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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Sam 4 Avr 2020 - 1:38
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Je rigole un peu quand il me parle des mecs qui se la jouent avec un égo surdimensionné, ça me rappelait le discours d’un grand marchand d’arme, je ne m’en souviens pas particulièrement mais en gros pour mieux supporter ce qu’ils font ils doivent se donner une image et donc en général ce genre de surnom aidait.
-Aussi fou que soit un homme, il a besoin d’une raison pour faire ce qu’il fait. Certains c’est par survie, d’autres par sadisme, d’autres par délire mégalomaniaque, mais ils justifieront toujours leurs actes. Ils feront toujours la « bonne chose », mais qu’est-ce qui est bon ? Wouha, faut m’arrêter quand je repars dans mes délires de philo ….
J’avais souvent tendance à partir en débat philosophique pendant mes longues nuits d’insomnies, préférant penser à ce qu’est le bien et le mal, plutôt que de rêver d’un paradis que je ne verrais plus. Reprenant mon sérieux et le massage crânien, je rigole un peu quand il me dit que si on trouve ce qu’il faut on pourrait toujours le faire, je finis par lui dire :
- Tu sais quoi, si tu me promets que je ne finis pas chauve définitivement à cause de ça, je serais partant.
Alors que je tentais de changer de sujet, on dirait que j’étais trop concentré sur mon palmier et que ce n’était pas un concours mais un festival … Pour ce que ça change … En tout cas il n’avait pas l’air très heureux de cette petite erreur. Alors qu’il me raconte qu’il était une étoile montante j’attrape une bouteille d’eau discrètement, je le laisse parler et au moment où il finit sa phrase avec son « artiste de demain qui n’a jamais vu le jour », je déverse le contenu de la bouteille sans le prévenir et exploser de rire.
- Il est beau l’artiste de demain avec des poux tiens !
Le regardant complètement surpris et sûrement énervé, je fins par hausser les épaules et répondre d’un air innocent :
- Voit ça comme une vengeance du pauvre infirmier qui se fait pisser sur les chaussures, par Jo’ l’alcolo du coin, envers la future star. Je suis presque jaloux Danichou la star.
Prenant son nez entre mes doigts pour faire comme si j’en volais le bout, je me recule rapidement pour éviter toute vengeance.
-Aussi fou que soit un homme, il a besoin d’une raison pour faire ce qu’il fait. Certains c’est par survie, d’autres par sadisme, d’autres par délire mégalomaniaque, mais ils justifieront toujours leurs actes. Ils feront toujours la « bonne chose », mais qu’est-ce qui est bon ? Wouha, faut m’arrêter quand je repars dans mes délires de philo ….
J’avais souvent tendance à partir en débat philosophique pendant mes longues nuits d’insomnies, préférant penser à ce qu’est le bien et le mal, plutôt que de rêver d’un paradis que je ne verrais plus. Reprenant mon sérieux et le massage crânien, je rigole un peu quand il me dit que si on trouve ce qu’il faut on pourrait toujours le faire, je finis par lui dire :
- Tu sais quoi, si tu me promets que je ne finis pas chauve définitivement à cause de ça, je serais partant.
Alors que je tentais de changer de sujet, on dirait que j’étais trop concentré sur mon palmier et que ce n’était pas un concours mais un festival … Pour ce que ça change … En tout cas il n’avait pas l’air très heureux de cette petite erreur. Alors qu’il me raconte qu’il était une étoile montante j’attrape une bouteille d’eau discrètement, je le laisse parler et au moment où il finit sa phrase avec son « artiste de demain qui n’a jamais vu le jour », je déverse le contenu de la bouteille sans le prévenir et exploser de rire.
- Il est beau l’artiste de demain avec des poux tiens !
Le regardant complètement surpris et sûrement énervé, je fins par hausser les épaules et répondre d’un air innocent :
- Voit ça comme une vengeance du pauvre infirmier qui se fait pisser sur les chaussures, par Jo’ l’alcolo du coin, envers la future star. Je suis presque jaloux Danichou la star.
Prenant son nez entre mes doigts pour faire comme si j’en volais le bout, je me recule rapidement pour éviter toute vengeance.
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Mar 7 Avr 2020 - 10:50
- Woah … Okay Socrate.
J'eus un petit rire idiot. En vrai, j'm'y connaissais rien du tout là-dedans, ça se trouve Socrate c'était même pas un philosophe, j'trouvais juste que le nom sonnait très philo.
Contre toute attente, Vaughn avoua qu'il était partant pour se faire une couleur, ce qui eut pour effet de réchauffer mon petit cœur d'ancien coiffeur.
- Vrai ? Mais allez, deal ! J'vais commencer déjà à voir si j'trouve pas le matos qu'il faut, on sait jamais ! J'pense qu'on peut trouver tout ça genre en troc, non ? J'ai jamais fais de troc. C'était moi, qu'on troquait.
Je finis par lui expliquer que j'avais été artiste, avant l'épidémie, et que j'aurais même pu devenir la star de demain si la fin du monde n'était pas arrivée. Certes, c'était un peu narcissique, dit comme ça. Mais j'le pensais sincérement. Bon, peut-être pas une star comme Beyonce ou quoi, mais j'suis sûr que j'aurais pu toucher un bon public.
Mon corps se tendit d'un seul coup au contact de l'eau glacé. La surprise m'arracha un hocquet et je restai ainsi, la bouche ouverte, de l'eau et du shampoing partout. Aussitôt, j'eus un regard attristé pour mon pantalon trempé. Si j'avais su je me serai sans doute foutu à poil. De même, un coup d'oeil inquiet pour mon bandage, qui heureusement, semblait avoir été plus ou moins épargné.
- Une vengeance ?
Je me levai d'un seul coup et me tournai vers lui, pour agiter ma tignasse détrempée comme un chien fou sur lui, histoire que lui aussi profite de cette douche gratuite. Puis je me rattrapai de justesse à la chaise car un brusque vertige manqua de me faire m'écrouler face contre terre, ce qui aurait été bien con. Je me laissai tomber dessus et remontai la serviette – mouillée aussi, bien sûr – sur ma tête pour me frictionner les cheveux comme je le pouvais avec une seule main.
- Sans rire … repris-je sans arrêter de me frotter le crâne. Si j'arrive à remettre la main un jour sur une guitare … Tu verras.
J'savais que j'étais pas le meilleur artiste au monde, hein. Mais j'avais le souvenir de mes parents qui m'avaient toujours foutu des coups dans la gueule, s'arrêter petit à petit en constatant que je me débrouillai en musique. J'ose me dire que c'est parce qu'ils s'étaient finalement rendus compte que leur idiot de fils n'était pas un cas désespéré, qu'il y avait de l'oseille à se faire avec lui.
Rapidement, je m'essuyai le corps du mieux possible, avant de vite sauter sur mon t-shirt et le renfiler pour ne pas crever de froid. En même temps, je râlai un peu :
- C'est malin, ce que t'as fais … Si je retombe malade je te tousserai dessus !
J'eus un petit rire idiot. En vrai, j'm'y connaissais rien du tout là-dedans, ça se trouve Socrate c'était même pas un philosophe, j'trouvais juste que le nom sonnait très philo.
Contre toute attente, Vaughn avoua qu'il était partant pour se faire une couleur, ce qui eut pour effet de réchauffer mon petit cœur d'ancien coiffeur.
- Vrai ? Mais allez, deal ! J'vais commencer déjà à voir si j'trouve pas le matos qu'il faut, on sait jamais ! J'pense qu'on peut trouver tout ça genre en troc, non ? J'ai jamais fais de troc. C'était moi, qu'on troquait.
Je finis par lui expliquer que j'avais été artiste, avant l'épidémie, et que j'aurais même pu devenir la star de demain si la fin du monde n'était pas arrivée. Certes, c'était un peu narcissique, dit comme ça. Mais j'le pensais sincérement. Bon, peut-être pas une star comme Beyonce ou quoi, mais j'suis sûr que j'aurais pu toucher un bon public.
Mon corps se tendit d'un seul coup au contact de l'eau glacé. La surprise m'arracha un hocquet et je restai ainsi, la bouche ouverte, de l'eau et du shampoing partout. Aussitôt, j'eus un regard attristé pour mon pantalon trempé. Si j'avais su je me serai sans doute foutu à poil. De même, un coup d'oeil inquiet pour mon bandage, qui heureusement, semblait avoir été plus ou moins épargné.
- Une vengeance ?
Je me levai d'un seul coup et me tournai vers lui, pour agiter ma tignasse détrempée comme un chien fou sur lui, histoire que lui aussi profite de cette douche gratuite. Puis je me rattrapai de justesse à la chaise car un brusque vertige manqua de me faire m'écrouler face contre terre, ce qui aurait été bien con. Je me laissai tomber dessus et remontai la serviette – mouillée aussi, bien sûr – sur ma tête pour me frictionner les cheveux comme je le pouvais avec une seule main.
- Sans rire … repris-je sans arrêter de me frotter le crâne. Si j'arrive à remettre la main un jour sur une guitare … Tu verras.
J'savais que j'étais pas le meilleur artiste au monde, hein. Mais j'avais le souvenir de mes parents qui m'avaient toujours foutu des coups dans la gueule, s'arrêter petit à petit en constatant que je me débrouillai en musique. J'ose me dire que c'est parce qu'ils s'étaient finalement rendus compte que leur idiot de fils n'était pas un cas désespéré, qu'il y avait de l'oseille à se faire avec lui.
Rapidement, je m'essuyai le corps du mieux possible, avant de vite sauter sur mon t-shirt et le renfiler pour ne pas crever de froid. En même temps, je râlai un peu :
- C'est malin, ce que t'as fais … Si je retombe malade je te tousserai dessus !
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Re: Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Mar 7 Avr 2020 - 16:13
Les poux, le beau et le puant [Daniel & Vaughn]
Une poussée de philosophie plus tard, la remarque cinglante de Dany’ m’arracha un sourire, être comparé à un des pères de la philo c’était quand même gratifiant. Je voulais lui répondre que je préférais être Nietzsche avec « dieu est mort », mais je ne pense pas qu’il connaisse et ma surement sortit le seul nom de philo qu’il connaissait.
Bon voilà maintenant que j’avais une promesse de coloration blanche sur mes futurs cheveux, faut vraiment que j’arrête de réagir à la provocation gratuite comme ça, un jour ça me coûtera cher. Il m’explique alors qu’il n’a jamais fait de troc, du moins du côté des marchand et pas des marchandises :
- Tu veux venir avec moi après ? Je pourrais te montrer un truc ou deux pour essayer de mieux marchander.
Faut dire qu’avec ma belle gueule et le fait que je sais à peu près aligner trois mots sans bégayer ça aide déjà pas mal. Prenant discrètement la bouteille d’eau, je le prends par surprise en la renversant sur lui riant aux éclats de ma propre connerie, je m’écarte un peu sachant très bien que le mexicain crierait vengeance aussitôt qu’il aurait récupérer ses esprits. Il ne manque pas de faire le chien mouillé avec sa crinière et me mouille aussi le T-shirt, essayant d’éviter au maximum l’eau je finis quand même bien tremper. Il me parle de guitare, faudra que je voie si j’arrive à mettre la main sur une un jour.
- Tu pourrais même m’apprendre à en faire pour que je puisse draguer de la donzelle. Car je t’avoue que le piano de nos jours ça ne marche pas terrible.
Attrapant un linge sec et propre, je me sèche un peu et finis par le jeter sur la tête de Dany’ pour qu’il finisse de bien se sécher ça serait malheureux qu’il choppe la crève maintenant. Je finis de me rhabiller, enlevant mon T-Shirt pour juste mettre mon pull et ma veste le laissant sécher ici. Je commence à descendre les marches en disant à Dan’ :
- Je t’attends en bas pour aller au troc, prends ton temps pour te sécher, je vais manger un bout.
Bon voilà maintenant que j’avais une promesse de coloration blanche sur mes futurs cheveux, faut vraiment que j’arrête de réagir à la provocation gratuite comme ça, un jour ça me coûtera cher. Il m’explique alors qu’il n’a jamais fait de troc, du moins du côté des marchand et pas des marchandises :
- Tu veux venir avec moi après ? Je pourrais te montrer un truc ou deux pour essayer de mieux marchander.
Faut dire qu’avec ma belle gueule et le fait que je sais à peu près aligner trois mots sans bégayer ça aide déjà pas mal. Prenant discrètement la bouteille d’eau, je le prends par surprise en la renversant sur lui riant aux éclats de ma propre connerie, je m’écarte un peu sachant très bien que le mexicain crierait vengeance aussitôt qu’il aurait récupérer ses esprits. Il ne manque pas de faire le chien mouillé avec sa crinière et me mouille aussi le T-shirt, essayant d’éviter au maximum l’eau je finis quand même bien tremper. Il me parle de guitare, faudra que je voie si j’arrive à mettre la main sur une un jour.
- Tu pourrais même m’apprendre à en faire pour que je puisse draguer de la donzelle. Car je t’avoue que le piano de nos jours ça ne marche pas terrible.
Attrapant un linge sec et propre, je me sèche un peu et finis par le jeter sur la tête de Dany’ pour qu’il finisse de bien se sécher ça serait malheureux qu’il choppe la crève maintenant. Je finis de me rhabiller, enlevant mon T-Shirt pour juste mettre mon pull et ma veste le laissant sécher ici. Je commence à descendre les marches en disant à Dan’ :
- Je t’attends en bas pour aller au troc, prends ton temps pour te sécher, je vais manger un bout.
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