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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Ven 2 Avr 2021 - 0:35

La surprise prend le pas sur la douleur et sur tout le reste. Son esprit, l’esprit de Lucy rentre très profondément, se laissant submerger par son alter égo l’espace d’une seconde, avant de revenir à la réalité. La rousse cherche à comprendre, à se protéger, son corps lui envoie des signaux qu’elle peine à comprendre. Le coup de feu, finalement l’autre à tiré, sous le coup de la colère et de la frustration, elle a cédé à l’appel animal de ses pulsions. Un animal à la forme humaine, Lucy aurait dû cédé à ses menaces, mais d’un autre côté, elle refusait de laisser son labeur à autrui et surtout de cette façon.

La rousse préférait encore mille fois se vider de son sang que de voir l’autre manger une chose qui ne lui appartenait pas. Beaucoup des questions, de pensées, qui fourmillaient pendant qu’elle comprimait la plaie comme elle pouvait. Heureusement que la balle n’avait pas traversé en passant par la masse du muscle, ce n’était qu’un sillon partiel dans la chair, sur le côté de sa jambe profond de deux bon centimètres et long de 7 ou 8. Mais ça restait une blessure grave… Elle ne prêtait même pas vraiment attention à l’autre, qui l’accusait maintenant d’avoir provoqué la situation.

Il eut des bruits de pas et une autre jeune femme se présenta, paniquée par la situation, elle se jeta presque au chevet de Lucy, la rousse, entre l’odeur du sang, le gout de l’adrénaline et une volonté primaire de se venger, porta la main à la garde de son arme, prête à dégainer. Mais l’autre était là pour l’aider, comme elle pouvait, elle paniquait… Lucy lui prit alors la main et dit d’une voix qu’elle tâchait de contrôler au maximum : « Il faut appliquer un pansement compressif. Prendre un tissu, le positionner au-dessus de la plaie et serrer avec ta ceinture. »

Des conseils de premier secours basiques, un cours de Liam sur le sujet… Si bien que pendant que l’adolescente B faisait le pansement, Lucy, grimaçant quand même de douleur, dit, en parlant de la Tireuse : « J’ai de la chance que ton amie soit une mauvaise tireuse. » Lucy lui avait dit de viser la tête, car maintenant, Tireuse allait avoir une prime sur la tête et elle devrait répondre de ses actes.

Finalement, le pansement fut en place, Lucy sentait le flot carmin se tarir, elle ne perdait plus de sang… « Merci de ton aide, je vais avoir besoin de soin, mais je ne risque pas de mourir immédiatement. » D’ici une heure ou deux sans soin, mais ça lui laissait le temps de rentrer chez elle, il faudrait juste se débarrasser des deux intruses et réussir à marcher le kilomètre avec la jambe dans cet état, prévenir Liam pour qu’il l’aide et recoudre… elle pouvait certainement le faire. C’était faisable… Elle sourit à la jeune fille qui tentait de suivre ses consignes et tout, elle était courageuse elle. Les cheveux plus clairs, un peu moins sale, mais tout aussi amaigrie malheureusement.

Une réponse sans question franchit les lèvres de la rousse, murmurée avec une ironie mordante : « Ton amie m’a tiré dessus car j’ai refusé de céder à ses menaces.» La voix de Lucy tremblait à peine, mais elle commençait à avoir froid et son corps allait décompenser suite à la perte importante de sang. La rousse murmura : « Je voulais juste venir regarder les étoiles. » Simplement ça, avant de pencher la tête, elle avait sommeil maintenant…
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Ven 2 Avr 2021 - 1:32

« J'l'ai flinguée ! »
Son ton oscille entre celui de l'évidence et celui de l'incrédulité tandis qu'elle désigne du bout de son canon la rouquine affalée au sol. Elle sait bien que ce n'est pas exactement la réponse que l'américaine souhaitait entendre mais elle est incapable de fournir une explication satisfaisante pour l'instant. L'adrénaline continue de se répandre dans son organisme et l'oblige à trembler d'excitation.

Est-ce qu'elle regrette ? Elle n'en est pas vraiment certaine, Zelda. L'autre a décidé de jouer à la mariole, de défier celle qui avait le flingue. Qu'est-ce que l'on est sensée faire d'une chienne qui n'obéit pas aux ordres de sa maîtresse, hein ? « Désolée, désolée... » répète-t-elle quand son amie s'excuse, en son nom, à la blessée. « Pas tant qu'ça non plus hein...  » Elle continue d'arpenter le toit en prenant soin de rester à bonne distance de sa victime.

« Mmmh ? » répond-t-elle mollement quand son amie l'interpelle à nouveau. Elle l'entend sans vraiment l'écouter. Et il faut que Kassy lui ordonne plus franchement de ramener ses fesses pour qu'elle se porte à la hauteur de la femme allongée et de sa camarade. Camarade qui lui avoue ne pas trop savoir quoi faire mais qui a au moins le mérite de faire de son mieux pour soulager l'inconnue. « On veut vraiment la sauver ? » demande-t-elle presque naïvement, ne sachant pas réellement si c'est la chose la plus avisée à faire.

C'est qu'avec toutes ces impressions qui l'assaillaient, l'adolescente a de la peine à réfléchir correctement. Et l'autre, non contente de s'être pris une balle, continue encore à la défier en arguant qu'elle ne sait pas tirer. « Dit celle qui gît dans son sang...  » maugrée-t-elle, résistant à ce désir qui l'encourage à loger une balle à bout portant dans la caboche de cette femme.

Et l'autre évoque le fait qu'elle ne va pas mourir, qu'il lui faudra simplement quelques soins pour s'en tirer. Avant de raconter à l'américaine ce qui a mené à cette situation. « T'oublies la partie où tu t'es sentie obligée d'jouer à la plus maline en balançant ta bouffe du haut du toit, j'crois ! Ou encore celle où tu te la jouais mentaliste sans comprendre qu'une arme pointée sur ta gueule, ça veut dire qu'il faut la fermer ! » grogne-t-elle en écartant d'un geste rageur son épée, hors de sa portée. « Oh ! Et ai-je mentionné le moment où tu me défiais d'te flinguer ?  » Elle s'agite encore davantage, fait de son mieux pour rester attentive à s'assurer que l'autre ne sortira pas une lame caché d'elle-ne-sait-où pour menacer son amie. « Trois, du coup ? » imite-t-elle la rouquine, la caricaturant d'une manière qui est loin de lui rendre hommage.

Le fait est qu'elles se retrouvent maintenant avec une femme qui risque de mourir sous la main. Cette dernière explique qu'elle voulait simplement regarder les étoiles. « T'as qu'à t'mettre sur le dos et les observer, tes putains d'étoiles ! » maugrée-t-elle avant de tirer un peu son amie à l'écart. Elle lui désigne à nouveau la blessée d'un geste de sa main libre puis ne la quitte plus du regard. Reprenant peu à peu ses esprits, elle parvient à regagner une vision à peu près globale de la situation. « Elle pue pas, elle a les cheveux et des fringues propres ! Et elle n'a pas hésité à sacrifier de la nourriture simplement parce qu'elle n'aimait pas mes manières... T'en déduis quoi ? » interroge-t-elle, purement rhétorique. « J'sais pas si elle est seule, cette fille-là. Mais si c'est pas le cas... » C'est bien ça le problème. Que pourraient faire d'éventuels compagnons s'ils apprenaient ce qu'il s'est passé ? Elle a l'air convaincue qu'elle ne va pas mourir. Pourquoi ? Sûrement parce qu'elle dispose de quoi se soigner. Et à moins que ce soit la survivante la plus prolifique de Seattle, franchement, elle suppose qu'elle doit se reposer sur les ressources d'un groupe. « J'te repose la question, K' : on veut vraiment la sauver ? » Est-ce que ce faisant, elles ne risquent pas d'aggraver davantage les choses ?
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Ven 2 Avr 2021 - 23:38

C’est le bordel. C’est bien loin de ce qu’elle aurait pu s’imaginer, mais elle ne trouve pas de réconfort dans cette idée... Zelda a beau ne pas être blessée, ce n’est pas le cas de cette jeune femme qu’elle trouve en sang sur le toit de l’immeuble. Kassandra, elle a l’cœur qui bat la chamade, elle le sent se gorger de sang, elle entend lourdement chacun des battements de son cœur... mais elle garde les pieds sur terre et se sert de ces choses qu’elle a apprises en plus d’un mois pour réagir comme il le faut : le plus important sur le moment, c’est de lui porter secours.

Alors, elle se rue sur elle, elle s’agenouille à ses côtés et met en application chacun des conseils appris en cours de premier secours sur cette femme dont elle ignore tout autant les conditions que les raisons pour lesquelles l’australienne a daigné lui tirer dessus. Ça se voit, ça ne se voit pas... elle peine à dissimuler ses émotions et à retenir ces mains qu’elle ne peut empêcher de trembler. La première chose qu’elle trouve à faire, alors qu’elle retire sa ceinture pour s’en servir, c’est de s’excuser sous les soupirs et les commentaires d’une Zelda qui ne semble avoir aucune empathie et qui n’a pas l’air de mesurer l’étendue de ses actions... Le seul effet qu’ont ses paroles, c’est bien de lui donner honte de ne pas avoir été là depuis le début. Parce que peut-être qu’elle aurait pu éviter ça, peut-être qu’elle aurait pu s’en occuper et l’empêcher de se servir de son arme. Mais ce qui est fait est fait, et comme ça arrive bien trop souvent à son goût ces derniers temps, elle s’y colle pour réparer les conneries d’une fille qui ne prend jamais le temps de réfléchir avant d’agir !

Zelda, elle finit par l’appeler, un peu paniquée, tout en ignorant chacun des mots qu’elle aura prononcés. La rouquine blessée parait bien plus lucide qu’elle n’en a l’air vu son état et lui dicte les marches à suivre pour s’occuper de sa blessure qui n’a l’air d’avoir rien de grave... Au moins, la balle ne l’a pas traversée (ce qui l’étonne un peu étant donné que l’australienne sait bien se servir de son arme)... « Un... un pansement, ouais. » qu’elle commente en soufflant un grand coup, avant de se mettre à tirer comme une tarée sur le bas de son t-shirt. Ses mains encrées de sang, elle parvient à en découper un genre de lanière d’une certaine taille, révélant le bas de son ventre. Elle s’en sert comme pansement au-dessus d’une plaie qu’elle compresse bien comme il faut, avant de bien l’attacher avec sa ceinture qu’elle lie autour de sa cuisse.

Elle n’y connait rien, elle ne sait pas si elle a bien fait mais le regard de l’inconnue lui indique qu’elle s’en sort plutôt bien pour une fille à sa position, et surtout dans une telle situation. « C’est une bonne tireuse... Si elle vous a tiré dans la cuisse, c’est qu’elle le voulait. » C’est ce qu’elle s’imagine, c’est ce qu’elle pense. Zelda sait se servir d’une arme, et si elle voulait la tuer, elle l’aurait fait sans aucun doute... surtout si son adversaire n’avait rien de plus qu’une épée... « L’épée... c’est nouveau, encore ? » soupire-t-elle d’un air désintéressé et sans surprise en terminant son pansement... Pourquoi est-ce qu’ils sortent tous avec des équipements inadéquats ?

L’adolescente frotte ses mains pleines de sang sur ce jean qui n’est, de toute façon, plus vraiment propre depuis bien longtemps. Elle reste silencieuse, écoute les deux se chercher sans réellement réagir. Tout ce qu’elles lui inspirent, c’est de grands soupirs de désintérêt... Parce qu’elle passait sa meilleure nuit, parce qu’elle a été réveillée subitement par un foutu coup de feu qui aurait, de toute évidence, pu être évité. Alors ouais, elle souffle faiblement, elle essaie de ne pas réagir mais ça l’emmerde d’entendre la rouquine lancer l’australienne qui saute plein dedans dans ses provocations... « Vous pouvez pas... vous pouvez pas juste la fermer... ? J’en ai marre d’toutes ces conneries... » Elle prend une grande inspiration en se redressant et en secouant la tête amèrement...

L’autre était venue regarder les étoiles... en plein Seattle, en pleine apocalypse. Elle a sacrifié de la nourriture qu’elles auraient pu partager ou dont elle aurait de toute évidence pu se passer. L’inconnue n’est pas aussi amincie, aussi sale et affamée qu’elles l’étaient. « Toi... Reste là, bouge pas, repose-toi... Ecoute la si tu veux, et allonge toi pour regarder les étoiles... » qu’elle lui dit sans prétention en agitant les bras et en faisant quelques pas en arrière alors que l’australienne la prend à l’écart pour lui intimer quelques mots.

Elle est dépassée. L’autre qui voulait voir les étoiles a été soignée, mais... maintenant ? Kassandra, elle n’y comprend rien. Elle ne sait même pas ce qu’elle fait là, ce qu’elles font là. Qu’est-ce qui les empêche de s’en aller en courant ? Rien. La crinière rousse n’est pas en l’état de les suivre, elles pourraient juste s’en aller... mais Zelda a une autre idée, et elle a tout à coup l’air plus mature et plus futée qu’elle vient d’en donner l’impression avec son foutu flingue. « J’en déduis qu’t’es vraiment immature et qu’on peut pas t’faire confiance... voilà c’que j’en déduis, Zelda. » lui répond-elle en haussant simplement les épaules. Ses airs ne la trahiront pas, ce soir. Zelda sait déjà ce qu’elle pense, elle peut lire en elle comme dans un bouquin. « T’avais qu’une chose à faire. T’aurais pu venir me réveiller pour qu’on s’tire, t’aurais pu t’cacher ou juste essayer d’négocier avec elle... mais t’as préféré lui tirer d’sus pour... quoi, un bout d’chocolat qu’elle a jeté par-dessus le toit ? J'te jure que j'y crois pas... » Elle l’écoute même pas, elle n’en a pas envie. Elle est juste dégoûtée de se rendre compte que son amie presse la gâchette comme elle est capable de respirer...

Peut-être qu’elle a raison, peut-être qu’elle a tort... Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elles sont dans un sacré pétrin si cette femme fait bel et bien partie d’un groupe. « Je sais pas, Zelda... j’en sais rien. Qu’est-ce que tu proposes, qu’on la laisse crever là à cause d’un peu de bouffe ? Qu’on est comme ces détraqués qui tirent sur tout c’qui bouge et qui s’en foutent de tuer à tout va ? »

Et même si Zelda a mal agi à ses yeux... elle n’a pas vraiment tort. Si elle fait partie d’un groupe, elles ont à craindre. Elle se calme. Elle soupire, se frotte les yeux avec son avant-bras... Elle a beau la regarder, elle ne lui parait pas vraiment agressive ni vraiment dangereuse... mais est-ce qu’elles peuvent réellement se fier aux apparences ? Non. « On peut se tirer maintenant, Zelda, si tu veux vraiment la laisser crever. Elle est en sale état, on a rien à craindre. Y a des heures qui vont passer avant qu’elle puisse se relever et rentrer chez elle... si elle y arrive. » Elle se racle la gorge, tournant délicatement la tête pour observer leur victime. Sa victime. « T'as tiré. On est en hauteur, mais si y a quelqu'un qui se trouve dans les environs... on est foutues. » Et qu'est-ce qu'elles pourront faire du haut de leur mètre quarante... ? Rien. « Je peux rien faire de plus que ce que je viens de faire, moi. Je... j’suis pas médecin, on a rien sur nous, on crève la dalle et elle... elle sort d’chez elle pour aller regarder les étoiles comme si elle était au camping. J’peux pas l’aider davantage. C’est d’ta faute, et c’est d’la sienne aussi. »

Elle est juste... perdue. Prendre un peu de distance, elle aimerait mais elle n'en est pas capable. « C'est à toi de choisir. T'as merdé... t'en assumes les conséquences. Sache juste que dans tous les cas, y a des chances qu'on y passe rapidement à cause de tes conneries. »
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Dim 4 Avr 2021 - 0:06

Lucy ignora ce que disait l’autre jeune femme, ces reproches à moitié teinté de jugement, sur la façon dont elle s’équipait. En même temps, la rousse n’allait pas prendre une arme à feu alors qu’elle n’était pas capable de l’utiliser correctement, non, c’était hors de question. Il valait mieux à ses yeux ne se promener qu’avec une arme qu’elle savait utiliser.

La première, Zelda, si Lucy avait bien entendu proposait de l’abandonner sur place… ou même de l’achever. La rousse espérait seulement qu’elles prennent rapidement une décision, car là, ça commençait à l’agacer, ce comportement infantile et perdu, dont elles faisaient preuve.

Lucy fouilla ses poches et trouva un stylo. Elle arracha une page de son livre et commença à inscrire des éléments dessus : Adolescente châtain, yeux clair, mince de carrure, accent étrange, à la date du 1er avril, se fait appeler « Zelda » Taille 1m60, agression à main armée, blessure à la jambe, souhaite m’achever ou me laisser pour morte. Les Bastards offriront une généreuse récompense à celui qui la retrouvera et qui me vengera. » Puis elle glissa le papier dans la poche de son pantalon. Elle savait que si quelqu’un la trouvait morte, la personne lui ferait les poches pour chercher du butin.

Pendant que les deux se disputaient, la rousse tenta de se lever, murmurant à mi-voix : « Elles feront moins les malignes quand Connor, Johanna, Liam ou même Anton leur tombera dessus. » Elle cita quelques noms de chasseurs de primes qui lui venaient en tête, c’était réconfortant même. Mais des pensées réconfortantes ne pouvaient pas compenser la douleur de sa jambe : « Bon sang. » Mais sa jambe refusait de la porter, au bout de quelques pas à peine, le muscle refusa de bouger et du sang commençait à suinter de la blessure. Okay, par contre, cette vision et cette sensation commençait à lui causer un sentiment d’urgence et de peur. Lucy savait pourtant que si elle paniquait, son cœur battrait plus vite et accélèrerait de facto l’hémorragie : « Faut que je rentre. » murmura-t-elle en essayant de se lever encore une fois.

Mais pas moyen de bouger, c’était bien beau de ne pas avoir la balle dans la cuisse, mais le muscle était endommagé. Elle aurait besoin d’aide pour rentrer à l’ORB, mais pas question de le demander à l’une d’entre elle, ce serait mettre en danger le groupe entier et pas question que Lucy prenne ce risque. Peut-être était-elle condamnée à mourir ici ?

Une façon de penser sinistre, mais l’esprit de Lucy poussait dans ce sens. Peut-être se venger entrainer l’une d’entre elle dans sa chute ? Après tout pourquoi pas ?
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Dim 4 Avr 2021 - 3:42

« Hein ?! »
Cette remarque qui stipule qu'elle est immature et qu'on ne peut pas lui faire confiance, Zelda l'encaisse comme un coup de poing. Son visage se décompose tandis qu'elle observe d'un regard rond son aînée. Quelque part elle a l'impression qu'elle a mal entendu et que l'attention qu'elle porte à la rouquine la suffisamment distraite pour entendre de travers. « Mais... Sérieusement ?! » demande-t-elle dans un souffle, refusant de croire que sa petite copine la mette dans le même lot que la femme qui gît un peu plus loin.

Son incompréhension la pousse d'ailleurs à se désintéresser de leur captive pour accorder toute son attention à sa compagne. Le moment est important. Les reproches ne prennent pas souvent place dans le champ lexical de son interlocutrice. Et lorsque c'est le cas, ils sont toujours nimbés d'humour et suivis de ces sourires que l'australienne apprécie tant.

Là, c'est différent !

« Ben... » C'est qu'elle ne sait pas trop quoi répondre, Zelda. Ni même si elle devrait dire quelque chose. Elle découvre une nouvelle facette de sa partenaire. Et si son coeur s'en enorgueillit, elle se retrouve désarmée face à cette colère ou encore ce regard qui se darde sur elle. « C'est allé très vite et... » Et oui, elle a appuyé sur la détente. Était-ce immérité ? Est-ce que l'américaine poserait le même jugement si seulement elle avait pu voir le comportement de la rouquine ? « Puis tu dormais et j'voulais pas... » La voici qui se retrouve incapable de terminer ses phrases.

Frustrée, quelque peu vexée mais surtout ébranlée, l'australienne se contente de hausser les épaules et d'avouer son incompréhension en écartant les bras pour les laisser ensuite retomber mollement contre ses flancs. Qu'est-elle sensée dire que K' ne sache pas déjà ?

Et puis elles évoquent le sort de la prisonnière et l'américaine lui demande si elles comptent agir comme ces détraqués qui n'hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge et sans raisons. Une remarque qu'elle ne parvient pas à percevoir autrement que comme un désaveux. « Ca, c'est injuste... » Elle le sait bien, son amie, qu'elle n'est pas comme ça !

Et pourtant ça n'enlève rien au poids de cette réalité à laquelle - à tort ou à raison - elles sont maintenant confrontées. Que faire de cette femme ? L'achever ? L'abandonner ? La sauver, peut-être ? Les compétences médicales leurs manquent et la ramener à ses éventuels amis reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Or, ses pieds, Zelda y tient tout de même un peu...

Quoi qu'il en soit et puisque K' a statué que tout ceci était de sa faute et de celle de la rouquine, c'est maintenant à l'australienne de prendre cette lourde décision. Et ce sera donc à elle seule de porter le poids de ce futur choix. Zelda pince les lèvres, choquée par ce qu'elle perçoit comme un manque de solidarité. Ce n'est pas la première fois qu'elle est confrontée à ce constat. Mais pas de la part de sa compagne. Jamais. Cette nouveauté la déstabilise au moment où elle devrait pourtant garder la tête froide.

Ce que l'australienne souhaite ? En finir ! Achever cette femme et ainsi éliminer les risques que sa survie impliquerait. Un choix qui a défaut d'être juste a au moins l'avantage d'être sûr. Et pourtant elle sait bien que son amie n'apprécierait pas ce verdict et que ce dernier lui donnerait raison : elle ne vaudrait pas mieux que tous ces détraqués qui hantent les ruines d'Emerald City. « C'est pas facile ! » avoue-t-elle. De prendre une décision. Sauver cette femme - ou faire ce qu'elles peuvent pour la sauver - mettrait Kassy en danger. L'achever reviendrait à se mettre l'américaine à dos. Ce qu'elle préfère entre une amie en vie mais en colère et une amante apaisée mais morte ?

Zelda tire la culasse de son arme et vérifie qu'une balle y est bien engagée. Elle démontre ainsi son désir d'en terminer avec leur captive. Lorsqu'elle relève les yeux vers sa camarade, c'est en imaginant déjà son regard empli de désapprobation. Et pourtant ce dernier est posé par-dessus sur son épaule, ancré sur leur prisonnière. « Quoi ? » demande-t-elle en se retournant à son tour pour en découvrir la raison...
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Lun 5 Avr 2021 - 1:05

« On peut pas faire tout c’qu’on veut, Zelda... et encore moins n’importe comment. »

Elle pense avoir raison, Kassandra. Elle pense indéniablement que sa réaction est bien meilleure que celle de l’australienne et ne se gêne pas de le montrer. Oui, à ses yeux, Zelda a fauté. Elle avait mille et une façons de désamorcer la situation et a préféré opter pour la moins sûre, celle qui implique une victime et une bonne dose de sang... Donc forcément, la gamine Taylor sent le besoin de le lui dire, de lui rabâcher qu’elle a encore fait une connerie. Elle n’y va pas de main morte, utilise un ton bien différent qu’à l’habituelle et se montre même un peu vexante... C’est en tout cas ce qu’elle en déduit indirectement via ces airs que Zelda porte sur son visage. « C’est pas contre toi, hein... l’prends pas mal. » La voix plus douce, plus posée mais les nerfs qui continuent de se remuer. Elle essaie de désamorcer le conflit. C’est pas le moment de commencer à se disputer, mais... quand même ?

Les soupirs s’enchainent, de même que les regards désemparés de faire face à une amie qui n’est pas capable d’aligner trois mots sans devoir s’arrêter. La vérité, c’est qu’elles sont toutes les deux prises de court par les événements. Pour Kassandra, Zelda aurait dû agir différemment. Pour Zelda, Kassandra devrait probablement se calmer et se mettre à sa place. Elle s’en voudra de réagir ainsi, de remettre en question les compétences de sa meilleure amie. Mais pour l’instant, elle n’y voit aucun inconvénient, se sent même à la bonne place pour la juger, elle qui, si elle n’avait pas joué au cowboy, aurait pu épargner la vie d’une femme un peu certes un peu débile mais qui pourtant mérite de vivre.

C’est en partie grâce à l’air désemparé de Zelda qu’elle se rend compte qu’elle y va peut-être un peu trop fort avec sa camarade et qu’elle décide, doucement, de mettre fin aux leçons pour la laisser s’exprimer et s’expliquer... avant de finalement décider d’arrêter tout ça dès lors qu’elle se rend compte que Zelda est tout autant secouée qu’elle. « On... On s’prend plus la tête avec ça, on en discutera plus tard. » qu’elle lui propose sans pour autant le lui demander alors qu’elle cherche à éviter du regard cette fille qu’elle aperçoit dans le dos de l’australienne. Celle qui s’est peut-être comporté aussi bêtement que l’adolescente, si ce n’est cent fois plus... Pas le temps de continuer de s’arracher l’une l’autre, elles doivent s’occuper du beau pot pourri qui traine sur le toit. Et pour Kassandra, il n’est absolument pas question de la laisser là. Blessée comme elle est, elle ne peut aller loin sans elles. Elle pourrait mourir, elle pourrait rentrer chez elle d’une quelconque façon et leur causer de grands problèmes. Parce qu’elle a leur prénom, parce qu’elle sait à quoi elles ressemblent et que deux blondes qui se baladent seules en plein Seattle, ça ne doit pas être bien compliqué à repérer.

Elles doivent se concentrer, se remettre les idées claires... Même si, pour elle, il n’y a que Zelda qui peut se permettre de décider de la suite de ce plan qu’elles improvisent. Elle a lancé les hostilités, c’est à elle d’y mettre fin et d’en décider un dénouement. « Je sais bien... mais faut quand même qu’on fasse quelque chose, Zelda. » Ce n’est qu’une erreur... une erreur qu’elles doivent tout de même rectifier d’une quelconque façon que ce soit.

Ce conflit, elles en reparleront quand elles seront sorties de ce pétrin. Elles en discuteront, peut-être même que Kassandra, une fois la tension redescendue, finira par s’excuser et reconnaitre qu’elle s’est salement emportée. Mais pour l’instant, il y a plus urgent, et c’est à la belle australienne de supporter le poids de ses erreurs.

Les bras croisés, Kassy tremblote un peu. Parce que la situation ne lui plait pas, parce qu’elle a été tirée hors du sommeil par quelque chose qu’elle n’aurait aimé vivre qu’à travers un cauchemar. Mais surtout parce que son haut est arraché et qu’à une heure pareille, il peut être considéré comme imprudent de ne pas sortir un minimum couvert...

Elle essaie de se réchauffer comme elle le peut tout en résistant à l’envie de redescendre pour aller chercher sa veste. Elle a confiance en sa belle, mais elle ne tient pourtant pas à les laisser seules. Parce qu’elle a peur que Zelda commette l’irréparable, ou même parce qu’elle craint que la rouquine ne se mette plus dans la merde qu’elle ne l’a déjà fait...

Et pendant que Zelda se creuse la tête, Kassandra observe l’inconnue par-dessus l’épaule de sa meilleure amie, reste silencieuse, se montre même pensive. Parce qu’elles en ont vues des choses ces dernières semaines... mais les rencontres violentes ne sont jamais des instants faciles à vivre. Surtout lorsque les victimes n’en font qu’à leur tête et ne facilitent pas la tâche des pauvres têtes blondes qui ont déjà beaucoup de mal à avaler tout ça...

Kassy ne dit rien... Elle est perdue dans ses pensées, perçant inconsciemment du regard l’adulte que la plus jeune vient de blesser. C’est uniquement lorsque Zelda se rend compte qu’elle s’est égarée qu’elle lui fait reprendre conscience. « Elle... elle a écrit un truc. » Elle prend une grande inspiration. Les battements de son cœur repartent en pleine cadence... Les choses sont sur le point de dégénérer, elle le sent. Pourtant, elle se sent incapable de faire le moindre mouvement.

« Elle... elle a écrit un truc, Zelda. » La voix tremblante et le regard fuyant, elle pointe la rouquine affaiblie avec son menton avant de décider de l’approcher, frôlant l’épaule de sa meilleure amie. « Tu sais que j’essaie de sauver ton cul d’puis tout à l’heure, hein ? Tu l’as bien compris ou pas ? » qu’elle lui demande tout en restant convaincue qu’elle ne devrait normalement pas avoir à lui demander...

La rouquine essaie de se redresser mais n’y arrive pas, bien trop affaiblie. « T’étais là pour regarder les étoiles... alors, regarde les étoiles, merde ! » Elle lève le talon pour le poser un peu au-dessous du pansement qu’elle lui a fait à la cuisse et la garder immobile alors qu’elle se penche par-dessus la jeune femme pour aller plonger sa main dans la poche de cette folle imprudente... Le stylo tombe de sa poche alors que K’ parvient à attraper le bout de papier plié du bout de ses doigts fins.

Elle le déplie et lit brièvement ce qu’il y est écrit.

Adolescente châtain, yeux clair, mince de carrure, accent étrange, à la date du 1er avril, se fait appeler « Zelda » Taille 1m60, agression à main armée, blessure à la jambe, souhaite m’achever ou me laisser pour morte. Les Bastards offriront une généreuse récompense à celui qui la retrouvera et qui me vengera.

Les sentiments qui la prennent durant la lecture de ce maudit bout de papier sont multiples. Elle est aussi attristée par ce qu’elle lit qu’elle est énervée. Et alors qu’elle se plaignait un peu plus tôt de températures beaucoup trop froides, elle sent tout à coup son corps entier se réchauffer à la lecture d’un paragraphe aussi inquiétant qu’énervant.

Une fidèle description de sa meilleure amie destinée aux « Bastards »... Parce que cette garce envisage une vengeance. « Elle te tire dessus parce que tu te comportes comme une... comme une conne, hein, on va l’dire clairement... » Elle lâche le papier et le laisse s’écrouler par terre, tout près des semelles de ses godasses. « Je me fais chier à te faire un putain de pansement parce que j’veux pas te laisser crever... et toi, tu trouves rien d’mieux que d’commencer à t’foutre de notre gueule pile sous notre nez... ? Y a quelque chose qui m’échappe, ou... ou t’as juste de gros problèmes mentaux, en fait ? » Sa voix se brise au fur-et-à-mesure qu’elle la prononce. Elle n’sait même pas si elle est censée en rire ou en pleurer, ça s’entend.

Les yeux posés sur la rouquine blessée, elle n’ose pas la regarder dans les yeux parce qu’elle a peur de ce qu’elles sont sur le point de faire. Parce que si, à ses yeux, Zelda a eu tort de lui tirer dessus... Elle a à présent des centaines de raison de le faire si elle en a envie... et ce n’est pas la future pilote qui essaiera de l’en empêcher. « T’es... t’es juste vraiment conne, en fait ? Genre... si y a un truc que j’devrais comprendre, faut vraiment me l’expliquer parce que... là, ça m’échappe totalement ! »

La tension remonte. La colère aussi, l’envie de la finir elle-même tout autant. Parce que s’il y a bien quelque chose qui la met hors d’elle, c’est de se savoir en danger... et si cette femme s’en tire avec leur description et s’en va commanditer une quelconque vengeance comme elle l’a bien prévu, ça risque de chauffer pour leurs fesses... et s’éviter les problèmes, c’est pile ce qu’elles ont en tête depuis le début de ce foutu périple.

Elle sent ses doigts se crisper... Plus les secondes passent, plus elle a envie de faire quelque chose qu’elle risquera de regretter. Elle pose d’abord sa main sur l’arme qu’elle a précédemment rangé à sa ceinture, prête à la dégainer avant de remettre les pieds sur terre et de se rappeler que faire davantage de bruit ne leur apportera que des soucis... Une quinte de doux lui échappe. Elle n’est jamais en colère, Kassandra. C’est peut-être pour ça que ça surprend toujours autant d’la voir dans cet état.

« J’t’ai fait un putain d’pansement... tout ça pour qu’tu finisses par vouloir nous mettre des bâtards au cul ? C’est quoi ton putain d’problème, la tarée ? » Et... c’est comme ça que Kassandra part officiellement en vrille, avant de soudainement s’élancer sur la pauvre petite Lucy pour s’occuper d’elle comme elle pense devoir le faire. Elle tire d’abord de plein fouet sur son haut avant de se rendre compte que ses mains sont trop moites pour ça... « J’fais tout pour t’sortir de là... Absolument tout... » Son incompétence l’énerve davantage. Elle essaie ensuite de la prendre par les épaules avant d’opter pour empoigner sa tignasse rousse d’une main et son épaule droite de l’autre... « Et toi, tu veux t’venger d’ma pote... tout ça parce que t’as pas été foutue... »

Avec pas mal de force et d’efforts (plus qu'elle ne sait en tout cas en avoir), elle la tire jusqu’au bord du toit et soulève sa grosse tête par-dessus la palissade pour lui donner une jolie vue sur la rue et lui faire comprendre qu'elle est à ça de passer par-dessus... « ... d’être intelligente et d’lui donner ce qu’elle t’a demandé ! » qu'elle lui dit, chamboulée par la fatigue mais surtout par cette envie soudaine de lui péter la gueule. Est-ce qu'elle devrait s'arrêter ? Est-ce qu'on devrait l'arrêter ? Elle s'pose pas la question... Elle se sent juste... puissante, soudainement. « Est-ce que tu veux qu'on arrête d'être gentille avec toi et qu'on t'laisse crever comme la grosse conne que t'es ? Est-ce que t'en as envie ? » Elle est déchainée... et une chose est sûre, elle ne se reconnait plus.
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

Lun 5 Avr 2021 - 22:27

Lucy regarda le vide, tâchant de comprendre ce qu’il se passait, l’ado B s’énervait car Lucy voulait simplement faire en sorte que son éventuel décès ne soit pas vain. Une simple precaution, pourquoi prenait-elle personnellement la faute de son amie ? Le billet ne mentionnait aucunement une seconde adolescente « On a tous ce qu’on mérite dans la vie. » ça incluait que si Lucy méritait de se faire tirer par les cheveux, l’autre mériterait aussi de subir quelques choses.

La voix toujours calme, Lucy réussit à tourner la tête pour observer les rues. Elle y vit plusieurs formes, indistinctes, qui marchaient dans l’obscurité. La seule chose que pouvait dire Lucy à leur sujet, c’est qu’elles étaient humaines, peut-être les bastards ? Lucy décida de croire que oui : « Je ne cède pas devant les menaces. » C’était un fait qui était ancré en elle et si l’autre Zelda était trop frustrée pour l’accepter et accepter ses actes : « Chaque action entraine une réaction de puissance égale, c’est les fondements même des principes physiques. » Etait-ce le moment de parler de ça ? De les provoquer ? Non, ce n’était pas la bonne stratégie :

« Il n’y a que les animaux qui volent et qui attaquent pour rien. » C’était de cette façon qu’elle voyait cette vengeance de Zelda pour avoir jeté la nourriture. Cette adolescente n’était qu’un chien fou qui n’avait pas encore apprit à mesurer les conséquences de ses actes et c’était valable aussi pour l’ado B, car elle avait commencé à malmener Lucy, sans tenir compte d’un détail assez important. Son épée, la rousse avait toujours accès à son épée… Elle réussit à prendre appuis de ses bras sur le rebord de l’immeuble, reculer assez pour dégainer l’acier noir et le brandir d’un éclat sinistre :

« Tu te laisses aveugler par la colère. » Lucy frappa du plat de la lame sur la joue de l’adolescente, un coup suffisant pour gagner du temps. Avant de la tirer à elle et de coller la pointe en acier froid, effilée comme un scalpel, contre la gorge de la jeune femme. Ce n’était pas du tout dans ce qu’elle avait prévu de faire ce soir, menacer d’égorger une adolescente, l’utiliser comme bouclier humain avant de… lâcher la lame.

Elle se rendait compte qu’elle risquait surtout de donner raison à l’ado B et que ça pourrait déclencher l’agressivité de Zelda. La priorité était de gagner du temps jusqu’à ce que les autres la trouve, la rousse avait élevé la voix, mais toujours sans crier et en restant calme : « Pourquoi autant d’agressivité ? Tu ne pouvais pas me demander simplement avant de me menacer avec ton arme ? Depuis combien de temps n’avais-tu pas mangé pour envisager le vol comme ta seule option ?. » C’était évidemment une question dont la réponse ne toucherait pas réellement Lucy, mais ça. C’était une autre histoire.
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Re: Zelda in the sky with sapphires [Zelda et Lucy

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