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Re: Mr. Zoot suit
Ven 30 Juil 2021 - 10:31
mr. zoot suit
ft. cormac
Hope, férocement accrochée au bras de son guide, continuait à se demander si c'était une bonne idée. Évidement que non, suivre un inconnu comme ça les yeux fermés, avant ou après l'apocalypse, dans un tel endroit délabré n'était jamais l'idée du siècle. Mais la blonde est ainsi, accro à l'adrénaline provoquée par la peur. Et si son esprit luttait pour reprendre entièrement le contrôle sur elle, son corps en avait décidé autrement. Et ce dernier continuait à gagner sur le contrôle, davantage lorsque les lèvres brûlante de Cormac se déposa sur les siennes en un contact éléctrisant. Avec une fermeté dont elle ne doutait pas.
Très bien.. Allons-y alors.. souffla la jeune femme qui tenait encore ses lèvres tout près des siennes, prête à en redemander davantage. Mais ce n'est certainement pas l'endroit pour se laisser aller à des galipettes. Le sol est sale et gelé, et Hope n'aime pas spécialement les voyeurs.
Elle se laisse alors facilement embarquer vers l'intérieur du bâtiment dans le silence le plus total, seules les chaussures claquant contre un carrelage usé par le temps, et les grognement d'une fondation qui menaçait de cesser à tout moment sous le poids des années. Elle grimpe sans peine les escaliers de secours, très motivée de voir ce que lui réservait ce parfait inconnu. Ce n'était sûrement pas un dîner aux chandelles à la belle étoile, mais assez intriguant pour avoir envie de monter. Arrivés à un effondrement, Hope saisit une main de Cormac pour s'aider à traverser et atteindre une porte ouverte. Être en robe c'était pas vraiment pratique.
Devant eux, un long couloir lugubre. Et à côté d'elle, un ancien homme d'affaire qui saisit sa taille pour la plaquer contre lui, comme une demoiselle à protéger. Même si le contact est particulièrement agréable, Hope s'en défait lentement. Vous rigolez ? si il aimait les jeux de rôles, ça se passera dans une chambre. Mais l'ancienne actrice n'était sûrement pas une femme à surprotéger. Sa robe fendue sur le côté droit, elle dévoile davantage sa jambe jusqu'en haut de sa cuisse où son KA-BAR militaire était accroché. Je ne suis pas si innocente. susurre la jeune femme à son guide, sourire complice et lourd de sous-entendus accroché à ses lèvres.
Tenant l'arme à la manière dont Woods lui avait appris, Hope s'engouffre dans le dît couloir en faisant bien gaffe où elle posait ses pieds, gardant une main devant elle pour être prête à utiliser son arme en cas de besoin. Elle attend évidemment Cormac, puisque c'était son hôte, et qu'être présent ici c'était son idée.
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Re: Mr. Zoot suit
Ven 30 Juil 2021 - 15:17
La planque.
Cormac & Hope
Elle se défit de son étreinte, pareil à Monsieur et Madame Bond il s’était cru la conduire jusqu’au sommet, cintre ce corps dont il devinait les formes sous cette robe anachronique. Il faisait la belle paire, endimanché dans ces tenues de gala. Un errant aurait pu croire que des fantômes déambulait de cette immeuble autrefois huppé. Deux être sorti tout droit d’une nouvelle pour bonne pages, de ces livres de poches à la couverture suggestive.
Le Malin était vieux jeu, un monstre bloqué dans un temps révolu. Une sangsue s’accrochant désespérément aux ruines de sa feu gloire. Lorsqu’elle lui présenta ce long couteau effilé, plaqué sur cette cuisse qui faillit le faire céder à cette pulsion animal qui le guettait, il en fut simplement étonné. Notre vieux monsieur avait cette fâcheuse tendance à ne voir les femmes que sous le prisme de ces frêles créatures qu’il fallait courtiser puis protéger.
Mais maintenant ? Le sexe faible s’est élevé, dans la peur et la douleur au même rang que le siens. Plus personne ne rechigne à la violence, se faire moucheté de sang est quasi une habitude. Le Malin ne l’avait pas cru innocente, du moins pour les questions du lit. Mais la considérer capable de se débrouiller seul au milieu du chaos, il n’y cru pas. Même cette dague qui avait pourtant de sacré argument ne le réussit.
La sinistre allée vers le paradis, ce petit coin de tranquillité qu’il allait offrir en pâture à cette bimbo séduisante, fut aussi inerte que terrifiante. Le couple atteignit la seconde cage, grimpa encore quelques paliers si bien que son front se perla de sueur sous l’effort. Puis ils arrivèrent devant une double-porte accompagné d’un menu sous verre moisi et rongé par l’humidité. Cormac s’avança la laissant en retrait et habile défit la chaîne qui enserrait les deux poignets.
Notre costumé fit alors une élégante courbette pour lui présenter ces mystérieuses portes puis d’un coup de main poussa l’une d’elle. Une immense salle dont l’un des murs n’étaient qu’une interminable baie vitré se présenta. Elle put discerner sur les côtés des meubles poussé contre les murs, d’innombrables chaises et tables de bonne facture. Au milieu, comble du romantisme, une table pour deux était planté alors que la lumière de la Lune descendait sur le plat de celle-ci.
Une forme plus compacte, quasi rectangulaire était disposé en amont. Peut-être un lit ? Qui sait.
- Bienvenue dans l’une de mes modestes demeures, ma jolie. Qu’il ajouta suave et content de retrouver l’une de ses planques quasi intact. Nous avons bien de la chance que personne n’ait forcé la chaîne, qui s’amuserait à vandaliser un ancien restaurant aussi bien caché de toute façon ? posa-t-il dans une question rhétorique.
Le séduisant homme d’affaire s’éloigna de la plantureuse blonde, non sans avoir fait glisser l’une de ses mains noueuses sur son fessier. Il ne faut jamais perdre le nord dans ce genre de danse pas vrai ? Sans un mot, il disparut par une double porte à hublot sur la gauche et revint avec une nappe légèrement sale et un chandelier qui montrait les premiers signes de rouilles.
Il posa les deux sur ce meuble intact et alluma chacun des cierges à peine entamé, ceci-fait, il vint faire de même pour chaque ensemble de bougies laisser à même le sol contre les piliers de la salle à manger. Les lueurs dévoilèrent une baie-vitrée sale et par endroit quasi opaque, la Lune éclairait au loin le contour des buildings toujours debout.
- Vous excuserez la saleté, je ne puis battre le mauvais temps de notre ville. Je vous en pries, prenez place.
Il tira l’une des chaises rembourrer et attendit qu’elle ne s’assoie pour récupérer une bouteille, deux verres en cristal et faire de même.
- Dites-moi, il plongea son regard de glace dans le sien, que faisiez-vous avant que Gabriel ne fasse sonner ses trompettes ? Une beauté pareil, les stylistes ont dû vous arrachez à prix d’or.
Le Malin était vieux jeu, un monstre bloqué dans un temps révolu. Une sangsue s’accrochant désespérément aux ruines de sa feu gloire. Lorsqu’elle lui présenta ce long couteau effilé, plaqué sur cette cuisse qui faillit le faire céder à cette pulsion animal qui le guettait, il en fut simplement étonné. Notre vieux monsieur avait cette fâcheuse tendance à ne voir les femmes que sous le prisme de ces frêles créatures qu’il fallait courtiser puis protéger.
Mais maintenant ? Le sexe faible s’est élevé, dans la peur et la douleur au même rang que le siens. Plus personne ne rechigne à la violence, se faire moucheté de sang est quasi une habitude. Le Malin ne l’avait pas cru innocente, du moins pour les questions du lit. Mais la considérer capable de se débrouiller seul au milieu du chaos, il n’y cru pas. Même cette dague qui avait pourtant de sacré argument ne le réussit.
La sinistre allée vers le paradis, ce petit coin de tranquillité qu’il allait offrir en pâture à cette bimbo séduisante, fut aussi inerte que terrifiante. Le couple atteignit la seconde cage, grimpa encore quelques paliers si bien que son front se perla de sueur sous l’effort. Puis ils arrivèrent devant une double-porte accompagné d’un menu sous verre moisi et rongé par l’humidité. Cormac s’avança la laissant en retrait et habile défit la chaîne qui enserrait les deux poignets.
Notre costumé fit alors une élégante courbette pour lui présenter ces mystérieuses portes puis d’un coup de main poussa l’une d’elle. Une immense salle dont l’un des murs n’étaient qu’une interminable baie vitré se présenta. Elle put discerner sur les côtés des meubles poussé contre les murs, d’innombrables chaises et tables de bonne facture. Au milieu, comble du romantisme, une table pour deux était planté alors que la lumière de la Lune descendait sur le plat de celle-ci.
Une forme plus compacte, quasi rectangulaire était disposé en amont. Peut-être un lit ? Qui sait.
- Bienvenue dans l’une de mes modestes demeures, ma jolie. Qu’il ajouta suave et content de retrouver l’une de ses planques quasi intact. Nous avons bien de la chance que personne n’ait forcé la chaîne, qui s’amuserait à vandaliser un ancien restaurant aussi bien caché de toute façon ? posa-t-il dans une question rhétorique.
Le séduisant homme d’affaire s’éloigna de la plantureuse blonde, non sans avoir fait glisser l’une de ses mains noueuses sur son fessier. Il ne faut jamais perdre le nord dans ce genre de danse pas vrai ? Sans un mot, il disparut par une double porte à hublot sur la gauche et revint avec une nappe légèrement sale et un chandelier qui montrait les premiers signes de rouilles.
Il posa les deux sur ce meuble intact et alluma chacun des cierges à peine entamé, ceci-fait, il vint faire de même pour chaque ensemble de bougies laisser à même le sol contre les piliers de la salle à manger. Les lueurs dévoilèrent une baie-vitrée sale et par endroit quasi opaque, la Lune éclairait au loin le contour des buildings toujours debout.
- Vous excuserez la saleté, je ne puis battre le mauvais temps de notre ville. Je vous en pries, prenez place.
Il tira l’une des chaises rembourrer et attendit qu’elle ne s’assoie pour récupérer une bouteille, deux verres en cristal et faire de même.
- Dites-moi, il plongea son regard de glace dans le sien, que faisiez-vous avant que Gabriel ne fasse sonner ses trompettes ? Une beauté pareil, les stylistes ont dû vous arrachez à prix d’or.
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Re: Mr. Zoot suit
Mar 10 Aoû 2021 - 21:01
Hope laissa son hôte passer devant lorsqu'elle traversa enfin le couloir, sans le quitter du regard pour tenter d'apercevoir sur ce visage aussi sombre que les entrailles du buildings la moindre émotion. Rien. Mais il en fallait beaucoup plus à l'ancienne actrice, à la suicidaire, pour l'obliger à faire demi tour et rentrer au chaud au motel. Ni cette aura mauvaise qui émane de lui sans difficulté, ni même sa main douloureuse qu'elle essaye d'oublier.
Ils continuent donc de grimper les escaliers, évidemment avec quelques difficultés puisque ce n'était pas un petit bâtiment avec très peu d'étages. Malgré son endurance quand il faut taper des records dans un lit, c'était autre chose quand il fallait monter des étages. Sans parler des débris sur le chemin, et des cadavres en décompositions qui parfumaient d'une odeur putride les lieux. Hope dû à de nombreuses reprises se boucher le nez, étouffant des nausées. Et lorsqu'ils arrivent enfin, la blonde lâcha un long soupire de soulagement ; que ce soit pour ses muscles, mais aussi pour son odorat.
Arrivés devant la grande double porte enchaînée, Hope s'immbilisa, avec comme un air de déjà vue. Ce n'est que lorsqu'elle s'approcha du menu sous verre, mangé par l'humidité, qu'elle réussit à reconnaître le nom du restaurant, ce qui provoqua chez l'adulte comme un électrochoc, la vision d'une vie précédente. Elle se revoit, habillée d'une longue robe rouge étincelante d'une grande marque, au bras de son ex-époux, passant ces portes menant à un restaurant que peu de gens connaissent. Un sourire nostalgique s'invite sur ses lèvres en revoyant ces souvenirs, en même temps que son hôte qui pousse les portes.
L'intérieur n'avait plus rien de brillant comme à l'époque. Les meubles avaient été poussés pour freiner l'avancée des morts, d'autres avaient été protégés du temps tant bien que mal. La poussière et le silence régnaient en maîtres et malgré tout, le restaurant n'avait rien perdu de son charme. C'était.. à vous? souffla donc l'ancienne actrice, dont le regard descendit vers la main baladeuse de son hôte, puis sur la grande salle. À l'époque, elle ne s'est jamais penchée sur le nom des propriétaire, juste que pour briller, c'était un endroit à fréquenter.
Vous auriez au moins pu faire le ménage. plaisante Hope qui se dirige vers la fameuse table et la fameuse chaise qu'il tire pour l'inviter à prendre place. Ça lui rappelait de doux souvenirs. Belle formulation pour la fin du monde, dit-elle en prenant son verre après le service. Elle reprend, j'étais une grande actrice au sommet de sa gloire. Je ne pourrais pas dire si cette vie me manque ou non.
Prenant une grande gorgée de son verre, elle balaye la salle de ses yeux dépareillés avant de se heurter aux glaciers du regard de son hôte. Et vous ? Pour détenir un tel endroit, dans un tel bâtiment, je suppose que vous ne faisiez pas de tricot.
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Re: Mr. Zoot suit
Lun 23 Aoû 2021 - 15:29
La planque.
Cormac & Hope
L’endroit fait sa petite impression, pile ce qu’il espérait. Ce restaurant avait été fréquenté par les grands de tout bords, qu’ils n’aient été de passage ou bien des pontes de la ville. Cette baie vitrée dans un angle quasi parfait avait toujours fait de son effet, surtout lors des chaudes soirées d’été. Quand l’astre perçait entre les tours et s’évanouissait dans la baie au loin, faisant de la surface lisse un millier de lames doré.
Une magie permise par le seul concours de sa famille, du clan Callum. Ne vous méprenez, ceux-ci n’étaient pas surpuissant et encore moins invincibles ! La chute du patriarche, de notre cher Malin en fut un terrible exemple. Non, toute leur influence résidait dans le simple fait qu’ils ne s’éparpillaient jamais. Tout leur actifs se trouvent à Seattle ou dans l’état, ainsi, ils sont devenus quasi indispensable. Un gala sans un Callum ? Une ignominie sans nom, que dis-je une hérésie !
Il l’a servit, l’a laissa parler d’elle. Il sait de source sûr que ces mesdames aiment se présenter, détailler une vie au mieux morne. Alors manipulateur de son nom, Cormac la sert puis s’assoit à ses côtés. Elle se permet quelques réflexions dont il se serait volontiers passer. Il ne faisait pas du tricot ? Qu’insinuait-elle ? Notre bon quinquagénaire avait toujours eu le chic de passer pour un honnête homme, du moins jusque dans les derniers mois du monde civilisé. Se pouvait-il qu’elle s’en souvienne ? Des articles sur lui, de tout le brouhaha autour de la police et ses entreprises ?
Cette information ne l’avançait à rien de toute manière, comment savoir si passer pour un gangster était une bonne chose dans sa quête de l’hymen ? Il existe de ces femmes qui aiment les grands méchants alors cela ne l’étonnerait point que cette créature élancée ne déroge pas à la règle.
- Les affaires sont les affaires, Madame. Sachez simplement que dans l’ancien Monde, quelques billets bien placés changent des vies. Tandis que vous prétendiez être une autre devant un objectif, moi je serrais hypocritement les mains de ceux qui m’ont rapporter toujours plus. Rien de plus, rien de moins ! conclut-il alors avec un demi-sourire l’air de ne vouloir plus s’étendre sur le sujet.
Il est des choses que même le Malin ne peut se vanter d’avoir fait. Surtout quand il s’agît de brûler, découper, faire taire de manière général ceux sur son allée vers la richesse. Tel Crésus, il a payer ses adversaires pour qu’ils s’affrontent entre eux, récupérant sur les tas de cendres fumants les quelques richesses.
- Je n’ai pas le souvenir de vous avoir vu dans un Tarantino, vous pourriez m’éclairer sur votre filmographie ? qu’il demanda tout en posa sa main sur le bas de sa cuisse. Quelque part il se doutait qu’elle ait dû accepté des rôles peu reluisant, sauf quand vous êtes au sommet, vous patauger dans la fange qu’est Hollywood.
Une magie permise par le seul concours de sa famille, du clan Callum. Ne vous méprenez, ceux-ci n’étaient pas surpuissant et encore moins invincibles ! La chute du patriarche, de notre cher Malin en fut un terrible exemple. Non, toute leur influence résidait dans le simple fait qu’ils ne s’éparpillaient jamais. Tout leur actifs se trouvent à Seattle ou dans l’état, ainsi, ils sont devenus quasi indispensable. Un gala sans un Callum ? Une ignominie sans nom, que dis-je une hérésie !
Il l’a servit, l’a laissa parler d’elle. Il sait de source sûr que ces mesdames aiment se présenter, détailler une vie au mieux morne. Alors manipulateur de son nom, Cormac la sert puis s’assoit à ses côtés. Elle se permet quelques réflexions dont il se serait volontiers passer. Il ne faisait pas du tricot ? Qu’insinuait-elle ? Notre bon quinquagénaire avait toujours eu le chic de passer pour un honnête homme, du moins jusque dans les derniers mois du monde civilisé. Se pouvait-il qu’elle s’en souvienne ? Des articles sur lui, de tout le brouhaha autour de la police et ses entreprises ?
Cette information ne l’avançait à rien de toute manière, comment savoir si passer pour un gangster était une bonne chose dans sa quête de l’hymen ? Il existe de ces femmes qui aiment les grands méchants alors cela ne l’étonnerait point que cette créature élancée ne déroge pas à la règle.
- Les affaires sont les affaires, Madame. Sachez simplement que dans l’ancien Monde, quelques billets bien placés changent des vies. Tandis que vous prétendiez être une autre devant un objectif, moi je serrais hypocritement les mains de ceux qui m’ont rapporter toujours plus. Rien de plus, rien de moins ! conclut-il alors avec un demi-sourire l’air de ne vouloir plus s’étendre sur le sujet.
Il est des choses que même le Malin ne peut se vanter d’avoir fait. Surtout quand il s’agît de brûler, découper, faire taire de manière général ceux sur son allée vers la richesse. Tel Crésus, il a payer ses adversaires pour qu’ils s’affrontent entre eux, récupérant sur les tas de cendres fumants les quelques richesses.
- Je n’ai pas le souvenir de vous avoir vu dans un Tarantino, vous pourriez m’éclairer sur votre filmographie ? qu’il demanda tout en posa sa main sur le bas de sa cuisse. Quelque part il se doutait qu’elle ait dû accepté des rôles peu reluisant, sauf quand vous êtes au sommet, vous patauger dans la fange qu’est Hollywood.
(c) DΛNDELION
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Re: Mr. Zoot suit
Mer 8 Sep 2021 - 22:48
Le bord de son verre contre ses lèvres, il n'était pas difficile de réussir à voir un mince sourire amusé courber les lèvres de la pétillante prostituée, satisfaite par la réponse de son hôte. Évidemment, elle n'y croyait pas à son baratin, ou peut-être un tout petit peu. Des hommes comme lui elle en avait fréquentée pas mal et malgré ce qu'il souffle, elle sait très bien qu'il ne serrait pas que des mains de façon hypocrite. Et comme il ne s'attarde pas sur le sujet, Hope fait de même et profite du contenu de son verre. Qui sait de quoi cet homme est capable, après tout.
Lorsqu'il enchaine sur sa filmographie, apparemment ignorant sur quelles séries ou quels films elle a pu tourner dans le passé, Hope s'apprêtait à lui répondre sans aucune honte. Elle avait bossée sur des séries à succès, des films pour la plupart catastrophes - d'ailleurs, elle avait rencontrée sur ex-mari sur l'un d'eux. Mais les mots ne franchissent pas la barrière de ses lèvres et s’étouffent dans la gorge de la blonde dont le regard glisse sans discrétion vers la main baladeuse de Cormac. Un léger soufflement amusé se fait entendre.
Ma filmographie vous intéresse réellement ? demande-t-elle doucement en venant déposer son verre sur la table poussiéreuse. Ses jambes se croisent, sans chercher à lui retirer sa main. A nouveau, elle le défi du regard. J'ai plutôt l'impression que vous êtes intéressé par autre chose, je me trompe ? l'erreur est humaine, après tout. Mais avec le temps, ce n'était pas difficile de décoder les faits et gestes des autres.
Le silence s'installe doucement dans l'ancien restaurant, tandis que Hope attendait patiemment une réponse, guettant la moindre réaction sur le visage de l'homme d'affaire. Alors à son tour, elle laisse une main se balader sur la cuisse la plus proche de l'homme bien habillé. Je suis loin d'être une idiote vous savez, et j'ai horreur qu'on me fasse tourner autour du pot.
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