Au tout début des intempéries, au Swedish Medical Center Ballard Campus

Les ressources médicales commençaient à manquer à l'Hôtel. Entre celles utilisées au sein du camp, celles transportées au No Man's Land et celles qui sont troquées contre d'autres ressources précieuses, ça commençait à être sacrément la merde. Emerson a donc sans trop attendre missionné le grand brun pour aller faire quelques courses et refaire le stock. Sur un petit papier, elle lui écrivit tous les noms incompréhensibles pour un gars lambda comme lui, ne connaissant pas le tiers des médocs et autres substances.
Il s'arma, comme d'habitude, de sa hache, de son fusil à pompe, de son sac et du minimum syndical en cas d'imprévu. Il fit un petit compte-rendu avec le mari et la femme Barnett, sur les hôpitaux pas encore visités. C'est donc maintenant armé d'une carte papier et des notations dessus qu'il put prendre la route, dans son beau pick-up bien crade.

Sa carte déployée sur lui et le volant, il roulait comme il pouvait pour essayer de suivre un chemin, devant prendre des déviations à cause de toutes ces bagnoles flanquées sur le milieu de la route, lui barrant le passage. C'était une sacré plaie, tout ça. Et avec tous les rôdeurs qui étaient "réapparus" dans la ville, fallait être encore plus prudent et réagir vite.
C'est au bout d'environ 30-40 minutes plus tard qu'il arriva près des différents hôpitaux du coin. Il gara, comme à son habitude, son véhicule à quelques mètres et il descendit, après avoir replié et soigneusement rangé la carte en papier.
Il regarda autour de lui et dirigea vers l'un d'entre eux, avec un grand bâtiment, dont l'inscription figurait encore assez bien : "Swedish Medical Center... Campus".
Il s'approcha de l'entrée, vide. Les deux portes en verre étaient fermées. Le grand brun vint s'approcher après retiré un peu de poussière, et regarda à l'intérieur avec sa lampe torche. Il ne semblait pas y avoir beaucoup de mouvement. Il senti quelques gouttes tomber sur son épaule, et il leva les yeux vers le ciel. Celui-ci s'était étonnamment assombri très vite, et il allait certainement très bientôt pleuvoir.Alors, afin d'éviter de se retrouver trempé et avec du matériel inutilisable, il pris une profonde inspiration et vint prendre la grosse poignée pour pousser la porte en verre, couinant un peu, et commença à s'enfoncer à l'intérieur

Yue bloqua sa respiration, quitta sa cachette improviser pour surprendre le rôdeur. Elle le poussa violemment contre l’enceinte de l’hôpital et enfonça brutalement sa lame dans son crâne. La gerbe de sang coagulé qui gicla mollement sur le mur verdâtre fut presque aussi sera bientôt effacée par la pluie qui s’annonçait. Le mort tomba à ses pieds, elle retira sa capuche. Tout en noir, sa parka luisante, elle s’approcha de la fenêtre brisée de l’hôpital, dans le dos de ce dernier. Elle jeta un œil à l’intérieur à l’aide d’une torche. Rien. Hormis du verre brisé, des traces de pas et des trainées noirâtres – probablement du sang séché depuis des années.

La nippone balaya les quelques bouts de verre qui restait sur le rebord et s’y appuya pour se hisser à l’intérieur. Le plus souplement possible, elle posa le pied dans la pièce. Une chambre de repos à priori. Le lit était vide, bien sûr, le mobilier renversé, la porte ouverte sur un couloir plongé dans les ténèbres. Son arme blanche toujours en main, elle s’avança comme une ombre, la respiration calme, les sens aux aguets.

Les hôpitaux étaient, certes, des endroits qui avaient été maintes fois visités. Mais c’était aussi de tels mines d’or qu’il restait toujours quelques boîtes de paracétamol oubliées, des sacs de compresses sous un meuble, des tiroirs de morphine passés à la trame. Le genre de came aussi utile que chère sur le marché de l’échange. Yue quitta la pièce, s’aventurant dans les entrailles aussi désincarnées que sombres.

Pas de grognement, pas de raclement, uniquement quelques couinements de temps à autre. Comme dans la plupart des ruines, les nuisibles s’en donnaient à cœur joie. Alors souris et rats avaient la belle vie. Une à une, la yakuza explora les chambres. Armoires, tables de chevet, valises abandonnées. Rien. Elle fouilla aussi des mallettes égarées, des blouses portées par des cadavres, les casiers du personnel. Toujours rien.

Soudain, un bruit. Instinctivement, elle éteignit sa torche, se plaqua à l’angle d’un mur et attendit. C’était peut-être un vorace, c’était peut-être un animal… elle devrait attendre et écouter pour en savoir plus. Dans tous les cas, c’était dans une autre partie de l’hôpital, peut-être un autre étage.

Au sein de l'endroit, tout était sombre et quelque peu poussiéreux. Pas un bruit ne semblait retentir au sein des lieux. Le grand brun, avec sa lampe torche, balaya le rez-de-chaussée. Au fur et à mesure qu'il avançait dans cette obscurité, il découvrait un comptoir, des rangées de chaises poussiéreuses, des tableaux, des pots de plantes qui n'existaient plus car plus personne ne s'en était occupé. Il sursauta lorsqu'il entendit et vit un petit rongeur courir et passer devant lui.
Il s'approcha de ce qui semblait être un plan d'évacuation de l'hôpital. Il passa sa main pour y enlever la poussière, et éclaira tout le plan de sa lampe jaunâtre. Le bâtiment était grand, et après quelques petites minutes de réflexion, il décida de partir vers l'arrière du bâtiment, l'endroit le plus enfoncé de l'hôpital. Si des personnes s'étaient aventurées ici avant lui, il était fort probable qu'elles n'aient eu le temps de d'aller jusqu'au fond. Et, comme ça, il pourrait revenir vers la sortie tout en fouillant les bâtiments les plus près. C'était tout bénef'.

Sans plus attendre, il accéléra le pas et monta les escaliers plusieurs fois pour aller à l'étage le plus haut jusqu'à arriver à ce qui semblait être l'un des derniers couloirs le plus éloigné de l'hôpital ; d'après le plan d'évacuation. Il commença à fouiller et à mettre du désordre par-ci par-là. Il faisait un peu de bruit, et dû, à plus d'une reprise, se débarrasser de rares rôdeurs encore prisonniers des couloirs et/ou des salles. Il récupéra quelques blouses encore potables dans des salles de soignants, quelques médocs encore dans leur emballage d'origine, mais aussi des bandages. Malheureusement, les besoins qu'Emerson lui avait écrit sur la liste avait bien du mal à être cochés. Néanmoins, il comptait fouiller chaque pièce en ces lieux afin d'être sûr de ne rien oublier.

Comme prévu, il quitta la partie la plus éloignée de l'hôpital et commença à se diriger vers les autres ailes. De temps en temps, à cause de cette poussière, il avait du mal à contenir quelques éternuements et reniflements. D'ailleurs, maintenant il entendait la pluie, dehors. En rentrant dans une chambre vide, il s'approcha de la vitre pour remarquer que le ciel était désormais très sombre. Néanmoins, cette pluie ne l'empêchait pas de continuer ses recherches, et il arrivait à trouver tout de même quelques petites choses intéressantes qui lui permirent de remplir un peu son sac. Cet endroit était très peu rempli de rôdeurs, étonnamment. Néanmoins, le grand brun restait sur ses gardes au cas où de tomber sur une mauvaise surprise.

Comme un chat dans le noir, Yue entreprit d’aller en direction des bruits. Elle progressait avec précaution pour ne pas trébucher sur un corps, faire rouler un extincteur ou même être surprise par une charogne. Rien à signaler pour l’instant. Au dernier étage, aile des réanimations, elle ne pouvait plus rien entendre car la pluie à l’extérieur couvrait tout. A ce stade, la yakuza troqua son arme blanche contre son glock et éteignit sa lampe. Il faisait plus noir que jamais. Le ciel était sombre, des éclairs qui déchiraient le ciel précédaient des grondements si puissants que le bâtiment vibrait.

Un pas devant l’autre. La respiration contrôlée, réduite au minimum possible. Inspirer, expirer. Une à une, la nippone vérifia les pièces qui se dressaient sur son chemin. Chambre, vestiaire, local de rangement, bureaux. Dans l’une d’elle, un mur entier avait été soufflé. Probablement à cause de l’explosion d’une grenade ou quelque chose comme ça. A travers la cloison éventrée, une vue imprenable sur le voisinage noyé sous des trombes d’eau. Le vent s’engouffrait dans l’hôpital, humide, violent.

Sans refermer la porte, Yue allait poursuivre mais elle se figea : une lampe torche approchait dans sa direction. D’un bond félin, elle glissa sa silhouette fine derrière le battant de la pièce mutilé. La foudre claqua à nouveau, suivit d’un grognement qui remontait des entrailles du ciel. L’averse inondait le carrelage sur la moitié de la surface. Ici, la trentenaire attendit en silence. L’autre n’allait pas tarder à approcher, n’est-ce pas ? Elle n’avait pas eu le temps de voir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Quelle importance de toute façon ?

Pendant un instant, elle crut qu’il n’arriverait jamais tant le temps parut long. Quand enfin, il pénétra dans la pièce où elle se cachait, son rythme cardiaque s’accéléra. Elle n’aurait pas le droit à l’erreur. L’inconnu(e) commença à fouiller, probablement ce qu’il faisait depuis déjà tout à l’heure. Yue repoussa alors doucement la porte pour la refermer derrière lui et dressa son arme.

- La pêche a été bonne ? Questionna-t-elle par-dessus la pluie.

Ils se retrouveraient en face à face, dans cette pièce où la seule issue ouverte était le trou dans le mur, à plusieurs étages du sol. Les yeux noirs de la nippone l’examinèrent un instant, mais ce gars ne lui disait rien – elle ne l’avait jamais vu.

- Y’a des trucs intéressants dans ton sac ?

La fouille ne donnait pour le moment rien d'extraordinaire. Il examinait chaque pièce avec beaucoup de soin, prenait le temps de n'oublier aucun recoin. Quitte à, autant faire en sorte d'avoir fouillé de fond en comble les lieux sans laisser passer quelque chose qui aurait pu servir au camp. Et bon dieu, c'était sacrément long ! Néanmoins, maintenant la pluie semblait tomber bien fort dehors au vu du son qui tambourinait sur le toit du bâtiment, et Kerwan était sacrément content d'être à l'abri.

Seconde chance, encore, de très rares rôdeurs étaient dans le coin. Pour une fois, la fouille était sacrément agréable ! Cette nouvelle aile du bâtiment était plus grande que la précédente, alors les recherches allaient être beaucoup plus longues. Armé de sa lampe torche, il passait tout au "peigne fin" : les murs, les étagères, sous les meubles, les placards, etc. Normalement, aucun espace des différentes pièces n'avait pu échapper à la lumière artificielle ; pas même ce corps mort gisant au pied de son lit depuis plusieurs années, avec une décomposition sacrément avancée et dont l'odeur de la mort était encore trop présente.
Tellement le bâtiment semblait vide et l'atmosphère était pesante, il eut presque envie de mettre un peu de musique pour se sentir moins seul. Il n'aimait vraiment pas les hôpitaux. Il n'y avait que très rarement mis les pieds dans son "ancienne vie", et cette atmosphère qui planait autour de lui était assez insupportable. Il ressentait une sorte d'oppression, de sentiment de mort constante et de vide. Evidemment, vu le passif du bâtiment, cet endroit avait dû en croiser, des morts. Bien qu'il soit très pragmatique et terre à terre, il n'était vraiment pas à l'aise dans cet endroit.

Il arriva dans cet énième long corridor blanc armé de poussière et de quelques cadres floraux pour décorer un peu. Il fouilla les premières salles qui se présentaient à lui, mais là encore, sans grand succès. Il s'avança alors dans le couloir et vit un peu de luminosité émaner d'une porte. Curieux, il décida de s'approcher de la salle et entra, et s'approcha de la source plus lumineuse. Un trou avait été fait ici il y a un moment. Ici, le bruit du tonnerre et de la pluie étaient plus fort encore qu'ailleurs. Tout comme dans les autres salles il commença à fouiller. Il n'entendit pas la porte se fermer et cette présence derrière lui, jusqu'à ce qu'elle l'interpelle. Il sursauta violemment et se redressa d'un coup avant de lui pointer sa lampe torche en plein visage, serrant le manche de sa hache plus fort encore. C'était une femme, typée asiatique, qu'il n'avait jamais vu. Il éleva sa voix grave à son tour, sur la défensive. Elle avait son arme sur lui, alors pour le moment il fallait éviter de faire un quelconque geste brusque ; même si elle avait la lumière dans la figure.

- Des trucs intéressants pour moi, ouais, pour toi, je ne pense pas. C'est une sacré galère de faire ses courses aujourd'hui, tu ne trouves pas ?

Bon, il allait devoir essayer de faire une sorte de diversion ou en tout cas essayer de calmer la tension qui venait de s'installer, pour essayer de garder tout ce qu'il avait réussi à obtenir jusque là.

- T’as pas envie de jouer à ça avec moi, cingla-t-elle sans s’amuser le moindre du monde.

Son arme était chargée pour de vrai et elle le flinguerait pour de vrai s’il fallait. C’était le moment idéal en plus : l’averse orageuse couvrirait les coups de feu. Non sans plisser les paupières à cause de la lumière de la torche, Yue fit signe de poser son sac sur le lit automatisé. Dans un premier temps, le rigolo parut obtempérer. Sa silhouette se découpa brièvement à la faveur d’un éclair. Même si elle s’y attendait, la trentenaire fut surprise par la puissance du coup de tonnerre qui rugit ensuite. L’inconnu saisit cette fenêtre d’hésitation pour lui balancer l’oreiller à la figure. La yakuza pressa trois fois la gâchette, par réflexe. Ses déflagrations fauchèrent le coussin en plein vol, projetant des gerbes de coton, mais sa cible s’était habilement esquivée. L’instant d’après, la porte de la pièce la bousculait et le type s’enfuyait dans le couloir.

- Merde ! grogna-t-elle en s’élançant à sa poursuite au pas de course.

Elle récupéra sa torche pour illuminer les ténèbres des couloirs. Au premier tournant, sa proie disparaissait et ses balles se fichaient dans le mur. Yue repoussa un siège au milieu du passage, sauta par-dessus un corps, slaloma entre des brancards laissés dans le chemin. Dès qu’elle en avait l’occasion, elle tenta d’abattre le fuyard mais les conditions de visée étaient atroces. Quatre à quatre, elle dévala les marches d’escalier pour atteindre l’étage inférieur où la course poursuite continua. Ils se suivirent ainsi jusqu’au premier sous-sol, les tirs agressifs de la nippone obligeant l’homme à improviser ou avorter ses trajectoires.

Là, elle perdit sa trace. Les chemins étaient d’une noirceur étouffante, sa lampe éclaira les vestiges asséchés d’une scène chaotique. Des corps, partout, qui n’avaient apparemment pas pu être évacués. Des civils et du personnel soignant, tous immobilisés d’une balle dans la tête. Visiblement toutefois, on avait essayé de les blesser partout avant de leur faire sauter le crâne. Il y avait du sang partout, des impacts dans tous les murs, le mobilier était ravagé. Putain. Le sous-sol des hôpitaux… n’était-ce pas là où s’étaient concentrés les premiers foyers de rôdeurs ? Après tout ce temps, combien en restait-il là-dessous…

- Non, je n'ai pas que ça à faire, à vrai dire.

Kerwan était sacrément sur la défense. Cette femme qu'il ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve, pointait une arme droit sur lui. Un faux pas et c'était une balle dans le crâne assurée, accompagnée d'une mort certaine. Son arme était dans son dos et, vu qu'il n'avait qu'une arme blanche dans la main et sa lampe torche de l'autre, pour le moment l'aveugler restait la meilleure solution car il ne voyait plus très bien. Cela lui laissait donc une maigre chance de s'en sortir vivant face à cette folle furieuse qui allait lui en foutre une.
D'un geste lent, il mis sa lampe torche dans sa bouche afin d'avoir la main libre pour commencer à faire doucement glisser le sac à dos qu'il avait sur les épaules. Il zieutait à droite et à gauche sans bouger la tête afin de voir qu'il y avait autour, mais ce n'était clairement pas le plus facile. Néanmoins, comme ils étaient dans une ancienne chambre, quelques objets traînaient encore par là. Dehors, la pluie était toujours battante, et sans dire un mot, il essayait d'être à l'écoute d'elle et de l'orage. Quelques secondes après l'éclair, un tonnerre gronda fort. La jeune femme face à lui sembla surprise, alors il profita de cette seconde d'inattention pour vite lâcher son sac, empoigner un coussin et le balancer violemment à la figure de la jeune femme. Il repris presque aussitôt son sac qu'il remis à l'épaule et éteignit sa lampe torche avant de se mettre à courir et la contourner. Il sursauta au vu des détonations, et engagea l'un des plus beaux sprints de sa vie, en courant dans un hôpital entièrement ou presque dans la pénombre.

Il courait à perdre haleine, et regrettait d'être là. Ses jambes avançaient toutes seules tellement il se chiait dessus de peur. D'ailleurs, il savait qu'elle souhaitait lui foutre une balle au vu des autres détonations qu'il entendit non loin derrière lui. Elle avait l'air de courir pas mal vite, aussi. Mais avec ses plus grandes jambes, il dévala plus vite qu'elle les marches et, au lieu de sortir dehors car elle aurait un chambre de vision beaucoup plus large et c'était la mort assuré, il s'enfonça ni une, ni deux, au sous-sol. Là, il ne voyait vraiment rien alors il alluma sa lampe torche et la colla contre lui afin qu'il n'y ait que très peu de lumière, mais suffisamment pour qu'il puisse y voir. L'entendant vite revenir, il se dépêcha de sauter par dessus les corps gisant au sol, avant de s'engouffrer dans l'une des salles et se planqua, lampe torche éteinte.
Son coeur battait à tout rompre et sa respiration était particulièrement haletante. Il maintint le manche de sa hache avec une sacré fermeté, attendant qu'elle arrive. Même si son coeur battait très fort dans poitrine, il arrivait à entendre et distinguer les pas de la jeune femme, en plus de voir un petit halo de lumière. Ses pas étaient relativement lents, presque silencieux, mais la faible lumière de sa lampe la trahit. Il attendit qu'elle rentre dans la pièce et, au moment où elle passa devant lui, il leva sa hache et vint la frapper avec le manche de celle-ci violemment. Elle tomba raide.

Ni une, ni deux, il s'activa le temps de son inconscience. Il attrapa son arme, son sac, et fouilla vaguement sur son corps pour y trouver les armes qu'elle aurait pu y cacher. Une fois tout ceci en sa possession, il attrapa une chaise et de quoi pouvoir l'attacher. Il l'assit dessus, l'attacha aux chevilles ainsi qu'aux poignets et au niveau de la taille autour de la chaise. Il la décala à plusieurs mètres de lui, suffisamment pour qu'il puisse réagir en cas de dérapage. Enfin, il s'assit. Il ralluma sa lampe torche et pu contempler le spectacle d'horreur qui lui fit tout de suite froid dans le dos : du sans partout, plusieurs corps entassés au coin de la pièce, des ustensiles et autres objets au sol.
Il décida d'attendre qu'elle se réveille, et il l'accueilli de nouveau avec la lumière dans la figure.

- Bien dormi ?