L'habilité que montre Elizabeth alors qu'elle enroule et noue sa corde autour de leur prisonnier démontre une certaine habitude ; qui ne vient probablement pas d'un passage chez les girlscouts. Elle serre ses liens peut-être un peu trop, avant d'enfin voir venir Fried. Elle cherche et croise son regard, approuve d'un geste du menton entendu son attitude, avant de tacitement l'assister lors des soins sommaires qu'il va effectuer sur leur prisonnier. Il serait dommage qu'il se vide de son sang. Ils ont à peine le temps de s'occuper de lui que la voix de Levi retentit quelques temps après deux coups de feu à la base inquiétants. Elle n'est plus inquiète, mais curieuse de savoir ce qui cause autant d'émoi à l'israélien. Elle annonce à David et Robert :

" David, l'escalier. Robert, le prisonnier " elle s'apprête à bouger, quand le bruit caractéristique de la radio commence à grésiller.

Elle se fige, écoute attentivement ce qu'ils sont en train d'entendre, alors qu'elle rejoint les autres d'un pas plus que pressé. Elle ne peut pas s'empêcher de jeter un regard désolé sur le corps d'Alice. Puisse-t-elle trouver le repos qu'elle mérite.

Elle rejoint d'un pas plus que pressé les autres, juste à temps pour profiter des observations d'Adrienne. Elle acquiesce silencieusement dans un premier temps, s'attardant surtout sur la réaction de Levi à ce sujet. Les idées de la pilote sont bonnes, mais elle ne tarde pas à les compléter :

" Pas en quinze minutes. Les accès au toit sont peut-être piégés, et / ou, bloqués. Il faut y aller au plus vite " elle regarde le matériel d'Adrienne, et, lui demande : " Tes jumelles. On pourrait vérifier avec si elle dit vrai, et si notre extraction est compromise ou non. C'est peut-être un piège pour nous attirer à découvert "

Elle marque un temps d'arrêt, se perdant dans la contemplation de cette salle qui est une véritable mine d'informations qu'elle ne peut même pas comprendre. Elle secoue sa tête, et garde l'esprit clair alors qu'elle rajoute :

" Si l'hypothèse de la horde est vraie, ton plan est bon. Plutôt que de se barricader directement sur le toit, nous pouvons le faire en deux temps. D'abord, ceux qui partent verrouillent le bâtiment, alors que ceux qui restent bloquent l'escalier avec le mobilier. Si les mordeurs rentrent, nous aurons le temps de nous replier sur le toit et y bloquer l'accès. Quelqu'un peut pendant tout ce temps y rester afin d'attirer l'attention ici plutôt que ceux qui vont à l'hélico " elle marque un temps d'arrêt, plante son regard dans celui de Levi en attendant sa réponse et son avis ; puisqu'il s'agit du chef de cette opération.

résumé:

Réfléchissant à toute vitesse, l'homme tâchant de canaliser sa mauvaise humeur. Il espérait sincèrement que les notes prises et récupérer, avec leur prisonnier, suffirait à trouver les réponses qu'ils étaient venus chercher ici. Ceci étant, il ne comptait pas reproduire l'expérience avec Fried dans le lot, l'homme devrait se contenter de cette seule expédition, et croiser les doigts pour avoir tout.

Faites lui une attèle pour sa jambe, il va marcher et je vais le supporter, indiqua-t-il au sujet de l'homme. Il suffisait de pas grand chose, le manche d'un balai, une corde bien serré. Dans tous les cas, quelque chose de rigide pour ça. Vous l'avez bien fouillé ? Demanda-t-il dans la foulée, même s'il comptait le refaire une dernière fois pour ne surtout pas se laisser surprendre.

Évidemment avec un poids supplémentaire, il ne pouvait plus lui même porter son sac à dos. Alors, il équipa ses armes en vitesse pour qu'elles soient accessibles pour lui, et pas pour son ennemi.

On peut pas rester, on descend, on décampe dans deux minutes, ordonna-t-il à tout le monde. Il voulait cependant parler à la voix qui les avait prévenu. Bon samaritain ou non, il fallait la déloger et la ramener avec eux pour comprendre. Saisissant un talkie, il pressa le bouton avant de demander à travers lui : Tu es qui, et tu es où ?

Simple, net, efficace, Levi ne perdait pas de temps.

Parce que soudain les choses s’accélèrent, alors qu’aidé d’Elizabeth Friedrich s’occupe tant bien que mal de stabiliser leur prisonnier, un grésillement dans le talkie de l’Israélien les met tous en alerte. Deux coups de feu retentissent, sans que Friedrich ne puisse déterminer de quoi il s’agit, il n’y a que l’homme qu’il est en train de soigner qui s’égosille ; ses recherches. Le regard acéré du généticien se pose sur l’homme qu’il toise avec intérêt nouveau. « On doit le ramener en vie. » Dit-il à Robert qui raffermi sa prise sur le prisonnier, solidement attaché désormais. Le genou du type est foutu, mais une attèle est posée sommairement pour éviter qu’il ne perde tout son sang sur le chemin du retour.

Levi fini par les appeler, lui, Elizabeth et Calypso. Sur les murs, une série de formules inscrites et gribouillées, ainsi que le cadavre encore chaud d’un rôdeur, étonnamment bien conservé. S’étant acharné contre les barreaux, le cadavre reposait là, à quelques centimètres à peine. Si l’ordre premier était de noter tous ce qu’ils pouvaient sur les murs, le généticien sorti plutôt ses outils de prélèvement pour s’occuper du mort. « J’ai besoin de ça en priorité. » Dit-il, à Levi juste avant que son talkie ne grésille et qu’une voix inconnue ne leur parle d’une horde fonçant droit sur eux. Pris de sueur froide, l’autrichien se concentra rapidement sur sa tâche qui consistait à prélever quelques fluides et échantillons de sang. Il préleva ce qu’il put du cerveau – plus par acquis de conscience, car l’israélien l’avait bien amoché – avant de tout soigneusement ranger dans son sac et de prendre des notes à la volée aux côtés de Calypso et de Tom, pendant que les autres pensaient à un point de replis.

Il écrivait sans même regarder son papier, uniquement concentré sur ce qu’il voyait, écrivait et mémorisait comme il pouvait. Pourquoi n’avaient-ils pas pensé à prendre un appareil photo, bon sang ? Probablement parce qu’ils n’avaient pas anticipé qu’ils devraient partir d’ici en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Deux minutes. C’est tout ce qu’ils auraient pour noter tout ce qu’ils pouvaient. Heureusement, avec Calypso qui comprenait comme lui ces suites logiques de nombres et de formules, ils triaient déjà les ratures, et rassemblaient ce qu’ils pouvaient des résultats importants. Du reste, il fallait espérer que cet homme pourrait encore leur livrer quelques réponses.

Spoiler:

 

Alice était morte. Alice était morte, et la suite ne fût qu'un ensemble de flous mêlés d''échos qu'elle peinait à identifier. Recluse sur ces yeux vides qui l'avait fixé avant qu'on ne vienne fermer ses paupières, jusqu'à ce coup de feu qui fit perdre son sang froid à leur prisonnier qui lui arracha tout juste un sursaut. Tout allait trop vite, et elle n'était déjà plus en phase avec le reste. Forcée d'abandonner le corps sur place alors qu'elle murmurait au corps sans vie de la brune à quel point elle était désolée avant de rejoindre le reste du groupe, et qu'à nouveau tout ne s'enchaîne.

Elle devait se reprendre. Au moins encore un peu. Inspirant profondément pour chasser le regard mort de la brune, et se concentrer sur ce qu'il se déroulait. Hochant la tête à l'ordre de Levi, avant de se concentrer sur la pièce. Un rôdeur dont Fried récupérait les échantillons, les graffitis au mur. Voilà, parfait. Le grésillement de la radio et la voix féminine qui s'en échappèrent manquèrent de la déconcentrer alors qu'elle s'adressait à Tom.

Notez moi ce passage là s'il vous plaît. Sa voix ne tremblait pas malgré l'émotion, alors qu'elle indiquait à son voisin une suite de formule qu'elle n'aurait pas le temps de recopier, déjà aux prises avec son propre mur. Merci. Qu'elle souffle en voyant Tom se mettre à l'oeuvre, avisant Fried qui revenait dans leur direction.

On à plus beaucoup de temps. Tout est bon de votre côté ?

Spoiler:

Il ne fallut que quelques secondes à Levi pour peser le pour et le contre. Si Widmore était une alliée, il devait repartir avec, mais il voulait la voir et pouvoir prendre une décision rapidement. Reprenant son talkie, il fit un signe aux autres. Tom pressa le pas des scientifiques et indiqua immédiatement la sortie :

Rejoins nous au croisement de l'autoroute 91 et d'Annacis, dans cinquante minutes, il y a un parking et un hélico posé, décréta-t-il soudainement. Si t'es pas là au rendez-vous, on part sans toi, lui annonça-t-il sèchement.

Over pour lui.

Si cinq morts venaient ici en courant, Levi avait besoin de partir rapidement. Il restait à côté de lui Jackson, sur qui il comptait pour le couvrir un maximum. Le fou ligoté termina sa course sur ses épaules, positionné de façon pragmatique pour être simple à transporter pour lui. Il devait faire vite, descendre les escaliers, prié pour ne rien avoir oublié d'important. L'homme eut beau geindre de douleur, l'israélien ne fit pas plus attention à le ménager. Probablement qu'à un moment, il fit même en sorte d'envoyer sa tête dans un mur un peu plus fort que prévu pour le sonner et l'assommer, histoire qu'il ne se débatte pas.

Cinq sprinteurs en approche, comme à l'allée : Calypso et Friedrich au centre avec Adrienne, on les encercle, fit-il. Sans Alice, on a un angle à couvrir alors démerdez vous mais je veux pas qu'un seul d'entre eux puissent leur toucher un cheveu !