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Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Dim 22 Mar 2020 - 15:50
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Je ne sais pas qui est le con qui nous a ramené ses poux mais en tout cas je ne le remercie pas, ça fait bien pro devant ses patients de se gratter la tête toutes les 4 secondes et demis. Bon ce soir je me les rase, j’avais même demandé à Daniel de prendre de quoi faire et qu’il me le fasse autant qu’il se rende utile celui-là ! Cette journée fu certainement l’une des plus longues de ma vie, j’attendais impatiemment le soir afin de me débarrasser de ma tignasse et ne plus avoir à me gratter toute la journée.
La fin de journée était enfin là, sortant du No man’s land pour retrouver Daniel dans notre abri de fortune dans un magasin abandonné non loin, j’avais tout préparé sur le toit du bâtiment, 3 chaises, les bouteilles d’eau, le savon, les ciseaux et le rasoir à l’ancienne. Bon j’ai dû emprunter à Kaycee en prétextant que c’était pour le bien être des patients, mais c’est qu’elle est du genre près de ces affaires celle-là. Montant les escaliers 3 marches par 3 marches, une fois sur le toit je jetai mes affaires afin de me retrouver en boxer, car je le connais si je me retrouve à poil il lui viendrait de mauvaise idée, déjà que là c’était déjà fortement tentant pour lui.
Je m’installe alors sur la chaise, buvant un peu d’eau et mangeant un fond de conserve, j’attends patiemment que le mexicain décide de se pointer. Regardant mon holster posé sur le reste de mes affaires et mon couteau, je décide quand même de m’armé on ne sait jamais qui pouvait débarquer. Surtout quand j’entends des bruits dans les escaliers, mais c’était bel et bien Daniel qui avait enfin décidé de pointer le bout de son nez :
- Bah il était temps, ce n’est pas qu’il fait froid mais je préfèrerais qu’on en finisse vite avec cette tignasse histoire que je puisse me rhabiller.
Je lui montre alors du doigt toutes les affaires soigneusement rangé et prête à l’emploi poser sur une des chaises. Me levant, je prends une bouteille et me penche un peu avant de me vider le contenu sur le crâne tandis que le mexicain faisait bien ce qui lui chantait. Puis je revins m’assoir sur la chaise :
- Bon sinon t’as journée, ça a été ? Dis-je sur un ton calme, ces poux allaient me rendre fou.
La fin de journée était enfin là, sortant du No man’s land pour retrouver Daniel dans notre abri de fortune dans un magasin abandonné non loin, j’avais tout préparé sur le toit du bâtiment, 3 chaises, les bouteilles d’eau, le savon, les ciseaux et le rasoir à l’ancienne. Bon j’ai dû emprunter à Kaycee en prétextant que c’était pour le bien être des patients, mais c’est qu’elle est du genre près de ces affaires celle-là. Montant les escaliers 3 marches par 3 marches, une fois sur le toit je jetai mes affaires afin de me retrouver en boxer, car je le connais si je me retrouve à poil il lui viendrait de mauvaise idée, déjà que là c’était déjà fortement tentant pour lui.
Je m’installe alors sur la chaise, buvant un peu d’eau et mangeant un fond de conserve, j’attends patiemment que le mexicain décide de se pointer. Regardant mon holster posé sur le reste de mes affaires et mon couteau, je décide quand même de m’armé on ne sait jamais qui pouvait débarquer. Surtout quand j’entends des bruits dans les escaliers, mais c’était bel et bien Daniel qui avait enfin décidé de pointer le bout de son nez :
- Bah il était temps, ce n’est pas qu’il fait froid mais je préfèrerais qu’on en finisse vite avec cette tignasse histoire que je puisse me rhabiller.
Je lui montre alors du doigt toutes les affaires soigneusement rangé et prête à l’emploi poser sur une des chaises. Me levant, je prends une bouteille et me penche un peu avant de me vider le contenu sur le crâne tandis que le mexicain faisait bien ce qui lui chantait. Puis je revins m’assoir sur la chaise :
- Bon sinon t’as journée, ça a été ? Dis-je sur un ton calme, ces poux allaient me rendre fou.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Dim 22 Mar 2020 - 22:20
J'pense que je pouvais dire sans crainte que j'étais officiellement hors de danger. Enfin, oui et non, hein. À notre époque, on était jamais vraiment hors de danger. Mais avec cette infection de merde, là. La famille Barnett avait probablement créé un miracle en me sauvant la mise, parce que franchement, même moi j'y croyais plus. J'crois même que j'avais baissé les bras, à un moment, et que j'aurais apprécié mourir une bonne fois pour toute. Un peu de repos, enfin ! L'idée m'apparaissait comme étant délicieuse.
Mais apparemment, la vermine, ça tient la route. Parce que j'étais encore debout, et j'arrivais même à tenir sur mes jambes. Bon, la forme n'était pas encore tout à fait revenue, j'avais l'impression d'avoir pris dix ans dans ma gueule et j'avais encore mal partout, mais … le plus gros était fait.
Et puis il avait fallu qu'il y ait cette vieille épidémie de poux au sein du hangar. J'étais un peu gêné au début, persuadé que ça venait de moi – ça faisait des mois que je n'arrivais plus à avoir une hygiène convenable, ça n'aurait pas été étonnant -, mais je me rappelais de la gamine avec sa grand-mère, quand on était arrivé avec Vaughn.
Je haussai les sourcils en refermant la porte menant au toit derrière moi, en tombant sur mon sauveur à moitié nu. Ma bouche s'entrouvrit dans une expression de surprise. Merde alors, il foutait quoi ?
- Hm, ah ouais, ouais …
Un petit rire m'échappa. Dans ma tête, mes sentiments étaient embrouillés. J'avais été partagé entre une certaine crainte de devoir refaire comme j'avais fais pendant des années, et un certain plaisir de voir Vaughn dans cet état. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de bels hommes, disons. Même si j'étais loin d'avoir envie de quoique ce soit, quelque chose de beau était toujours agréable à voir.
Je m'approchai doucement de lui – j'avais pas le choix que de tout faire doucement de toute manière -, et le quittai des yeux pour me renseigner sur le matos qu'il avait récupéré. Mais bien évidemment, mes prunelles se rebraquèrent sur lui – ou plutôt sur ses fesses rebondies qu'il exhibait – quand il se pencha pour se mouiller la tête. J'étais débile d'être troublé comme ça, pour rien. Je faisais ma prude alors que j'étais pas de ce genre, d'ordinaire.
Un rire m'échappa alors que j'attrapai la paire de ciseaux. Ma main bandée et en écharpe reposait contre mon buste. À une main libre, ça allait être compliqué mais pas impossible.
Je tirai l'autre chaise pour poser l'un de mes pieds dessus et me soulageai un peu les jambes. J'étais épuisé de ma journée, alors que Kaycee et les autres étaient pourtant gentils et conciliants avec moi. J'avais perdu en endurance, en force, en muscle, en tout, en fait. Et c'était hyper pénible de se sentir si faible.
- Ouais, ça a été. J'ai fais du ménage.
Les ciseaux commencèrent à débroussailler un peu sa tignasse bouclée. Au bout de trois coups, je sortis la main de son écharpe pour apporter un soutien à l'autre, autrement, c'était vraiment trop complexe.
- Désinfecter les sols, récurer un peu l'infirmerie, tout ça …Je suis la Conchita, quoi.
Je me plaignais pas. Au final, c'était même plutôt le contraire : j'étais heureux, bêtement heureux de me rendre utile pour de vrai. Même si ma tâche semblait ingrate, je la faisais avec plaisir.
- Et toi, alors ? La vida es bella chez les blessés graves ?
Les ciseaux furent calé derrière mon oreille, le temps que j'attrape une jolie boucle de Vaughn pour venir le chatouiller sous le menton avec.
- C'est triste de se débarasser de si beaux cheveux ! J'espère au moins que ça sera efficace.
Je repris mon sérieux et repris ma besogne, appréciant le bruit des cheveux se faisant couper, ça me rappelait mon ancien travail. Celui d'avant tout ça.
Mais apparemment, la vermine, ça tient la route. Parce que j'étais encore debout, et j'arrivais même à tenir sur mes jambes. Bon, la forme n'était pas encore tout à fait revenue, j'avais l'impression d'avoir pris dix ans dans ma gueule et j'avais encore mal partout, mais … le plus gros était fait.
Et puis il avait fallu qu'il y ait cette vieille épidémie de poux au sein du hangar. J'étais un peu gêné au début, persuadé que ça venait de moi – ça faisait des mois que je n'arrivais plus à avoir une hygiène convenable, ça n'aurait pas été étonnant -, mais je me rappelais de la gamine avec sa grand-mère, quand on était arrivé avec Vaughn.
Je haussai les sourcils en refermant la porte menant au toit derrière moi, en tombant sur mon sauveur à moitié nu. Ma bouche s'entrouvrit dans une expression de surprise. Merde alors, il foutait quoi ?
- Hm, ah ouais, ouais …
Un petit rire m'échappa. Dans ma tête, mes sentiments étaient embrouillés. J'avais été partagé entre une certaine crainte de devoir refaire comme j'avais fais pendant des années, et un certain plaisir de voir Vaughn dans cet état. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de bels hommes, disons. Même si j'étais loin d'avoir envie de quoique ce soit, quelque chose de beau était toujours agréable à voir.
Je m'approchai doucement de lui – j'avais pas le choix que de tout faire doucement de toute manière -, et le quittai des yeux pour me renseigner sur le matos qu'il avait récupéré. Mais bien évidemment, mes prunelles se rebraquèrent sur lui – ou plutôt sur ses fesses rebondies qu'il exhibait – quand il se pencha pour se mouiller la tête. J'étais débile d'être troublé comme ça, pour rien. Je faisais ma prude alors que j'étais pas de ce genre, d'ordinaire.
Un rire m'échappa alors que j'attrapai la paire de ciseaux. Ma main bandée et en écharpe reposait contre mon buste. À une main libre, ça allait être compliqué mais pas impossible.
Je tirai l'autre chaise pour poser l'un de mes pieds dessus et me soulageai un peu les jambes. J'étais épuisé de ma journée, alors que Kaycee et les autres étaient pourtant gentils et conciliants avec moi. J'avais perdu en endurance, en force, en muscle, en tout, en fait. Et c'était hyper pénible de se sentir si faible.
- Ouais, ça a été. J'ai fais du ménage.
Les ciseaux commencèrent à débroussailler un peu sa tignasse bouclée. Au bout de trois coups, je sortis la main de son écharpe pour apporter un soutien à l'autre, autrement, c'était vraiment trop complexe.
- Désinfecter les sols, récurer un peu l'infirmerie, tout ça …Je suis la Conchita, quoi.
Je me plaignais pas. Au final, c'était même plutôt le contraire : j'étais heureux, bêtement heureux de me rendre utile pour de vrai. Même si ma tâche semblait ingrate, je la faisais avec plaisir.
- Et toi, alors ? La vida es bella chez les blessés graves ?
Les ciseaux furent calé derrière mon oreille, le temps que j'attrape une jolie boucle de Vaughn pour venir le chatouiller sous le menton avec.
- C'est triste de se débarasser de si beaux cheveux ! J'espère au moins que ça sera efficace.
Je repris mon sérieux et repris ma besogne, appréciant le bruit des cheveux se faisant couper, ça me rappelait mon ancien travail. Celui d'avant tout ça.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Lun 23 Mar 2020 - 0:29
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Lorsque le mexicain se pointe enfin je le vois quelque peu surpris par ma tenue, je regarde mon boxer, noire uniforme et peu être un poil moulant et je lui dis avec un air un peu amusé :
- T’as quand même pas cru que j’allais me faire raser les cheveux tout habillé ? Avec ces saloperies de poux ? Trop de risque qu’ils se foutent dedans, faudra que j’aille les laver après et que j'en mette d’autres propres.
Me mouillant abondement les cheveux, j’arrive à sentir ses saloperies tandis que je passe une dernière fois ma main dans les cheveux. Vivement que je sois débarrassé ça ! Bon je fais un point rapidement sur lui en le détaillant, ce n’était pas la grande forme mais je l’avais connu moins en forme. Avant de m’assoir je lui lâche un :
- Puis va pas te plaindre, beaucoup de dame aimerait avoir cette vue.
Du moins j’espérais, car faut dire qu’avec le cas Johanna ma côte de popularité n’était pas au top. M’enfin, ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre. Une fois Dan en position, j’entends le bruit des ciseaux commençant à faire leur office. Il fallait le dire cette séance coiffure était plus un moyen pour moi de lui parler, qu’une vraie coiffure, j’aurais très bien pu le faire tout seul ou demander à quelqu’un d’autre. Je lui demande comment s’est passé sa journée, je rigole un peu quand il dit qu’il fait la conchita, je l’imaginais bien en tenue de soubrette étrangement. Il me demande si comment ça va de mon côté :
- Quelque part ça fait du bien de retrouver un semblant de travail, c’est un peu dommage qu’on ne me paie pas pour ça. Dan venant me chatouiller le menton avec une de mes boucles. Des cheveux ça repousse et je n’ai pas le temps de m’occuper de ça. Tu voudras que je te fasse un shampoing après ?
En effet, l’état de Dan’ ne lui permettait pas de pêcher donc je devais en plus du boulot sortir chercher des ressources pour pas qu’on crève la dalle. Déjà que ce n’était pas fameux … Il reprit bien vite son œuvre et je me clarifiai la voix avant de lui dire :
- Les filles sont gentilles avec toi ? T’as besoin de quelque chose ? Après ton shampoing j’irais faire un peu de troc avec ce que j’ai trouvé hier.
J’avais pas tellement de besoin de mon côté, donc autant que ça soit utile.
- T’as quand même pas cru que j’allais me faire raser les cheveux tout habillé ? Avec ces saloperies de poux ? Trop de risque qu’ils se foutent dedans, faudra que j’aille les laver après et que j'en mette d’autres propres.
Me mouillant abondement les cheveux, j’arrive à sentir ses saloperies tandis que je passe une dernière fois ma main dans les cheveux. Vivement que je sois débarrassé ça ! Bon je fais un point rapidement sur lui en le détaillant, ce n’était pas la grande forme mais je l’avais connu moins en forme. Avant de m’assoir je lui lâche un :
- Puis va pas te plaindre, beaucoup de dame aimerait avoir cette vue.
Du moins j’espérais, car faut dire qu’avec le cas Johanna ma côte de popularité n’était pas au top. M’enfin, ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre. Une fois Dan en position, j’entends le bruit des ciseaux commençant à faire leur office. Il fallait le dire cette séance coiffure était plus un moyen pour moi de lui parler, qu’une vraie coiffure, j’aurais très bien pu le faire tout seul ou demander à quelqu’un d’autre. Je lui demande comment s’est passé sa journée, je rigole un peu quand il dit qu’il fait la conchita, je l’imaginais bien en tenue de soubrette étrangement. Il me demande si comment ça va de mon côté :
- Quelque part ça fait du bien de retrouver un semblant de travail, c’est un peu dommage qu’on ne me paie pas pour ça. Dan venant me chatouiller le menton avec une de mes boucles. Des cheveux ça repousse et je n’ai pas le temps de m’occuper de ça. Tu voudras que je te fasse un shampoing après ?
En effet, l’état de Dan’ ne lui permettait pas de pêcher donc je devais en plus du boulot sortir chercher des ressources pour pas qu’on crève la dalle. Déjà que ce n’était pas fameux … Il reprit bien vite son œuvre et je me clarifiai la voix avant de lui dire :
- Les filles sont gentilles avec toi ? T’as besoin de quelque chose ? Après ton shampoing j’irais faire un peu de troc avec ce que j’ai trouvé hier.
J’avais pas tellement de besoin de mon côté, donc autant que ça soit utile.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Lun 23 Mar 2020 - 22:15
- Je vais finir par croire que tu as reconsidéré mon offre, balançai-je dans un sourire.
Ouais, contre toute attente, j'arrivais encore à plaisanter de tout ça. En fait, je crois que je parvenais à me détacher de mes souvenirs et de mes traumatismes, assez pour faire croire à mon cerveau qu'il ne s'agissait que des mots, sans impact, sans rien d'autre.
- Beaucoup de dames et beaucoup d'hommes, corrigeai-je en haussant les épaules.
Qu'il se méfie. Y'en avait des moins beaux que lui qui tombaient dans le trafic.
Je commençai la besogne du mieux que je le pouvais en lui expliquant ma tâche du jour. Ça me faisait un effet étrange, de pouvoir raconter ma journée, pouvoir parler de moi et échanger avec un pair, simplement. Au fond de moi, j'avais toujours l'impression d'abuser. J'avais toujours peur que ça se retourne contre moi. Alors je prenais pas trop de liberté. On ne savait jamais, des fois que Vaughn soit en réalité pire que les autres et décident d'une minute à l'autre de vriller et de m'éclater le visage à coup de pompe.
Il m'expliqua que reprendre le travail lui avait du bien. J'eus une petite moue désolée à sa remarque. Effectivement, il n'était pas payé pour ça, et c'était à cause de moi qu'il se retrouvait emprisonné ici.
- Désolé, soufflai-je.
À sa proposition, j'eus une seconde de réflexion, avant de hocher la tête.
- Ben … ouais, pourquoi pas. Si ça dérange pas.
Moi aussi, j'avais le crâne qui grattait. Mais j'crois que je tolérais mieux le manque d'hygiène que les autres. J'me rappelle d'une période où j'avais eu des puces. Putain ça avait été un vrai cauchemar.
Un petit sourire se pointa sur mes lèvres aux questions de mon sauveur. Est-ce que les filles étaient gentilles avec moi ? Est-ce que j'avais besoin de quelque chose ? Toutes ces questions qui paraissaient banales pour lui me gonflaient d'une admiration et d'une reconnaissance sans fin. Est-ce qu'il avait la moindre conscience de ce qu'il faisait pour moi ? Il continuait de me sauver la vie chaque jour depuis qu'il m'avait sorti de ce trou à rats.
- Tout va bien. Tout va très bien. Ça fait bien deux ans que je n'avais pas pu vivre normalement.
J'en avais la gorge serrée rien que d'y penser. Autant dire que même si lui et les Barnett faisaient beaucoup pour moi, je n'étais pas du genre à abuser et quémander quoique ce soit. Je ne réclamais pas à manger s'ils ne m'en donnaient pas. Je ne rechignais à aucune tâche, même si ça m'en faisait chialer de douleur.
- J'ai besoin de rien.
La tignasse de Vaughn finalement bien désépaissie, je posai les ciseaux sur la table et me postais devant lui, avant de glousser un peu pour commencer, et finalement me marrer franchement.
- J'ai jamais fais une coupe aussi moche. Ma mère aurait trop honte. Vas-y, garde-là !
Y'avait des trous à certains endroits, et j'avais laissé une jolie queue de rat à l'arrière.
- Chiche tu la gardes !
Ouais, contre toute attente, j'arrivais encore à plaisanter de tout ça. En fait, je crois que je parvenais à me détacher de mes souvenirs et de mes traumatismes, assez pour faire croire à mon cerveau qu'il ne s'agissait que des mots, sans impact, sans rien d'autre.
- Beaucoup de dames et beaucoup d'hommes, corrigeai-je en haussant les épaules.
Qu'il se méfie. Y'en avait des moins beaux que lui qui tombaient dans le trafic.
Je commençai la besogne du mieux que je le pouvais en lui expliquant ma tâche du jour. Ça me faisait un effet étrange, de pouvoir raconter ma journée, pouvoir parler de moi et échanger avec un pair, simplement. Au fond de moi, j'avais toujours l'impression d'abuser. J'avais toujours peur que ça se retourne contre moi. Alors je prenais pas trop de liberté. On ne savait jamais, des fois que Vaughn soit en réalité pire que les autres et décident d'une minute à l'autre de vriller et de m'éclater le visage à coup de pompe.
Il m'expliqua que reprendre le travail lui avait du bien. J'eus une petite moue désolée à sa remarque. Effectivement, il n'était pas payé pour ça, et c'était à cause de moi qu'il se retrouvait emprisonné ici.
- Désolé, soufflai-je.
À sa proposition, j'eus une seconde de réflexion, avant de hocher la tête.
- Ben … ouais, pourquoi pas. Si ça dérange pas.
Moi aussi, j'avais le crâne qui grattait. Mais j'crois que je tolérais mieux le manque d'hygiène que les autres. J'me rappelle d'une période où j'avais eu des puces. Putain ça avait été un vrai cauchemar.
Un petit sourire se pointa sur mes lèvres aux questions de mon sauveur. Est-ce que les filles étaient gentilles avec moi ? Est-ce que j'avais besoin de quelque chose ? Toutes ces questions qui paraissaient banales pour lui me gonflaient d'une admiration et d'une reconnaissance sans fin. Est-ce qu'il avait la moindre conscience de ce qu'il faisait pour moi ? Il continuait de me sauver la vie chaque jour depuis qu'il m'avait sorti de ce trou à rats.
- Tout va bien. Tout va très bien. Ça fait bien deux ans que je n'avais pas pu vivre normalement.
J'en avais la gorge serrée rien que d'y penser. Autant dire que même si lui et les Barnett faisaient beaucoup pour moi, je n'étais pas du genre à abuser et quémander quoique ce soit. Je ne réclamais pas à manger s'ils ne m'en donnaient pas. Je ne rechignais à aucune tâche, même si ça m'en faisait chialer de douleur.
- J'ai besoin de rien.
La tignasse de Vaughn finalement bien désépaissie, je posai les ciseaux sur la table et me postais devant lui, avant de glousser un peu pour commencer, et finalement me marrer franchement.
- J'ai jamais fais une coupe aussi moche. Ma mère aurait trop honte. Vas-y, garde-là !
Y'avait des trous à certains endroits, et j'avais laissé une jolie queue de rat à l'arrière.
- Chiche tu la gardes !
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Lun 23 Mar 2020 - 22:57
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Je tentais un peu d’humour afin de vérifier que le petit n’avait pas perdu le nord, je ne fus pas déçu de la réponse. Je me contente de secouer ma tête et de lever les yeux au ciel en signe d’exaspération avant de venir m’installer sur la chaise et que la tonte commence. Alors que j’essaie de le rassurer sur le fait que j’aimais mon nouvel emploi du temps, j’entendis un désolé s’échapper de ses lèvres, je décide de pas en tenir rigueur c’était sûrement à cause de ses années passées dans cette chambre ou l’équivalent, rien que de penser à ça me donner des envies de meurtres. Il accepte le shampoing que je lui propose, je rajoute :
- Par contre si tu veux de l’eau chaude va falloir la faire chauffer, sinon tu fais comme moi à l’eau froide.
Je n’avais pas pensé sur le coup à faire chauffer l’eau car je voulais que ça soit réglé le plus vite possible, j’entendais le son des ciseaux se refermant doucement à chaque fois. Je fermais un peu les yeux juste histoire de les reposer. Je lui demande après si tout ce passe bien et s’il avait besoin de quelque chose. Si la première réponse me convenait, car je voyais mal les Barnett abuser de lui, ça deuxième réponse m’arrache un soupir et je reprends un peu plus sèchement :
- Je reformule ma phrase alors, je vais faire du troc. Je veux savoir ce qui te ferait plaisir et ce n’est pas discutable Dany. ET si tu ne veux pas me le dire, on ira ensemble et tu me diras ce que tu veux même si pour ça faut que je te mette la honte devant tout le monde « Hoooo mais Danynounet, ne fais pas ton timide et dis au monsieur que tu veux un peu de chocolat ! » Ne me tente pas trop, je serais vraiment capable de le faire.
Après un moment, il fini par se mettre devant moi avec un grand sourire … Qu’est ce qu’il avait encore fait ? Je penche alors la tête de désarroi et lui réponds :
- Y’a deux solutions mon petit Dany, soit tu apprends à voler en moins de 5 secondes avec mes cours express’. Lui dis-je en pointant le bout du toit. Sois-tu finis ce que tu as commencé et je te laisse l’immense honneur de me regarder me rhabiller.
- Par contre si tu veux de l’eau chaude va falloir la faire chauffer, sinon tu fais comme moi à l’eau froide.
Je n’avais pas pensé sur le coup à faire chauffer l’eau car je voulais que ça soit réglé le plus vite possible, j’entendais le son des ciseaux se refermant doucement à chaque fois. Je fermais un peu les yeux juste histoire de les reposer. Je lui demande après si tout ce passe bien et s’il avait besoin de quelque chose. Si la première réponse me convenait, car je voyais mal les Barnett abuser de lui, ça deuxième réponse m’arrache un soupir et je reprends un peu plus sèchement :
- Je reformule ma phrase alors, je vais faire du troc. Je veux savoir ce qui te ferait plaisir et ce n’est pas discutable Dany. ET si tu ne veux pas me le dire, on ira ensemble et tu me diras ce que tu veux même si pour ça faut que je te mette la honte devant tout le monde « Hoooo mais Danynounet, ne fais pas ton timide et dis au monsieur que tu veux un peu de chocolat ! » Ne me tente pas trop, je serais vraiment capable de le faire.
Après un moment, il fini par se mettre devant moi avec un grand sourire … Qu’est ce qu’il avait encore fait ? Je penche alors la tête de désarroi et lui réponds :
- Y’a deux solutions mon petit Dany, soit tu apprends à voler en moins de 5 secondes avec mes cours express’. Lui dis-je en pointant le bout du toit. Sois-tu finis ce que tu as commencé et je te laisse l’immense honneur de me regarder me rhabiller.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Jeu 26 Mar 2020 - 10:19
J'eus un moue égale :
- Eau froide ça convient.
Franchement, je n'allais vraiment pas faire le mec précieux. Déjà, de pouvoir me laver avec de l'eau, c'était ouf. Me faire un shampoing, encore. Alors me faire faire un shampoing par Vaughn, vous imaginez bien qu'un peu d'eau froide n'allait pas me faire de mal.
Mon sauveur sembla ne pas apprécier ma réponse. Est-ce qu'il voulait absolument que je désire quelque chose ? C'est parce qu'il voulait me faire plaisir, c'est ça.
Un rire m'échappa à la fin de sa phrase.
- Tu sais que ça ne me dérange pas que tu m'appelles comme ça ? Tu devrais m'appeler comme ça devant Nina.
Je lui fis un petit clin d'oeil. C'était plutôt lui qui allait être gêné si jamais je commençais à mettre en lumière tous les petits surnoms mignons que je pourrais lui attribuer.
- Et je reformule ma réponse : je n'ai besoin de rien. J'ai déjà bien plus que ce que je pourrais imaginer, tu sais.
C'était surtout que je n'avais pas du tout d'idée sur ce qui me ferait plaisir. J'avais à manger, ici, un endroit confortable ou dormir, une hygiène, des soins et surtout, des gens à qui parler, qui me considéraient comme leur égal. J'avais clairement rien d'autre niveau exigence, et ce n'était même pas pour ne pas déranger.
- Mais ! Si tu veux nous prendre du chocolat, franchement j'dis pas non. Ça donne l'impression d'être amoureux. Tu n'auras qu'à manger la tablette entière.
Je le poussai doucement de mon coude. Décidément, j'étais pleins d'humour aujourd'hui.
Le clown qui était en moi avait d'ailleurs continué sur sa lancée, puisque j'avais mis en pratique mes talents de coiffeur pour lui faire la coupe la plus affreuse dont j'étais capable.
Je riais franchement, et l'air sévère de Vaughn n'était pas là pour me calmer. Ce mec était un Grincheux sur patte, et je remarquais, petit à petit, que c'était une vraie satisfaction que de l'embêter.
- Waaah, t'es pas drôle, c'est ouf !
Je me glissai de nouveau derrière lui et attrapai la tondeuse à piles. Néanmoins, je souriais toujours.
- Je préférerai te regarder te déshabiller, soufflai-je innocemment.
De petites touffes de cheveux tombaient silencieusement. La tondeuse faisait bien son travail, et c'était assez agréable de pouvoir reprendre cette activité. Et puis, raser une tête, c'était quand même assez satisfaisant. Pas besoin de concentration.
- Tu vas ressembler à Bruce Willis comme ça.
Je retins un éclat de rire moqueur en gardant ma bouche fermée, ce qui donna cet espèce de son étouffé ressemblant presque à un raclage de gorge.
- Ou Will Smith. Bruce Will Smith.
- Eau froide ça convient.
Franchement, je n'allais vraiment pas faire le mec précieux. Déjà, de pouvoir me laver avec de l'eau, c'était ouf. Me faire un shampoing, encore. Alors me faire faire un shampoing par Vaughn, vous imaginez bien qu'un peu d'eau froide n'allait pas me faire de mal.
Mon sauveur sembla ne pas apprécier ma réponse. Est-ce qu'il voulait absolument que je désire quelque chose ? C'est parce qu'il voulait me faire plaisir, c'est ça.
Un rire m'échappa à la fin de sa phrase.
- Tu sais que ça ne me dérange pas que tu m'appelles comme ça ? Tu devrais m'appeler comme ça devant Nina.
Je lui fis un petit clin d'oeil. C'était plutôt lui qui allait être gêné si jamais je commençais à mettre en lumière tous les petits surnoms mignons que je pourrais lui attribuer.
- Et je reformule ma réponse : je n'ai besoin de rien. J'ai déjà bien plus que ce que je pourrais imaginer, tu sais.
C'était surtout que je n'avais pas du tout d'idée sur ce qui me ferait plaisir. J'avais à manger, ici, un endroit confortable ou dormir, une hygiène, des soins et surtout, des gens à qui parler, qui me considéraient comme leur égal. J'avais clairement rien d'autre niveau exigence, et ce n'était même pas pour ne pas déranger.
- Mais ! Si tu veux nous prendre du chocolat, franchement j'dis pas non. Ça donne l'impression d'être amoureux. Tu n'auras qu'à manger la tablette entière.
Je le poussai doucement de mon coude. Décidément, j'étais pleins d'humour aujourd'hui.
Le clown qui était en moi avait d'ailleurs continué sur sa lancée, puisque j'avais mis en pratique mes talents de coiffeur pour lui faire la coupe la plus affreuse dont j'étais capable.
Je riais franchement, et l'air sévère de Vaughn n'était pas là pour me calmer. Ce mec était un Grincheux sur patte, et je remarquais, petit à petit, que c'était une vraie satisfaction que de l'embêter.
- Waaah, t'es pas drôle, c'est ouf !
Je me glissai de nouveau derrière lui et attrapai la tondeuse à piles. Néanmoins, je souriais toujours.
- Je préférerai te regarder te déshabiller, soufflai-je innocemment.
De petites touffes de cheveux tombaient silencieusement. La tondeuse faisait bien son travail, et c'était assez agréable de pouvoir reprendre cette activité. Et puis, raser une tête, c'était quand même assez satisfaisant. Pas besoin de concentration.
- Tu vas ressembler à Bruce Willis comme ça.
Je retins un éclat de rire moqueur en gardant ma bouche fermée, ce qui donna cet espèce de son étouffé ressemblant presque à un raclage de gorge.
- Ou Will Smith. Bruce Will Smith.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Ven 27 Mar 2020 - 14:39
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Je propose au mexicain un shampoing qu’il accepte sans grande difficultés, je lui annonce que s’il voulait de l’eau chaude il faudra qu’il la fasse bouillir car je n’avais pas pris le temps de le faire moi-même, mais après un court instant de réflexion je me dis que ça serait pas mal de lui faire une douche à l’eau froide histoire qu’il calme ses pulsions lorsque je lui ferais le shampoing.
Ayant trouvé quelques denrées rares, je pensais les échanger contre un peu de luxe, genre un oreiller ou un peu de réserve de nourriture, il y aurait sûrement du rab et je pourrais prendre quelque chose en plus pour Dany, mais il ne semblait vraiment pas partant pour que je lui offre quoique ce soit. Quand je lui dis que j’avais envie de l’humilier un peu, il me répond que mes petits surnoms ridicules ne lui font pas peur et que je devrais l’appeler comme ça devant Nina, je lève les yeux au ciel, elle va encore revenir sur le tapis ? Je réponds alors :
- Jaloux de Nina car je regarde plus son cul que le tien ?
Je savais que trop bien la réponse mais j’avais quand même envie de le taquiner un peu, il me parle de chocolat c’était une idée que j’avais en tête, il rajoute que je devrais manger la tablette entière pour que je me sente amoureux et certainement que je sois plus agréable, je souffle un peu et je lui rétorque :
- Va pour le chocolat alors …
Je me laisse alors pousser du coude, j’avais plus envie de combattre l’énergie de ce petit con. Après qu’il m’ait fait sa petite blague de la coupe affreuse, je le menace de le jeter par-dessus bord et ça ne semble pas vraiment l’impacter, certainement car je n’ai jamais mis à exception aucune de mes menaces, comme on dit ce sont ceux qui aboient le plus qui ne mordent pas. C’est plus quand je me tais et que je ne dis rien qu’il faut se méfier. Ne relevant pas le fait qu’il préférait me voir me déshabiller, je me laisse faire tandis que la tondeuse s’occuper des derniers cheveux ornant ma tête, il commence à me comparé à d’anciennes stars chauve, je lève alors un sourcil et lui réponds :
- Et pourquoi pas Jason Statham pendant que tu y es ? Fait attention à ce que tu pourrais dire, car pendant le shampoing, je pourrais avoir une envie soudaine de te faire de toi une belle boule de billard.
Lui donnant alors un léger coup de coude en réponse.
Ayant trouvé quelques denrées rares, je pensais les échanger contre un peu de luxe, genre un oreiller ou un peu de réserve de nourriture, il y aurait sûrement du rab et je pourrais prendre quelque chose en plus pour Dany, mais il ne semblait vraiment pas partant pour que je lui offre quoique ce soit. Quand je lui dis que j’avais envie de l’humilier un peu, il me répond que mes petits surnoms ridicules ne lui font pas peur et que je devrais l’appeler comme ça devant Nina, je lève les yeux au ciel, elle va encore revenir sur le tapis ? Je réponds alors :
- Jaloux de Nina car je regarde plus son cul que le tien ?
Je savais que trop bien la réponse mais j’avais quand même envie de le taquiner un peu, il me parle de chocolat c’était une idée que j’avais en tête, il rajoute que je devrais manger la tablette entière pour que je me sente amoureux et certainement que je sois plus agréable, je souffle un peu et je lui rétorque :
- Va pour le chocolat alors …
Je me laisse alors pousser du coude, j’avais plus envie de combattre l’énergie de ce petit con. Après qu’il m’ait fait sa petite blague de la coupe affreuse, je le menace de le jeter par-dessus bord et ça ne semble pas vraiment l’impacter, certainement car je n’ai jamais mis à exception aucune de mes menaces, comme on dit ce sont ceux qui aboient le plus qui ne mordent pas. C’est plus quand je me tais et que je ne dis rien qu’il faut se méfier. Ne relevant pas le fait qu’il préférait me voir me déshabiller, je me laisse faire tandis que la tondeuse s’occuper des derniers cheveux ornant ma tête, il commence à me comparé à d’anciennes stars chauve, je lève alors un sourcil et lui réponds :
- Et pourquoi pas Jason Statham pendant que tu y es ? Fait attention à ce que tu pourrais dire, car pendant le shampoing, je pourrais avoir une envie soudaine de te faire de toi une belle boule de billard.
Lui donnant alors un léger coup de coude en réponse.
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