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Re: Prêcher la Bonne Parole
Lun 14 Mar 2022 - 16:57
Plus je parle avec Peyton, plus je me dis que la demoiselle est bien convaincu de ce qu’il peut bien se passer ici. Et je ne peux pas lui en vouloir, je ne la prends pas pour quelqu’un de bête pour autant. Au contraire, je pense que je serais aussi à même de suivre cet exemple si je n’avais pas le choix et qu’il s’agissait d’une nécessité. Je pense qu’on veut tous la même chose, finalement. Mais elle n’est pas méchante, c’est un fait. Ce que je dis semble la convaincre et je suis rassuré de ne pas m’être non plus mis en porte à faux. Ce n’est pas le but de la manœuvre, finalement. J’écoute finalement Peyton, hochant alors la tête à ses dires. Je n’ajoute finalement rien de plus puisque les chœurs se mettent à chanter.
Tout le monde ferme les yeux et je suis dans l’obligation de baisser la tête, les yeux rivés sur mes mains. Si je devais me mettre à prier, je ne saurais même pas quoi demander. Parce que je n’ai finalement besoin de rien. Je ne pense pas être le plus à plaindre ici. Si la situation était différente et que j’étais croyant, je pourrais probablement demander à être heureux, à ne pas avoir trop de problème lambda, voir à protéger les personnes que j’apprécie. Mais ici, je n’ai pas l’envie de prier un dieu pour lequel je ne crois pas. Du bruit retenti et je relève finalement la tête, tournant le regard vers Peyton qui reprends finalement la conversation par des questions.
- J’étais boulanger à Seattle. J’avais une petite amie et j’essayais de mettre de côté pour ouvrir une Pâtisserie dans les années qui devaient arriver.
Autant dire que ça me paraît tellement loin. Et impossible au passage. Ce n’est pas avec des tickets de rationnement que je vais pouvoir acheter un bâtiment. D’autant plus que… ouais, ça ne me donne pas vraiment envie de le faire ici. Je lui souris doucement, un peu nostalgique pour le coup.
- J’avais vingt-cinq ans et je me disais que j’avais le temps de me préoccuper de certaines choses plus tard. Maintenant… je n’ai plus le temps de le faire étant donné la situation. Et toi ?
- Evan Jensen
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Mer 23 Mar 2022 - 9:57
Le temps de prière est un moment important pour Peyton, qui a tant de choses à demander à ce Dieu auquel elle croit presque plus fort que tout. Il l’écoute, Il exauce ses prières, elle le sait, elle doit être patiente pour obtenir ce qu’elle désire le plus au monde. Mais parfois, elle se décourage, parfois elle se demande, si elle est assez bonne pour le mériter. Si l’attente est un message, ce qu’elle doit améliorer en elle pour qu’Il lui accorde le cadeau qu’elle attend. Les choses ne sont pas si simples que ce qu’on voudrait qu’elle soit, et il faut savoir l’accepter.
La prière arrive à son terme, et les chuchotements qui s’élèvent un peu partout indiquent que tout le monde commence à reprendre le cours de sa vie. Elle tourne les yeux vers Evan, qui lui raconte ce qu’il faisait avant le Jugement, comme elle le lui a demandé. Un boulanger. C’est un métier très intéressant, et noble. Un homme qui travaille de ses mains, pour offrir le fruit de son travail aux autres.
- Personne ne pouvait prévoir ce qui est arrivé. Personne. Tu ne dois pas t’en vouloir de ne pas avoir pu réaliser les choses avant de ne plus pouvoir le faire. Mais ne t’inquiète pas, les choses vont s’arranger, j’en suis certaine. Tout ça n’est qu’une épreuve pour accéder à quelque chose de plus fort, de plus grand. J’en suis certaine.
Elle est touchée par sa nostalgie, par le ton de sa voix. Elle n’ose pas lui demander ce qu’est devenue sa petite amie de l’époque, parce qu’elle imagine bien trop de scénario qui auraient pu arriver. Et sachant qu’elle n’a jamais entendu parler de cette relation de longue date, elle pense bien que la jeune fille n’est plus là. Peut être pourtant qu’elle est vivante ailleurs. Non, décidement sa curiosité naturelle prend le dessus, et, alors que son père annonce la fin de l’office religieuse, elle se tourne vers lui.
- Cette fille… Ta petite amie.. Est-ce qu’elle est… Elle ne finit pas sa phrase, ce n’est pas nécessaire, ils ont compris tous les deux lorsqu’elle a baissé les yeux, elle-même genée par son indélicatesse. Veux tu qu’on aille marcher un peu ?
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Mer 6 Avr 2022 - 15:10
Peyton a évidemment raison. Personne ne pouvait prévoir une telle épidémie. Personne ne pouvait se dire que du jour au lendemain, tout changerait du tout au tout. Après tout, rien ne laissait présager ce genre de chose. D’un autre côté, j’ai la chance on va dire, de ne pas être encore dehors. Je ne suis pas persuadé, en revanche, que c’est une simple mauvaise passe dans l’immédiat. Je pense que la menace continuera de planer encore un bon moment. Mais je ne veux pas lui briser ses espoirs. A sa question, j’agite alors la tête. Non, ma petite amie de l’époque n’est plus présente depuis bien longtemps.
- Non, elle a été infecté assez rapidement en Octobre. Après son entrée à l’hôpital, je ne l’ai pas revu.
De plus, étant parti relativement rapidement à la fin du mois d’Octobre, je n’aurai pas pu la chercher bien longtemps. Je crois que si je devais retourner à Seattle à un moment et tomber sur elle… Je ne suis pas persuadé que je me sentirais très bien. Je suppose que je serais probablement sur le cul.
- Oui, avec plaisir. Qu’est-ce que tu faisais de ton côté, avant ?
C’est difficile de se dire que quelqu’un à une vie différente de la mienne. Principalement à cause de l’âge. Je me demande comment les prochaines générations feront pour pouvoir vivre correctement, sans avoir vécu toutes les choses habituelles. Que ce soit les cinémas, les sports ou d’autres choses toutes banales de mon point de vue.
- Je ne sais pas quel âge tu avais en 2015 alors.. tu étudiais peut-être ?
Peyton a l’air d’être jeune. Après tout, si je remets le parallèle avec Victor, lui avait à peine 15 ans. Alors, autant dire que la question ne se pose pas pour les plus jeunes. De mon côté, j’avais déjà commencé ma vie d’adulte depuis quelques temps. Enfin, quelques temps, tout est relatif.
- Qu’est ce que tu voulais faire à l’origine ?
Parce que si tout à changer, nos priorités aussi. J’ai quand même la chance de continuer à faire ce que j’aime. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
- Evan Jensen
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Sam 9 Avr 2022 - 13:43
- Peut être que… Enfin je comprends que tu n’aies pas pu garder l’Espoir. J’espère que où qu’elle soit, elle ai trouvé la paix.
Evan accepta sa proposition de Peyton d’aller marcher un peu, et celle-ci lui en fut fort reconnaissante. Elle adorait aller à la messe, mais rester assise sur le banc lui donnait des fourmillements dans le bas des jambes. Cependant, elle prenait bien garde à garder avec lui une distance correcte, afin qu’à aucun moment on ne puisse penser que son attitude était incorrecte vis à vis de son époux.
- Oh nous ne devons pas avoir tant d’écart que ça je pense… J’avais 21 ans en 2015.
Ca lui semblait être une éternité en arrière. Un autre monde, une autre vie. Quelque chose qui lui paraissait presque irréel quand elle essayait d’y réfléchir. Le monde d’avant. Le mot était terriblement juste. C’était avant. Ce n’était plus maintenant, et ça ne sera jamais après. Qu’est ce qu’elle faisait. C’était la première question, et elle était assez intéressant. Elle observa le ciel, un petit instant, respirant l’air frais, avant de lui répondre.
- On a passé beaucoup de temps sur les routes. Papa prêchait tous les dimanches, et nous on le suivait. On préparait les lieux, les repas. Avec ma mère et ma sœur, on gérait toute l’organisation du moment en fait. On peut voir ça comme une sorte d’entreprise familiale en fait. Je pense. Notre vie c’était d’aller de point en point, pour donner espoir aux gens, tenter de leur redonner foi en Dieu, ou de la conserver.
Oui, une vie diamétralement à l’opposé sans doute de ce qu’avait pu vivre Evan au même âge. Peyton n’avait jamais connu les bars, les sorties, les soirées étudiantes. Elle n’avait même pas connu les flirts, les rendez vous galants, la folie des corps qui traînent la nuit. Mais ce qu’on ne connaissait pas ne pouvait pas nous manquer, alors elle n’était pas malheureuse de ça.
- Ce que je voulais faire de ma vie ? C’était une question qu’elle ne s’était jamais posé. Parce qu’en fait, il n’avait jamais été question de ce qu’elle voulait. Mais de ce qu’elle devait faire. Pour sa famille, pour son avenir. En tout cas, la question la troublait, c’était visible. Je… En fait, je pense que ma vie n’aurait pas vraiment différé de ce qu’elle est aujourd’hui, tu sais. J’aurai fini par me marier, et m’occuper de mon foyer, élever des enfants… Bien sûr, il n’y aurait pas eu de rôdeurs, de guerres et tout ça. Mais… Je serais la même ?
Evan accepta sa proposition de Peyton d’aller marcher un peu, et celle-ci lui en fut fort reconnaissante. Elle adorait aller à la messe, mais rester assise sur le banc lui donnait des fourmillements dans le bas des jambes. Cependant, elle prenait bien garde à garder avec lui une distance correcte, afin qu’à aucun moment on ne puisse penser que son attitude était incorrecte vis à vis de son époux.
- Oh nous ne devons pas avoir tant d’écart que ça je pense… J’avais 21 ans en 2015.
Ca lui semblait être une éternité en arrière. Un autre monde, une autre vie. Quelque chose qui lui paraissait presque irréel quand elle essayait d’y réfléchir. Le monde d’avant. Le mot était terriblement juste. C’était avant. Ce n’était plus maintenant, et ça ne sera jamais après. Qu’est ce qu’elle faisait. C’était la première question, et elle était assez intéressant. Elle observa le ciel, un petit instant, respirant l’air frais, avant de lui répondre.
- On a passé beaucoup de temps sur les routes. Papa prêchait tous les dimanches, et nous on le suivait. On préparait les lieux, les repas. Avec ma mère et ma sœur, on gérait toute l’organisation du moment en fait. On peut voir ça comme une sorte d’entreprise familiale en fait. Je pense. Notre vie c’était d’aller de point en point, pour donner espoir aux gens, tenter de leur redonner foi en Dieu, ou de la conserver.
Oui, une vie diamétralement à l’opposé sans doute de ce qu’avait pu vivre Evan au même âge. Peyton n’avait jamais connu les bars, les sorties, les soirées étudiantes. Elle n’avait même pas connu les flirts, les rendez vous galants, la folie des corps qui traînent la nuit. Mais ce qu’on ne connaissait pas ne pouvait pas nous manquer, alors elle n’était pas malheureuse de ça.
- Ce que je voulais faire de ma vie ? C’était une question qu’elle ne s’était jamais posé. Parce qu’en fait, il n’avait jamais été question de ce qu’elle voulait. Mais de ce qu’elle devait faire. Pour sa famille, pour son avenir. En tout cas, la question la troublait, c’était visible. Je… En fait, je pense que ma vie n’aurait pas vraiment différé de ce qu’elle est aujourd’hui, tu sais. J’aurai fini par me marier, et m’occuper de mon foyer, élever des enfants… Bien sûr, il n’y aurait pas eu de rôdeurs, de guerres et tout ça. Mais… Je serais la même ?
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Mar 24 Mai 2022 - 15:04
En toute honnêteté, je ne pense même pas qu'elle ait survécu. Si elle a fait parti des premiers touchés de la population, je préfère faire une croix dessus. J'ai vu ce qu'il se passait avec les autres, je préfère finalement garder une image positive. Comme avec le reste de ma famille, finalement. Mais je ne peux m'empêcher de sourire à Peyton pour sa remarque. J'espère que tout le monde a pu trouver la paix. Mais je ne suis pas persuadé. Beaucoup errent encore dehors sous les traits de rôdeurs.
J'accepte volontiers d'accompagner Peyton. Tout pour sortir d'ici.
Je me redresse, gardant une distance certaine avec Peyton. Parce que je ne veux pas lui attirer d'ennui quand la seule chose que je fais, c'est de parler avec elle. Rien de plus. Mais finalement, je la vois probablement plus jeune que prévu puisqu'en 2015, elle était bien majeure. On a donc quatre ans d'écart seulement.
Je glisse finalement les mains dans mes poches alors qu'on sort de l'église. Je peux enfin prendre une respiration correcte. Non pas que l'église soit oppressante mais je n'aime pas l'endroit. Je suis curieux de ce que pouvait faire Peyton et sa famille. Il y a tellement de personne venant d'horizon différents que tout le monde est intéressant pour moi.
Je ne suis pas vraiment surpris de ce qu'elle peut me décrire. C'est une vie différente de la mienne, c'est une certitude. Pas négative puisque ce sont leurs croyances.
- C'est louable de votre part. Vous avez du aider beaucoup de famille et de gens à garder espoir. Vous avez du beaucoup voyager dans le pays, du coup ?
Finalement, j'apprends à la connaître et si je la voyais déjà comme quelqu'un de bien, je sais que mon premier avis était finalement le bon. Elle est gentille et si je ne partage pas ses croyances, ça ne change pas qu'elle est une bonne personne. Probablement meilleure que beaucoup d'autres.
- Tu n'avais pas d'autres rêves, Peyton ? Je voulais avoir ma propre boulangerie. Tu n'avais aucune aspiration ? A part fonder une famille.
J'entends, quelque chose pour elle. Personnellement, de façon égoïste aussi. Pas uniquement fonder une famille et se marier. Je ne dénigre absolument pas. Mais c'est triste de ne pas penser autant à soi qu'aux autres. Je réfléchis quelques secondes avant d'ajouter. Peut-être de cette façon...?
- Qu'est ce que tu aimais faire par exemple? Danser, chanter, jouer de la musique ou faire du sport.. Tu as peut-être une passion ?
- Evan Jensen
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Dim 5 Juin 2022 - 15:37
L’entendre dire que c’était louable de leur part lui fit chaud au cœur. Maman aurait adoré entendre ça aussi, elle qui était si dédiée à la communauté et à la croyance. Effectivement, elle ne comptait pas les témoignages de personnes qui avaient apprécié leur aide bien au-delà de ce qu’ils s’étaient fixés, d’enfants perdus revenus dans le droit chemin grâce à la Foi, de malades qui n’avaient plus peur de la mort une fois qu’ils avaient compris qu’Il serait là pour les accueillir dans leur Grand Voyage. C’était une époque qu’elle ne regrettait pas, parce qu’on avait appris à Peyton qu’il ne fallait rien regretter, mais dont elle savourait les souvenirs avec un peu de nostalgie, il fallait l’avouer.
- Assez oui, Papa essayait de toucher un maximum de gens. Alors bien sûr je n’ai jamais vu la côte Est, mais nous avons pas mal silloné les routes à la rencontre des croyants.
Peyton apprécie cet échange. Sincèrement. C’est bien une des rares fois où l’on s’intéresse vraiment à sa personne, où on la questionne un peu. La jeune femme n’est pas du genre à se mettre en avant, et d’habitude, il faut avouer qu’elle est plutôt discrète, et qu’on ne la remarque pas. Alors avoir une vraie discussion, c’est parfois un souffle d’air pour elle. Pourtant, sa question suivant lui fait discrètement froncer les sourcils. Lui demander si elle n’avait pas d’autres aspirations, c’est finalement sous entendre que la sienne n’en était pas vraiment une. Ou du moins, pas une suffisante aux yeux du reste de la société.
Elle prend sur elle cependant, parce que elle n’est pas mauvaise, elle n’a jamais été élevée comme ça. Et elle espère bien qu’en vérité, son interlocuteur ne la dénigre pas. Mais quand même, ça la heurte un peu.
- Bien sûr que j’aime des choses. La cuisine, bien tenir ma maison, m’occuper des enfants. Rêver de quelque chose qui n’est pas commun, ça ne veut pas dire que je n’ai pas d’aspirations. Bien sûr que maintenant que je côtoie des gens de mon âge, je me rend compte que je n’ai pas grandi dans le même monde, si je peux dire ça comme ça. Je peux entendre qu’on ne comprenne pas vraiment que je rêvais de cette vie là, et pas de celle des autres.
- Assez oui, Papa essayait de toucher un maximum de gens. Alors bien sûr je n’ai jamais vu la côte Est, mais nous avons pas mal silloné les routes à la rencontre des croyants.
Peyton apprécie cet échange. Sincèrement. C’est bien une des rares fois où l’on s’intéresse vraiment à sa personne, où on la questionne un peu. La jeune femme n’est pas du genre à se mettre en avant, et d’habitude, il faut avouer qu’elle est plutôt discrète, et qu’on ne la remarque pas. Alors avoir une vraie discussion, c’est parfois un souffle d’air pour elle. Pourtant, sa question suivant lui fait discrètement froncer les sourcils. Lui demander si elle n’avait pas d’autres aspirations, c’est finalement sous entendre que la sienne n’en était pas vraiment une. Ou du moins, pas une suffisante aux yeux du reste de la société.
Elle prend sur elle cependant, parce que elle n’est pas mauvaise, elle n’a jamais été élevée comme ça. Et elle espère bien qu’en vérité, son interlocuteur ne la dénigre pas. Mais quand même, ça la heurte un peu.
- Bien sûr que j’aime des choses. La cuisine, bien tenir ma maison, m’occuper des enfants. Rêver de quelque chose qui n’est pas commun, ça ne veut pas dire que je n’ai pas d’aspirations. Bien sûr que maintenant que je côtoie des gens de mon âge, je me rend compte que je n’ai pas grandi dans le même monde, si je peux dire ça comme ça. Je peux entendre qu’on ne comprenne pas vraiment que je rêvais de cette vie là, et pas de celle des autres.
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Re: Prêcher la Bonne Parole
Jeu 16 Juin 2022 - 11:14
Au fond, c’est beau. D’aider. Si je ne partage pas vraiment sa religion et ses croyances, je ne peux nier que la religion rassure et fait du bien aux gens qui y croient. Quoi qu’il en soit, elle a dû beaucoup voyager, voir beaucoup de monde. Ce qui, finalement, n’était pas plus mal.
Je me rends compte que mes mots peuvent paraître un peu… mauvais. Lorsque je parle d’aspiration et j’ai peur de la vexé en plus de ça. Alors, je me tourne finalement vers la brune.
- Je suis désolé, je ne voulais pas laisser sous-entendre que tu n’as pas d’aspiration. Fonder une famille est une aspiration mais je parlais d’une aspiration individuelle. C’était un peu maladroit de ma part, je m’en excuse.
Je ne veux pas qu’elle pense que je la trouve idiote ou autre. Ce n’est pas le but. Je me dis juste qu’avoir uniquement une aspiration tournée autour de la fondation d’une famille est dommage. Parce qu’on doit vivre au-delà d’une appartenance à une famille. Mais à ses mots, je comprends un peu mieux pourquoi elle possède ce type d’aspiration. Au-delà de New Eden, j’entends.
- Ce n’est pas forcément négatif d’avoir eu une vie différente des autres. Tu as grandi, tu es devenu quelqu’un de bien. Est-ce que ce n’est pas l’essentiel, finalement ?
Dans un sens, on se fiche de savoir si l’un a pu vivre une vie normale, que l’autre a été choyé ou élevé dans la religion. L’essentiel, c’est d’être heureux comme on peut. Et un environnement n’est pas plus favorable à ça qu’un autre. Si je devais faire une rétrospective courte, mon adolescence n’a pas forgé plus que ça ma gentillesse. J’imagine que ça dépend de tout et tout le monde.
- Qu’est-ce que tu aimes cuisiner ? Certains ingrédients me manquent. Je pouvais faire tellement de chose différente à la boulangerie. Maintenant, c’est un peu plus compliqué.
J’essaye d’emmener la conversation sur un terrain ou je ne risque pas de la dénigrer sans le faire exprès. Histoire de ne pas lui faire de peine. Ce n’est pas mon but, pas du tout même. Je suis plutôt content de pouvoir discuter sur des sujets normaux, sans prise de tête.
- Evan Jensen
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