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Le Glee Club
Dim 1 Nov 2020 - 10:50
Impatience. Doigts qui pianotent sur le comptoir du bar. Regard qui embrase la Cage, encore vide. Et nouveau soupir. Attendre n’a jamais été mon fort, je dois bien le reconnaître, je me sens à cet instant comme un lion en cage en train de brasser de l’air inutilement, et je n’ai, en plus de ça, absolument aucune raison de râler puisque personne n’est encore en retard, et que c’est juste moi qui me suis pointée au lieu de rendez-vous bien trop en avance, escortée par Samson, afin que Chris puisse accompagner les autres membres de l’expédition à venir. Sous le regard moqueur de Samson, qui écope d’une œillade noire, je vérifie une nouvelle fois pour la forme le contenu de mon sac à dos, puis le chargeur de mon arme à feu, la présence de mon poing américain dans ma poche, le couteau à ma ceinture. Ok, Zola Saltzman, danseuse chevronnée, arnaqueuse sans scrupule, survivante émérite de l’apocalypse rôdeurs, fin prête pour aller faire…du shopping. Ouais, rien que ça. Et pour le coup, zéro contrainte budget, pas de plafond carte bleue, et aucun risque de recevoir le moindre appel d’un banquier courroucé. Et que Monsieur Renard tente de venir nous glisser quelques mots, je l’attendrais avec toute cette affection bien particulière que j’ai à son égard.
Le sac à mes pieds, je fais rouler mes épaules raidies par l’impatience, et glisse un regard menaçant vers l’hispanique dont le sourire taquin n’a pas quitté les lèvres : « -Te haré comer tu sonrisa. » Ce qui fait bien sûr encore plus marrer le garde du corps, pas du tout impressionné par mon mètre soixante-quatorze de mauvaise humeur, ni cette menace de lui faire bouffer son sourire. Pire, Samson se rapproche avec cet éternel air charmeur sur le visage qu’il me réserve en temps normal, ce même air que j’ai envie de lui faire ravaler aussi sec à cet instant, alors qu’il vient poser ses mains sur mes hanches, me gratifiant d’un « -Calmate, Mamacita. » qui m’arrache une moue. Mes mains glissent ses bras, pour aller jusqu’à ses épaules, et lorsqu’il penche le visage pour venir poser ses lèvres sur les miennes, je m’esquive d’un pas en arrière, posant mon index sur sa bouche, en le gratifiant d’un sourire mesquin. « -Vaut mieux rester concentré pour la sortie, tu crois pas ? » Son râle de frustration qu’il ne retient pas m’arrache un sourire satisfait, alors que je fais le tour du comptoir pour m’emparer d’un chiffon, et nettoyer la surface du bar, qui brille déjà par sa propreté. Les minutes défilent, et j’ai tout juste le temps de me dire que j’espère que les autres ne vont pas tarder que les portes de la Cage s’ouvrent, pour laisser entrer le premier participant à cette géniale chasse qui s’annonce, celle…aux instruments de musique.
Le sac à mes pieds, je fais rouler mes épaules raidies par l’impatience, et glisse un regard menaçant vers l’hispanique dont le sourire taquin n’a pas quitté les lèvres : « -Te haré comer tu sonrisa. » Ce qui fait bien sûr encore plus marrer le garde du corps, pas du tout impressionné par mon mètre soixante-quatorze de mauvaise humeur, ni cette menace de lui faire bouffer son sourire. Pire, Samson se rapproche avec cet éternel air charmeur sur le visage qu’il me réserve en temps normal, ce même air que j’ai envie de lui faire ravaler aussi sec à cet instant, alors qu’il vient poser ses mains sur mes hanches, me gratifiant d’un « -Calmate, Mamacita. » qui m’arrache une moue. Mes mains glissent ses bras, pour aller jusqu’à ses épaules, et lorsqu’il penche le visage pour venir poser ses lèvres sur les miennes, je m’esquive d’un pas en arrière, posant mon index sur sa bouche, en le gratifiant d’un sourire mesquin. « -Vaut mieux rester concentré pour la sortie, tu crois pas ? » Son râle de frustration qu’il ne retient pas m’arrache un sourire satisfait, alors que je fais le tour du comptoir pour m’emparer d’un chiffon, et nettoyer la surface du bar, qui brille déjà par sa propreté. Les minutes défilent, et j’ai tout juste le temps de me dire que j’espère que les autres ne vont pas tarder que les portes de la Cage s’ouvrent, pour laisser entrer le premier participant à cette géniale chasse qui s’annonce, celle…aux instruments de musique.
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Re: Le Glee Club
Mer 4 Nov 2020 - 18:03
L'idée me trottait depuis un moment déjà : Quitte à proposer nos services, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout des choses ? Quoi de plus festif qu'un concert ? La musique avait cet étrange pouvoir de regrouper les gens et, le temps d'une soirée, de les pacifier. Unis au son des mêmes instruments, des mêmes voix, des mêmes paroles.
C'est comme ça qu'on se retrouvait avec des salles, ou même des festivals entiers remplis de personnes qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres, si ce n'était leur amour de la musique. Plus question de politique ni de religion, l'autre ne pouvait pas être si méchant, puisqu'il avait les mêmes goûts que moi, au moins sur ce point.
Bon, pour ma part, c'était contrebalancé par le fait que j'était légèrement agoraphobe sur les bords. Et si tu te demandes, oui, travailler à la Cage n'a pas été simple au début, m'a valu quelques crises d'angoisse, et s'est révélé être une thérapie assez frontale mais efficace vis à vis de cette peur.
J'étais passé d'agoraphobe à "j'aime pas être au milieu de la foule". Une nette amélioration, surtout quand je devais me frayer un chemin entre les clients pour une raison ou une autre. Encore heureux que j'étais grand et armé d'une batte bien visible, ça facilitait le chemin aussi.
Bref. Je voulais que la musique soit bonne, que la musique sonne, sonne, sonne. Et pour ça, Que Bill guide nos pas.
Oui, parce que Bill, en plus d'être un dandy bien élevé et fort bien habillé, était aussi érudit, et notamment en musique. Et il avait, de ce que j'avais compris en tout cas, passé quelques temps au conservatoire de Seattle avant l'invasion. Donc il connaissait le chemin, et le bâtiment également.
Paré à une journée chargé, je me pointai ainsi à la Cage, sac sur le dos et batte sur les épaules. Zola était déjà là, avec Samson, quand j'en passai les portes. Salut vous deux. J'inclinai le visage avec un léger sourire, et me calai sur les gradins non loin de la belle hispanique, sac posé à côté de moi.
- Samson, t'es d'la partie ?
C'est comme ça qu'on se retrouvait avec des salles, ou même des festivals entiers remplis de personnes qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres, si ce n'était leur amour de la musique. Plus question de politique ni de religion, l'autre ne pouvait pas être si méchant, puisqu'il avait les mêmes goûts que moi, au moins sur ce point.
Bon, pour ma part, c'était contrebalancé par le fait que j'était légèrement agoraphobe sur les bords. Et si tu te demandes, oui, travailler à la Cage n'a pas été simple au début, m'a valu quelques crises d'angoisse, et s'est révélé être une thérapie assez frontale mais efficace vis à vis de cette peur.
J'étais passé d'agoraphobe à "j'aime pas être au milieu de la foule". Une nette amélioration, surtout quand je devais me frayer un chemin entre les clients pour une raison ou une autre. Encore heureux que j'étais grand et armé d'une batte bien visible, ça facilitait le chemin aussi.
Bref. Je voulais que la musique soit bonne, que la musique sonne, sonne, sonne. Et pour ça, Que Bill guide nos pas.
Oui, parce que Bill, en plus d'être un dandy bien élevé et fort bien habillé, était aussi érudit, et notamment en musique. Et il avait, de ce que j'avais compris en tout cas, passé quelques temps au conservatoire de Seattle avant l'invasion. Donc il connaissait le chemin, et le bâtiment également.
Paré à une journée chargé, je me pointai ainsi à la Cage, sac sur le dos et batte sur les épaules. Zola était déjà là, avec Samson, quand j'en passai les portes. Salut vous deux. J'inclinai le visage avec un léger sourire, et me calai sur les gradins non loin de la belle hispanique, sac posé à côté de moi.
- Samson, t'es d'la partie ?
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Re: Le Glee Club
Jeu 5 Nov 2020 - 12:29
Celui qui qui veut qu'on le rembourse
Vous vous demandez ce que je fais là j’en suis sûr. De toute façon, comme je me fous de votre avis même si vous me le demandez pas, je vais quand même vous le dire. En fait, quand on y pense bien, j’ai jamais bougé mon cul que pour 3 raisons : protéger les miens, essayer de lever de la pépée physiquement intelligentes ou trouver de quoi me payer de la bibine. Parfois j’arrive même a cumuler mais ca, c’est parce que je suis trop fort. Donc, comme vous l’aurez compris, pour une fois, je ne commence pas mon récit dans une tenue improbable avec des hordes d’amazones en chaleurs aux fesses ou avec une prévision de râteau en vue. Ok, Leo a des cheveux longs, de dos on dirait presque une meuf de pub de shampoing, mais il est trop poilu et surtout trop membré pour que je lui parle de son père le voleur d’Etoiles ou d’un PV pour excès de beauté. Ouai, je suis un grand poète quand il s’agit de causer aux foufounes, mais pour le moment, c’est plus peu de chances au grattage et zéro au tirage, je comprends trop pas pourquoi je suis celib et que mon ex femme s’est barrée.
On en arrive a Leo, cette éponge sur pattes qui a réussi a assécher ma réserve de bibine. Ca aurait été n’importe qui d’autre je lui ramonais la tronche a coup de Mauricette, ma fidèle épée qui a écopé d’un nom parce que c’est aussi ma pote quand je me sens trop seul. On fait avec ce qu’on peut alors jugez pas bordel de merde !! Bref, le Leo a eu un coup de pot inouïe, un moment de faiblesse ou je sais pas quoi, je pense que son histoire de vouloir limer un cadenas avec une lime a ongles m’a p’etre fait un peu pitié, allez savoir… mais en attendant, je sais pas me permettre d’avoir une réputation de faible sinon c’est la porte ouverte a plein de merdes. Aujourd’hui mes bières qu’on me tire et demain ma camionnette… attendez… la camionnette ca pas déjà été fait ? Putain, je sais plus, c’est tellement la merde dans ma tête.
En attendant quand j’ai vu une annonce que Bill, le patron de la cage cherchaient des bras pour aller récupérer je ne sais même pas quoi, j’ai pas lu jusqu’au bout, j’ai pas chercher midi a 14h, juste Leo pour qu’il paye sa dette avec moi. C’est rémunéré, pour le moment le Bill a toujours été réglo, alors il y avait pas a hésiter. Et puis, sans rire, qu’est ce qui pourrait mal se passer dans une mission de récup ?
Je vous le demande ? Ca sent le truc easy on y va, on tue un moisi ou deux, on charge, on rentre et j’empoche nos primes pour aller m’acheter de la bibine. Tranquille quoi. C’est donc pour ca qu’on poireaute, lui et mo,i en attendant le reste du convoi devant l’entrepôt qui abrite les combats entre survivants. Un chouette lieu quand c’est pas inondé. Je reporte mon attention sur mon débiteur.
« Après ca on saura quitte mais plus jamais tu ne bois ma réserve ok ? Tu as pris des armes avec toi ? Je veux dire autre chose que ta lime a ongle…»
Bon, j’ai pas su la retenir celle-là. Au moins, ca me fait sourire moi. Le mec est pas méchant, je dirais même qu’il serait presque sympa s’il avait pas fait « évaporer » toute ma réserve d’alcool. C’est avec sincérité que je lui demande :
« D’ailleurs, tu t’en sors comment depuis la dernière fois ? T’as trouvé un groupe ? un squatte ? »
Je n’aime pas trop parler donc quand je pose des questions, c’est toujours que la réponse m’intéresse vraiment.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: Le Glee Club
Jeu 5 Nov 2020 - 23:31
Isha Cornwell a écrit: Le débiteur à haut débit
A vrai dire, je ne sais pas trop ce que je fous là. Enfin si, je rembourse ma "dette"... Si seulement j'avais pu me contrôler. Bon, de toute façon, le mal était fait. Et au moins, je m'étais fait un nouvel amis, du moins jusqu'à ce qu'il décide de me tirer une balle dans l'arrière du crane. Non, je pense que je me fais des films, si il a réussi à se contrôler après ce que j'ai fais subir à ses bouteilles de bières, je pense qu'il est prêt à tout encaisser. Non, la question que je devrais plutôt me poser, c'est qu'est ce que d'autres gens foutent là ? Des combats, j'en vois tout les 100 mètres dans la rue, j'ai pas besoin d'aller me fichtre parmi plein d'inconnus à l'hygiène de vie douteuse (encore plus que la mienne du moins) pour voir deux clodos se disputer pour un panier de nourriture.
Enfin bref, ce n'est pas le sujet. Et de toute façon, j'aurais du y réfléchir avant d'accepter la proposition de mon camarade, enfin si on peut appeler ça une proposition... Disons plutôt que je m'étais plié aux exigences de mon camarade. Si j'ai bien compris le topo, ils veulent qu'on aille chercher des instruments. Au moins, on allait dans un endroit que j'aimais bien... Mieux que le bureau du magasin de BD en tout cas. Je me trouvais donc à côté d'Isha et je ne disait rien. Me posant sans cesse la question de "comment j'en étais arrivé là" et "pourquoi je tenais tant à honorer cette stupide dette".
En fait, en y repansant... Je pense que j'ai la réponse à la seconde question. Il se peut que je me sois un petit peu attaché à Isha... Je ne sais pas, il a un style qui me plait bien. Et puis je préfère qu'il soit mon ami que mon ennemi... Si il répète quoi que ce soit sur ce qui s'est passé au magasin de bande dessiné, je suis fini ! Je deviendrait la risée de tout Seatle ! Bon, peut être que j'en fais un peu trop.
Mais alors que je suis en pleine rêverie. Isha me réveille... Je déteste quand on me perturbe alors que je remet ma vie en question ! Il me demande si j'ai pris des armes... Et il se permet même de me vanner sur l'épisode de la lime à ongle. Et ben bien ! C'est petit ça. Je réponds simplement à sa question par un rire ironique. Ensuite, il me demande comment je m'en sors.
A vrai dire, j'aurais bien aimé lui compter plein d'exploit fantastique... Sauf qu'il ne m'était pas arrivé grand chose depuis la dernière fois qu'on sétait croisé. Ah si, j'avais rencontré quelqu'un et j'étais tombé d'une échelle. Mais ça, il est hors de question qu'il l'aprenne. Plutôt mourir. Je me contente donc juste de hausser les épaules avant de répondre.
"Il ne s'est pas passé grand chose. En réalité, je dirais même qu'il ne s'est rien passé du tout"
J'étais bien évidement déçus de ne pas pouvoir enrichir plus que ça la conversation. Mais au moins, je ne me mouillais pas, je ne prenais pas le risque de dire (encore) une bêtise et de passer pour un looser. Puis, me disant que je ne pouvais pas répondre à sa question sans lui en poser une autre, je lui demande avec mon air le plus jovial possible.
"Et toi ? T'as défoncé beaucoup de portes depuis la dernière fois ?
Bon, je dois bien reconnaitre que ça sonnait mieux dans ma tête. En réalité, je m'attendais à une pique hyper cinglante, mais il n'en était rien. Tant pis, c'était pas pire que tout ce que j'avais dit auparavant.Codage par Libella sur Graphiorum
- Leonard Rodriguez
Expendables
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Re: Le Glee Club
Ven 6 Nov 2020 - 1:00
Les temps sont lourds pour le moment, pas facile d'y voir clair dans le marasme. Pourtant, il y a bien une lueur qui brille, c'est que je suis putain de content d'avoir rejoint le groupe. Je ne le montre pas trop, je fais de mon mieux pour être discret, parce que l'introduction n'était pas glorieuse, alors je sais que je suis mal parti. Que je vais devoir faire mes preuves, mais je suis ravi d'en avoir l'opportunité. Je vais faire de mon mieux. Et c'est pour ça que aujourd'hui, je n'ai rien consommé. Pas fumer le joint habituel du matin même si il est incontournable pour moi et même si je sais que ma résistance fait que j'assure tout de même avec. Je ne veux juste pas débarqué avec les yeux rouges, je veux montrer que je prends tout ça au sérieux. Hâte aussi de voir aussi ce que l'on va bien pouvoir trouver. Parce que la musique c'est fondamental et que même si je n'en ai fait que en amateur ça avait beaucoup d'importance pour moi. J'ai déjà une guitare, mais elle a souffert. Alors, je ne dis pas non si je peux trouver mieux. Le pied ultime se serait une guitare électrique mais, faut pas trop rêver non plus.
Le flingue est coincé dans la ceinture, coup de poing américain dans la poche et en bandoulière dans mon dos, la fameuse planche à clou qui ne me quitte que rarement lorsque je sors. Je me sens tout de même vulnérable. C'est toujours le cas depuis mon agression, alors je relève le menton, redresse les épaules et bombe le torse pour compenser tout ça. Pas rassuré non plus à l'idée que Dany vienne avec nous et prenne le risque de se mettre en danger. Pourtant, ça ne peut que lui faire du bien de se rendre compte qu'il est utile. Je ravale mes craintes pour moi-même et me dirige vers la cage où il va nous rejoindre sous peu.
Arrivé sur place, je reste sur la réserve. J'adresse un sourire à Zola. Je ne pense pas qu'elle puisse se rendre de l'importance qu'elle a pris si rapidement à mes yeux. Je m'accroche à la pudeur, mais le regard en dit long. Je lui suis terriblement reconnaissant et l'affection naissante envers elle pointe dans le fond du bleu. Hochement de tête que j'adresse aux autres avant de venir m'installer à côté de Chris. Une main amicale qui se pose sur son épaule quand je me laisse tomber sur le gradin. Je dois me racheter à ses yeux aussi, je m'en veux toujours. Il faudra qu'on passe un moment tous les deux pour tirer les choses au clair. Je me décide finalement à rompre mon silence.
Alors, c'est le grand jour. Qu'est ce qu'on ne ferait pour entendre le publique se déchaîner...
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Re: Le Glee Club
Dim 8 Nov 2020 - 18:53
- Oh, mierda !
Je retire la couette d'un seul coup et saute sur mes jambes, complètement paumé. Ils sont déjà partis ? Putain, Curtis aurait dû me tirer par les pieds ! D'habitude, sa douceur me fait du bien, mais quand quelque chose d'aussi important est prévu … Bordel je n'ai vraiment plus l'habitude de me lever tôt. Il avait suffit que je le rassure d'un « encore cinq minutes, j'arrive » pour qu'il me fasse confiance alors qu'il n'aurait pas dû.
En continuant de jurer dans ma langue natale, je m'habille en quatrième vitesse. J'enfile un treillis, des grosses godasses, un gros pull, j'attrape mon sac préparé la veille, cherche comme un débile mes armes. Un 9mm que je glisse dans ma ceinture alors que je sais à peine m'en servir – quand on tire à bout portant pas besoin de savoir viser il paraît -, le joli couteau de chasse que Vaughn m'a dégôté quelques temps après m'avoir sauvé et … un spray au poivre. Contre les rôdeurs, c'est inutile, mais personnellement, j'ai plus peur des humains, et ce sont eux qui m'ont fait le plus de mal jusqu'à présent alors …
Je claque la porte derrière moi et m'élance à travers les couloirs, à peine réveillé, la tête dans le cul. J'dévale les escaliers en manquant de m'ouvrir le crâne et sors du bâtiment pour courir comme un dératé jusqu'à la Cage. Le soleil est à peine levé et j'suis déjà éclaté. La journée commence bien.
Dans ma précipitation, je passe devant deux mecs en attente à l'entrée, et j'm'engouffre à l'intérieur sans les calculer. Là, et seulement là, j'me permets de ralentir un peu l'allure, surtout parce que j'ai peur de faire une stupide crise d'asthme. Je me suis promis que j'allais être utile pour une fois. Faut que je montre que je suis motivé et que je peux servir à autre chose qu'à réveiller tout le monde au milieu de la nuit.
- Hola todos ! Comment ça va ?
Essoufflé, le visage rouge et déjà transpirant, mon visage s'étire d'un sourire qui tremble un peu à cause de l'effort mais qui reste sincère.
- J'suis pas en retard ?
Aussitôt, je cherche Curtis des yeux et lui fait un petit signe de main. Bon, j'ai pas l'impression que j'ai trop traîné, j'crois même qu'il manque des gens, encore, à mon grand soulagement.
- Je voulais ramener du café pour tout le monde mais j'ai pas eu le temps. Et j'avais pas de café non plus. Mais j'vous le dis quand même, parce qu'il paraît que c'est l'intention qui compte.
J'dévisage tout ceux présents en essayant de me remettre leur visage en tête.
Je retire la couette d'un seul coup et saute sur mes jambes, complètement paumé. Ils sont déjà partis ? Putain, Curtis aurait dû me tirer par les pieds ! D'habitude, sa douceur me fait du bien, mais quand quelque chose d'aussi important est prévu … Bordel je n'ai vraiment plus l'habitude de me lever tôt. Il avait suffit que je le rassure d'un « encore cinq minutes, j'arrive » pour qu'il me fasse confiance alors qu'il n'aurait pas dû.
En continuant de jurer dans ma langue natale, je m'habille en quatrième vitesse. J'enfile un treillis, des grosses godasses, un gros pull, j'attrape mon sac préparé la veille, cherche comme un débile mes armes. Un 9mm que je glisse dans ma ceinture alors que je sais à peine m'en servir – quand on tire à bout portant pas besoin de savoir viser il paraît -, le joli couteau de chasse que Vaughn m'a dégôté quelques temps après m'avoir sauvé et … un spray au poivre. Contre les rôdeurs, c'est inutile, mais personnellement, j'ai plus peur des humains, et ce sont eux qui m'ont fait le plus de mal jusqu'à présent alors …
Je claque la porte derrière moi et m'élance à travers les couloirs, à peine réveillé, la tête dans le cul. J'dévale les escaliers en manquant de m'ouvrir le crâne et sors du bâtiment pour courir comme un dératé jusqu'à la Cage. Le soleil est à peine levé et j'suis déjà éclaté. La journée commence bien.
Dans ma précipitation, je passe devant deux mecs en attente à l'entrée, et j'm'engouffre à l'intérieur sans les calculer. Là, et seulement là, j'me permets de ralentir un peu l'allure, surtout parce que j'ai peur de faire une stupide crise d'asthme. Je me suis promis que j'allais être utile pour une fois. Faut que je montre que je suis motivé et que je peux servir à autre chose qu'à réveiller tout le monde au milieu de la nuit.
- Hola todos ! Comment ça va ?
Essoufflé, le visage rouge et déjà transpirant, mon visage s'étire d'un sourire qui tremble un peu à cause de l'effort mais qui reste sincère.
- J'suis pas en retard ?
Aussitôt, je cherche Curtis des yeux et lui fait un petit signe de main. Bon, j'ai pas l'impression que j'ai trop traîné, j'crois même qu'il manque des gens, encore, à mon grand soulagement.
- Je voulais ramener du café pour tout le monde mais j'ai pas eu le temps. Et j'avais pas de café non plus. Mais j'vous le dis quand même, parce qu'il paraît que c'est l'intention qui compte.
J'dévisage tout ceux présents en essayant de me remettre leur visage en tête.
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Re: Le Glee Club
Jeu 12 Nov 2020 - 11:31
Les portes de la Cage s’ouvrent enfin, annonçant que le départ est imminent et qu’on va finalement pouvoir bouger. Chris est le premier à nous rejoindre, alors que je l’accueille d’un large sourire et d’un « -Salut Beau Gosse ! » tandis qu’il va s’installer dans les gradins, Samson s’accoudant négligemment au comptoir, manifestement peu ravi de la veste qu’il vient de se prendre. « -Nope. Il reste ici, pour les derniers petits trucs à régler avant la réouverture. » Je lui laisse pas le temps d’en placer une, alors qu’il se penche vers mon oreille pour râler et préciser qu’il serait plus utile sur le terrain qu’à jouer les surveillants pour ceux qui vont bosser, et d’autres blablas que je n’écoute qu’à moitié. La porte s’ouvre de nouveau pour dévoiler le visage de Curtis, dont le sourire en provoque un similaire sur mon visage, alors que je lève même la main pour lui faire un petit coucou. Je suis ravie qu’il soit là, même si couve au fond de mon ventre une inquiétude bien présente de voir les miens, ceux de mon clan, risquer de potentiellement se mettre en danger.
Laissant Samson argumenter seul, pourtant bien conscient que je ne l’écoute pas, j’enfile mon sac sur mes épaules, et tourne un regard vif quand une énième personne débarque dans la Cage, le visage luisant, indiquant qu’il a couru pour venir jusqu’ici. « -Hola Cariño. T’es pile à l’heure t’en fais pas ! » Je fais un clin d’œil à Samson grognon, et me rapproche des trois autres, riant légèrement sous les paroles de Daniel. « -On ajoutera ça à la liste des nombreuses choses à trouver pour l’ORB. En forme ? » Mon regard passe sur les trois jeunes hommes face à moi, et la boule dans mon estomac pèse encore un peu plus lourd. Finalement…peut-être que Samson pourrait venir, juste au cas où, non ? Parce qu’on a jamais de trop d’une paire de bras en plus, et que ça pourrait toujours faire la différence si quelque chose se passe mal, et…je prends une bonne inspiration, tachant de dissiper ces pensées noires. Et rien du tout. Tout va rouler. Tout. Va. Rouler. « -On devrait sortir. Bill m’a dit avoir embauché Isha, on peut l’attendre devant la Cage. » Je hausse les épaules, et entraîne la petite troupe dehors, en me disant que tout va bien se passer. Évidemment que tout va bien se passer.
Je plisse à peine les yeux face à la luminosité de la rue, avant de hausser les sourcils quand je remarque deux silhouettes un peu plus loin…dont notre combattant. « -Isha ? Mais…t’es là depuis longtemps ? Bon…peu importe. » Qu’il soit là depuis cinq, dix minutes, ou qu’il vienne d’arriver, ça changera pas grand-chose à la situation. Je glisse un regard sur son acolyte, des pieds à la tête, sans même songer à lui demander son prénom, avant d’aviser tout le groupe une nouvelle fois. « -On est au complet, on peut se mettre en route. » Et comme pour allier le geste à la parole, je commence à marcher, prenant la tête de l’expédition, avant de m’arrêter subitement quelques mètres plus loin, pour me tourner vers les miens. « -Et pas de conneries, s’il vous plait. Pas d’imprudences. » Mon regard sombre et tout à fait sérieux glisse et s’attarde sur Chris, Dany et Curtis, et j’inspire profondément, tout en imaginant parfaitement Bill se moquer de moi, et me traiter de Texane intrépide incapable d’appliquer mes propres conseils. Il a pas tort, bien sûr, mais c’est pas le moment de penser à ça. Je ne suis Texane que quand ceux que j’aime sont en danger. Et il y a un peu trop de personnes auxquelles j’ai fini par m’attacher dans cette sortie. Je sais qu’aucun d’entre eux n’avait besoin que je le précise à voix haute, qu’on sait tous que la prudence fait la différence entre ceux qui rentrent et ceux qui meurent comme des cons, mais…il fallait que les mots sortent, comme pour ne pas leur laisser le loisir de me hanter. Mes yeux finissent par glisser sur Isha, puis son comparse : « -Ça vaut pour vous deux aussi. » Même si pour le coup…je suis pas certaine que je serai très émue s’il arrivait quelque chose à l’inconnu. Et comme si c’était acté, je reprends la marche, sans me sentir plus légère pour autant.
Laissant Samson argumenter seul, pourtant bien conscient que je ne l’écoute pas, j’enfile mon sac sur mes épaules, et tourne un regard vif quand une énième personne débarque dans la Cage, le visage luisant, indiquant qu’il a couru pour venir jusqu’ici. « -Hola Cariño. T’es pile à l’heure t’en fais pas ! » Je fais un clin d’œil à Samson grognon, et me rapproche des trois autres, riant légèrement sous les paroles de Daniel. « -On ajoutera ça à la liste des nombreuses choses à trouver pour l’ORB. En forme ? » Mon regard passe sur les trois jeunes hommes face à moi, et la boule dans mon estomac pèse encore un peu plus lourd. Finalement…peut-être que Samson pourrait venir, juste au cas où, non ? Parce qu’on a jamais de trop d’une paire de bras en plus, et que ça pourrait toujours faire la différence si quelque chose se passe mal, et…je prends une bonne inspiration, tachant de dissiper ces pensées noires. Et rien du tout. Tout va rouler. Tout. Va. Rouler. « -On devrait sortir. Bill m’a dit avoir embauché Isha, on peut l’attendre devant la Cage. » Je hausse les épaules, et entraîne la petite troupe dehors, en me disant que tout va bien se passer. Évidemment que tout va bien se passer.
Je plisse à peine les yeux face à la luminosité de la rue, avant de hausser les sourcils quand je remarque deux silhouettes un peu plus loin…dont notre combattant. « -Isha ? Mais…t’es là depuis longtemps ? Bon…peu importe. » Qu’il soit là depuis cinq, dix minutes, ou qu’il vienne d’arriver, ça changera pas grand-chose à la situation. Je glisse un regard sur son acolyte, des pieds à la tête, sans même songer à lui demander son prénom, avant d’aviser tout le groupe une nouvelle fois. « -On est au complet, on peut se mettre en route. » Et comme pour allier le geste à la parole, je commence à marcher, prenant la tête de l’expédition, avant de m’arrêter subitement quelques mètres plus loin, pour me tourner vers les miens. « -Et pas de conneries, s’il vous plait. Pas d’imprudences. » Mon regard sombre et tout à fait sérieux glisse et s’attarde sur Chris, Dany et Curtis, et j’inspire profondément, tout en imaginant parfaitement Bill se moquer de moi, et me traiter de Texane intrépide incapable d’appliquer mes propres conseils. Il a pas tort, bien sûr, mais c’est pas le moment de penser à ça. Je ne suis Texane que quand ceux que j’aime sont en danger. Et il y a un peu trop de personnes auxquelles j’ai fini par m’attacher dans cette sortie. Je sais qu’aucun d’entre eux n’avait besoin que je le précise à voix haute, qu’on sait tous que la prudence fait la différence entre ceux qui rentrent et ceux qui meurent comme des cons, mais…il fallait que les mots sortent, comme pour ne pas leur laisser le loisir de me hanter. Mes yeux finissent par glisser sur Isha, puis son comparse : « -Ça vaut pour vous deux aussi. » Même si pour le coup…je suis pas certaine que je serai très émue s’il arrivait quelque chose à l’inconnu. Et comme si c’était acté, je reprends la marche, sans me sentir plus légère pour autant.
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