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Re: Dernier train pour Seattle
Mar 23 Aoû 2022 - 22:12
Nerveusement, Daemon réajusta sa casquette. Il ne fallait pas avoir un œil aguerri pour remarquer que l'homme n'était pas à son aise. Ce n'était pas tant la chaleur, pas tant le monde ni le fait d'être en première classe mais bien autre chose. Il ne voulait pas être ici, il ne voulait pas qu'on le voit.
Sous ses pieds, sous ce siège bien trop spacieux pour lui, une large boîte en métal. Cette boite contenait tout ce qui lui permettait encore de vivre ou du moins, de travailler. C'était sa boite à outils, du plus basique au plus technique. Sur ses genoux, un sac à dos noir. C'était tout ce qu'il emportait avec lui. Son périple prendrait fin à Portland.
Le maçon faisant frénétiquement tourner une bague en plastique bleue pâle à son annulaire gauche. Pourtant, il n'était pas réellement marié. Ou du moins, pas dans son coeur. Il y a une semaine de cela, à Las Vegas, une énième touriste avait voulu mangé local. L'alcool avait coulé à flot, pour elle. Daemon lui, savait rester sobre, parce qu'il devait pouvoir fuir à tout moment, il devait pouvoir reconnaître les visages. La touriste avait voulu, sur un coup de tête, se marier. Lui, endetté jusqu'au cou officiellement et officieusement, avait accepté. Elvis les avait donc unis devant Dieu et, sans vraiment le savoir, elle était devenue madame Brody et le trentenaire espérait bien qu'elle hériterait de ses dettes officielles.
Daemon avait ensuite lâchement fui. De train en train, d'auto-stop en auto car, il s'était retrouvé à San Francisco. Son objectif était de rentrer à Portland et de retrouver Sebastian. Prétexter une visite de sympathie et lui extorquer quelques billets, pour les donner aux gangs de Vegas auxquels il devait énormément d'argent. C'était bien plus simple que d'enterrer les cadavres pour Roman et sa mafia dans les chantiers.
Alors il était là, sans doute le premier sur le quai et sans doute le premier à monter dans le train. Il était assis depuis de très -trop- longues minutes. Son voisin, qui s'était présenté en tant que Leon, était là depuis une dizaine de minutes et ne cessait de blablater. Daemon lâchait de temps à autre de francs rires. Jusqu'à ce qu'une brune ne rentre dans le wagon et que sa conversation téléphonique n'attire son attention. Les yeux clairs du maçon se posèrent sur elle. Il plissa les yeux, fronça les sourcils.
- Merde pesta-t-il en s'enfonçant dans son siège, détournant son regard de cette brune qu'il connaissait
- Ouais c'était la merde comme tu dis ! Ils avaient tous chopé la tourista sauf moi, tu y crois ça ? lâcha Leon avec un rire gras
Alexandri ? Alexandra ? Alexia ? Alléluia ? Comment s'appelait-elle déjà ? Daemon s'en moquait, il la connaissait. Il avait travaillé avec elle à Vegas. Il avait bu un verre avec elle, elle était chiante comme la pluie mais surtout... elle était de Las Vegas. Elle devait être là pour lui. Elle devait être la femme du chef de gang. Elle venait le balancer. Ou pire, lui jeter tous les hommes à ses trousses pour le tuer et lui, il était coincé dans ce train maudit.
- Spoiler:
- Daemon porte un t-shirt noir, probablement un peu taché d'enduit. Il porte un jean, des chaussures de sécurité et une casquette de baseball.
Il a une caisse à outils complète. Dans son sac, un jet de carte, une pièce d'identité, quelques fringues. Rien de plus
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Re: Dernier train pour Seattle
Sam 27 Aoû 2022 - 19:58
Un soupir lui échappe alors qu'il lui faut jouer des coudes pour se faire une place. L'enthousiasme est mesuré pour elle, elle cherche juste à se rendre au siège indiqué sur son billet et a un soupir alors qu'elle arrive à proximité. Au moins, rien ne doit figurer sur les compartiments bagages, elle peut glisser le tout sous son siège. Au téléphone en même temps, l'asiatique essaie de reprendre la conversation avec son mari.... Je devrais arriver tard, je peux compter sur toi pour venir me chercher ? Souffle-t-elle alors en écoutant de l'autre côté la voix passablement agacée de Yuan :Tu as une idée de l'heure ? Demande-t-il, frustré que ça soit autant le chaos. Il faut dire que ce colloque à San Francisco a été demandé au dernier moment.Je t'enverrais un message, s'il y a du retard, souffle-t-elle d'un ton plus doux.
Il est occupé à autre chose, autant dire qu'elle le dérange. Elle ne s'en formalise pas, la tendresse entre eux n'est pas non plus ce qui les caractérise le plus.N'oublie pas le cours d'escrime de Tao, lui glisse-t-elle simplement pour ne pas finir la conversation sur une frustration de plus.Je sais, Maria l'y amènera, il ne la voit pas rouler des yeux.Très bien, à ce soir, elle coupe. S'installe, tombant sur son siège. Tant pis pour le reste.
- Spoiler:
- Inventaire : Petit sac de voyage avec un rechange, Zi n'était en séjour que pour deux jours
Ses clés de maison, téléphone, ordinateur portable, des dossiers pour le travail, chargeur, des aspirines, des pansements pour les ampoules
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Re: Dernier train pour Seattle
Dim 28 Aoû 2022 - 12:44
La première classe, c’était le bonus. La musicienne s’était offert ce petit extra pour rentrer à Seattle, après son premier concert dans sa ville natale. Ce n’était évidemment symbolique que pour elle, mais ça comptait. Elle en parlera certainement à la prochaine séance. Malheureusement, c’est en voulant mettre son casque pour se réfugier dans sa bulle qu’elle a réalisé que son téléphone avait disparu, ainsi que son portefeuille. C’est la dixième fois qu’elle retourne son sac à main, mais elle n’y trouve que ses clefs, son billet, des chewing-gum à la menthe, une bouteille d’eau, son carnet de notes et ses médicaments. Fais chier…
-Sérieusement ?! S’agaça-t-elle plus bruyamment en réalisant qu’elle ne peut placer sa valise nulle part dans le compartiment prévu.
Elle souffla ostensiblement, ignorant les gens qui débattaient sur le vélo qui n’était finalement qu’un emmerdement parmi d’autres, et rejoignit sa place. Un homme était déjà là, d’âge mûr, pas dégueu à regarder, mais elle était encore trop énervée pour y faire vraiment attention. Elle coinça son bagage dans l’espace au-dessus de leurs têtes – heureusement qu’elle était minuscule – et s’assit enfin. Tout ça lui avait donner chaud. Trop chaud. Elle se releva juste le temps d’ôter sa veste, elle casa à côté de sa valise, puis se rassit non sans un regard gêné pour son voisin.
-Désolée…
Mais elle était quand même mieux en débardeur, même si le type en face d'elle ne mâtait définitivement pas que ses yeux... gênant. Elle l'étudia froidement, un instant, puis se tourna plutôt sur son voisin de droite. Écartant une mèche de cheveux qui barrait sa vision, elle attira timidement l’attention de son co-voyageur :
-Pardon, excusez-moi. Je… je me suis fait voler mon téléphone sur le quai. Je peux emprunter le vôtre ? C’est juste pour prévenir mon père, qui doit me récupérer à Seattle.
- Spoiler:
Description : Selene est habillée comme ça, mais elle a retiré sa veste, elle est donc en débardeur. Elle est légèrement maquillée et son parfum est le Black XS femme (oui, c’est un détail important).
Dans son sac à main : casque audio, clefs de maison, billet de train, chewing-gums à la menthe, carnet de notes griffonnés de pensées ou de partitions, une bouteille d’eau 50mL, une boîte de clozapine.
Dans sa valise : elle est très petite (prévue pour deux jours seulement). Il y a des vêtements, sa trousse de toilette, une paire d’escarpins et des partitions.
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Re: Dernier train pour Seattle
Dim 28 Aoû 2022 - 15:49
Dernier train pour Seattle
RP en HRP avec des gens cools - on va tous mourir bientôt.
☽« Salut toi. Je ne te réveille pas ? » La voix rauque de William fait ourler mes lèvres en un doux sourire, alors qu’il me répond : « Du tout. Alors, ça s’est bien passé ? » Mon époux n’est pas un lève-tard, mais il s’est autorisé quelques jours de congés, aussi la grâce matinée est-elle d’office affiliée à ceux-ci. De mon côté, j’ai dû effectuer un voyage d’affaires à San Francisco, afin d’assurer la signature d’un contrat qui pouvait valoir une fortune, autant pour le client que la banque que je représentais. « Impeccable. Enfin, si l’on veut. J’ai quelque peu été forcée de sortir les griffes lorsque j’ai senti qu’on tournait en rond au bout de deux jours sans l’ombre d’une signature, mais au bout du compte, mission accomplie. Je rentre, les papiers noircis d’encre plein la sacoche ! » « Yes, je le savais ! Dès que tu sors les griffes, personne ne peut te résister, et crois-moi, j’en sais quelque chose ! » Je glousse à la remarque de mon époux, avançant sur le quai. Mon affaire réussie, je n’ai qu’une hâte : rentrer à la maison et retrouver l’homme que j’aime. Je suis déjà prête à grimper dans le train qui m’annonce plusieurs heures de transport, mais je suis tellement épuisée par ces derniers jours passés à argumenter avec les clients que je compte bien utiliser le voyage pour me ressourcer et dormir allègrement. Pour autant, le train n’est pas encore prêt de démarrer, aussi je profite de cette interruption pour savourer ma victoire et entendre la voix de Will. « Tu rentres, là ? » Un coup d'épaule manque de me faire perdre l'équilibre. Une sorte de grognement accompagne le mouvement, et je ne peux qu'apercevoir un carré de peau foncée se détourner de moi, la silhouette portant un uniforme strict, probablement issu de l'armée, s'effaçant dans le wagon sans demander son reste. Excuse-toi surtout pas, connasse. « Oui, j’attends mon train. Honnêtement, j’ai hâte de quitter les lieux, en plus l’atmosphère est tendue dans la ville, avec les manifestations qui s’y déroulent. Sans compter les manières de certains, la politesse n’est pas au goût de tout le monde ici. Heureusement, le train devrait bientôt démarrer. »
Et en prononçant ces mots, je relève la tête. Plus par automatisme qu’autre chose, j’observe ce qui se passe devant moi. D’abord, je n’y accorde pas trop d’importance, mes iris n’accrochant rien de particulier. Et puis je suis secouée par un mécontentement qui gronde, et qui, cette fois, n’est pas dû à un rassemblement d’anti-vax. Je remarque en effet que le personnel du train, qui s’attache à raccorder la troisième partie du train, semble sous pression, soumis à des soufflantes interminables. Je fronce les sourcils, commentant au téléphone plus pour moi-même que William : « Hmmpf, j’ai peut-être parlé trop vite. » Un type au visage fermé parle dans un talkie, et s’adresse à ses équipiers. Je n’arrive pas à saisir ce qu’il dit, mais toujours est-il qu’il se tire, abandonnant la corvée au détriment de ses collègues et des passagers du train qui participent aux engueulades générales. « Y a un problème ? » J’entends la voix de William et je secoue la tête. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’y connais rien en train, mais j’ai du mal à croire qu’un employé puisse se barrer ainsi sans finir la tâche entamée. « Je ne sais pas encore… J’ai l’impression qu’il y a un souci pour relier le troisième train mais je ne saurais pas t’en dire plus. » « Bah, ce ne serait pas la première fois qu’un train arrive en retard, au pire. » Se contente de rétorquer William. Je lève les yeux au ciel, en soupirant : « Mmmoui, tu as raison. Je vais te laisser, je vais bientôt devoir rentrer en cabine. » « Okay chérie, tu me manques. Rentre vite, d’accord ? » « Aussi vite que je le peux s’il y a du retard. Je te tiens au courant. Bisous, tu me manques. » Et je raccroche, pour autant sans bouger de ma position, mitigée. Bon, je vais peut-être m’en griller une avant de rejoindre ma place, j’ai l’impression que j’ai intérêt à profiter de l’air frais autant que je le peux.
Et en prononçant ces mots, je relève la tête. Plus par automatisme qu’autre chose, j’observe ce qui se passe devant moi. D’abord, je n’y accorde pas trop d’importance, mes iris n’accrochant rien de particulier. Et puis je suis secouée par un mécontentement qui gronde, et qui, cette fois, n’est pas dû à un rassemblement d’anti-vax. Je remarque en effet que le personnel du train, qui s’attache à raccorder la troisième partie du train, semble sous pression, soumis à des soufflantes interminables. Je fronce les sourcils, commentant au téléphone plus pour moi-même que William : « Hmmpf, j’ai peut-être parlé trop vite. » Un type au visage fermé parle dans un talkie, et s’adresse à ses équipiers. Je n’arrive pas à saisir ce qu’il dit, mais toujours est-il qu’il se tire, abandonnant la corvée au détriment de ses collègues et des passagers du train qui participent aux engueulades générales. « Y a un problème ? » J’entends la voix de William et je secoue la tête. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’y connais rien en train, mais j’ai du mal à croire qu’un employé puisse se barrer ainsi sans finir la tâche entamée. « Je ne sais pas encore… J’ai l’impression qu’il y a un souci pour relier le troisième train mais je ne saurais pas t’en dire plus. » « Bah, ce ne serait pas la première fois qu’un train arrive en retard, au pire. » Se contente de rétorquer William. Je lève les yeux au ciel, en soupirant : « Mmmoui, tu as raison. Je vais te laisser, je vais bientôt devoir rentrer en cabine. » « Okay chérie, tu me manques. Rentre vite, d’accord ? » « Aussi vite que je le peux s’il y a du retard. Je te tiens au courant. Bisous, tu me manques. » Et je raccroche, pour autant sans bouger de ma position, mitigée. Bon, je vais peut-être m’en griller une avant de rejoindre ma place, j’ai l’impression que j’ai intérêt à profiter de l’air frais autant que je le peux.
Ⓒslytbitch.
- Description & inventaire:
- Description : Hoani porte cette tenue, n'ayant pris que des habits relatifs à son travail. Un anneau doré ornant sa main, une montre coûteuse son poignet et des boucles décorant ses oreilles.
Elle a sur elle :son plus beau sourire, une sacoche remplie de documents professionnels et d'un ordinateur portable avec chargeur, les clés de sa maison, son portefeuille avec ID, argent et cie, son portable et son chargeur, de l'Ibuprofène et bien sûr son billet de train.
Dans son sac de voyage : des vêtements de rechange, une salade et un sachet de chips (oui oui), sa trousse de toilette, le dernier roman Patricia Cornwell, un paquet de clopes et un briquet.
Perception : réussite, restée sur le quai elle voit qu'il semble y avoir un souci avec le 3e train, le staff se faisant engueuler. Un employé s'accroche à un talkie avant de s'approcher de ses collègues, il leur dit quelque chose puis il se barre au mécontentement général, même les passagers à proximité râlent. Y a un truc d'anormal qui se passe mais elle ne saisit pas quoi.
Au passage, Frances bouscule Hoani
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Re: Dernier train pour Seattle
Dim 28 Aoû 2022 - 20:19
La respiration saccadée, la grecque soupira de soulagement en pénétrant dans le sas du train ; elle ne l’avait pas raté, heureusement. Elle pouvait sans doute remercier le chauffeur de taxi qui avait manifesté un certain mépris des limitations de vitesse pour la conduire jusqu’à la gare. Elle fit glisser ses lunettes de soleil vers le sommet de son crâne, évaluant rapidement l’espace restreint dédié aux bagages qui allait poser problème. A qui appartenait ce maudit vélo ? Un pli contrarié plissa son front, alors qu’elle n’avait pas d’autre choix que de traîner sa valisette derrière elle jusque dans son wagon.
Son regard croisa brièvement celui de plusieurs passagers, sans y porter d’intérêt. Elle s’arrêta finalement devant le siège qui portait son numéro… Et qui était occupé. « Hum. » Sa paire d’yeux ambrée coula sur la silhouette du brun qui était à sa place. « Excusez-moi, je pense que vous avez fait erreur. » Elle s’excusa avec un sourire courtois, malgré son agacement, tout en présentant son billet qui appuyait son affirmation. Impossible de ne pas repérer son accent aux notes exotiques.
Elle espéra silencieusement que son interlocuteur ne lui poserait pas davantage de désagréments : cette tournée professionnelle aux Etats-Unis était déjà fastidieuse tant dans son rythme soutenu que dans l'effervescence de ses mégalopoles. Elle avait hâte de retrouver la quiétude de sa Grèce natale.
Son regard croisa brièvement celui de plusieurs passagers, sans y porter d’intérêt. Elle s’arrêta finalement devant le siège qui portait son numéro… Et qui était occupé. « Hum. » Sa paire d’yeux ambrée coula sur la silhouette du brun qui était à sa place. « Excusez-moi, je pense que vous avez fait erreur. » Elle s’excusa avec un sourire courtois, malgré son agacement, tout en présentant son billet qui appuyait son affirmation. Impossible de ne pas repérer son accent aux notes exotiques.
Elle espéra silencieusement que son interlocuteur ne lui poserait pas davantage de désagréments : cette tournée professionnelle aux Etats-Unis était déjà fastidieuse tant dans son rythme soutenu que dans l'effervescence de ses mégalopoles. Elle avait hâte de retrouver la quiétude de sa Grèce natale.
- Spoiler:
Elena est habillée comme ça. Elle a ses lunettes de soleil sur la tête. Cheveux attachés.
Elle a son sac à main : paquet de mouchoirs, une boite de tic-tac mentholés, labello pour les lèvres, portefeuille, iphone 13, miroir de poche, livre, un livret de mots fléchés avec un crayon papier, son billet, son chargeur de portable, du gel désinfectant, un déodorant à bille, son étui à lunettes, un masque de nuit et une petite bouteille d'eau pétillante citronnée.
Et elle a sa valisette du coup : sept paires de sous-vêtements, des tenues de rechange (tailleurs essentiellement), une nuisette, un maillot de bain, sa trousse de toilette (brosse à dent, dentifrice, plusieurs crèmes de visage, lingettes démaquillantes, parfum, pince à épiler), son ordinateur portable et son disque dur. Il y a aussi son passeport, et une boite de doliprane.
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Re: Dernier train pour Seattle
Lun 29 Aoû 2022 - 1:00
- Pour les passagers dans le train:
@Ray Dobrowolski et @"Felix Wilkerson, vous avez été témoins de la façon ou @"Emma Ford" a gentiment été éconduite par l’homme en cravate devant vous qui pianote frénétiquement sur le clavier de son PC, soupirant régulièrement ou pestant en regardant son écran. Il finit par grimacer en regardant les deux hommes en face de lui pour tenter de les prendre à partie : « Vous ne trouvez pas que ca sent fort ? Quelqu’un s’est noyé dans le parfum ou c’est le clodo de l’autre siège qui s’est roulé dans je ne sais quoi pout cacher ses effluves de moins que rien ? On devrait peut-être appeler la sécurité ? » Puis, il se tourne vers @Emma Ford pour lui dire : « Tu vois ce qui t’arriveras si tu ne travailles pas assez a l’école ? »
Il faut dire que l’homme en question, Isha, n’est pas discret, surtout quand il se met a grogner pour répondre a @James Gray. « Putain ! Mais tu peux pas gueuler moins fort le vieux bordel ! Tu te crois ou là ?! Merde !! » @James Gray, a ta remarque pour le vélo, le seul qui s’est manifesté, sans décoller son oreille de son téléphone, levant un majeur a ton attention, n’a rien d’un passager habituel de première classe, a vrai dire ca a plus l’air d’un habitué des prisons vu le profile. Se callant dans sa place il reprend sa conversation comme s’il était seul au monde : « Ouai, non c’est rien, un mec qui fait chier pour la mob. Mais ouaaaiiiii, arrête de baliser, tu me connais, 0 embrouille, 0 mauvais plan, la mob va bien, j’ai pas bougé de Chicago, c’est pépère là… limite je me fais chier… »
S’il ne prête pas une grande attention a @Zi Shèng ou @Elijah Hawksley et pour cause : il semble plus intéressé par « le regard de braise » des poumons de @Selene Sweetnam. Malgré la froideur de la jeune femme, il se fend d’un « salut » muet, sans lâcher son GSM, avec un clin d’œil bien lourdingue. Il n’a pas l’air de se préoccuper que son encombrant « outils », emballé dans un tissu épais a la propreté aussi douteuse que lui, prenne beaucoup de place sous la table et gêne surement la passagère devant lui. Il relève a peine la tête vers @Elena Hortos quand elle lui moindre son billet. « Quoi ? Une meuf ? Mais non, je te jure, j’ai eu assez de merde avec mon ex, c’est Vaughn qui fait le con encore… attends, je te laisse 5 min, t’as mon agent de probation sur une autre ligne… » Il bouge son téléphone et avec un air indigné et répond avec un culot presque naturel : « Ca se voit pas que je suis méga occupé là ? Ce manque de respect bordel !!! Tu veux pas être mignonne et te trouver une autre place ? Ces bourges… putains ! »Informations
Tous : ceux qui regardent par la fenêtre, vous pouvez faire un jet de perception.
@Felix Wilkerson et @Ray Dobrowolski: vous pouvez en faire un de plus.
@James Gray : Il y a deux places de libres pour le moment, la 17 et 18
@Elijah Hawksley : tu peux faire un jet de pragma et un jet spécial.
- Pour celle restée sur le quai :
- @Hoani Hawksley, tu peux voir les derniers passagers des premiers trains grimper dedans. Des familles, des travailleurs, une équipe de baseball au grand complet, ce qui a tout l’air d’être une colo de vacances… le train est bondé visiblement. Et ca s’agite, sans que tu arrives a comprendre bien se qui se passe. Les ouvriers qui s’occupaient d’attacher le train sont en train de gentiment, mais surement, partir, sous les insultes des gens de plus en plus énervés d’attendre dans cette fournaise sans savoir quand ils pourront embarquer. Le contrôleur, a coté de toi, fume tranquillement sa cigarette en regardant son téléphone, particulièrement indifférent a ce qui se passe sur le quai quand son talkie raisonne.
« Ordre de lancer le signal de fermeture des portes, départ dans 40 secondes. » Maladroitement il l’attrape et tente de répondre : « Mais… le train numéro 3… - C’est un code orange. » Le type jure, sue, semble nerveux alors qu’il se précipite vers le train, actionne un bouton en avisant de ta presence et te dit : « Madame, montez rapidement, le train va partir !! » Puis, il siffle presque a l’unisson avec les autres contrôleurs, lançant un mouvement d’indignation et de panique chez ceux qui sont encore sur le quai.Informations
@Hoani Hawksley: lance un jet de perception et un de vitesse bon courage à l’avance.
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Re: Dernier train pour Seattle
Lun 29 Aoû 2022 - 11:01
Dernier train pour Seattle
RP en HRP avec des gens cools - on va tous mourir bientôt.
☽ Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai foutu de ce paquet ? Je farfouille dans mon sac, à la recherche désespérée d'une cigarette. J'ai un besoin soudain de nicotine, rendue quelque peu perplexe par les agitations qui secouent la gare. Je devrais peut-être demandé au contrôleur à côté de moi de m'en filer une, ça irait plus vite. En jetant un coup d'œil par dessus mes affaires, je constate que les mouvements de foule sont loin de s'atténuer. De nouveaux voyageurs arrivent et se précipitent dans les wagons alentours, me faisant soupirer. Le train est carrément bondé, et comme pour tout voyage du genre, je redoute qu'il n'y ait plus de passagers que de places assises. Des volées d'insultes accaparent mon oreille, et j'en oublie le tabac pour mieux me concentrer sur les ouvriers aperçus plus tôt. Comme leur collègue, ceux-ci se redressent et s'éloignent lentement mais sûrement du troisième train, qui n'a pas l'air plus relié au reste pour autant. Je fronce les sourcils, un peu béate. Mais qu'est-ce qu'il se passe, bordel ?
Je me tourne vers le contrôleur, en pleine détente, qui se redresse d'un coup au son de son talkie. Une voix impose un démarrage urgent et je me fige un peu, un frisson me prenant. Il y a un échange bref qui se déroule entre l'employé et son interlocuteur invisible, et j'ai le réflexe stupide d'observer les environs pour... je ne sais pas, le repérer, comprendre la situation ? Mais tout ce que je peux voir, ce sont des manifestants à travers les fenêtres de la gare, hurlant certainement leur opposition au vaccin. Je ne sais pas dans quelle mesure cela joue sur le départ du train, mais toujours est-il que le contrôleur m'interpelle, m'intimant instamment de monter dans le wagon alors qu'il signale aussitôt la fermeture des portes. « Hein, qu-quoi ? OH MERDE. » Je ne me fais pas plus attendre, et ma sacoche et mon sac bien en mains, je réalise - avec grâce paraîtrait-il - de grandes enjambées pour sauter dans le wagon, évitant de justesse le claquement des portes à mon visage. Les échos de cris de panique et de mécontentement sifflent derrière moi et je prends conscience que l'effort imprévu m'a filé des sueurs froides. Je respire à toute vitesse, soulagée d'avoir pu embarquer avant qu'il ne soit trop tard, mais également rendue anxieuse par cette annonce hâtive, le train s'apprêtant déjà à quitter la gare.
Je me tourne vers le contrôleur, en pleine détente, qui se redresse d'un coup au son de son talkie. Une voix impose un démarrage urgent et je me fige un peu, un frisson me prenant. Il y a un échange bref qui se déroule entre l'employé et son interlocuteur invisible, et j'ai le réflexe stupide d'observer les environs pour... je ne sais pas, le repérer, comprendre la situation ? Mais tout ce que je peux voir, ce sont des manifestants à travers les fenêtres de la gare, hurlant certainement leur opposition au vaccin. Je ne sais pas dans quelle mesure cela joue sur le départ du train, mais toujours est-il que le contrôleur m'interpelle, m'intimant instamment de monter dans le wagon alors qu'il signale aussitôt la fermeture des portes. « Hein, qu-quoi ? OH MERDE. » Je ne me fais pas plus attendre, et ma sacoche et mon sac bien en mains, je réalise - avec grâce paraîtrait-il - de grandes enjambées pour sauter dans le wagon, évitant de justesse le claquement des portes à mon visage. Les échos de cris de panique et de mécontentement sifflent derrière moi et je prends conscience que l'effort imprévu m'a filé des sueurs froides. Je respire à toute vitesse, soulagée d'avoir pu embarquer avant qu'il ne soit trop tard, mais également rendue anxieuse par cette annonce hâtive, le train s'apprêtant déjà à quitter la gare.
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- Spoiler:
Perception : ratée, Hoani est pourtant sûre de voir des visages de manifestants aux fenêtres de la gare, en train de scander des propos anti-vax.
Vitesse : réussite, elle embarque à toute vitesse dans le train sous les cris paniqués des autres voyageurs restés sur le quai, parvenant même à ne rien perdre dans la précipitation.
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