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Re: And one more...
Mar 22 Fév 2022 - 12:42
En terre étrangère
Kira et Joaquin
- Bien sûr que ça marche, répond-t-elle toujours avec cet aplomb insupportable comme si chacun de ses mots coulait de source. Faudrait vraiment que je sois idiote pour me traîner un truc aussi lourd et pas savoir le manier ! qu’elle bluffa alors complètement n’ayant qu’une connaissance très limité de ne serait-ce que le mécanisme.
De toute manière, il faut soit aimer les ragoûts de chair soit être particulièrement stupide pour intentionnellement faire du bruit dans ce monde en ruine. Ces dernières années la moindre alarme de voiture qui poussait la chansonnette était le synonyme d’un long marathon pour sa survie. Kira n’aime pas les cris, les rires, les détonations et encore moins le bruit de ses pas qui se cogne sur les façades d’une avenue déserte. Rien de mieux que le bruit du vent qui masque le froissement de ses vêtements.
Alors quand les deux commencent à s’aventurer hors du campement, le côté irrationnel chez elle se met à plein régime. Elle commence à craindre que les éclats de leur voix n’attirent des rôdeurs ou pire des pillards cachés derrière une devanture qui n’attendent qu’une occasion pour les tuer. Sans vraiment s’en rendre compte, la jeune fille baissa le volume de sa voix :
- Entre la Turquie et la Russie et dans les montagnes, expliqua alors la jeune fille légèrement hésitante. Car même si elle était fière d’une région pourtant mystérieuse et inconnu pour sa mémoire, Kira avait du mal à précisément la placer sur un planisphère surtout après toute ces années à se concentrer sur le repas du lendemain. J’ai débarqué ?! T’penses que je suis une clandestine ? continua alors l’adolescente un brin énervé par sa remarque. Elle avait pourtant fait des efforts pour corriger ce maudit accent qu’elle ne devrait avoir, ayant vécu toute sa vie dans ce vaste pays. Je suis né dans l’Oregon avec mon oncle, l’on a remonté la côte jusqu’à l’embouchure avec la Colombie Britannique, puis elle se tut ne s’embarrassant pas plus de détail.
Elle laisse échapper un petit sourire crâneur lorsqu’il complimenta son couteau, elle vint le remettre avec soin à sa place puis lui emboîta le pas pour atterrir dans une rue qu’elle connaissait à bien connaître contrairement à ce que croit Joaquin. Sans dire un mot, la jeune fille répondit à sa provocation en pointant du doigts les endroits où elle avait repéré les pièges sommaires.
- L’on fait vite le tour du quartier, lâcha Kira estimant qu’elle n’avait pas besoin de se justifier plus.
Après quelques pas seulement, les deux tombent sur une fosse creusé par les aléas de la météo et la nature du goudron, Kira manqua de tousser tellement l’odeur des morts la prit à la gorge. Décidément elle ne s’habituait pas à ces saletés et sa pire crainte s’était réalisé, au lieu de les éviter comme à son habitude, ce débile la forçait à s’en occuper.
L’adolescente s’approcha de la fosse avec un air concentrée, elle se délesta du sac afin de ne pas tomber à la renverse sous son poids. Puis elle s’empara d’un bout métalliquement ressemblant vaguement à un bâton, la tige dans une main et le couteau dans l’autre, Kira les contourna afin d’être face à leur nuque.
Les monstruosités était tellement à l’étroit qu’elle n’arrivait à pivoter que leur tête décharné, la peau de leur cou se tendait dangereusement si bien qu’on pourrait croire qu’ils allaient s’auto-décapiter. Aussi précise qu’un dentiste, elle ne se pencha pas plus que nécessaire et repoussant les deux autres avec son bâton acheva un premier en enfonçant très légèrement la pointe de son arme à l’endroit de feu une calvitie.
Puis elle s’employa à finir les deux autres avec la même technique, ceci fait, elle retira les gants qu’elle avait mit au préalable et se les frotta. L’opération avait prit plus de temps que nécessaire pour simplement achever les rôdeurs mais il faut noter que la jeune fille n’a prit absolument aucun risque durant tout le processus.
- Satisfait ? se permit-elle d’ajouter. S’il faut juste faire cela, j’crois pas que tu ais besoin de mes formidable talents.
De toute manière, il faut soit aimer les ragoûts de chair soit être particulièrement stupide pour intentionnellement faire du bruit dans ce monde en ruine. Ces dernières années la moindre alarme de voiture qui poussait la chansonnette était le synonyme d’un long marathon pour sa survie. Kira n’aime pas les cris, les rires, les détonations et encore moins le bruit de ses pas qui se cogne sur les façades d’une avenue déserte. Rien de mieux que le bruit du vent qui masque le froissement de ses vêtements.
Alors quand les deux commencent à s’aventurer hors du campement, le côté irrationnel chez elle se met à plein régime. Elle commence à craindre que les éclats de leur voix n’attirent des rôdeurs ou pire des pillards cachés derrière une devanture qui n’attendent qu’une occasion pour les tuer. Sans vraiment s’en rendre compte, la jeune fille baissa le volume de sa voix :
- Entre la Turquie et la Russie et dans les montagnes, expliqua alors la jeune fille légèrement hésitante. Car même si elle était fière d’une région pourtant mystérieuse et inconnu pour sa mémoire, Kira avait du mal à précisément la placer sur un planisphère surtout après toute ces années à se concentrer sur le repas du lendemain. J’ai débarqué ?! T’penses que je suis une clandestine ? continua alors l’adolescente un brin énervé par sa remarque. Elle avait pourtant fait des efforts pour corriger ce maudit accent qu’elle ne devrait avoir, ayant vécu toute sa vie dans ce vaste pays. Je suis né dans l’Oregon avec mon oncle, l’on a remonté la côte jusqu’à l’embouchure avec la Colombie Britannique, puis elle se tut ne s’embarrassant pas plus de détail.
Elle laisse échapper un petit sourire crâneur lorsqu’il complimenta son couteau, elle vint le remettre avec soin à sa place puis lui emboîta le pas pour atterrir dans une rue qu’elle connaissait à bien connaître contrairement à ce que croit Joaquin. Sans dire un mot, la jeune fille répondit à sa provocation en pointant du doigts les endroits où elle avait repéré les pièges sommaires.
- L’on fait vite le tour du quartier, lâcha Kira estimant qu’elle n’avait pas besoin de se justifier plus.
Après quelques pas seulement, les deux tombent sur une fosse creusé par les aléas de la météo et la nature du goudron, Kira manqua de tousser tellement l’odeur des morts la prit à la gorge. Décidément elle ne s’habituait pas à ces saletés et sa pire crainte s’était réalisé, au lieu de les éviter comme à son habitude, ce débile la forçait à s’en occuper.
L’adolescente s’approcha de la fosse avec un air concentrée, elle se délesta du sac afin de ne pas tomber à la renverse sous son poids. Puis elle s’empara d’un bout métalliquement ressemblant vaguement à un bâton, la tige dans une main et le couteau dans l’autre, Kira les contourna afin d’être face à leur nuque.
Les monstruosités était tellement à l’étroit qu’elle n’arrivait à pivoter que leur tête décharné, la peau de leur cou se tendait dangereusement si bien qu’on pourrait croire qu’ils allaient s’auto-décapiter. Aussi précise qu’un dentiste, elle ne se pencha pas plus que nécessaire et repoussant les deux autres avec son bâton acheva un premier en enfonçant très légèrement la pointe de son arme à l’endroit de feu une calvitie.
Puis elle s’employa à finir les deux autres avec la même technique, ceci fait, elle retira les gants qu’elle avait mit au préalable et se les frotta. L’opération avait prit plus de temps que nécessaire pour simplement achever les rôdeurs mais il faut noter que la jeune fille n’a prit absolument aucun risque durant tout le processus.
- Satisfait ? se permit-elle d’ajouter. S’il faut juste faire cela, j’crois pas que tu ais besoin de mes formidable talents.
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Re: And one more...
Sam 5 Mar 2022 - 13:08
Elle a un aplomb qui m’donne quand même vaguement envie de l’encastrer contre un mur. Mais qui lui sera bien utile pour s’faire une place dans le coin. J’ai un sourire narquois à sa répartie et je souffle, avec un haussement d’épaules. «On a pas encore acté que t’étais pas complètement conne. Même si l’fait d’avoir survécu jusqu’ici joue en ta faveur. Et j’ai vu des gens totalement débiles qui s’trimbalaient des trucs totalement inutiles, alors, tu sais… » Vu que j’ai pas encore décidé ce que je pensais de la gosse, j’attends de la voir en action. Déjà, qu’elle se plaigne pas, j’lui laisse une chance.
On s’retrouve dehors et j’note qu’elle baisse sa voix d’un ton pour continuer la discussion. Bon point pour elle. Par contre, qu’elle s’imagine que j’sais où foutre la Turquie, là, faudrait voir à pas déconner. La Russie, passe encore. Et c’est surtout grâce aux bouquins que j’ai récupérés avec Ruby en vrai. «J’en sais foutre rien si t’es une clandestine p’tite. J’te connais pas. Alors j’demande. » Alors, quand elle me parle de l’Oregon, j’me contente d’un hochement de tête, sans demander les détails. Enfin, sauf sur un point. «Et ton oncle, il est d’venu quoi ? » Probablement crevé dans un coin.
J’garde bien en tête son sourire fier quand elle m’a montré son couteau. «Faudra que tu l’montres à Tiago. Il aime bien les armes du genre. » Et si elle se la pète toujours autant, au moins, elle est pas totalement débile. Elle a su repérer les pièges et, à sa façon de pointer du doigt, j’me dis qu’il y a bien moyen de faire quelque chose avec elle. «C’est bien. Tu passes pas ton temps à rien branler dans ton lit donc. » Bon point pour elle.
Quand on se retrouve devant la fosse, j’lève un sourcil en voyant qu’elle se débarrasse de son sac à dos et qu’elle saute dedans pour les achever. J’l’observe avec attention, pas mécontent de ses gestes assurés et de sa façon de faire. Elle se met pas en danger, elle calcule ses mouvements. Et elle s’en sort bien. Alors, j’range ma machette et j’croise les bras pendant qu’elle finit le boulot. J’tends un bras pour l’aider à sortir de la fosse et, à sa question, je souffle, avec un sourire en coin. «C’est pas mal. Pas mal du tout. On va ptet réussir à faire quelque chose de toi au final. » Je reprends alors, comme si de rien était. «J’comptais aller explorer un peu plus loin, y a un immeuble vide qui m’fait de l’œil depuis quelques temps. Ca te botte ou tu préfères retourner te pieuter ? » Dans tous les cas, elle m’a montré qu’elle avait ce qu’il faut dans le bide, c’était tout ce que j’voulais savoir Le reste, c’est du bonus.
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Sam 12 Mar 2022 - 22:01
En terre étrangère
Kira et Joaquin
Elle se fend d’un sourire volontairement sarcastique comme s’il pouvait cacher le voile de chagrin qui traversa ses iris.
- Il est entrain de bronzer, la petite tenta alors de mettre un suspense inutile tout au plus agaçant, avec ses amis les rôdeurs sur une plage quelconque. Sûrement des galets mais ça doit pas l’déranger vu qu’il est mort, poursuivit la tchétchène jouant parfaitement le rôle de la gamine cynique.
Alors qu’ils s’éloignaient de sa «nouvelle» maison, si tant est que le bureau partagé puisse en être une. La petite prouva sans pour autant faire de zèle sa valeur, peut-être vaniteuse mais pas inconsciente. Elle s’était employé à observer son environnement, repérer les points de fuite si les choses tournaient mal. Car elle se méfiait toujours de cette reproduction grandeur nature d’une famille de gitan. Ils lui donnaient à manger et fournissaient un toit en dur mais ça ne faisait d’eux pas des anges pour autant.
Elle s’occupa, fidèle à ses habitudes, des mordues sans exposer le moindre centimètre de peau, sans se mettre une seule fois dans une position délicate qui aurait forcer ou pas l’ancien détenu à intervenir. Plus suspicieuse qu’une biche, l’adolescente avait prit le problème sous un angle qui n’incluait qu’elle. Elle avait considérer que la moindre erreur lui aurait été fatale ne sachant si cet espèce de Latino grincheux pourrait être assez vicieux pour la laisser se faire mordre en cas d’échec.
- Si une espèce de gros bloc de béton t’fais de l’œil, j’imagine pas si tu vois l’une des filles en maillot de bain, dit-elle en se fendant la poire toute seule. Sa main tapant contre sa cuisse, on aurait dit qu’elle assistait à ces anciens spectacles d’humoristes où les rires étaient pré-enregistré et le public une vaste assemblée de comédien.
Ni une ni deux, notre insupportable adolescente se mit à remonter la rue rongé tantôt par la mousse ou bien par les flaques d’eau qui avaient tellement croupit qu’un univers de bactéries et d’insectes s’y étaient installé. Comme elle l’avait prévu, Joaquin se porta en quelques enjambées à son niveau et la conduisit jusqu’à l’immeuble.
Maintenant qu’elle était sortit, la jeune fille avait la flemme de retourner s’allonger dans sa couche. Toute cette excursion lui aurait paru alors inutile. Kira estimait l’exploration du bâtiment comme une formalité qu’elle devra remplir avec Hernandez un jour ou l’autre, autant le faire maintenant pour s’économiser plus tard. Logique et calcul implacable.
Les mains fourré dans ses poches, les yeux verts de la gamine inspectèrent la façade. Il ne restait de la devanture que des lettres décolorés, l’on pouvait deviner que c’était un café tout ce qu’il y a de plus banal dans une ville moyenne américaine. A côté de la vitrine rendu quasiment opaque à cause de la végétation se trouvait une porte se distinguant des briques oranger qui l’entourait. La survivante ne s’attarda même pas sur le magasin qui renfermait sans doute quelques vieilles tasses fendillés et des paquets de graines moisi, Kira tenta d’ouvrir la porte mais elle ne lui offrit qu’une résistance acharné. Maline, elle fit le contour et s’engouffra dans une ruelle, en ignorant au passage son coéquipier.
Elle repéra ce qu’on aurait nommer un hublot sur un navire mais qui s’apparentait plutôt à une minuscule fenêtre, à peine assez large pour que la tchétchène s’y engouffre.
- Reste-ici je vais nous ouvrir, qu’elle lança alors même qu’elle balançait un caillou sur le hublot, ne laissant place à aucune concertation.
Toujours aussi calculatrice, elle avait conclut que s’engouffrer dans cette ouverture qui menait à la réserve du café allait faire infiniment moins de bruit que la chute d’une centaine d’éclat de verre provenant de la feu vitrine. Après avoir cru être bloquer par la cadre du hublot, elle tomba la tête la première dans ce qui devait être la réserve et le «bureau» du magasin. A l’exception des quelques araignées qui avait élu domicile ici, les papiers de comptabilité n’avait pas bouger d’un iota depuis le début de l’Apocalypse et les cartons contenant les grains attendaient toujours que quelqu’un ne les ouvrent.
Ne s’attardant pas dans ce lieu empestant plus que la chambre d’un adolescent ayant jouer aux jeux-vidéos tout l’été sans avoir une seule fois ouvert les volets, elle alla ouvrir la porte et après avoir tourner le loquet fit une révérence et s’exclama toute contente :
- Pas la peine de me remercier, c’était une partie d’plaisir.
Derrière elle s’étendait l’escalier qu’empruntait les locataires au-dessus et à sa droite la porte qu’elle venait d’ouvrir donnant directement sur le café.
- Il est entrain de bronzer, la petite tenta alors de mettre un suspense inutile tout au plus agaçant, avec ses amis les rôdeurs sur une plage quelconque. Sûrement des galets mais ça doit pas l’déranger vu qu’il est mort, poursuivit la tchétchène jouant parfaitement le rôle de la gamine cynique.
Alors qu’ils s’éloignaient de sa «nouvelle» maison, si tant est que le bureau partagé puisse en être une. La petite prouva sans pour autant faire de zèle sa valeur, peut-être vaniteuse mais pas inconsciente. Elle s’était employé à observer son environnement, repérer les points de fuite si les choses tournaient mal. Car elle se méfiait toujours de cette reproduction grandeur nature d’une famille de gitan. Ils lui donnaient à manger et fournissaient un toit en dur mais ça ne faisait d’eux pas des anges pour autant.
Elle s’occupa, fidèle à ses habitudes, des mordues sans exposer le moindre centimètre de peau, sans se mettre une seule fois dans une position délicate qui aurait forcer ou pas l’ancien détenu à intervenir. Plus suspicieuse qu’une biche, l’adolescente avait prit le problème sous un angle qui n’incluait qu’elle. Elle avait considérer que la moindre erreur lui aurait été fatale ne sachant si cet espèce de Latino grincheux pourrait être assez vicieux pour la laisser se faire mordre en cas d’échec.
- Si une espèce de gros bloc de béton t’fais de l’œil, j’imagine pas si tu vois l’une des filles en maillot de bain, dit-elle en se fendant la poire toute seule. Sa main tapant contre sa cuisse, on aurait dit qu’elle assistait à ces anciens spectacles d’humoristes où les rires étaient pré-enregistré et le public une vaste assemblée de comédien.
Ni une ni deux, notre insupportable adolescente se mit à remonter la rue rongé tantôt par la mousse ou bien par les flaques d’eau qui avaient tellement croupit qu’un univers de bactéries et d’insectes s’y étaient installé. Comme elle l’avait prévu, Joaquin se porta en quelques enjambées à son niveau et la conduisit jusqu’à l’immeuble.
Maintenant qu’elle était sortit, la jeune fille avait la flemme de retourner s’allonger dans sa couche. Toute cette excursion lui aurait paru alors inutile. Kira estimait l’exploration du bâtiment comme une formalité qu’elle devra remplir avec Hernandez un jour ou l’autre, autant le faire maintenant pour s’économiser plus tard. Logique et calcul implacable.
Les mains fourré dans ses poches, les yeux verts de la gamine inspectèrent la façade. Il ne restait de la devanture que des lettres décolorés, l’on pouvait deviner que c’était un café tout ce qu’il y a de plus banal dans une ville moyenne américaine. A côté de la vitrine rendu quasiment opaque à cause de la végétation se trouvait une porte se distinguant des briques oranger qui l’entourait. La survivante ne s’attarda même pas sur le magasin qui renfermait sans doute quelques vieilles tasses fendillés et des paquets de graines moisi, Kira tenta d’ouvrir la porte mais elle ne lui offrit qu’une résistance acharné. Maline, elle fit le contour et s’engouffra dans une ruelle, en ignorant au passage son coéquipier.
Elle repéra ce qu’on aurait nommer un hublot sur un navire mais qui s’apparentait plutôt à une minuscule fenêtre, à peine assez large pour que la tchétchène s’y engouffre.
- Reste-ici je vais nous ouvrir, qu’elle lança alors même qu’elle balançait un caillou sur le hublot, ne laissant place à aucune concertation.
Toujours aussi calculatrice, elle avait conclut que s’engouffrer dans cette ouverture qui menait à la réserve du café allait faire infiniment moins de bruit que la chute d’une centaine d’éclat de verre provenant de la feu vitrine. Après avoir cru être bloquer par la cadre du hublot, elle tomba la tête la première dans ce qui devait être la réserve et le «bureau» du magasin. A l’exception des quelques araignées qui avait élu domicile ici, les papiers de comptabilité n’avait pas bouger d’un iota depuis le début de l’Apocalypse et les cartons contenant les grains attendaient toujours que quelqu’un ne les ouvrent.
Ne s’attardant pas dans ce lieu empestant plus que la chambre d’un adolescent ayant jouer aux jeux-vidéos tout l’été sans avoir une seule fois ouvert les volets, elle alla ouvrir la porte et après avoir tourner le loquet fit une révérence et s’exclama toute contente :
- Pas la peine de me remercier, c’était une partie d’plaisir.
Derrière elle s’étendait l’escalier qu’empruntait les locataires au-dessus et à sa droite la porte qu’elle venait d’ouvrir donnant directement sur le café.
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Re: And one more...
Lun 14 Mar 2022 - 16:29
C’est marrant. Elle veut la jouer insensible ou un truc du genre, mais son regard la trahit un peu. C’est vachement rapide et faut être sacrément attentif pour le voir, mais c’est bien visible. «Ah. Ok. » J’vois pas trop ce que je pourrais dire de plus pour son oncle mort. Ah si. «Désolé pour toi petite. » Enfin, on a tous perdu un paquet de monde depuis le début de ce merdier, elle peut difficilement faire exception. «T’as plus de parents non plus j’imagine ? » Qu’ils soient crevés ou disparus, la nuance est faible mais elle peut être importante en vrai. Savoir à quel point elle était vraiment seule au monde quand on l’a ramassée quoi.
Au final, elle arrive à me montrer qu’elle est pas totalement manche avec son arme. Mais vu qu’elle pas besoin d’moi pour se la péter, je déborde pas non plus d’enthousiasme à la voir faire. M’en faudra quand même plus pour être impressionné. Et elle a clairement pas besoin de ça. Par contre, elle a le droit à un ricanement quand elle reprend. «T’es pas trop jeune pour parler de conneries pareilles toi ? »
Mais elle m’accompagne, mieux encore, elle marche devant. Ma foi, si ça peut lui faire plaisir. Surtout que je la rejoins rapidement, esquivant les quelques obstacles disséminés sur la route sans trop de difficultés. Et si je l’ai embarquée pour cette balade, c’est aussi pour voir comment elle gère en extérieur. Nan parce que bon, buter trois rôdeurs qui s’entrechoquent dans une fosse, c’est un truc. Agir comme il faut pour pas mettre les gens qui l’accompagnent en danger, là, ça m’intéresse un peu plus.
Alors j’reste en retrait, l’observant pendant qu’elle cherche un moyen d’entrer. Perso, j’aurais probablement opté pour un gros coup de pied dans la porte. Point positif, ça permet vite de savoir s’il y a des rôdeurs dans le coin, mais c’est pas hyper subtil. J’fais ça quand je suis pressé quoi. Ce qui est pas le cas aujourd’hui. J’réprime un sourire quand elle passe devant moi en m’ignorant, qu’elle cherche un endroit par où entrer. «Ouais, ouais, j’bouge pas. »
J’la suis des yeux jusqu’à ce qu’elle s’engouffre dans l’espèce de hublot. Intéressant de jouer sur son petit gabarit. Elle connait ses points forts. A voir si elle accepte qu’elle a des faiblesses. Je mime un vague salut militaire quand elle m’ouvre la porte avec sa petit révérence et je souffle, sans chercher à cacher mon ton amusé. «Gaffe, j’vais finir par croire que tu cherches à m’impressionner. » Je désigne l’escalier d’un mouvement du menton. «On commence par l’étage et on redescend. » Et je commence à grimper en silence, ignorant la volée de rats qui se précipitent en sens inverse à cause de notre présence. Une fois sur le palier, j’vois trois portes d’appartement différentes. Une qui est défoncée, les deux autres bien fermées. Et je me tourne vers la gamine, pour voir comment elle se comporte. «Tu commencerais par quoi toi ? » Curieux ? Pas vraiment. Juste voir à quel point elle sait réfléchir. Et en tout cas, du peu que j’ai vu, y a du potentiel chez cette petite emmerdeuse.
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Re: And one more...
Sam 26 Mar 2022 - 14:25
En terre étrangère
Kira et Joaquin
- J’suis plus une gamine, j’ai seize bougies de soufflé déjà... qu’elle mentit effrontément sans vraiment s’en rendre compte.
Cela faisait déjà des années qu’elle ne comptait plus vraiment les saisons passé, elle estimait avoir aux alentours de quinze ans. Ce qui lui permettait par la suite de moduler son âge si besoin, en se vieillissant lorsqu’on ne la prenait pas au sérieux ou en se rajeunissant lorsque ses bêtises lui valait une punition. Simplement pour que la sentence soit plus clémente, «comprenez ce n’est qu’une enfant» qu’ils disaient alors que la tchétchène riait sous cape.
Les deux acolytes s’en allèrent vers un bâtiment où la jeune fille prouva ses talents de contorsionniste et par ailleurs sa débrouillardise. Car l’essentiel n’était point d’enfoncer des obstacles comme une unité d’intervention lors d’une prise d’otage mais d’y aller tout en douceur, si possible d’esquiver le mur pour minimiser ses problèmes futur.
- Tu sais que je ne suis qu’à un pourcent de mes capacités ? J’voudrais pas te choquer plus que tu ne l’es déjà alors je contrôle mon talent quoi, qu’elle pouffa avec un air insolent faisant exprès de lui couper la route avec une queue de poisson magnifiquement maîtrisé.
Lorsqu’ils furent tout deux sur le palier, la jeune fille se permit de balayer l’étage et ses trois portes toutes plus différentes les unes que les autres. Alors que l’un devait tanguer sur ses battants depuis des mois, les deux autres restaient fièrement fermé. Comme si les panneaux en bois ne cachaient d’innombrable trésor qui ne pouvait être trouver par le premier venu.
Alors que Joaquin se prennait pour une espèce d’instructeur d’auto-école, prêt à lui foutre un examen de repassage au moindre mauvais dérapage. Notre jeune fille s’avança d’abord vers l’option la moins reluisante, l’appartement grand ouvert ! Une main prête à sortir le Kinjal de son fourreau, Kira toqua à trois reprise et se fit de plus en plus sonore.
Vu qu’elle n’entendit ni craquement suspect, ni râle caractéristique des cadavres ambulants. Elle s’en alla vers la troisième porte, satisfaite d’elle et de sa prudence légendaire. La dernière semblait être celle en meilleur état, après avoir coller son oreille contre la serrure. Elle entreprit de tester la résistance du loquet, qui ne fit d’ailleurs aucun zèle puisque ses propriétaires avaient oublié de le mettre.
Kira s’engouffra dans l’habitation sans ouvrir complètement la porte craignant qu’elle ne grince trop. Dedans, la poussière avait élu domicile sur chaque surface disponible. Les étagères, les meubles, les bibelots étaient recouvert d’une couche capable de vous faire éternuer à la moindre erreur d’inattention.
Le couloir donnait sur un pièce de séjour, où un petit filet de lumière arrivait à percé au travers des rideaux de mauvais goût et des fenêtres devenu plus sombre qu’une voiture présidentielle à cause de l’intrusive végétation. L’insolente se permit de passer son doigt sur l’une des étagères qui servait à exposer les photos familial puis toute fière de sa trouvaille se tourna vers Joaquin et annonça :
- Un appartement dans son pur jus, voilà de quoi nous rendre plus riche que Bill Gates. Les types à lunettes riche s’en sortent toujours, il doit être toujours être vivant ce type, se fit-elle comme réflexion en s’avançant dans le couloir.
Elle tomba sur une table à manger où trois corps décharné gisaient, tous ayant la tête plongé dans une assiette depuis longtemps pourri. Cette position les faisaient ironiquement passer pour des chiens... Bien que la poussière était devenu la reine et la tenancière des lieux, l’appartement avait l’air d’avoir servit comme d’un refuge pour des survivants.
La disposition du canapé et du feu de camp improvisé sur une moquette rongé par les braises lui fit entendre raison surtout que la nourriture qui gisait dans les plats et l’état de décomposition de cette petite famille ne pouvait dater du début de l’épidémie lorsqu’elle n’était qu’une gamine.
- Je mettrais ma main à parier qu’ils ont fait un suicide collectif, il y a deux trois ans ! dit-elle plus enjoué que la situation ne le permettrait d’ordinaire. Ce qui veut dire qu’il y a forcément des trucs intéressant, jackpot quoi ! conclut l’adolescente qui se dirigeait déjà vers la cuisine, sorte de lieu consensuel où quasi tout les survivants avaient emmagasiner leur butin ces dernières années.
Cela faisait déjà des années qu’elle ne comptait plus vraiment les saisons passé, elle estimait avoir aux alentours de quinze ans. Ce qui lui permettait par la suite de moduler son âge si besoin, en se vieillissant lorsqu’on ne la prenait pas au sérieux ou en se rajeunissant lorsque ses bêtises lui valait une punition. Simplement pour que la sentence soit plus clémente, «comprenez ce n’est qu’une enfant» qu’ils disaient alors que la tchétchène riait sous cape.
Les deux acolytes s’en allèrent vers un bâtiment où la jeune fille prouva ses talents de contorsionniste et par ailleurs sa débrouillardise. Car l’essentiel n’était point d’enfoncer des obstacles comme une unité d’intervention lors d’une prise d’otage mais d’y aller tout en douceur, si possible d’esquiver le mur pour minimiser ses problèmes futur.
- Tu sais que je ne suis qu’à un pourcent de mes capacités ? J’voudrais pas te choquer plus que tu ne l’es déjà alors je contrôle mon talent quoi, qu’elle pouffa avec un air insolent faisant exprès de lui couper la route avec une queue de poisson magnifiquement maîtrisé.
Lorsqu’ils furent tout deux sur le palier, la jeune fille se permit de balayer l’étage et ses trois portes toutes plus différentes les unes que les autres. Alors que l’un devait tanguer sur ses battants depuis des mois, les deux autres restaient fièrement fermé. Comme si les panneaux en bois ne cachaient d’innombrable trésor qui ne pouvait être trouver par le premier venu.
Alors que Joaquin se prennait pour une espèce d’instructeur d’auto-école, prêt à lui foutre un examen de repassage au moindre mauvais dérapage. Notre jeune fille s’avança d’abord vers l’option la moins reluisante, l’appartement grand ouvert ! Une main prête à sortir le Kinjal de son fourreau, Kira toqua à trois reprise et se fit de plus en plus sonore.
Vu qu’elle n’entendit ni craquement suspect, ni râle caractéristique des cadavres ambulants. Elle s’en alla vers la troisième porte, satisfaite d’elle et de sa prudence légendaire. La dernière semblait être celle en meilleur état, après avoir coller son oreille contre la serrure. Elle entreprit de tester la résistance du loquet, qui ne fit d’ailleurs aucun zèle puisque ses propriétaires avaient oublié de le mettre.
Kira s’engouffra dans l’habitation sans ouvrir complètement la porte craignant qu’elle ne grince trop. Dedans, la poussière avait élu domicile sur chaque surface disponible. Les étagères, les meubles, les bibelots étaient recouvert d’une couche capable de vous faire éternuer à la moindre erreur d’inattention.
Le couloir donnait sur un pièce de séjour, où un petit filet de lumière arrivait à percé au travers des rideaux de mauvais goût et des fenêtres devenu plus sombre qu’une voiture présidentielle à cause de l’intrusive végétation. L’insolente se permit de passer son doigt sur l’une des étagères qui servait à exposer les photos familial puis toute fière de sa trouvaille se tourna vers Joaquin et annonça :
- Un appartement dans son pur jus, voilà de quoi nous rendre plus riche que Bill Gates. Les types à lunettes riche s’en sortent toujours, il doit être toujours être vivant ce type, se fit-elle comme réflexion en s’avançant dans le couloir.
Elle tomba sur une table à manger où trois corps décharné gisaient, tous ayant la tête plongé dans une assiette depuis longtemps pourri. Cette position les faisaient ironiquement passer pour des chiens... Bien que la poussière était devenu la reine et la tenancière des lieux, l’appartement avait l’air d’avoir servit comme d’un refuge pour des survivants.
La disposition du canapé et du feu de camp improvisé sur une moquette rongé par les braises lui fit entendre raison surtout que la nourriture qui gisait dans les plats et l’état de décomposition de cette petite famille ne pouvait dater du début de l’épidémie lorsqu’elle n’était qu’une gamine.
- Je mettrais ma main à parier qu’ils ont fait un suicide collectif, il y a deux trois ans ! dit-elle plus enjoué que la situation ne le permettrait d’ordinaire. Ce qui veut dire qu’il y a forcément des trucs intéressant, jackpot quoi ! conclut l’adolescente qui se dirigeait déjà vers la cuisine, sorte de lieu consensuel où quasi tout les survivants avaient emmagasiner leur butin ces dernières années.
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Re: And one more...
Jeu 7 Avr 2022 - 21:32
J’la fixe quelques secondes quand elle me dit avoir 16 ans. S’il y a bien un truc casse-couilles dans cette foutue fin du monde… ‘fin un des trucs casses couilles donc, c’est d’avoir aucune idée de si elle me ment ou pas. Dans son attitude, elle a tout d’une ado mais aujourd’hui, ça veut plus rien dire. «16 ans, ça reste une gamine à mes yeux, cherche pas. » J’pourrais être son père, alors ouais, difficile de la voir comme une adulte. Même si c’est pas aussi simple en vrai, sauf que j’ai pas trop envie de me poser ce genre de questions, ça me renverrait à mes propres mômes et à tout le merdier autour.
Bref, je préfère me focaliser sur notre virée, pour me faire une idée de ce qu’elle vaut. Si elle est capable de réellement s’démerder toute seule ou si ce sera pas un poids pour l’groupe. Sauf que ouais, pour le moment, ça se passe pas si mal. Elle est observatrice, elle sait réagir et elle fait le taff. «Et pourquoi t’es qu’à un pourcent de tes capacités ? Bouge-toi le cul et fais mieux alors, on ira plus vite. » Bon, j’ai quand même un sourire que j’réprime. Elle a pas sa langue dans sa poche et, si pour le moment ça m’fait marrer, j’espère que j’aurais pas envie de lui en coller une pour la faire taire si elle dépasse les limites.
Ouais, ouais, j’bosse sur mon self-control, ou une merde du genre. Je m’épate même avec cette môme au final, vu que j’fais vraiment gaffe à ce qu’elle fait. Bon, aussi pour éviter que ça me retombe sur la gueule accessoirement. J’la suis en silence dans l’appart qu’elle décide d’aller explorer et j’regarde autour de moi, curieux. Marrant de voir comment le monde semble s’être arrêté en fait. J’lance un bref regard dans sa direction alors qu’elle commence à se balader, alors que moi j’phase quelques secondes sur les photos de famille. Comme si tout était figé. ‘fin, si on prend pas en compte la moisissure et autres joyeusetés du genre quoi. Je lève les yeux au ciel quand Kira reprend la parole. «On dirait une foutue émission de rénovation d’appartement à t’entendre. Ou un vendeur. »
Et d’un coup, y a l’odeur qui me monte au nez. J’ai une vague grimace quand j’vois la petite famille autour de la table. «Putain, c’est dégueulasse de finir la gueule dans son bol de soupe pour l’éternité. » Comme quoi, y a des morts vraiment plus pathétiques que d’autres. «J’trouve ça débile de se suicider. Surtout comme ça. » Enfin bref. Elle a pas tout à fait tort sur le fond, mais j’suis quand même moins enthousiaste quelle. Et, pendant qu’elle commence à fouiner dans la cuisine, je me dirige du côté du salon, mon regard s’attardant sur le salon. J’me rapproche de la bibliothèque et je chope quelques bouquins. La plupart ont pris la flotte à cause des fenêtres pétées et sont plus bons à rien. Mais y a quand même quelques rescapés. «Les livres ça t’intéresse ou j’peux aller me faire foutre avec ? » Simple question, évidemment. Et j’reviens vers elle, les bouquins en main. «Tu trouves des trucs intéressants chez tes Bill Gates ? » Autant aller faire un tour rapidos dans les chambres aussi, des fois qu’il y ait du matos planqué sous les lits, dans le plancher ou j’sais pas trop où encore. S’ils ont tenu aussi longtemps, c’est pas non plus sans avoir de quoi survivre.
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Re: And one more...
Lun 16 Mai 2022 - 0:53
En terre étrangère
Kira et Joaquin
Kira recherchait absolument à paraître comme un agent immobilier, ce genre de raclure capable de vous refilez une patate chaude sans le moindre en remord. Par exemple, un appartement miteux où les toilettes remontent aux moindre plat un peu épicé. Vous saisissez ? Alors que Joaquin est un brin touché par l’atmosphère du lieu, ce qu’il implique. Des gens ont vécu ici, ils ont rit, pleuré, se sont engueulé puis un beau jour cette petite famille s’est suicider en ne laissant pas réchapper les pauvres enfants. Ceux-ci naïvement avaient cru que la lâcheté de leur parents étaient la seule solution. Quel égoïsme c’est de tuer ses propres enfants par lâcheté, pour les protéger qu’ils auraient dit.
Si la jeune fille se faisait aussi enjoué voir même sarcastique, c’est qu’elle avait comprit la situation aussitôt que des formes affalées s’était dessiner autour de la table. Elle avait associer le sort de ces enfants avec le sien, son Oncle ne s’était pas tué tout comme il n’aurait jamais envisagé l’emporter avec. Sauf que maintenant elle est livré à elle-même, n’est-ce pas une situation pire ?
- Des connards qui ont tué leur gosses avec, tant pis pour eux. Que répliqua alors l’adolescente avec un ton catégorique, elle semblait ne pas vouloir développer sur la notion de moral dans cette affaire, ni sur le funeste destin de ces quatre survivants.
Elle se mit à ouvrir les rangements un à un, jetant les choses inutiles par terre. Tout ce grabuge formait une espèce de vacarme dissonant, des bruits métalliques ricochant contre le carrelage se mêlait à des bruits plus sourd. Tout ce qu’elle trouvait d’intéressant, la tchétchène l’avait déjà fourrer bien au fond de son sac à dos lorsqu’elle ressortit de la «réserve» de fortune.
- Ouais, j’aime bien lire par contre tu peux te faire foutre tout court ! se marra alors Kira toujours espiègle. Elle fendit la distance entre elle et lui avec deux longues enjambées. Puis secoua son sac comme une preuve de la richesse de son butin. J’ai trouvé pas mal d’truc médicaux et quelques conserves dont du ragoût ! C’est rare d’nos jours... Ah ! s’exclama-t-elle, j’ai faillis oublier de te filer un truc. C’est cadeau, pas besoin de me remercier.
Elle lui balança alors sur le torse un long bandeau de préservatifs, d’une taille manifestement honorable.
- Ce serait bête qu’à ton grand âge tu te retrouves avec deux fils pas voulu puis à ce qui paraît, vous traînez pas mal d’maladie depuis le début de l’épidémie. L’hygiène c’est pas une option ! avec une espèce de fierté mal venu. J’pense qu’on devrait aller fouiller les chambres parce que dans la cuisine y avait que de quoi survivre, les trucs primaires mais rien pour se défendre.
Si la jeune fille se faisait aussi enjoué voir même sarcastique, c’est qu’elle avait comprit la situation aussitôt que des formes affalées s’était dessiner autour de la table. Elle avait associer le sort de ces enfants avec le sien, son Oncle ne s’était pas tué tout comme il n’aurait jamais envisagé l’emporter avec. Sauf que maintenant elle est livré à elle-même, n’est-ce pas une situation pire ?
- Des connards qui ont tué leur gosses avec, tant pis pour eux. Que répliqua alors l’adolescente avec un ton catégorique, elle semblait ne pas vouloir développer sur la notion de moral dans cette affaire, ni sur le funeste destin de ces quatre survivants.
Elle se mit à ouvrir les rangements un à un, jetant les choses inutiles par terre. Tout ce grabuge formait une espèce de vacarme dissonant, des bruits métalliques ricochant contre le carrelage se mêlait à des bruits plus sourd. Tout ce qu’elle trouvait d’intéressant, la tchétchène l’avait déjà fourrer bien au fond de son sac à dos lorsqu’elle ressortit de la «réserve» de fortune.
- Ouais, j’aime bien lire par contre tu peux te faire foutre tout court ! se marra alors Kira toujours espiègle. Elle fendit la distance entre elle et lui avec deux longues enjambées. Puis secoua son sac comme une preuve de la richesse de son butin. J’ai trouvé pas mal d’truc médicaux et quelques conserves dont du ragoût ! C’est rare d’nos jours... Ah ! s’exclama-t-elle, j’ai faillis oublier de te filer un truc. C’est cadeau, pas besoin de me remercier.
Elle lui balança alors sur le torse un long bandeau de préservatifs, d’une taille manifestement honorable.
- Ce serait bête qu’à ton grand âge tu te retrouves avec deux fils pas voulu puis à ce qui paraît, vous traînez pas mal d’maladie depuis le début de l’épidémie. L’hygiène c’est pas une option ! avec une espèce de fierté mal venu. J’pense qu’on devrait aller fouiller les chambres parce que dans la cuisine y avait que de quoi survivre, les trucs primaires mais rien pour se défendre.
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