plus très loin et le squatt' n'était plus qu'à une bonne heure de marche maintenant. Pour passer le temps et oublier le froid, les comiques passaient se racontaient des blagues plus pourries les une que les autres et autres péripéties en tout genre. Roza avait toujours une histoire à la con tournant principalement autour de ses précédentes conquêtes pour chaque quartier traversés. Pour celui-ci, alors qu'ils approchaient de son ancienne habitation, du temps où les morts restaient morts, le silence la gagna en souvenir de Mark, son colocataire des temps modernes, décédé un mois plus tôt. Un fait que Connor devait ignorer, la russe ne lui avait jamais parlé de son hangars aménagé dans lequel elle vivait. Puis, la blague de la saucisse dans un micro-onde fit donc son énième retour et arracha tout de même un petit sourire à l'encrée.
"Parrrle moi encorrre de cette blague et c'est ta saucisse que j'vais foutrrrre dans un micrrro-onde." L'humour à la Roza, et le sportif n'eut même pas le temps de lui répondre qu'ils furent interrompit par un canon pointé vers eux, une charmante insulte suivit d'un prénom de donzelle. La tatoueuse haussa alors un sourcil, perplexe face à la question posée puis outrée par l'accusation de son compagnon de route. Elle se tourna finalement vers lui en levant doucement ses deux paumes à hauteur de ses épaules. "Wo, wo wo !" Sacrée pique, bon, c'était drôle quand même. "La derrrnière Viktorrrya que j'ai embrrrassé c'était à plus de huit mille kilomètrrres d'ici ! J'ai rrrien à voirrr avec sa gonz' là !" Ah, Viktorya, une putain de belle Biélorusse qu'elle avait rencontré à Moscou juste avant de partir pour Seattle. Dans tous les cas, elle avait bien insisté sur la prononciation du prénom pour lui donner un sacré foutu bel accent de l'est. Retour au sérieux cependant, le flingue pointé vers eux était bien loin de lui plaire. "Si tu cherrrches quelqu'un, vas voirrr au No Man's Land, y a plus de monde là bas et ce serrra toujourrs plus efficace que d'nous brraquer." Encore fallait-il qu'il connaisse ce coin là car bon avec un nom pareil, ça donnait pas trop envie d'y aller..."Bref.. virrrre ce gun de notre gueule.. tu es pas le seul à cherrcher du monde et j'ai pas l'intention de crrrever avant de les avoirrr rrretrouvé.." On ne déconne plus, son timbre est presque menaçant et son regard en dit long, elle est pas contente.
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Re: Maybe we have same enemies ?
Mer 17 Jan 2018 - 21:25
Tandis que le bout de chair déjà bien éviscéré continuait de claquer des dents à quelques mètres de lui, n'étant stoppé que par le burin enfoncé entre son thorax et le morceau de tôle d'un triste bâtiment, Finan ne daignait pas baisser son arme malgré les invitations des deux zigotos qui lui faisaient face.
Il semblait tous les deux honnêtes quand il disait ne connaître aucune personne qui portait le prénom de "Victoria", bien que le doute était toujours de mise, il semblait sentir au fond de lui même qu'il pouvait leur faire confiance au moins sur ce point. Mais l'air hautain du gaillard - qui lui semblait légèrement familier - et le regard assassin de la brune ne lui donnait qu'une envie, coller une bonne balle dans le genou d'un de ces péquenauds histoire qu'ils arrêtent de se foutre de sa gueule.
- Ok Jimmy Fallon, je baisse mon arme si vous arrêtez vos blagues de merde ? Ca me semble être un bon compromis ? s'exclama-t-il les yeux tournés vers le blond, il évitait pour le moment soigneusement le regard de la brune. "Quand tu pointes une arme sur quelqu'un, t'as plutôt intérêt à avoir l'intention de t'en servir", ces mots qu'il avait entendu il ne savait où, dans un film, une musique ou peut-être que ça sortait de la bouche d'un connard de Brooklyn mais il prenait tout son sens à ce moment. Il était conscient qu'il pourrait regretter son geste par la suite mais c'était la meilleure chose à faire à l'instant.
Ce No Man's Land dont tu parles, poursuivit-il ensuite à l'adresse de la miss des pays de l'est, où est-ce qu'il est ?
Il ne comptait pas trop sur sa coopération mais si elle avait lâché ce nom avec tant d'assurance, c'est qu'il n'abritait pas Victoria si tenté qu'ils soient amis avec elle et qu'il n'était pas non plus l'emplacement de leur campement. Le nom n'inspirait pas vraiment confiance également mais si la connaissance de ce lieu pouvait se révéler un point de départ pour ses recherches, il ne cracherait pas dessus.
Pour le moment et depuis peu, il se contentait de graver des phrases en tout genre sur quelques rôdeurs qu'il laissait partir en espérant que celle à qui ces petits noms d'oiseaux étaient adressés tombent dessus mais tout ça restait bien peu concret.
Il observa le mort qui continuait à se débattre, il lui semblait bien futile aujourd'hui et il termina d'achever la mort qui l'avait déjà bien entamé en lui enfonçant sans cérémonie sa machette à travers la tronche, avant d'en retirer son burin et laisser la masse putride s'effondrer au sol.
Il semblait tous les deux honnêtes quand il disait ne connaître aucune personne qui portait le prénom de "Victoria", bien que le doute était toujours de mise, il semblait sentir au fond de lui même qu'il pouvait leur faire confiance au moins sur ce point. Mais l'air hautain du gaillard - qui lui semblait légèrement familier - et le regard assassin de la brune ne lui donnait qu'une envie, coller une bonne balle dans le genou d'un de ces péquenauds histoire qu'ils arrêtent de se foutre de sa gueule.
- Ok Jimmy Fallon, je baisse mon arme si vous arrêtez vos blagues de merde ? Ca me semble être un bon compromis ? s'exclama-t-il les yeux tournés vers le blond, il évitait pour le moment soigneusement le regard de la brune. "Quand tu pointes une arme sur quelqu'un, t'as plutôt intérêt à avoir l'intention de t'en servir", ces mots qu'il avait entendu il ne savait où, dans un film, une musique ou peut-être que ça sortait de la bouche d'un connard de Brooklyn mais il prenait tout son sens à ce moment. Il était conscient qu'il pourrait regretter son geste par la suite mais c'était la meilleure chose à faire à l'instant.
Ce No Man's Land dont tu parles, poursuivit-il ensuite à l'adresse de la miss des pays de l'est, où est-ce qu'il est ?
Il ne comptait pas trop sur sa coopération mais si elle avait lâché ce nom avec tant d'assurance, c'est qu'il n'abritait pas Victoria si tenté qu'ils soient amis avec elle et qu'il n'était pas non plus l'emplacement de leur campement. Le nom n'inspirait pas vraiment confiance également mais si la connaissance de ce lieu pouvait se révéler un point de départ pour ses recherches, il ne cracherait pas dessus.
Pour le moment et depuis peu, il se contentait de graver des phrases en tout genre sur quelques rôdeurs qu'il laissait partir en espérant que celle à qui ces petits noms d'oiseaux étaient adressés tombent dessus mais tout ça restait bien peu concret.
Il observa le mort qui continuait à se débattre, il lui semblait bien futile aujourd'hui et il termina d'achever la mort qui l'avait déjà bien entamé en lui enfonçant sans cérémonie sa machette à travers la tronche, avant d'en retirer son burin et laisser la masse putride s'effondrer au sol.
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Re: Maybe we have same enemies ?
Ven 19 Jan 2018 - 16:31
Roza n’eut pas l’air de trop comprendre son invective, ni de saisir ce qu’on lui reprochait. C’était peut-être la première fois depuis longtemps qu’elle n’était d’ailleurs responsable de rien, une vraie surprise ! Connor se contenta de souffler par le nez, partagé pour sa part. Le flingue qu’on leur pointait dessus n’engageait toujours pas à la conversation, mais la russe était innocente. Le comble serait de se faire descendre alors qu’ils n’y étaient pour rien. Ils n’avaient même aucune fichue idée de ce qui se déroulait pour Victoria actuellement au campement, et d’à quel point celui-ci serait changé lorsqu’ils rentreraient.
Reposant son regard sur l’homme, il ressentit comme un pincement au cœur à sa remarque. Elles n’étaient pas bien, ses blagues ?! Il n’osa pour l’instant faire d’allusion à ce sujet : ça n’était à l’évidence pas le plus important, mais le grand dadet avait dans l’idée de collaborer et c’était déjà un bon départ. Il ne ferait plus d’humour – pour l’instant !
«Nous nous y rendons. » Indiqua Connor en avisant son vis-à-vis d’un regard on ne peut plus sérieux. « Tu peux nous suivre si ça te chante, ça ira plus vite. »
En tout cas, Roza savait où ça se trouvait puisqu’elle avait plusieurs fois fréquenté le lieu. Et lui la suivait, en lui faisant aveuglément confiance. C’était bien tout ce qu’il avait à offrir au dernier arrivant et à ses manières de rustres. A prendre ou à laisser, donc. Et même toujours méfiant – on ne l’était jamais assez quand le moindre mot de travers pouvait tout faire basculer face à l’inconnu – Connor se permit d’entamer brièvement la discussion :
«Tu as un nom ? » Demanda-t-il.
Il se souvenait sans peine de la remarque d’Elena sur sa diplomatie légendaire. Sur le fait qu’il n’avait pour lui que sa belle gueule, qu’il n’était qu’une tête brûlée. L’inconnu – peut-être plus pour longtemps – serait de ce fait sa première expérience en temps réel sur ses vrais talents de négociateur. Connor était persuadé de pouvoir en tirer quelque chose de positif, voire de glisser un mot en leur faveur :
«Tiens, tu pourrais nous raconter ton histoire avec Victoria pour passer le temps jusque là-bas. » Proposa-t-il alors qu’il désigna la direction qu’ils prenaient, pour lancer déjà la marche.
Heurtant Roza de son coude, Connor cala son arme dans le creux de son cou, protégé par sa batte, avant d’esquisser un grand sourire crétin : ils pouvaient se détendre – légèrement.
«J’suis sûr que c’est comme dans les films, en plus apocalyptique. » Oui, le sportif était friand d’histoire, un peu commère sur les bords lorsque la situation s’y prêtait d’ailleurs. « T’sais, genre l’amour dure toujours, les deux zomblards in love même dans la mort, ils vécurent heureux et mangèrent plein de gens blablabla. »
Sur le moment, il ne pouvait pas le savoir, mais jamais Connor n’avait été aussi loin de la vérité.
Reposant son regard sur l’homme, il ressentit comme un pincement au cœur à sa remarque. Elles n’étaient pas bien, ses blagues ?! Il n’osa pour l’instant faire d’allusion à ce sujet : ça n’était à l’évidence pas le plus important, mais le grand dadet avait dans l’idée de collaborer et c’était déjà un bon départ. Il ne ferait plus d’humour – pour l’instant !
«
En tout cas, Roza savait où ça se trouvait puisqu’elle avait plusieurs fois fréquenté le lieu. Et lui la suivait, en lui faisant aveuglément confiance. C’était bien tout ce qu’il avait à offrir au dernier arrivant et à ses manières de rustres. A prendre ou à laisser, donc. Et même toujours méfiant – on ne l’était jamais assez quand le moindre mot de travers pouvait tout faire basculer face à l’inconnu – Connor se permit d’entamer brièvement la discussion :
«
Il se souvenait sans peine de la remarque d’Elena sur sa diplomatie légendaire. Sur le fait qu’il n’avait pour lui que sa belle gueule, qu’il n’était qu’une tête brûlée. L’inconnu – peut-être plus pour longtemps – serait de ce fait sa première expérience en temps réel sur ses vrais talents de négociateur. Connor était persuadé de pouvoir en tirer quelque chose de positif, voire de glisser un mot en leur faveur :
«
Heurtant Roza de son coude, Connor cala son arme dans le creux de son cou, protégé par sa batte, avant d’esquisser un grand sourire crétin : ils pouvaient se détendre – légèrement.
«
Sur le moment, il ne pouvait pas le savoir, mais jamais Connor n’avait été aussi loin de la vérité.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: Maybe we have same enemies ?
Sam 20 Jan 2018 - 13:01
Bouuuuh, les superbes blagues de Connor firent mouche et celui-ci se vit alors renommer au titre d'un comique à deux balles de la télévision. Pourtant, il était plutôt bon son clin d’œil ! Pas assez pour faire sourire l'étranger qui semblait grimper d'un cran en matière de nervosité, ce jusqu'à entamer le sujet du fameux No Man's Land qui sut lui faire baisser son arme et reporter son attention sur elle. Un bon point pour lui, l'encrée se sentait bien mieux à l'idée de ne plus avoir de canon dans sa direction et fouina dans sa poche de son cuir pour en sortir un vieux paquet de cigarettes abîmé.
Alors que le jeune fila terminer le travail commencé plus tôt, elle s'arma de son zippo pour allumer le bout de sa tige dans un crépitement de tabac bien sec. Soupirant sa fumée par les narines, elle cala ses mains dans ses poches et entama la marche à pas décidés dans la direction indiquée par son Bro.
"Tu connais vrrraiment pas ? Tu dois pas êtrrre du coin." Une évidence pour la tatouée, tous les habitués de la zone se devaient de connaitre ce pied à terre, ce n'était aucunement un secret d'état. "C'est un grrrand hall du côté du quarrrtier industrrriel. Ça se passe dans un vieil entrrrepôt où pas mal d'âmes y rrrodent. C'est le meilleurrr squatt' de Seattle pour faire des rencontrrres et s'lancer dans la pêche aux infos."
Connor prit la suite, l'invitant à se présenter et à papoter sur cette fameuse gonzesse répondant au nom de Victoria. Contrairement à lui, Roza était persuadée que le jeune homme contenait quelques griefs contre cette femme, rien que le fait de les avoir accosté avec une insulte et une arme - sans parler de l'animosité dans le ton donné - lui suffisait à en tirer cette conclusion. La russe allait l'ouvrir, mais Connor lui glissa un petit coup de coude qu'elle se pressa de lui rendre amicalement avant d'enfin pouvoir prendre la parole !
"Et moi je suis sûrrre que c'est comme dans les films de type thrrriller, genrrre la vilaine tuent tout ce qui bouge et grrrave sur le torrrse de ces victimes le doux prrrénom de Victoria." C'était encore une petite pointe d'humour qui était là dans le simple but de faire échos aux paroles du brun. "T'sais genrrre la chasse qui durrre toujourrrs à la recherrrche de LA Nemesis, jusqu'à ce que la morrrt d'un des deux les sépare à jamais." À voir qui serait le plus proche de la vérité, enfin, encore faudrait-il que l'étranger veuille bien se prêter au jeu et daigne leur apporter le fin mot de l'histoire.
Le rythme de la marche n'avait rien d'une croisière, les pas étaient rapides du côté du duo qui s'en retrouvaient quelque peu pressé à l'idée de rejoindre enfin l'entrepôt sacré. Les quelques rôdeurs croisés en état de congélation avancé n'occupaient que peu l'attention de la tatouée qui préféraient les laisser là, par faute de temps.
Alors que le jeune fila terminer le travail commencé plus tôt, elle s'arma de son zippo pour allumer le bout de sa tige dans un crépitement de tabac bien sec. Soupirant sa fumée par les narines, elle cala ses mains dans ses poches et entama la marche à pas décidés dans la direction indiquée par son Bro.
"Tu connais vrrraiment pas ? Tu dois pas êtrrre du coin." Une évidence pour la tatouée, tous les habitués de la zone se devaient de connaitre ce pied à terre, ce n'était aucunement un secret d'état. "C'est un grrrand hall du côté du quarrrtier industrrriel. Ça se passe dans un vieil entrrrepôt où pas mal d'âmes y rrrodent. C'est le meilleurrr squatt' de Seattle pour faire des rencontrrres et s'lancer dans la pêche aux infos."
Connor prit la suite, l'invitant à se présenter et à papoter sur cette fameuse gonzesse répondant au nom de Victoria. Contrairement à lui, Roza était persuadée que le jeune homme contenait quelques griefs contre cette femme, rien que le fait de les avoir accosté avec une insulte et une arme - sans parler de l'animosité dans le ton donné - lui suffisait à en tirer cette conclusion. La russe allait l'ouvrir, mais Connor lui glissa un petit coup de coude qu'elle se pressa de lui rendre amicalement avant d'enfin pouvoir prendre la parole !
"Et moi je suis sûrrre que c'est comme dans les films de type thrrriller, genrrre la vilaine tuent tout ce qui bouge et grrrave sur le torrrse de ces victimes le doux prrrénom de Victoria." C'était encore une petite pointe d'humour qui était là dans le simple but de faire échos aux paroles du brun. "T'sais genrrre la chasse qui durrre toujourrrs à la recherrrche de LA Nemesis, jusqu'à ce que la morrrt d'un des deux les sépare à jamais." À voir qui serait le plus proche de la vérité, enfin, encore faudrait-il que l'étranger veuille bien se prêter au jeu et daigne leur apporter le fin mot de l'histoire.
Le rythme de la marche n'avait rien d'une croisière, les pas étaient rapides du côté du duo qui s'en retrouvaient quelque peu pressé à l'idée de rejoindre enfin l'entrepôt sacré. Les quelques rôdeurs croisés en état de congélation avancé n'occupaient que peu l'attention de la tatouée qui préféraient les laisser là, par faute de temps.
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Re: Maybe we have same enemies ?
Jeu 25 Jan 2018 - 12:39
Malgré les centimètres qui séparait maintenant son doigt de la gâchette de son flingue, le jeune homme sentait qu'il ne risquait rien en compagnie de ce duo de comique si ce n'est l'exaspération s'il venait à devoir supporter leurs blagues vaseuses jusqu'à l'endroit qu'il lui indiquait. Il restait tout de même sur ses gardes, attentif au moindre geste ou à la moindre parole pouvant lui indiquer qu'il était tombé dans un piège.
Si tel était le cas, il avait déjà mis un pied de dedans de toute façon et il ne pourrait qu'espérer que la mort qui suivrait ce piège lui permettrait au moins d'égorger cette Victoria avant l'issue fatale de sa piètre existence.
- J'sais pas, comment t'as deviné ça ? C'est mon accent de la côte Est ? Et toi c'était comment l'URSS ?
A ce moment plus rien ne comptait si ce n'est rejoindre au plus vite le "grrrrrand hall du quarrrrtier industrrrrrriel" et l'absence d'agressivité de leur côté ne lui permettait d'extérioriser la sienne par la parole. Les deux le vannait façon Brooklyn mais New-York était bien loin et il avait bien du mal à esquisser le moindre sourire. Surtout que le fait qu'il ait besoin d'eux l'empêchait de pouvoir coller la moindre beigne.
- Moi c'est Finan. Vous êtes Laurel et Hardy je suppose ? C'était la seule réplique qui lui était venu à l'esprit. Le fait qu'il se gausse autant de lui ne lui donnait guère envie de déballer les raisons de sa recherche mais il y voyait une occasion de leur faire ravaler leurs railleries. Cette Victoria, elle a bousillé tout ce qu'on a construit et... Il se tût instantanément, réalisant qu'il était en train de leur offrir des infos quand à son cadre de vie et son groupe. Enfin, ils sont tous morts maintenant... inventa-t-il pour conclure son histoire. Et vous qu'est-ce que vous foutez ici les comiques ?
Il avait été si peu avenant à leur égards qu'il comprenait bien qu'ils puissent être peu enclin à lui révéler les raisons de leur promenade de santé mais ils avaient l'air d'aimer se servir de leur langue pour jacasser alors l'espoir de tirer quelques informations autres que ce que ses yeux lui offraient restait envisageable, s'il faisait preuve d'un peu plus de tact et qu'il laissait sa rage de côté.
Si tel était le cas, il avait déjà mis un pied de dedans de toute façon et il ne pourrait qu'espérer que la mort qui suivrait ce piège lui permettrait au moins d'égorger cette Victoria avant l'issue fatale de sa piètre existence.
- J'sais pas, comment t'as deviné ça ? C'est mon accent de la côte Est ? Et toi c'était comment l'URSS ?
A ce moment plus rien ne comptait si ce n'est rejoindre au plus vite le "grrrrrand hall du quarrrrtier industrrrrrriel" et l'absence d'agressivité de leur côté ne lui permettait d'extérioriser la sienne par la parole. Les deux le vannait façon Brooklyn mais New-York était bien loin et il avait bien du mal à esquisser le moindre sourire. Surtout que le fait qu'il ait besoin d'eux l'empêchait de pouvoir coller la moindre beigne.
- Moi c'est Finan. Vous êtes Laurel et Hardy je suppose ? C'était la seule réplique qui lui était venu à l'esprit. Le fait qu'il se gausse autant de lui ne lui donnait guère envie de déballer les raisons de sa recherche mais il y voyait une occasion de leur faire ravaler leurs railleries. Cette Victoria, elle a bousillé tout ce qu'on a construit et... Il se tût instantanément, réalisant qu'il était en train de leur offrir des infos quand à son cadre de vie et son groupe. Enfin, ils sont tous morts maintenant... inventa-t-il pour conclure son histoire. Et vous qu'est-ce que vous foutez ici les comiques ?
Il avait été si peu avenant à leur égards qu'il comprenait bien qu'ils puissent être peu enclin à lui révéler les raisons de leur promenade de santé mais ils avaient l'air d'aimer se servir de leur langue pour jacasser alors l'espoir de tirer quelques informations autres que ce que ses yeux lui offraient restait envisageable, s'il faisait preuve d'un peu plus de tact et qu'il laissait sa rage de côté.
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