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1, 2, 3Re: Prêcher la Bonne Parole
Mar 21 Juin 2022 - 20:43
- Ne t’inquiète pas, je ne le prend pas mal. Je peux comprendre. J’ai toujours eu l’impression de ne pas faire partie du même monde que les autres, comme je te disais. C’est souvent difficile, maintenant, d’essayer de comprendre la vie que les gens de mon âge ont vécu avant tout ça. Pour moi, souvent, il s’agit d’une vie dans le péché, dans la luxure, dans l’envie. Je ne les juge pas, évidemment, ils n’ont juste pas eu la même éducation que moi, et je respecte ça.
Ca expliquait aussi pourquoi, pour Peyton et pour son père, New Eden n’était pas un enfer, comme ça pouvait l’être pour d’autres, mais plutôt un paradis, une sortie de nouveau monde ouvert et offerts aux enfants de Dieu, à ceux qui respectent ses enseignements et ses lois. Peyton était heureuse d’être arrivée ici, de pouvoir vivre librement selon ses préceptes sans que ça ne semble bizarre. Bien que visiblement, vu ce que répondait Evan, ça pouvait encore paraître étrange selon les interlocuteurs.
- Effectivement, et je pense que chaque jour que Dieu fait, il me béni un peu plus en me permettant de vivre ici, en son Royaume. De vivre dans cet endroit qui correspond à mes choix de vie, à Ses enseignements, à mon éducation. C’est une réelle bénédiction pour moi.
A nouveau, elle sourit. A la vie, à Ethan, à tout ce qui lui arrive. Il ne lui manque qu’une chose pour être complètement bénie, et elle continue à croire et à espérer que ce miracle lui arrive enfin. Et puis le jeune homme change de sujet, et elle reporte son attention pour lui. Son visage qui semblait s’éteindre doucement se raviva soudainement. A nouveau, il lui reparlait de quelque chose qui lui plaisait vraiment, et elle était prête à se relancer dans une conversation sans fin. Sans but véritable non plus. Mais quelque chose de plaisant.
- J’aime beaucoup les plats cajuns. Papa nous avait emmené en Louisiane pour un congrès de prêcheurs, et j’ai un souvenir impérissable de la cuisine de là-bas. Alors bon, aujourd’hui les ingrédients nécessaires sont un peu plus compliqués à trouver, mais dès que je le peux, je cuisine des recettes de là bas. Et toi, qu’est ce que tu aimes ?
Ca expliquait aussi pourquoi, pour Peyton et pour son père, New Eden n’était pas un enfer, comme ça pouvait l’être pour d’autres, mais plutôt un paradis, une sortie de nouveau monde ouvert et offerts aux enfants de Dieu, à ceux qui respectent ses enseignements et ses lois. Peyton était heureuse d’être arrivée ici, de pouvoir vivre librement selon ses préceptes sans que ça ne semble bizarre. Bien que visiblement, vu ce que répondait Evan, ça pouvait encore paraître étrange selon les interlocuteurs.
- Effectivement, et je pense que chaque jour que Dieu fait, il me béni un peu plus en me permettant de vivre ici, en son Royaume. De vivre dans cet endroit qui correspond à mes choix de vie, à Ses enseignements, à mon éducation. C’est une réelle bénédiction pour moi.
A nouveau, elle sourit. A la vie, à Ethan, à tout ce qui lui arrive. Il ne lui manque qu’une chose pour être complètement bénie, et elle continue à croire et à espérer que ce miracle lui arrive enfin. Et puis le jeune homme change de sujet, et elle reporte son attention pour lui. Son visage qui semblait s’éteindre doucement se raviva soudainement. A nouveau, il lui reparlait de quelque chose qui lui plaisait vraiment, et elle était prête à se relancer dans une conversation sans fin. Sans but véritable non plus. Mais quelque chose de plaisant.
- J’aime beaucoup les plats cajuns. Papa nous avait emmené en Louisiane pour un congrès de prêcheurs, et j’ai un souvenir impérissable de la cuisine de là-bas. Alors bon, aujourd’hui les ingrédients nécessaires sont un peu plus compliqués à trouver, mais dès que je le peux, je cuisine des recettes de là bas. Et toi, qu’est ce que tu aimes ?
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Mer 29 Juin 2022 - 16:33
Je suis soulagé lorsqu’elle indique ne pas le prendre mal. Au fond, je ne sais pas si elle ne dit pas ça histoire de me rassurer. Mais dans tous les cas, ce n’est pas le but de la manœuvre. Je ne veux pas l'attrister ni rien. Si ma vie a été différente, ça ne veut pas dire qu’elle a été meilleure, loin de là. Il y a des bons et des mauvais côtés dans chaque éducation, chaque manière de voir la vie.
- La vraie question, c’est : Est-ce que tu es heureuse ? Si c’est le cas, alors ne t’embête pas avec l’avis des autres.
Et c’était aussi simple que ça. Si Peyton était heureuse à l’instant T de son éducation, de son parcours de vie alors je n’avais rien à dire. C’était une certitude. Mais j’avoue que voir les différences d'éducation qui, pourtant n’empêche pas le dialogue, peut avoir entre certaines personnes est intéressant de mon point de vue.
- Dans tous les cas, différences d'éducation ou non, je trouve que tu es quelqu’un de bien.
Un sourire aux lèvres et je détourne finalement l’attention sur un autre sujet. Et je pense que la nourriture est un sujet suffisamment universel pour ne pas poser problème dans une interprétation ou une autre. Et puis, ça reste un domaine que je connais et donc, pouvoir en discuter était bien plus simple. Si on tournait autour de la religion, je ne pourrais pas jouer le jeu bien vite avant qu’elle ne se rende compte de mon incompétence sur la chose.
- Je n’ai jamais eu l’occasion de goûter ce type de plat ! Mais à t’entendre, je regrette presque de ne pas avoir les ingrédients nécessaires pour essayer de les tenter ! J’aime beaucoup les plats mexicains, ce type de cuisine. Ou tu as plein d'épices, plein de légumes différents. C’est coloré et ça donne envie.
Bon, c’est sûr que le piment te détruit l’estomac mais il y a des possibilités de plats doux dans tous les cas. Je cuisine correctement mais ce n’est pas mon point le plus fort. Je suis plus pâtisserie. Ce qui est normal étant donné ce que je fais.
- Mais je fais plus de sucré. Parce que je dois essayer de trouver des substituts à certains produits qu’on ne trouve plus maintenant. Ce n’est pas comme en 2015 où je pouvais tout trouver grâce à Internet ou le petit magasin au coin de la rue.
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- Evan Jensen
The Sentinels
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Jeu 18 Aoû 2022 - 10:50
- Je le suis.
Et c’était plus que vrai. Son sourire était doux, mais franc, et la petite pétillance dans le fond de ses yeux ne pouvait qu’attester de cette joie de vivre qui la traversait. Peyton était une jeune femme bien élevée – à son sens en tout cas - , pleine de bonne volonté, de gentillesse, et dotée d’une éducation solide et forte. Et elle était fière de cette éducation. C’est celle qu’elle donnerait à ses enfants, elle faisait confiance à Grant pour être sur la même longueur d’onde.
Evan lui dit alors qu’il trouvait qu’elle était quelqu’un de bien, et ce compliment lui fit détourner la tête et rougir ses joues. Evidemment qu’elle appréciait le compliment, elle était humaine après tout, mais elle était toujours gênée quand on lui faisait des éloges. Elle faisait de son mieux, au quotidien, jour après jour, pour marcher sur le chemin de Dieu, dans la droiture et le respect des autres. Alors quand on lui disait qu’elle était une bonne personne, elle était heureuse.
- La nourriture épicée, c’est vraiment la meilleure. Il n’y a pas de débat possible ! De sa bouche s’échappe un petit rire. Dans sa vie plutôt rythmée par la routine, les épices amenaient un peu de piment. Mais maintenant, c’était plus compliqué. Fallait l’avouer.
- Alors dis moi, c’est quoi ta spécialité ? J’imagine qu’en pâtisserie, tu dois savoir faire plein de trucs, mais j’ai un peu peur que tu me donne trop faim, ou que tu me parles de quelque chose que tu ne pourrais plus faire maintenant, faute d’ingrédients… Comme tu dis, en 2015 c’était quand même plus facile. Bon sang. Tu te rend compte ?
Ses sourcils se froncèrent, et sa mine se ferma tout doucement. Elle soupira, quelque chose qui venait du fond du cœur. Elle essayait souvent de ne pas trop penser à la vie d’avant. A sa mère, à ses sœurs. C’était douloureux, et pénible. Parce que Peyton savait qu’on ne pouvait pas revenir en arrière, et que la seule façon de s’en sortir véritablement, c’était d’apprendre à vivre avec ce nouveau monde, parce qu’il ne changerait pas.
- 2015. C’était il y a peu, et pourtant j’ai l’impression que c’était il y a une éternité. D’avoir vécu douze vies depuis. J’ai l’impression que rien d’autre n’a existé depuis des années…
Et c’était plus que vrai. Son sourire était doux, mais franc, et la petite pétillance dans le fond de ses yeux ne pouvait qu’attester de cette joie de vivre qui la traversait. Peyton était une jeune femme bien élevée – à son sens en tout cas - , pleine de bonne volonté, de gentillesse, et dotée d’une éducation solide et forte. Et elle était fière de cette éducation. C’est celle qu’elle donnerait à ses enfants, elle faisait confiance à Grant pour être sur la même longueur d’onde.
Evan lui dit alors qu’il trouvait qu’elle était quelqu’un de bien, et ce compliment lui fit détourner la tête et rougir ses joues. Evidemment qu’elle appréciait le compliment, elle était humaine après tout, mais elle était toujours gênée quand on lui faisait des éloges. Elle faisait de son mieux, au quotidien, jour après jour, pour marcher sur le chemin de Dieu, dans la droiture et le respect des autres. Alors quand on lui disait qu’elle était une bonne personne, elle était heureuse.
- La nourriture épicée, c’est vraiment la meilleure. Il n’y a pas de débat possible ! De sa bouche s’échappe un petit rire. Dans sa vie plutôt rythmée par la routine, les épices amenaient un peu de piment. Mais maintenant, c’était plus compliqué. Fallait l’avouer.
- Alors dis moi, c’est quoi ta spécialité ? J’imagine qu’en pâtisserie, tu dois savoir faire plein de trucs, mais j’ai un peu peur que tu me donne trop faim, ou que tu me parles de quelque chose que tu ne pourrais plus faire maintenant, faute d’ingrédients… Comme tu dis, en 2015 c’était quand même plus facile. Bon sang. Tu te rend compte ?
Ses sourcils se froncèrent, et sa mine se ferma tout doucement. Elle soupira, quelque chose qui venait du fond du cœur. Elle essayait souvent de ne pas trop penser à la vie d’avant. A sa mère, à ses sœurs. C’était douloureux, et pénible. Parce que Peyton savait qu’on ne pouvait pas revenir en arrière, et que la seule façon de s’en sortir véritablement, c’était d’apprendre à vivre avec ce nouveau monde, parce qu’il ne changerait pas.
- 2015. C’était il y a peu, et pourtant j’ai l’impression que c’était il y a une éternité. D’avoir vécu douze vies depuis. J’ai l’impression que rien d’autre n’a existé depuis des années…
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Sam 3 Sep 2022 - 10:47
En tout cas, ca me fait du bien de parler sans trop de détour, sans trop de souci à se faire. Enfin, je dois faire attention à ce que je dis, évidemment. Dans tous les cas, parler de cuisine, ça me donne faim. Mais ça me fait aussi plaisir puisque c’est un sujet que je connais. Et si je connais, je suis plus à même de ne pas me perdre dans l’inconnu. J’adore la nourriture épicé, les plats colorés, le genre de plats qui donnent tellement d’information aux papilles qu’il s’imprègne totalement dans l’esprit. Peyton semblait être du même avis et ça, c’est un point en plus ! On ne rigole pas sur la nourriture ! En revanche, me pencher sur une spécialité… C’est un peu compliqué.
- Eh bien, je me dois d’être très polyvalent ! Pour m’adapter aux goûts des clients mais si je devais choisir ce que j’aime le plus faire ! Je dirais… Le cheesecake ou l’opéra. Plutôt difficile de ne pas manger la moitié avant de le vendre au client !
Mais c’est vrai que parler de nourriture et de pâtisserie me donne envie de manger. Mais j’aime manger et mangerait constamment si c’était possible. Mais les denrées sont rares. Visiblement, revenir sur 2015 est complexe pour la jeune femme.
J’avoue que penser aux années précédentes, c’est parfois difficile. Penser à la famille qui n’est plus présente impacte fortement le moral.
- Le temps passe vite. Encore, on est assez âgé pour se souvenir de ce que c’était avant. Imagine les enfants qui n’ont vécus que cette vie ?
Je trouve que c’est triste. De ne pas savoir comment la vie était simple avant que le virus ne vienne finalement tout dérégler sans la moindre difficulté. Enfin, je ne sais pas si parler de la vie d’avant est une bonne idée. Moi, je sais que ça me rends toujours un peu triste mais c'est une certaine nostalgie, au fond.
- Dans un sens, ils ne ressentent pas le manque, ce n’est peut-être pas plus mal. Mais on a de la chance de ne pas être dehors. De ne pas risquer leurs vies.
Pour un adulte, c'est déjà quelque chose de complexe, je ne sais pas comment des enfants peuvent survivre. Mais dans un sens, les enfants d'Anjali et Mason ont réussi. Grâce à l'aide d'Anjali, c'est une certitude. Je ne peux pas dire que je ne sais pas ce qu'il se passe dehors vu que j'y étais encore il y a quelques mois.
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- Evan Jensen
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