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Il était temps d'entrer dans le vif du sujet ; les cuisines ! Les autres avaient choisis d'aller voir ailleurs seul Fred avait suivis la brunette ! Poussant les portes battantes une puanteur sans nom se fit sentir ; pas plus surprise que ça elle grimaça et lança à son acolyte Putain on a la pire des pièces ! elle continua à avancer prudemment toujours éclairée par sa lampe torche. Le bruit des couinements se faisaient plus vifs et plus proche quand soudain ... des dizaines de rats passèrent entre les jambes des deux jeunes gens pour partir vers l'extérieurs, Dani pourra un petit cris - de souris - ! Maaahhhh !!! Des rats !! Sérieux ?? Des rats !! Ils m'ont fait plus flippais que les rôdeurs !! elle se tourna vers Fred Te moques pas toi !! J'étais trop sur le qui vive c'est pour ça .. ça m'a surprise . dis elle en boudant un peu néanmoins s'était une histoire amusante à raconter à Jimmy; elle la garder en mémoire.

La jeune femme s'approcha du plan de travail espérant trouver des ustensiles à ramener pour Olivia mais tout ce qu'elle trouvaient était rouillés, couverts de sang noircit et franchement dégueulasse. Cuisiner avec ça ? Non merci ... Elle balaya la pièce avec la lampe torche quand elle remarqua que la porte de la chambre froide était entrouverte . Elle s'approcha doucement faisant signe à Fred ; ici il n'y avait rien d'autres visiblement que des ustensiles dégueulasses et pas réutilisable peut etre une bonne surprise dans la chambre froide .. où des corps de cadavres découpés comme dans la poubelle .. C'était au choix .. et quel choix moisis!

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Olivia trépignait sur place, consciente que tout pouvait basculer d'un moment à l'autre. Le fait d'avoir autant de morts à sa portée, pourtant inaccessible, ça lui en faisait mal au ventre. Mais ce qu'il y avait de pire, ça n'était pas tant de risquer d'y rester pour de bon, mais d'embarquer avec elle d'autres qu'elle estimait. Daniella, Ludwig... Bon sang ! Elle espérait que Fred et la native de Seattle trouveraient un autre moyen de les rejoindre, ou de s'en sortir :

Allez, allez, allez... Marmonna-t-elle en jetant des coups d'oeil brûlant vers Ludwig.

Car si Duncan et elle parvenaient à faire leur besogne, à répartir le poids des morts sur plus de surface, ça n'était qu'un sursis. Finalement, le rouquin se redressa, et un cliquetis de plus leur permit de comprendre que la porte était ouverte.

Putain ! Fit-elle en bondissant presque de joie pour retrouver le rouquin : On ne peut pas rester là, on retrouvera Fred et Daniella plus tard, on a pas vraiment le choix... Soupira-t-elle en jetant déjà un coup d'oeil dans la prochaine pièce très rapide.

Son regard revint rapidement vers la cinquantaine de cadavres se pressant contre la vitre : s'ils sortaient de leurs champs de vision, s'ils parvenaient à les amener ailleurs, ça serait un bon début.

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L’odeur était si horrible que j’avais l’impression de plisser le nez dans une éternelle grimace de dégout. Si puissante qu’elle prenait à la gorge et m’empêchait de me concentrer sur mes autres sens. Pourtant, ce n’était pas le moment d’être distrait. Les étranges couinements s'approchaient, jusqu’à ce que soudain, un mouvement à mes pieds me fasse bondir de peur. Piétinant sur place, mon cri de surprise se mêla à celui de Daniella alors qu’une dizaine de rats passaient entre nos jambes. Nous abandonnant là, le cœur battant la chamaille et encore sonné par l’effet de surprise. « Des rats… C’était juste des putains de rats !! » J’avais éclaté de rire, à la fois soulagé et amusé par la situation. Plié en deux, j’avais mis quelques secondes avant de me relever de mon hilarité. Ayant l’impression d’y expulser mon trop plein d'angoisse.

Ce ne fut qu’après cet épisode de rats que j’avais remarqué la porte légèrement entrebâillée de la chambre froide. Délaissant Daniella qui s'aventurait un plus loin dans la cuisine, j’avais alors rejoint cette embrasure. Tendant l’oreille pour tenter de capter un son à l’intérieur, mais il n’y avait rien. Prudemment donc, j’avais poussé la porte du bout du pied. Resserrant ma prise sur mon marteau, prêt à répliquer au moindre danger. Toutefois, je n’étais pas paré au spectacle qui m’attendait de l’autre côté et lorsque le faisceau de ma lumière l’éclaira, j’en restai pétrifier sur place. Un cri d’horreur se dessinant sur mon visage devenu blême, mais aucun son n’en sorti. Incapable de décrocher mon regard de ces carcasses humaines qui pendaient au dessus d’une mare de sang séché. Suspendu à des crochets de boucher, démembrés et leurs bouches ayant été cousues.

Ne pouvant en supporter davantage, j’avais reculé en chancelant, avant de rendre mon petit-déjeuner dans un coin. C’était une chose de devoir se défendre contre les morts, une autre de devoir forcer des entrées barricadées. Mais là, ça allait beaucoup plus loin que ça ! C’était l’œuvre d’un tueur. D’un putain de psychopathe !! Et il fallait qu’on ait choisi de fouiller sa caverne d’Ali baba de morbidités… Me redressant en essuyant mes lèvres contre ma manche, j’avais rejoint Daniella qui s’approchait à son tour de la chambre froide. Inspirant profondément pour me redonner du courage, j’avais reporté mon regard sur cette scène d'horreur. Parvenant, cette fois, à garder le contrôle sur mes nausées. « Essayons d’en finir au plus vite avec cet endroit, tu veux bien ?! ».

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