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Re: A little piece of heaven (or hell)
Sam 15 Aoû 2020 - 16:10
Celui qui met pas les pieds dans le plat
Y’a Janine qui essaye de s’en mêler quand l’autre faut bad boy avec ses tatouages de décalcomanies, que je suis sur que c’est même pas des vrais, il bite pas que c’est l’heure pour lui d’aller prendre son gouter avant de retourner jouer au petits poneys. Et après on dit que c’est moi le gros lourd. Hey mais d’où qu’il me traite de tocard ? Merde je suis pas sur de ce que ca veut dire. D’habitude on me traite de connard ou d’enfoiré… bon, au moins je vais pas passer pour un con en présumant que c’est une insulte. C’est l’heure de ma minute mature et respectueuse, ignorant Karine qui essaye d’en placer une, avec un air très con-descendant, ou con-méprisant, je sais plus le mot, je lui claque tel un gentleman qui cause trop bien :
« Ecoute Co, je suis sur que t’es mignon mais Martine a plus besoin qu’on lui tienne le crachoir alors attend pas qu’elle te le dise pour aller te faire foutre ailleurs. »
C’est vrai que s’appeler Co c’est moche. Ses parents devaient pas trop le kiffer des la naissance celui-là. C’est marrant mais vous me croyez si je vous dis que lui aussi, il me dit un truc. Et non je dis pas ca parce que je veux l’emballer, mais vraiment sa gueule de tatoué au henné, je suis sur de l’avoir croiser quelque part avant.
« Dis, je t’aurais pas déjà fumé ? Ta tronche de hippie me dit trop quelque chose ? on s'est déjà croisé?»
Jaqueline en profite pour se croire a un atelier de psy en voulant que non seulement l’autre gros naze reste mais qu’en plus on se présente. Elle veut pas qu’on se fasse la balle des reproches non plus ou le test des taches d’encre. Parce que pas besoin d’être docteur pour savoir qui s’est la tache ici !!!! Le premier qui pense a moi je le défonce.
J’essaye de me concentrer sur cette beauté et lui lançant ZE regard de bogoss qui va serrer ce soir, parce que, entre l’autre et moi, y’a pas photo non ?
« T’as raison princesse, y’a rien a prouvé ici parce que toi et moi on va se prendre du bon temps et … et…. Oh putain de sa mere la pute !!! »
Et je suis trop proche d’elle, trop… en voulant parler a ses nichons plutôt qu’a ses noeils, c’est connu, les filles kiffent quand on fait ça, j’ai vu ce qui dépassait, non pas de son décolleté, mais encore plus bas.
« Mais... ????? »
Avec les meufs j’ai un peu une mémoire physique, je veux dire, faut que je repère un morceau de corps qui m’a marqué, une taille de poumon, un petit cul ou un truc qui m’a tapé dans l’œil, vous voyez ? Ben là, pendant que je regardais « truc en ine » je viens de voir ses pieds et là je la remets. J’oublie le mec et reste à regarde gourgandine les yeux ronds pour lui demander une confirmation :
« Attends, t’es pas la nénette du parking qui sait pas se servir de son gun? Je reconnais tes péniches !!!»
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Ven 21 Aoû 2020 - 17:38
Plus je reste en compagnie de cette énergumène et plus ma patience légendaire s'amoindrit. Pourtant, dieu seul sait que je ne suis pas de nature colérique. Surtout avec les gens. J'ai tendance à toujours le trouver des excuses. Me dire que c'est comme ça et de ne pas envenimer une situation. Cela ne mène jamais à rien de bon. Certaines fois, je me suis même laissé faire pour juste avoir la paix. Ou ne pas finir en garde vue ou en taule. De toute façon avec ma notoriété d'avant les gens étaient plus gentils de manière générale. Les temps ont changé, apparemment.
Il m'appelle "Co". Je souris en coin. Le pauvre. Il est vraiment à côté de la plaque. Pour ne pas dire un peu con. J'arrive à le prendre en pitié. ça ne doit pas être facile de vivre avec un tel caractère. Mais d'un côté je me dis qu'il ne doit même pas s'en rendre compte. Il me fait comprendre, à sa manière encore une fois, que je lui dis quelque chose. Je prends sur moi et sur mon temps pour le détailler. Des pommettes saillantes, un grand sourire, des yeux en amandes et ses boucles ébènes. Dommage, il a une belle gueule. Je suis certain qu'il aurait beaucoup de charme s'il savait se tenir. Mais en tout cas il ne me dit rien. Mais j'ai peut être une idée. Je me rapproche de sa trogne. Me baissant à sa hauteur. Quelques centimètres séparent nos deux visages.
" T'es pas très intelligent mais peut être que tu écoutais de la bonne musique."
Je me relève quand, dans mon champ de vision, je vois la blonde saisir un verre dans les mains du grand benêt. Elle boit une gorgée. Elle plonge ses yeux dans les miens en me disant de rester. C'est limite un ordre. Je sens mon visage prendre une toute autre expression. Son intonation, son regard sur moi. Tout de cette situation me fait me sentir étrange. Dans le bon sens. Tellement que j'en oublie presque la présence du bouclé. Je lui offre un sourire presque tendre. Laissant retomber tout l'agacement. Elle s'adresse à nous et essaie de calmer la situation. Mais l'autre couillon n'a pas l'air d'être là pour prendre son temps avec la politesse ou les présentations. Je soupire, las.
Mon coeur s'arrête et mes yeux s'écarquillent quand je vois l'homme dans son décolleté. Il s'adresse à elle comme si elle ne se résumait qu'à ça. Mon sang ne fait qu'un tour. Je sais pertinemment qu'elle aurait très bien pus se défendre toute seule. ça n'a pas l'air d'être une femme qui se laisse faire. Mais là c'est trop à supporter pour moi. Ma patience se brise en morceau comme un vase en cristal s'écrasant au sol. Je l'empoigne par ses cheveux. Je l'oblige à se lever et je viens coller mon torse à son dos. Je sens l'adrénaline commencer à trotter à travers mes veines. Mes mâchoires se serrent.
Je viens chuchoter à son oreille. Ma voix prend un ton grave, qu'elle ne prend que très rarement.
" Ecoute abrutit. Je sais pas ce qui t'arrive. Si t'es pas arrivé à chier ce matin ou si tu t'es cogné la tête récemment. Et pour pas te mentir, j'en ai rien à foutre. Mais va falloir arrêter de chier sur tout le monde !"
Ensuite, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Un moment d'inattention. Ou peut être juste l'effet de surprise. La tige arrive à se retourner et à m'empoigne. Il a une force que je ne lui aurais peut être pas soupçonné. ça a surement été mon erreur. Il arrive à me plaquer violemment contre le bar derrière. Et je m'y retiens pour ne pas passer par-dessus.
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Mar 25 Aoû 2020 - 3:18
Comme je l'avais imaginé, les choses tournèrent rapidement au vinaigre. Le bon gars tatoué et le bad boy aux boucles brunes semblaient déjà vouloir s'en mettre plein la gueule. Les deux jouent déjà à qui bande le plus fort, seulement ils utilisent pas les mêmes tactiques. Qu'ils comptent pas sur moi pour les départager. Depuis le début de l'Apocalypse, tout se gagne, tout se mérite. Mais pour le moment, les deux coqs se regardent en chien de faience. Le teigneux bouclés qui parle comme un marin sur un cargo japonais semble convaincu de sa supériorité. Dans son esprit embrumé par je sais pas quoi, il est convaincu que je vais repartir avec lui et qu'il va pouvoir profiter de la plus belle importation australienne de ce pays.
L'autre, qui se fait appeler ''Co'', semble pas être trop pressé à répliquer. Il a plus l'air d'une force tranquille. Mais s'il continue à se laisser manger la laine sur le dos, il va pas survivre longtemps dans le coin. J'allais profiter d'une ouverture pour essayer de calmer leurs petits nerfs quand le brun installa son regard en plein sur ma poitrine, la fixant comme si c'était la première qu'il voyait. Je suis parfaitement consciente que j'ai pas le physique parfait de Zola, mais c'est pas une raison pour me regarder comme une anomalie. Soudain, sans même faire attention au tatoué, on dirait qu'un déclic s'est fait dans son esprit. Le parking, l'attaque de la tente médicale, une grande gueule qui faisait une fixation sur mes pieds. Bordel de merde!
- Putain, t'es le Sherlock à rabais qui m'a accusé d'avoir tuer cette meuf sur le parking après l'attaque du No Man's Land. Lui qui croyait que j'avais tuer cette fille pour sa paire de talons deux tailles trop petites. Je savais que j'avais déjà vu ta tête quelque part.
Voilà! C'est là que je l'ai vu! Dans le parking, avec ses airs de grand chef en prenant le contrôle des opérations comme si tout le No Man's Land lui appartenait. Alors là, s'ils me forcent à choisir, il va partir perdant. Sur le coup, ma première idée était de lui enfoncer mes péniches là où le soleil brille pas. Mais pourquoi me salirais-je les souliers? Le tatoué semble vouloir s'en mêler. Je n'eus pas le temps de réagir que ''Co'' empoigna ''Sherlock'' par les cheveux. Voilà, ils sont repartis. Je poussai un soupir avant de prendre une gorgée d'alcool. J'ai pas entendu ce qu'ils se sont dits, mais voilà que Sherlock prend le dessus sur l'empoignade, envoyant presque son adversaire valser par dessus le bar.
- Ok les mecs, pas besoin de tout casser.
Mais bien sûr, ils sont beaucoup trop occupés à se caresser. Si jamais ils se mettent à tout briser, Bill va sérieusement sauter un plomb. Surtout s'ils s'approchent un peu trop de cette sculpture affreuse mais qu'il trouve oh si belle.
- Vous savez, si vous voulez vraiment vous casser la gueule, il y a une belle grande piscine pas très loin. Sinon, arrêtez vos petites empoignades de cours d'école, vous avez l'air ridicules.
L'autre, qui se fait appeler ''Co'', semble pas être trop pressé à répliquer. Il a plus l'air d'une force tranquille. Mais s'il continue à se laisser manger la laine sur le dos, il va pas survivre longtemps dans le coin. J'allais profiter d'une ouverture pour essayer de calmer leurs petits nerfs quand le brun installa son regard en plein sur ma poitrine, la fixant comme si c'était la première qu'il voyait. Je suis parfaitement consciente que j'ai pas le physique parfait de Zola, mais c'est pas une raison pour me regarder comme une anomalie. Soudain, sans même faire attention au tatoué, on dirait qu'un déclic s'est fait dans son esprit. Le parking, l'attaque de la tente médicale, une grande gueule qui faisait une fixation sur mes pieds. Bordel de merde!
- Putain, t'es le Sherlock à rabais qui m'a accusé d'avoir tuer cette meuf sur le parking après l'attaque du No Man's Land. Lui qui croyait que j'avais tuer cette fille pour sa paire de talons deux tailles trop petites. Je savais que j'avais déjà vu ta tête quelque part.
Voilà! C'est là que je l'ai vu! Dans le parking, avec ses airs de grand chef en prenant le contrôle des opérations comme si tout le No Man's Land lui appartenait. Alors là, s'ils me forcent à choisir, il va partir perdant. Sur le coup, ma première idée était de lui enfoncer mes péniches là où le soleil brille pas. Mais pourquoi me salirais-je les souliers? Le tatoué semble vouloir s'en mêler. Je n'eus pas le temps de réagir que ''Co'' empoigna ''Sherlock'' par les cheveux. Voilà, ils sont repartis. Je poussai un soupir avant de prendre une gorgée d'alcool. J'ai pas entendu ce qu'ils se sont dits, mais voilà que Sherlock prend le dessus sur l'empoignade, envoyant presque son adversaire valser par dessus le bar.
- Ok les mecs, pas besoin de tout casser.
Mais bien sûr, ils sont beaucoup trop occupés à se caresser. Si jamais ils se mettent à tout briser, Bill va sérieusement sauter un plomb. Surtout s'ils s'approchent un peu trop de cette sculpture affreuse mais qu'il trouve oh si belle.
- Vous savez, si vous voulez vraiment vous casser la gueule, il y a une belle grande piscine pas très loin. Sinon, arrêtez vos petites empoignades de cours d'école, vous avez l'air ridicules.
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Jeu 27 Aoû 2020 - 12:48
Celui qui commence a comprendre, ou pas
Oula, Co il me fait quoi là ? Je reste un peu tendu et surement avec un air mi choqué mi méfiant quand il se penche vers moi comme s’il voulait me rouler une pelle. Hum… ça sent le quiproquo à plein nez, c’était la blonde qui m’intéressait avant que je repère qu’elle avait plus de pieds que de nénés. Ouai, il me parle de zick, il veut me pécho maintenant c’est sûr. Quoi il m’a aussi dit que j’étais con ? Bah alors ? J’ai jamais dragué une meuf en lui disant qu’elle en avait plus dans le crane que dans le soutif. Putain !! A tous les coups il a cru que je le branchais quand je lui ai dit que je pensais l’avoir déjà vu quelques part… bordel ! Pourquoi avec les meufs ça marche jamais et qu’avec ce mecs ça passe ?!!!
Ca craint ! Je veux pas le vexer, mais les ramoneurs d’anus, j’ai donné et maintenant quitte a les défoncer, je préfère faire ca avec Mauricette, mon épée a deux mains, et de manière définitives en plus d’êtres rarement plaisantes pour eux. Oui, si j’étais un peu moins sur la défensive surement que je le remettrais, sauf que voila, pour le moment, je suis préoccupé par le fait que ma boite a benco est une voie à sens unique. Bon comme c’est un peu de ma faute et que je sens bien que Co est aussi limité que la taille de son prénom, j’essaye d’y aller en douceur.
« Le prends pas mal mec, mais je suis plus branché choucroutes que saucisses et j'aime pas les mélanges »
Bon en attendant ca par un peu en couille avec la Berthe aux grands pieds. Mais bordel qu’est ce qu’elle fout là elle ????? Je sais pas qui c’est ce Cher Loke, mais surement un sosie vu le nombre de fois on me compare a lui. D’abord Mme Zola, puis elle.
« Putain t’es pas la moitié d’une blonde a même pas te souvenir que je m’appelle Isha et pas Locke !! »
Ouai, Martine elle pourrait faire un effort ? Moi j’ai bien réussi a me souvenir de son prénom. Comment ca non ? C’est pas Martine ? Mais si !
« Pis t’es un poil ingrate je t’es disculpée garce a mon sens de l’observatruc !! »
J’ai pas le temps d’en remettre une couche que Co vient me chuchoter un machin sur mon transit et sur celui des autres. Mais pourquoi il me parle de caca dans un moment pareil ? Il est gastroentotruc ? Je vous jure que si c’est sa façon de me dire qu’il veut me toucher la prostate sans les mains, ca va pas le faire.
En fait je pense qu’il a bu, ou qu’il est sous substance, ou les deux. Je me dis qu’il y a que ca qui fait qu’on essaye de me taper, ou tripoteur, je suis pas sur de ce qu’il voulait faire, ici, vu que j’ai eu quelques cartons oranges pour avoir « épingler », au sens trop littérale du terme, des gens qui me causaient mal. J’ai pas la réputation d’être un mec pacifiste et d’y aller soft.
Putain je veux pas d’ennuis moi, enfin, pas plus que j’en ai déjà. Si je savais attirer les meufs autant que les emmerdes, ca serait la fête du slip non stop. En attendant, mauvais réflexe, je le retourne et lui fait manger le bar. Oula, ca sent les problèmes a plein nez. Tout en me demandant si je vais réussir a faire passer ca pour un accident de façon crédible, je me risque, mal a l’aise, a un :
« Heu... Ca va ? »
Karine, comment ca j’ai dit Martine avant ? Mais non, vous avez mal lu ! Je me trompe jamais dans les noms des blondes que je veux fourrer, bref, Marine intervient en nous proposant la cage. J’essaye d’aider Co a se redresser, pour lui dire que s’il est chaud, moi, quand il s’agit de taper je dis jamais non, avant d’enfin percuter pourquoi il me disait un truc. Mon visage s’illumine d’un grand sourire.
« Hey !! Mais t’es pas le chanteur d’un groupe underground? Putain je me souviens plus du nom mais comment il déchirait !!!»
Je me tourne vers Charline.
« Putain, la classe tu es en train de te faire draguer par une mega star !!! Du coup, je bite mieux que tu puisses hésiter avec moi.»
Comment ça elle hésitait pas ? Puis je me retourner vers Co… oh putain je viens de comprendre. Co c’est son pseudo d’anonyme pour pas dire que c’est Corray Haner !! Qu’il est malin ce Corray, pardon, ce Co . Comment je suis en train de trop lui griller sa couverture. J’ai pas été bon sur ce coup là. C’est tout gentiment que je lui demande :
« Du coup, sans rancune, je te paye un verre avant de te marraver la gueule dans la piscine ou on en reste sur la picole? »
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Jeu 3 Sep 2020 - 10:51
Mes reins douloureusement pressés contre le bar. Une grimace entre douleur et frustration sur le visage. Je devais me tenir a carreaux. A partir de quel moment la situation m'a échappé déjà ? Le bouclé est à quelques centimètre de mon visage, ses yeux noirs et perçants sur mon visage. C'est lui il y a quelques minutes qui pensait que je le draguais et maintenant c'est lui qui est collé a moi. Onirique. Je lui aurais bien placé un coup de tête entre les deux yeux mais je sens les regards sur nous. Le barman s'est figé dans son activité. Et même la blonde essaie de calmer le jeu. Histoire qu'on ne détruise pas le matériel commun difficilement remplaçable. J'aurais bien continué en faire mes affaires en ravalant ma colère et ma fierté mais actuellement je suis coincé entre le plan de travail est la grande tige. La je lui accorde. C'est ambiguë.
L'expression du brun change d'un seul coup. Dans une espèce de moue chaotique perdue entre plusieurs émotions. Il me demande si ça va. En hésitant. Mon visage change à son tour. Je ne comprends plus rien. Ya deux secondes il était prêt à me faire fusionner avec le bar et maintenant il s'inquiète de ma condition ? Je lui réponds à peine, bouche bée. La jeune femme reprends la parole. Nous proposant d'aller dans la piscine pour se battre. Je suppose qu'ils s'en servent de ring. Histoire de ne rien casser ici. Pour une fois l'autre couillon a l'air attentif à ce qu'on lui dit. Il me redresse et je me rhabille un peu. Toujours aussi perdu. C'est vrai que quitte à se battre autant le faire proprement.
Je suis sur le point de relever le défi quand je vois une lueur s'allumer dans ses yeux. Et un grand sourire vient fendre ses lèvres fines. ça y est il a fait le lien. Je vois la même lumière sur ces traits que celle présente sur ce des gens qui me croisent par hasard dans la rue. Je ne sais pas exactement pourquoi mais ça me fais chaud au coeur. Il se retourne vers la jeune femme qui était tranquillement en train de siroter son verre. Il lui fait mes éloges. Décidément un mystère ce garçon. Je ricane, à la fois gêné et totalement dans la semoule.
Il se retourne vers moi et me propose à boire. Histoire de se faire pardonner. Je ne peux m'empêcher de rire sincèrement cette fois-ci. Il m'en aura fait voir de toutes les couleurs ce bonhomme. Et je pense que c'est loin d'être terminé.
" Bah tu sais, quoi avec plaisir. Je viens m'adosser tranquillement au bar. Scrutant les deux personnes avec qui je suis en train de passer la soirée. Je fixe la jeune femme avec un regard amusé. Je me penche un peu vers elle. On dirait bien qu'au final tu vas avoir droit à un combat ce soir. Je ricane. Je me tourne vers la grande perche. Bon. Je lui fais une tappe amicale sur l'épaule. J'aime bien savoir à qui je vais casser la gueule. C'est quoi ton nom ?"
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Sam 12 Sep 2020 - 22:02
L'air semblait vouloir s'embraser, l'ambiance était en feu et la tension augmentait. Mais il y avait parfois certains éléments pour refroidir l'atmosphère.Le teigneux aux boucles brunes parlait de saucisses et choucroutes. Mais dans quel délire il était ce con? J'ai toujours été convaincue que ce type n'étais pas la flèche la plus aiguisée du carquois. ISHA!! C'est ça! C'est le nom de ce type! Enfin je peux mettre un nom sur cette tête.
-T'as disculpé que dalle! L'info a juste pris trop de temps à trouver ta petite cervelle! Bon, t'as quand même des avantages à quelque part.
À quoi bon essayer d'argumenter? Ce type est plus un cogneur qu'un penseur c'est indéniable. Mais peu de temps fut nécessaire pour qu'un déclic semble se faire dans son esprit embrumé par je ne sais quoi. Quoi? Ce ''Co''est le chanteur d'un groupe underground? Je me disais bien qu'il avait une gueule de chanteur. Mais je ne saurais dire non plus de quel groupe il est. Je me tournai vers Co.
-T'es vraiment chanteur? Prends le pas personnel si je t'ai pas reconnu. Probablement que ton band a jamais mis les pieds en Australie? Je suis pas la plus à l'affut de la musique américaine.
Mais pour le moment, ce n'est pas vraiment l'heure d'une critique musicale. Les deux lascars sont encore chauds pour se taper sur la gueule. Isha, car oui il s'appele vraiment Isha, propose de boire avant de se battre. Décidément, je ne comprendrai jamais les mecs de ce genre. Comme si le coup sur le bar l'avait sonné, le chanteur ne semblait pas avoir compris le nom. Je me permis donc d'intervenir.
-Son nom c'est Isha, c'est pas une blague. Je sais pas si c'est Indien ou Slave, mais c'est pas commun.
Affichant un sourire aux deux futurs pugilistes, je profitai de ce bref moment de calme pour me présenter.
-Moi c'est Katherine.
Je ne voulais pas trop en dire, ou trop mettre d'emphase sur moi. Prendre le risque qu'ils refusent de se battre était exclus. Les deux sont motivés et ont le sang chaud alors c'était une occasion à ne pas rater. Je n'ai jamais été une fervente admiratrice de la violence avant l'Apocalypse, mais mon séjour chez Sid, la survie dehors et tout ce qui vient avec m'ont appris que c'était quelque chose de la vie. Et logiquement, si ces deux têtes fortes étaient prêtes à se battre pour mon attention, ça aurait été idiot de ne pas en profiter. Ne jamais négliger les informations que l'on peut apprendre lors d'un combat. Le reste des Bastards pourraient en profiter lors d'évènements futurs. Le barman ayant déserté, je pris trois verres et une bouteille et entrepris de les remplir.
-Comme je suis certaine que les plans à trois vous intéresse pas, moi non plus d'ailleurs, vous allez devoir régler ça. Un de vous deux peut s'en aller comme un petit chien piteux, ou vous prouvez que vous êtes de vrais hommes. C'est comme ça qu'on règle les chicanes dans le coin, dans la piscine.
Je tendis un verre d'alcool à chacun et pris une gorgée du miens. Un peu de courage liquide n'a jamais fait de mal à personne.
-J'admets que d'amocher deux si beaux visages fait mal au coeur, mais si c'est un sacrifice à faire pour vous départager, c'est ainsi. Vous avez tous les deux des qualités, même si chez certains c'est plus difficile à voir (je tournai la tête vers Isha). Vous êtes pas des lopettes pas vrai? Le premier qui met l'autre KO gagne. Pas besoin de vous entretuer.
Ils pouvaient bien se battre à mort si ça leur chantait. Je n'avais pas du tout l'Intention de choisir entre les deux. Je n'avais pas de problèmes avec l'un ou l'autre, alors aussi bien les laisser prendre la décision à leur manière. Tout le monde y gagnait, et moi je m'assurerais d'avoir le meilleur.
-T'as disculpé que dalle! L'info a juste pris trop de temps à trouver ta petite cervelle! Bon, t'as quand même des avantages à quelque part.
À quoi bon essayer d'argumenter? Ce type est plus un cogneur qu'un penseur c'est indéniable. Mais peu de temps fut nécessaire pour qu'un déclic semble se faire dans son esprit embrumé par je ne sais quoi. Quoi? Ce ''Co''est le chanteur d'un groupe underground? Je me disais bien qu'il avait une gueule de chanteur. Mais je ne saurais dire non plus de quel groupe il est. Je me tournai vers Co.
-T'es vraiment chanteur? Prends le pas personnel si je t'ai pas reconnu. Probablement que ton band a jamais mis les pieds en Australie? Je suis pas la plus à l'affut de la musique américaine.
Mais pour le moment, ce n'est pas vraiment l'heure d'une critique musicale. Les deux lascars sont encore chauds pour se taper sur la gueule. Isha, car oui il s'appele vraiment Isha, propose de boire avant de se battre. Décidément, je ne comprendrai jamais les mecs de ce genre. Comme si le coup sur le bar l'avait sonné, le chanteur ne semblait pas avoir compris le nom. Je me permis donc d'intervenir.
-Son nom c'est Isha, c'est pas une blague. Je sais pas si c'est Indien ou Slave, mais c'est pas commun.
Affichant un sourire aux deux futurs pugilistes, je profitai de ce bref moment de calme pour me présenter.
-Moi c'est Katherine.
Je ne voulais pas trop en dire, ou trop mettre d'emphase sur moi. Prendre le risque qu'ils refusent de se battre était exclus. Les deux sont motivés et ont le sang chaud alors c'était une occasion à ne pas rater. Je n'ai jamais été une fervente admiratrice de la violence avant l'Apocalypse, mais mon séjour chez Sid, la survie dehors et tout ce qui vient avec m'ont appris que c'était quelque chose de la vie. Et logiquement, si ces deux têtes fortes étaient prêtes à se battre pour mon attention, ça aurait été idiot de ne pas en profiter. Ne jamais négliger les informations que l'on peut apprendre lors d'un combat. Le reste des Bastards pourraient en profiter lors d'évènements futurs. Le barman ayant déserté, je pris trois verres et une bouteille et entrepris de les remplir.
-Comme je suis certaine que les plans à trois vous intéresse pas, moi non plus d'ailleurs, vous allez devoir régler ça. Un de vous deux peut s'en aller comme un petit chien piteux, ou vous prouvez que vous êtes de vrais hommes. C'est comme ça qu'on règle les chicanes dans le coin, dans la piscine.
Je tendis un verre d'alcool à chacun et pris une gorgée du miens. Un peu de courage liquide n'a jamais fait de mal à personne.
-J'admets que d'amocher deux si beaux visages fait mal au coeur, mais si c'est un sacrifice à faire pour vous départager, c'est ainsi. Vous avez tous les deux des qualités, même si chez certains c'est plus difficile à voir (je tournai la tête vers Isha). Vous êtes pas des lopettes pas vrai? Le premier qui met l'autre KO gagne. Pas besoin de vous entretuer.
Ils pouvaient bien se battre à mort si ça leur chantait. Je n'avais pas du tout l'Intention de choisir entre les deux. Je n'avais pas de problèmes avec l'un ou l'autre, alors aussi bien les laisser prendre la décision à leur manière. Tout le monde y gagnait, et moi je m'assurerais d'avoir le meilleur.
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Re: A little piece of heaven (or hell)
Dim 20 Sep 2020 - 21:43
Celui qui est pas emballé
Finalement c’est plutôt cool, bon, je sens que c’est mal engagé pour vider le chargeur avec Martine, mais quitte à le la mettre derrière l’oreille, autant que ca soit avec une bonne baston. Je crois que l’aime bien ce Corray. On dit toujours que les stars sont des enfoirées, moi je me sens bien ce mec. Je me marre a sa pique, parce que j’ai bien senti en l’envoyant valdingué que, même si c’était un costaud, il était moins entrainé que moi. En même temps, 3 ans a Detroit a faire le gladiateur et depuis que je suis ici, je taffe dans la cage, enfin, la piscine quoi, presque tous les jours. Ca serait un peu triste que je me la fasse mettre à l’envers par le premier qui passe, tout chanteur adulé qu’il soit.
Bref, je le kiffe bien, pas comme l’autre aux grands panards qui veut toujours avoir raison !! Mais d’ailleurs qu’est ce qu’elle fout ici elle ? Je veux dire elle se comporte comme si elle était la patronne ici alors qu’on sait tous que la cage, c’est un truc de mec viril et de grosse stouquette !! Rien à voir avec la taille des pieds !!! Mais genre qu’elle ingratitude !! Je suis le premier à avoir remarqué que la pointure des pompes de la victime correspondait pas a celle des palmes de Jeannine.
Avant que je sache balancer un nom cool a Corray, parce que ce mec, c’est pas n’importe qui et que j’assume moyen mon prénom qui sonne meuf, l’autre elle me torpille dans le dos. Vas y quoi, moi je la fais pas chier avec son prénom de vieille ? Je grogne entre mes dents :
« Amérindien !! Ca a rien a voir!!!! Les indiens c’est les basanés qui ont besoin de chanter en sautillant sur de la musique de merde même pour changer une ampoule ! et les slaves.... heu.. putain on s'en branle!!! Moi je suis un natif!!! Je suis pas un esclave ou ton truc là, quoique ce soit! T’es Australienne en fait ? Ca explique pas mal de choses je trouve !! Pis d’où que tu veux qu’il ait su mettre un pied dans ton ile vu que les tiens prennent toute la place !! »
Hey ouai ! J’ai quitté l’école tôt, alors, coté insulte, je suis toujours niveau bac a sable. Katherine ? C’est pas Martine ? Elle est sure d’elle la ? Je fais la grimace quand elle me parle d’un truc a toi avant de dire à mon voisin :
« Sauf ton respect mec, t’es un peu trop pas féminin pour être mon genre et je sui pas fan des trouples… »
Je m’arrête dans mon élan parce que ouai, Katherine, Jeannine, Martine ou quelque soit son nom de gourgandine est en train de faire une émulation de stouquette grossière là. Je veux dire comment ca sent le pièges a con a plein nez… enfin, comment ca le sentirait si j’étais pas quand même un peu con. Non je veux pas être un chien piteux, j’ai pas biter ce qu’on gagne, mais je veux gagner… enfin je crois, parce que oui je suis pas une lopette !!!!
« Ca me va ! Tu viens Corray ?! On av lui montrer à la greluche ce que c’est des vrais hommes ! »
Attendez !!! Elle nous demande de nous départager pour baiser avec elle ? C’est ça ? Je reflechis. Ouai, elle est bonne, malgré ses pieds. Et ses nénés sont à hauteur d’œil, c’est vachement pratique, mais c’est une bouffeuse de Koala croisé crocodile Dundee, je sais pas si j’ai vraiment envie de me mélanger avec ce machin là du coup.
Je me penche vers le Corray pour lui chuchoter :
« Tu me payes et je me couche pour que tu couches, ca te va ? »
Ouai, a force de taffer ici, je suis sur que je simule mieux qu’une nana du Rov avec ses clients.
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