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Re: Keep your guard up !
Dim 8 Avr 2018 - 18:49
Emerson commença à détailler un peu son histoire. La brune écouta avec attention et avec un intérêt non feint ce que sa patronne lui raconta. Le fait qu'elle ait eu plusieurs mentors, que son ancienne résidence ait été dirigée un temps par des bidasses. Qu'il y ait eu du changement. Puisqu'elle ne s'attarda pas sur la chose, ça n'avait sans doute pas été une partie de plaisir.
Lorsque la blonde évoqua le cas d'un agent fédéral de la DEA, Heather eut un léger sourire. Elle aurait sans aucun doute prit une raclée face à un tel type. L'art martial israélien était fait pour casser du soldat après tout.
Elle s'étonna de la personne qu'utilisa Emi lorsqu'elle évoqua le sujet des ravitailleurs. Dire "on" plutôt qu'il ou ils ? C'était assez intriguant pour être noté. Il n'eut pas été curieux qu'une chirurgienne même civile ait eu une place importante au sein d'une communauté même dirigée par des militaires. Et encore moins si elle avait été dirigée par des civils.
Quant à la question de savoir tirer et utiliser un couteau, ça tenait du bon sens. À moins de s'appeler Noam, il était plus que nécessaire de savoir se défendre histoire de ne pas être un poids pour ses camarades le jour où tout partirait en vrille. Et ça finissait toujours par partir en vrille un jour ou l'autre. Sûrement une question de karma.
Sur un ton amusé, elle déclara : "avant de dire que j'en demande pas beaucoup, attend la fin des courbatures demain ou après demain. Ah, et si ton pompier favori demande d'où viennent les bleus, tu as glissé dans la cuisine. Plusieurs fois. Genre, euh, tu peux dire que Noam a trop ciré le parquet !"
Heather termina son verre et le repoussa sur la table basse loin d'elle. Histoire d'éloigner la tentation. Elle soupira un bon coup avant d'ajouter en regardant à travers la fenêtre : "ma moitié à moi avait servi dans l'aéroporté. Son truc à elle, s'était le taekwondo. À coté d'elle, j'avais l'air d'avoir un balai dans le cul sur le ring. J'étais chanceuse si je pouvais marcher à la fin de l'entraînement."
Le visage d'Heather s'assombrit un peu. Une bonne crise de nostalgie, c'était toujours terrible pour le moral. Histoire de se changer un peu les idées, elle demanda à la brune : "je suis curieuse, comment vous organisiez vous si vous n'aviez pas des troufions pour vous encadrer ? Les grandes gueules étaient en charge ? Les gens avec des compétences ? Anarchie ? J'avoue avoir du mal à imaginer une démocratie. La liberté est toujours sacrifiée à la sécurité lorsque la peur s'installe. Et on finit toujours avec des gens en charge et des gens qui suivent."
Lorsque la blonde évoqua le cas d'un agent fédéral de la DEA, Heather eut un léger sourire. Elle aurait sans aucun doute prit une raclée face à un tel type. L'art martial israélien était fait pour casser du soldat après tout.
Elle s'étonna de la personne qu'utilisa Emi lorsqu'elle évoqua le sujet des ravitailleurs. Dire "on" plutôt qu'il ou ils ? C'était assez intriguant pour être noté. Il n'eut pas été curieux qu'une chirurgienne même civile ait eu une place importante au sein d'une communauté même dirigée par des militaires. Et encore moins si elle avait été dirigée par des civils.
Quant à la question de savoir tirer et utiliser un couteau, ça tenait du bon sens. À moins de s'appeler Noam, il était plus que nécessaire de savoir se défendre histoire de ne pas être un poids pour ses camarades le jour où tout partirait en vrille. Et ça finissait toujours par partir en vrille un jour ou l'autre. Sûrement une question de karma.
Sur un ton amusé, elle déclara : "avant de dire que j'en demande pas beaucoup, attend la fin des courbatures demain ou après demain. Ah, et si ton pompier favori demande d'où viennent les bleus, tu as glissé dans la cuisine. Plusieurs fois. Genre, euh, tu peux dire que Noam a trop ciré le parquet !"
Heather termina son verre et le repoussa sur la table basse loin d'elle. Histoire d'éloigner la tentation. Elle soupira un bon coup avant d'ajouter en regardant à travers la fenêtre : "ma moitié à moi avait servi dans l'aéroporté. Son truc à elle, s'était le taekwondo. À coté d'elle, j'avais l'air d'avoir un balai dans le cul sur le ring. J'étais chanceuse si je pouvais marcher à la fin de l'entraînement."
Le visage d'Heather s'assombrit un peu. Une bonne crise de nostalgie, c'était toujours terrible pour le moral. Histoire de se changer un peu les idées, elle demanda à la brune : "je suis curieuse, comment vous organisiez vous si vous n'aviez pas des troufions pour vous encadrer ? Les grandes gueules étaient en charge ? Les gens avec des compétences ? Anarchie ? J'avoue avoir du mal à imaginer une démocratie. La liberté est toujours sacrifiée à la sécurité lorsque la peur s'installe. Et on finit toujours avec des gens en charge et des gens qui suivent."
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Re: Keep your guard up !
Dim 8 Avr 2018 - 19:19
« Oui, ça ressemble à une excuse tout à fait crédible ! » S’amusa-t-elle en se laissant tomber contre le dossier du fauteuil. « Je dirais que j’ai dévalé les escaliers juste avant ça, aussi. »
Kendale n’en croirait pas un mot, évidemment. Mais il y avait-il vraiment besoin d’explication en soi ? Elle n’en était pas persuadée. L’entrainement restait une chose importante, et lui ne remettrait jamais ça en question puisqu’il s’agissait de sa survie à elle. Ceci étant, Heather se laissa aller à la confession maladroitement, et Emy prêta l’oreille. Sa moitié, donc ? Une jeune femme qui avait l’air de savoir se battre, mais qui n’était plus là. C’était bien la première fois qu’elle écoutait la brune en parlait.
«Comment s’appelait-elle ? » Demanda Emerson en fixant la jeune femme.
Elle n’imaginait pas ce que ça pouvait faire de vivre sans « sa moitié ». Mais devant vivre sans sa propre fille, elle entrevoyait tout de même vaguement le sentiment que devait éprouver Heather actuellement. Au moins, le fait de changer de sujet aida à détendre un peu l’atmosphère devenue morose, même si ce fut pour replonger Emy dans une époque définitivement révolue :
«C’est exactement ça. » Appuya-t-elle. Des gens en charge et des gens qui suivent. « Il y avait un groupe de leader, avec chacun des responsabilités et des équipes. Les militaires qui géraient à la base ont commencé à être moins nombreux au fur et à mesure, et les civils les ont remplacé de toute façon. »
Il fallait renouveler les bras avec les pertes du dehors. Les civils se rendaient aussi loin, moins efficacement. Mais à force, tous avaient fini par être rôdé malgré les surprises et les risques. Bien sûr, les hommes avaient eu la priorité pour avoir l’honneur de se sacrifier. Les femmes devaient rester à l’intérieur, au moins les premiers mois, avant que finalement la tendance ne s’inverse et qu’on ne les considère aussi efficace pour se battre.
«Ça n’était pas une démocratie, ça ne l’a jamais vraiment été. » Admit-elle sans peine. Sinon, Emy était sûre qu’ils auraient quitté le lycée bien avant le départ de Jaden et la chute du campement. « Mais le système fonctionnait parce qu’on était bien organisés, on veillait à la sécurité de chacun. » Expliqua-t-elle. « Les grandes gueules ne géraient pas. C’était ceux qui avaient des capacités. Ian, par exemple, était chirurgien urgentiste, et responsable médical du groupe. Finn avait fait une carrière dans la construction, il devait assurer que les grilles tiendraient et renforcer les pièges. »
Les exemples parleraient sans doute davantage à l’italienne que des explications même ultra pointues sur le fonctionnement d’Emerald Freedom.
«Les autres avaient pour la plupart déjà une expérience en équipe. Notre leader était agent de la DEA, mais il était secondé par des militaires de carrière qui avaient une bonne expérience du terrain. » Ajouta-t-elle. « Mais jamais notre avis de civil a été demandé en près de deux ans : on faisait et c’était tout. Il fallait savoir prendre des décisions pour tout le monde de toute façon. Et s’y plier. Ce qui changeait du système d’avant, c’était que personne n’avait l’autorisation d’abuser de sa position. Les militaires qui nous géraient en premier lieu s’étaient laissés aller à quelques extras sur le groupe : Les abus et les violences allaient bon train pour calmer les nerfs. »
Kendale n’en croirait pas un mot, évidemment. Mais il y avait-il vraiment besoin d’explication en soi ? Elle n’en était pas persuadée. L’entrainement restait une chose importante, et lui ne remettrait jamais ça en question puisqu’il s’agissait de sa survie à elle. Ceci étant, Heather se laissa aller à la confession maladroitement, et Emy prêta l’oreille. Sa moitié, donc ? Une jeune femme qui avait l’air de savoir se battre, mais qui n’était plus là. C’était bien la première fois qu’elle écoutait la brune en parlait.
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Elle n’imaginait pas ce que ça pouvait faire de vivre sans « sa moitié ». Mais devant vivre sans sa propre fille, elle entrevoyait tout de même vaguement le sentiment que devait éprouver Heather actuellement. Au moins, le fait de changer de sujet aida à détendre un peu l’atmosphère devenue morose, même si ce fut pour replonger Emy dans une époque définitivement révolue :
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Il fallait renouveler les bras avec les pertes du dehors. Les civils se rendaient aussi loin, moins efficacement. Mais à force, tous avaient fini par être rôdé malgré les surprises et les risques. Bien sûr, les hommes avaient eu la priorité pour avoir l’honneur de se sacrifier. Les femmes devaient rester à l’intérieur, au moins les premiers mois, avant que finalement la tendance ne s’inverse et qu’on ne les considère aussi efficace pour se battre.
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Les exemples parleraient sans doute davantage à l’italienne que des explications même ultra pointues sur le fonctionnement d’Emerald Freedom.
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