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Re: We are a pair

Ven 28 Mai 2021 - 10:20


Aucun mot ne vient troubler leur échange, seulement des gestes mais qui savent se montrer tout aussi éloquent. Au milieu des baisers échangés, son haut est attaqué sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, son esprit désormais trop occupé à appréhender cette plaisante réalité presque oubliée après de longs mois d’abstinence. Docile, le tissu est tout juste enlevé qu’elle est aussitôt chargée, repoussant par la même occasion ce contrôle si précieux qui lui échappe de nouveau.

Elle savoure dans une série de frissons les gestes de son amante qui redécouvre avec gourmandise ses formes mises à nu et profite d’une seconde d'inattention pour tenter de le reprendre mais ses poignets sont vite rattrapés avant d’être repoussés contre le bois de part et d’autre de son visage. Vraiment ? Le sourire que lui dégaine sa partenaire étant assez éloquent et dissuadant qu’elle y répond en venant mordiller sa lèvre inférieure. À voir maintenant si elle peut tenir et résister à la tentation de cet appel au crime, ce qui s’annonce difficile et presque contre nature à ce stade.

Retournée contre la porte, les baisers à son cou parviennent aussitôt à allier douceur et brutalité. Il faut résister, ligne de conduite qu’elle maintient même quand la main se glisse à sa ceinture pour défaire son pantalon. Son cœur palpite, frémit d’impatience et d’une fièvre certaine tandis que sa respiration s’accélère. Qu’attend t-elle ? Cette main si proche de son intimité ne dérive pas, elle danse et impose sa douce et lente torture. Son sourire s’estompe aussitôt qu’il apparaît tant la frustration est présente, la voilà désormais victime et bouillonnante. En guise de vibrante réclamation, c’est un long gémissement étouffé qui s'échappe de ses lèvres. Vaine tentative de communication qui n’aboutit pas, la torture continue et elle ondule doucement son bassin dans l’espoir que cette main glisse. Échec, un râle qui tient cette fois plus du grognement lui échappe avant qu’elle ne finisse par craquer pour quitter son rôle de passivité imposée trop difficile à tenir si proche du but. Sa main glisse et se dirige fébrilement celle de sa partenaire là où elle est grandement priée de se retrouver.
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Re: We are a pair

Dim 6 Juin 2021 - 21:25

Le roseau plie mais ne rompt pas. L’orgueil de la forgeronne serait-il donc aussi à l’épreuve de plusieurs mois de disette? C’est le propre orgueil de la mécanicienne qui risquait d’en prendre un coup. Pourtant, ses lèvres, tout contre la fine peau de son cou, s’étirent en un sourire amusé face aux réactions de sa partenaire. Les mots deviennent inutiles pour la lire et sonder ses envies. Le râle de frustration qui quitte sa bouche, les ondulations de son corps comme demande muette d’un plus que Monroe refuse de lui céder si aisément, sa respiration qui s’accélère tout contre elle, autant de signes que la coutelière perd du terrain. La brune sait qu’elle n’aurait pas de supplication, mais seules les réactions comptent. Le langage du corps a toujours plus de poids dans ces circonstances de toute façon.

Elle continue d’aiguiser l’arme de la tentation, s’évertue à la pousser dans ses derniers retranchements, alimente son désir sans jamais lui offrir ce qu’elle attend réellement, trop heureuse de la voir chuter au fil des secondes qui s’égrènent. Elle veut la repousser jusqu’aux dernières limites, et cette main sur la sienne qui la guide lui dit qu’elle y est parvenue.

Laissant un léger rire lui échapper, son autre main remonte jusqu’à sa gorge pour l’obliger à pencher la tête en arrière et lui en offrir un libre accès, s’évertuant à lui faire oublier tous ces mois d’absence. Perdant la notion du temps, oubliant l’endroit où elles se trouvent et tous les événements récents de leur vie. Passant outre l’ultime traumatisme, les blessures, les mensonges, la culpabilité, elle entraîne la quarantenaire jusqu’au lit sans plus se soucier du reste.

***

Le souffle court, elle remonte le long du corps de la blonde, quittant ses cuisses plus qu’accueillantes en parsemant son corps de baisers. Venant trouver place dans le creux de son cou, elle se laisse bercer par la respiration encore saccadée de la forgeronne, respirant une odeur si familière qu’elle l’assimile aisément à son chez elle. De longues minutes, elle laisse la sécurité de ses bras les envelopper, ne pensant à plus rien d’autre qu’elles. Bon sang ce qu’elle lui a manqué. Cette intimité, cette alchimie qu’elle n’a connu avec personne d’autre, cette confiance absolue et cette certitude qu’elle ne pensait jamais vivre. Kara, tout simplement. Elles n’ont jamais fait dans le sentimentalisme ou les grandes déclarations à outrance. Pas parce qu’elles ne les pensent pas. Juste qu’elles sont inutiles. Elles se connaissent. N’ont pas besoin d’entendre des paroles mièvres et enrobées de sucre pour savoir que l’autre se tiendra toujours à ses côtés, inconditionnellement. Avant même d’être un couple elles sont une équipe.

Tout comme, en se redressant légèrement, Monroe n’a pas besoin d’un énième je t’aime adressé à sa partenaire. Son regard suffit, tout comme ses lèvres qui réclament une dernière fois les siennes avant de se laisser tomber sur le côté. Appuyée sur un coude, le visage dans le creux de sa main, un sourire appréciateur étire ses lèvres alors que son regard louche sur ce corps en train de redescendre.
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Re: We are a pair

Mar 6 Juil 2021 - 14:53


Qu’il s’agisse du langage de son corps ou de ses petits soupirs plaintifs, l’ensemble est finalement bien interprété par la mécanicienne qui finit par céder après cette tortueuse danse pour lui offrir ce qu’elle désire et mettre fin à son calvaire. Le sourire gourmand et plein de promesses sur les lèvres de sa partenaire, Kara n’oppose plus aucune résistance et se laisse volontiers pleinement portée par les baisers et caresses si gracieusement offertes jusqu’à qu’elle finisse par perdre tout contrôle. Jusqu'à ce que son corps se raidisse dans un ultime assaut salvateur et accompagné du prénom de son amante sur ses lèvres.

Joyeuse victime de ce supplice exquis qui touche tout juste à sa fin, elle peine à retrouver ses sens chamboulés au même titre que sa respiration encore haletante. Passant lentement une main dans ses cheveux d’or pour ramener ses mèches rebelles en arrière, elle rouvre ses yeux amoureux et brillants pour les perdre volontiers dans l'émeraude de sa compagne. ”Toi...” Elle ne peut pas encore terminer sa phrase mais son sourire satisfait parle pour elle.

Un dernier baiser lui accorde de précieuses secondes pour stabiliser ses émotions et revenir sur terre à ses côtés. Le bout de ses doigts vient naturellement couler dans une douce caresse le long du bras tatoué avant qu’elle ne viennent se blottir contre elle, éminemment satisfaite. Elle s’impose et loge son visage dans ce cou qu’elle parsème de quelques doux baisers. ”Tu m’as manqué…" Aussi bien quand elle était au No Man’s Land que pour cet échange charnel et plus loin encore, elle fait aussi référence à la Monroe qu’elle a perdu à la forge et qui manquait cruellement à l’appel ces derniers mois. Quelque chose lui dit que la page est enfin tournée et que la femme de sa vie est enfin réparée.

Au milieu de cette détente absolue et de ce moment de plénitude ô combien intense, la blonde épuisée par le manque de sommeil finit par lâcher totalement prise, elle s’en retourne ainsi bercée et sans réel contrôle vers les bras de morphée pour une nuit salvatrice. Repos nécessaire et vital contre lequel elle ne peut désormais plus lutter...
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Re: We are a pair

Dim 18 Juil 2021 - 21:09

”Moi…” sourit-elle, ne cherchant pas à masquer la satisfaction engendrée par les réactions de sa partenaire. Elle ne va pas le nier, ça lui a cruellement manqué aussi. Cette distance, cette zone de non droit dans laquelle la mécano s’est laissée prendre durant ces dernières semaines est encore là. On ne réchappe pas des abîmes aussi aisément. Mais c’est une période qu’elle veut désormais mettre derrière elle. Derrière elles. Elle est épuisée. De ressasser. Cette nuit. Sa vengeance. Sa colère. Ici, à Olympia, c’est sa chance de repartir à zéro, et de leur redonner une chance à toutes les deux.
Laissant la forgeronne réclamer une place qui est sienne depuis presque trois ans maintenant, les quelques mots soufflés prennent une portée nouvelle qui va plus loin que cette simple confession. Monroe sait de quoi elle parle, comprend les différentes dimensions de ces mots et avant que la quadragénaire s’endorme complètement, au moment où elle sent sa respiration se faire plus profonde, elle dépose un baiser dans ses cheveux. “Je suis là.” Trois mots, mais qui, eux aussi, ont une portée bien plus profonde que leur simple signification première. Contre elle, avec elle, et pas ce fantôme des derniers mois.

***
Juillet 2021

Sortant de la cuisine dans laquelle elle a dégoté ce substitut de café qui fait largement son effet placebo, quelques tranches de pain et la confiture troquée à la famille Ingalls ainsi qu’un oeuf dur, merci la campagne, elle retourne avec un plateau en direction de la chambre, seulement vêtue d’une longue chemise d’homme qui lui arrive à mi-cuisse. Sur le chemin, elle croise Idriss et son petit sourire en coin mais assumant pleinement son côté canard ce matin, elle se contente de lui tirer la langue dans une attitude très mature à défaut de pouvoir lever le majeur dans sa direction.

Poussant la porte du genou, elle la referme doucement du plat du pied, grimaçant légèrement quand elle claque un peu trop fort, réveillant la jolie blonde qui émerge seulement de sa nuit. L'opération de la forgeronne semble l'avoir achevé, suffisamment pour la forcer à une grasse matinée mais la mécano ne pourrait être plus soulagée. L'intervention s'est bien passée, merci la toubib - humpf - et Kara ne court plus aucun danger. Le kyste n'était pas cancéreux et de toute façon, il a été entièrement retiré. L'étape la moins amusante était pourtant encore devant elle. S'assurer que sa partenaire s'accorde le repos nécessaire pour se remettre pleinement.
Large sourire aux lèvres, elle dépose le plateau au sol avant de s’asseoir sur le bord du lit, écartant les longues mèches blondes du visage de l’artisane et caressant sa nuque et ses épaules du bout des doigts. Attendrie, elle se penche pour déposer ses lèvres sur son omoplate en même temps qu’elle récupère la tasse de café de l’autre, la rapprochant des narines de la quadragénaire. “C’est l’heure de ta drogue. J’espère que tu apprécies le service très personnel mais je te préviens, je ferai pas ça à chacun de tes retours…” glisse-t-elle dans un léger rire.

Monroe, où les attentions étaient gratuites et la poésie définitivement absente. Mais c’était une preuve tangible qu’elle était bien revenue, elle, entière, vraie. Et une façon de masquer sa réelle inquiétude des derniers temps derrière un humour approximatif.
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Re: We are a pair

Mer 18 Aoû 2021 - 18:55


Cela faisait longtemps qu’elle ne s'était pas accordée un si gros temps de repos. Trop longtemps, c’est à se demander comment son corps a pu tenir autant de temps avec cinq petites heures de sommeil quotidienne. Ce dernier mois fort en émotions et en travail pour assurer la livraison du premier blindé a - en plus de l’opération - fait son travail, la quadragénaire est exténuée. Cela fait maintenant douze heures qu’elle est coincée dans les bras de Morphée, seul un claquement de porte la force à entrer dans un état de semi-inconscience. L'esprit encore cotonneux peine à se raccrocher à la réalité et il faut bien que sa tatouée s’installe à ses côtés pour qu’elle daigne faire l’effort de s’en extirper.

Les doigts délicats qui repoussent ses mèches blondes puis longent ses épaules et sa nuque lui arrachent progressivement un sourire aussitôt suivi d’un fin râle de satisfaction. Le baiser et l’odeur du café font aussi leur œuvre en guise de touche finale et les pupilles de la coutelière s'ouvrent pour de bon. Les yeux rougis par ce sommeil trop long louchent de prime abord sur le visage de sa belle, visage qui vient agrandir son sourire par la même occasion.

“Café au lit… Je prends ça pour une belle preuve d’amour...” Petit sourire mutin aux lèvres, elle termine de se redresser puis attrape tout en douceur la tasse tendue dont elle vient humer l’odeur. Ce n’est pas du café pur grain, mais ça en a presque l’odeur. “...très plaisante.” Elle a bien compris le message envoyé et penche légèrement la tête pour observer le plateau qui l’attend. Du pain, de la confiture, un acte pas bien anodin quand le groupe peine à se remplir l’estomac, c’est même tout le contraire. “On partage ?” Et ce n’est pas vraiment une question, s’il y a bien une chose qui lui fait peur, c’est de puiser plus que les autres dans leur maigre réserve. Sans compter qu’à partir d’aujourd’hui, elle entre en repos forcé alors que d’autres vont continuer les sorties et travaux. À ses yeux, c’est à eux que revient l’assiette la plus remplie. “Il y en a un peu trop là, tu as un peu surestimé mon appétit.” C’est une demi-vérité, elle ne se sent d’avaler plus qu’un œuf dans cet état où elle est encore un peu vaseuse. Elle termine de ramener ses mèches rebelles en arrière et trempe ses lèvres dans son café ni trop chaud, ni trop tiède, juste comme il faut. “Ce n’est pas si désagréable d’être chouchouté. Je risque d’être tentée de passer plus souvent sur le billard finalement.” Elle se joue d’elle et s’amuse de cette fausse mise en garde avant que le sérieux ne la rattrape. “Merci pour tout ce soutien.” Pour l’avoir accompagné, pour l’avoir encouragée, soutenue mais aussi pour lui offrir cette délicate attention au réveil. Comme pour donner plus de poids à ses mots, sa main libre vient se perdre dans le bas du dos de sa moitié qu’elle gratifie de légères caresses. “Je serai vite remise et l’on pourra se mettre au blindage de l’utilitaire.” Et voilà c’est plus fort qu’elle, elle ne peut pas s’empêcher de déjà foncer sur le prochain chantier, même alitée...
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Re: We are a pair

Mer 18 Aoû 2021 - 22:20

Léger sourire au coin des lèvres, la trentenaire arque un sourcil amusé et inquisiteur à l’intention de la forgeronne, laissant ses doigts tracer d’abstraites arabesques sur sa cuisse. “Je ne pensais pas qu’on avait besoin de preuve…” la nargue-t-elle gentiment. Elles n’avaient jamais été particulièrement fleur bleue ni l’une ni l’autre. Jamais de démonstrations en public. Ni regard amoureux, ni prise de main, ni câlins. Pour tous les autres, les deux femmes étaient avant tout un duo. Une équipe. Ça, cette intimité, cette douceur, ça n’appartenait qu’à elles, loin des regards indiscrets et des jugements. Il avait fallu deux ans à la mécano pour verbaliser son amour par ce je t’aime un peu mièvre qui avait pourtant eu du poids ce jour-là. Deux ans. Et elles n’étaient clairement pas le genre à se le répéter quinze fois par jour. Les épreuves subies ensemble avaient plus de poids que tous les beaux discours faux ou empruntés.

Se calant un peu plus sur le lit, elle ouvre la bouche pour contester sa partenaire mais son estomac qui grogne par anticipation la freine dans son élan. Les réserves sont maigres et si elle peut se priver encore un peu, elle sait également que la jolie blonde est plus que têtue. “La doc a dit que tu devais reprendre des forces…” grogne-t-elle pour la forme sans pour autant dire non à sa proposition. Elle a accentué le mot doc juste parce que la femme ne lui a inspiré que du mépris. Okay, elle a réussi l’intervention et Kara est maintenant sortie d’affaires. Les soupçons cancéreux se sont envolés et la gêne du kyste s’est envolée. Et quelque part, elle l’en remercie. Mais ça lui écorche bien trop la bouche de l’avouer. “Ne t’avise même pas de recommencer boucle d’or” la menace la tatouée en pointant un index autoritaire dans sa direction. C’est qu’elle s’était inquiétée au cours du mois passé. Bien plus qu’elle n’avait voulu le montrer. Et des frayeurs comme celles-ci, Monroe était d’avis de les éviter au maximum. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles elle pourrait tirer un trait pour mieux rebondir. Beaucoup de personnes qu’elle pourrait effacer de sa vie. Perdre la coutelière n’était pas une option. Tout ça, ce monde, ces épreuves, cette merde... Tout ça, sans elle, ça n’avait pas de sens.

Baissant un instant les yeux, jamais parfaitement à l’aise avec les compliments, elle se mord l’intérieur de la joue. Ce n’était pas offert à tout le monde de la voir gênée, elle, la grande gueule, la taciturne, la râleuse. “Tu m’as supporté pendant de longues semaines en mode bad trip à rallonge il n’y a pas si longtemps. Et on forme une équipe non? Tu es ma partenaire. Si je ne te soutiens pas, il reste quoi?” Souligne la jeune femme sobrement.

Levant les yeux au ciel quand cette dernière parle déjà de leur futur projet, elle relève le plateau qu’elle pose sur son lit, forçant la blonde à arrêter les caresses prodiguées en bas de son dos et pourtant plus qu’agréables. “Oui oui aller mange!” Fait mine de ne pas avoir entendu la brune, s’installant à ses côtés en l’incitant à se décaler. Piochant une tranche de pain qu’elle badigeonne de confiture, elle la passe à Kara avant de se réserver le même traitement. Mordant avec appétit, elle machouille, pensive, repensant au deal qu’ils ont conclu avec le groupe ayant permis l’intervention. “Les Remnants… c’est un nom à la con non?” Les restes de quoi? De l’humanité? De la civilisation? Bonjour la prétention...
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Re: We are a pair

Dim 29 Aoû 2021 - 19:16


La mécanicienne la prend à son propre jeu pendant que le bout de ses doigts dessinent amoureusement des arabesques contre sa peau. En effet, elles n’ont pas vraiment besoin de preuves, elles savent désormais très bien où leur amour se situe ainsi que la puissance de celui-ci. Nul besoin de “je t’aime” à foison, mais les délicates attentions ici et là en toute intimité restent cependant les bienvenues pour la forgeronne.

La doc’ à dit, peut-être mais son estomac n’a pas l’air du même avis et la blonde ne peut pas s’empêcher de sourire puis de rouler les yeux face à la carte jouée par sa belle brune. Ces fameux docteurs disent aussi qu’il ne faut ni fumer ni boire, c’est un peu trop facile. Celle-ci lui rappelle néanmoins les derniers mots que les deux femmes ont échangés au sujet de la mère de Monroe et qui sur le coup l’avait également laissé sans voix. Subissant également son état post-opératoire à ce moment-là, elle avait été forcée de laisser la chirurgienne fuir sans réellement pouvoir rebondir.

Boucle d’or ? C’est à ce moment-là qu’elle redescend, délaisse un peu la doc’ le temps de revenir à sa belle, sa seule raison de se battre et de rester vivante. Sa main continue de se perdre au bas du dos de sa tatouée dont elle vient caresser doucement la peau encrée sous son t-shirt. “Il restera Idriss qui pourrait me soutenir avec ses réponses en monosyllabes et ses sourires ?” À son tour de dédramatiser entre deux gorgées de café. “Mais ce serait beaucoup moins efficace...” Elle ne va pas mentir là-dessus, désormais, sans Monroe, elle a du mal à se projeter et s’imaginer pouvoir surmonter toutes ses épreuves que leur impose dame nature.

Forcée d’enlever sa main caressante pour attraper la tartine tendue, elle feint une moue déçue avant de s’en saisir et croque rapidement dedans sans se faire prier. “Un peu oui… enfin, entre ça et New Eden. Je vais plutôt m’efforcer de retenir une seule chose sur eux : ils payent bien et tiennent leur parole.” Elle attend avec impatience la prochaine commande qui pourrait leur assurer à nouveau essence et des munitions à foison. “En parlant d’eux… hum… la doc’, elle m’a soufflé quelque chose avant de s’éclipser.” Et elle termine d’avaler en vitesse sa tartine avant de reprendre : “Elle m’a dit que tu avais les même yeux que ta mère. Je crois qu’elle la connaissait...” La coutelière aurait très bien pu se passer de cette révélation, mais a rapidement estimé que la mécanicienne était en droit de savoir que ces deux femmes ont eu un passé commun et qu’elle peut creuser cette histoire si elle le souhaite. Apposant alors sa main libre sur son épaule en guise de soutien, elle embraye aussitôt : “Tu veux que je creuse ce sujet ?”
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Re: We are a pair

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