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Re: Real world x John ;
Mer 14 Déc 2022 - 13:57
Faire fi de ce qu'il s'est passé ? Tasya en a bien du mal, mais l'homme n'a pas tort, elle devrait penser à la suite, à la survie coûte que coûte. Quand aura-t-elle à nouveau l'occasion de manger de la viande par exemple ? Et dans sa situation, c'est le genre de mets dont elle aurait bien besoin. Avec un soupir, elle finit par se rassoir face à l'homme. « Vous avez raison... » murmure-t-elle en rapprochant à nouveau l'assiette. Elle prend un morceau de viande, essayant de calmer les nausées qui soulèvent encore son estomac.
« C'est déjà arrivé une fois, oui » Elle ne rentre pas dans les détails, mais elle ne peut nier ce qu'il dit. Ce genre de situations, ce genre d'hommes voulant profiter de leur faiblesse, de leur position, ça arrive trop souvent, que ce soit au bidonville ou au bordel où elle vit. Combien d'hommes en profitent pour malmener les prostituées ? Trop, les blessures sont monnaie courante et si elle a la chance de ne pas se prostituer, elle ne peut que constater les abus qui y règnent. L'homme affirme être uniquement de la chaire à canon. Cela lui fait forcément penser à son mari, Jacob, envoyé au front alors qu'il ne voulait pas se battre. « Vous étiez à Glenwood ? Dans la guerre contre les Oblivions ? » lui demande-t-elle alors.
John lui propose son aide, sans contrepartie selon ses dires. Elle est rassurée et ces paroles vont dans le sens de son attitude depuis le début. Même s'il est bourru, il ne lui a fait aucun mal, au contraire, il l'a même protégé. « Pourquoi voulez-vous m'aider alors ? » La méfiance est de mise. Aucune aide n'est gratuite dans ce monde, elle le sait bien. « Je ne pourrais jamais vous rendre la pareille. » souffle-t-elle. Tasya n'a rien, ni possession, ni droit, aucun avenir même. Ses yeux le scrutent toujours, cherchant à lire dans ses pensées. « Je peux revenir » propose-t-elle. « De temps en temps, pour faire un peu de ménage ou le repas. Uniquement quand vous êtes là » Elle ne tient pas à se retrouver à nouveau face à son colocataire. Venir ici, obtenir quelques tickets de rationnement, elle ne serait pas contre et ça lui serait bien utile.
La brune l'observe quelques secondes, hésitante. Puis, elle finit par se lancer et murmure, dans un souffle : « On aurait besoin d'hommes comme vous » commence-t-elle. « Qui s'opposent à ce qu'il se passe ici, pour faire changer les choses et rendre le monde meilleur. » Elle se mord la lèvre, consciente qu'elle est surement allée trop loin et qu'il va surement la rabrouer. Au moins, elle plante une petite graine dans l'esprit du militaire, une possibilité de peut-être changer les choses puisqu'il semble s'y opposer lui aussi. Après que la petite graine germe ou non, ça ne tient qu'à lui.
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Re: Real world x John ;
Ven 16 Déc 2022 - 13:55
La femme se résigne devant les conseils de John et elle semble même acquiescé quant à son sombre passé. Une réponse à sa curiosité qui ne le satisfait pas dans le sens où il n’aurait pas vraiment connu son malheur. Même si pour avoir ce sentiment, il se devait de le savoir.
Puis la femme semble venir à lui en lui posant une question plus ou moins étrange. Une question dont il ne comprend pas le sens, mais il se résigne à répondre à cette dernière par simple courtoisie auprès de la damoiselle.
-Eh bien non, je ne connais rien des Oblivions dont vous parlez. Ni même de Glenwood. Il s’agit de quoi ? Je suis ici depuis très peu de temps, seulement quelques mois. Trois pour être précis.
Un élan qui n’est pas pour plaire à l’homme. Lui qui n’aime pas vraiment bavarder pour ne rien dire d’intéressant quant à la situation présente. Ne cessant avec ses questions, la dame veut savoir à présent pourquoi il souhaite l’aider. Et elle va même jusqu’à proposer ses services encore. Cela va dans son sens, où elle pourra de temps à autre manger un bon repas et même avoir des bons en échange de quelques gestes bien peu fatiguant.
-Vous vous en doutez bien et vous ne semblez pas bête. Même maline pour proposer dans la foulée de revenir. Mais comme vous disiez, rien n’est gratuit et ma phrase est quelque peu mensongère en effet. Simplement je souhaite aussi bien servir le haut comme le bas. Étant dans la classe moyenne de cette société c’est là mon rôle ni plus ni moins. Et vous, eh bien on peut dire que vous êtes comme échantillon du bidonville. A travers vous je peux connaitre les envies et les ambitions des gens d’en bas, car je suis convaincu qu’il faille traiter suffisamment bien ceux d’en bas pour en obtenir quelque chose.
Des propos à la limite de l’insubordination tout comme les derniers mots de la dame, bien qu’il n’en soit rien. Parlant un peu trop il décide conclure assez vite son propos à ce sujet.
-Je ne peux qu’accepter votre offre, toutefois si je peux promettre d’être là chaque fois que vous venez, je ne peux vous promettre une protection contre l’un de mes autres colocataires. Peut-être que je pourrais y faire quelque chose si je monte. Après tout pour changer un monde il faut grimper de l’intérieur si l’on veut éviter le bain de sang. A moins que vous n’ayez une autre idée.
Puis la femme semble venir à lui en lui posant une question plus ou moins étrange. Une question dont il ne comprend pas le sens, mais il se résigne à répondre à cette dernière par simple courtoisie auprès de la damoiselle.
-Eh bien non, je ne connais rien des Oblivions dont vous parlez. Ni même de Glenwood. Il s’agit de quoi ? Je suis ici depuis très peu de temps, seulement quelques mois. Trois pour être précis.
Un élan qui n’est pas pour plaire à l’homme. Lui qui n’aime pas vraiment bavarder pour ne rien dire d’intéressant quant à la situation présente. Ne cessant avec ses questions, la dame veut savoir à présent pourquoi il souhaite l’aider. Et elle va même jusqu’à proposer ses services encore. Cela va dans son sens, où elle pourra de temps à autre manger un bon repas et même avoir des bons en échange de quelques gestes bien peu fatiguant.
-Vous vous en doutez bien et vous ne semblez pas bête. Même maline pour proposer dans la foulée de revenir. Mais comme vous disiez, rien n’est gratuit et ma phrase est quelque peu mensongère en effet. Simplement je souhaite aussi bien servir le haut comme le bas. Étant dans la classe moyenne de cette société c’est là mon rôle ni plus ni moins. Et vous, eh bien on peut dire que vous êtes comme échantillon du bidonville. A travers vous je peux connaitre les envies et les ambitions des gens d’en bas, car je suis convaincu qu’il faille traiter suffisamment bien ceux d’en bas pour en obtenir quelque chose.
Des propos à la limite de l’insubordination tout comme les derniers mots de la dame, bien qu’il n’en soit rien. Parlant un peu trop il décide conclure assez vite son propos à ce sujet.
-Je ne peux qu’accepter votre offre, toutefois si je peux promettre d’être là chaque fois que vous venez, je ne peux vous promettre une protection contre l’un de mes autres colocataires. Peut-être que je pourrais y faire quelque chose si je monte. Après tout pour changer un monde il faut grimper de l’intérieur si l’on veut éviter le bain de sang. A moins que vous n’ayez une autre idée.
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Re: Real world x John ;
Ven 6 Jan 2023 - 23:58
Tasya relève le regard vers lui pour l'observer tandis qu'il affirme ne pas connaitre les Oblivions ni Glenwood. Effectivement, le combat contre cet ennemi s'est déroulé avant que John arrive ici. « Glenwood était un avant-poste de New Eden. Mon mari y a été envoyé en mars dernier pour combattre les Oblivions. » Elle marque une hésitation, comment décrire ce peuple ennemi ? « Ce sont des gens cruels qui représentent une menace pour tous les survivants » Elle n'en sait guère plus, mais Jacob est revenu suffisamment traumatisé pour qu'elle ne doute pas de la dangerosité de ces hommes. « Ils ont réquisitionné des civils pour aller les combattre. C'est pour cet raison que mon époux y a été envoyé alors qu'il est seulement rancher et pas un soldat. Jacob a pris la place de son fils. » Son regard descend vers son assiette. Elle ne devrait plus utiliser le terme d'époux en public puisqu'officiellement, les autorités de Walla Walla les ont forcé à divorcer mais tant que l'amour est toujours là, il restera son mari, quoiqu'ils en disent.
Le soldat se montre un peu plus bavard sur ses intentions envers Tasya. Ainsi, il pense qu'il pourrait obtenir des informations sur le bidonville grâce à elle. Une nouvelle fois, son regard se baisse vers son assiette tandis qu'elle prend un morceau de viande. S'il savait qu'elle détenait effectivement bien des informations précieuses, trop précieuses pour être dites alors qu'ils ne se connaissent pas encore bien : les bombes, l'atelier de Joe, la résistance qui tente de s'organiser. « Les gens du bidonville veulent s'en sortir, retrouver la famille qu'ils ont perdu et l'identité qu'on leur a enlevé » soupire-t-elle. Il n'y a rien de plus officiellement et elle ne fait qu'énoncer une vérité évidente. « Qu'est-ce que vous voulez vraiment savoir ? Si on a besoin de quelque chose ? » Elle le fixe avant de continuer : « On a besoin de tout : de tickets de rationnement, de couvertures pour l'hiver, de médicaments pour les malades, de nourriture... Là-bas, on a rien, à peine un toit sur la tête et on meurt de faim » Elle ne cherche pas à s’apitoyer mais s'il n'a jamais mis un pied au bidonville, il ne peut pas imaginer l'enfer qui règne là-bas.
Tasya l'écoute et hoche la tête. Elle reviendra donc et s'efforcera d'être là uniquement quand John est là, et pas son colocataire. « Vous avez le projet de monter ? De passer trône ? » demande-t-elle. « Si c'est le cas, n'oubliez pas ceux qui sont tout en bas » C'est sa seule demande, que quelques uns ne les oublient pas et qu'ils essayent de changer les choses.
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Re: Real world x John ;
Mar 10 Jan 2023 - 7:35
La femme explique alors ce qu’est Glenwood, ou plutôt ce qu’était ce lieu. Un avant post de la faction dont il fait à présent parti. Ce dernier semble proche de la frontière avec une faction rival les Oblivions, contre qui le mari de la femme devant lui a perdu la vie. Un sort qui ne chagrine pas plus que ça le soldat et qui ne semble pas vouloir lui faire éprouver de la compassion. Il faut dire qu’il a déjà suffisamment de tristesse en lui rien qu’avec son histoire pour en avoir pour d’autre. Et puis à ses yeux faire preuve de tels sentiments devant autrui est une preuve de faiblesse.
John écoute alors la suite de tout ceci. Il hausse un sourcil sans rien dire au moment où le mot époux est dit. Puis elle s’étend au sujet des bidonvilles.
-Les tickets de rationnement ?
John sort les siens, il n’en garde que cinq pour lui et lui donne tout le reste qui était prévu pour lui cette semaine. Certes un soldat doit manger ses trois repas. Mais au vu des conditions, John peut bien se passer cette semaine des deux tiers de ses repas. Surtout quand on voit ces derniers qui sont pauvres en tout.
-Tenez, prenez ça et n’en parlons plus pour l’instant. Les couvertures je peux vous en donner deux pas plus. Pour ce qui est des médicaments je ne peux rien pour vous. Si je compte passer Trône, aucune idée, je me dis juste que des esclaves car de ce que je vois et comprends c’est ce que vous êtes, mérite un meilleur entretien comme du temps de Rome. Pour l’instant vous paraissez juste être des prisonniers de guerre ou bien désigner d’office pour un camp de travail en Sibérie. Mais en échange de tout ceci, je ne demande qu’une chose du temps. Car j’ai bien conscience que si ce n’est pas vous qui comptez-vous rebeller d’autres dans le bidonville le veulent certainement. Du moins, moi je le voudrais. Aussi du temps pour laisser voir ce que je peux faire ou non.
John écoute alors la suite de tout ceci. Il hausse un sourcil sans rien dire au moment où le mot époux est dit. Puis elle s’étend au sujet des bidonvilles.
-Les tickets de rationnement ?
John sort les siens, il n’en garde que cinq pour lui et lui donne tout le reste qui était prévu pour lui cette semaine. Certes un soldat doit manger ses trois repas. Mais au vu des conditions, John peut bien se passer cette semaine des deux tiers de ses repas. Surtout quand on voit ces derniers qui sont pauvres en tout.
-Tenez, prenez ça et n’en parlons plus pour l’instant. Les couvertures je peux vous en donner deux pas plus. Pour ce qui est des médicaments je ne peux rien pour vous. Si je compte passer Trône, aucune idée, je me dis juste que des esclaves car de ce que je vois et comprends c’est ce que vous êtes, mérite un meilleur entretien comme du temps de Rome. Pour l’instant vous paraissez juste être des prisonniers de guerre ou bien désigner d’office pour un camp de travail en Sibérie. Mais en échange de tout ceci, je ne demande qu’une chose du temps. Car j’ai bien conscience que si ce n’est pas vous qui comptez-vous rebeller d’autres dans le bidonville le veulent certainement. Du moins, moi je le voudrais. Aussi du temps pour laisser voir ce que je peux faire ou non.
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Re: Real world x John ;
Ven 13 Jan 2023 - 15:45
L'homme écoute son histoire sans dire un mot. Il ne semble pas particulièrement empathique mais justement, ce n'était pas l'effet recherché par Tasya. Elle se contente d'expliquer des faits, ce qu'ils ont vécu elle et son époux et les circonstances de cette guerre. John en a forcément entendu parlé, peut-être sans y prêter grand intérêt. Il est vrai qu'ici, la guerre contre les Oblivions peut sembler lointaine si on y a jamais été confronté ou si personne de son entourage n'y a été envoyé.
Lorsqu'il évoque des tickets de rationnement, Tasya hoche la tête. « C'est le seul moyen d'acheter des vivres là-bas aussi » Et ils sont nombreux à vivre ensemble. Là-bas, ils n'ont pas un salaire régulier, ils doivent se contenter des passes de Phoebe et et de Ray, du boulot dans les champs de certains et du ménage de Tasya. Le salaire est irrégulier et ils ne mangent jamais à leur faim. Lorsqu'il lui donne une quantité de tickets bien trop importante pour quelques heures de ménage, Tasya écarquille les yeux. « Non, c'est beaucoup trop » Il lui met les tickets dans les mains et elle hésite. « Merci » souffle-t-elle.
A ses paroles, Tasya tique légèrement. Oui, ils sont des esclaves, mais au lieu de mieux les traiter, ne vaudrait-il pas mieux abolir complètement ce statut ? « Certaines personnes condamnées là-bas n'ont pas commis des peines graves » Phoebe par exemple « Il faudrait surtout revoir le système de justice et supprimer le bidonville » propose-t-elle d'une voix prudente. L'idée n'est pas d'organiser les choses là, maintenant, mais seulement de planter des petites graines dans la tête des gens et là, plus particulièrement, dans cette de John. « Cet endroit est une honte pour un groupe civilisé comme New Eden. Tout être humain a droit à du respect » Elle finit par hausser les épaules, consciente qu'elle parle trop.
John veut du temps. « Je vais voir ce que je peux faire » propose-t-elle. Tasya connait la rebellion du bidonville pour en faire partie de manière plus qu'active et de toute manière, ils n'ont pas vraiment de grandes actions dans les semaines à venir. Il faut du temps pour cela et cela tombe bien, ça rejoint la demande de John.
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Re: Real world x John ;
Ven 20 Jan 2023 - 8:08
Les tickets semblent être l’unique moyen de prendre des vivres ? Si Drake se dit cela sous forme de question, alors que la femme le dit comme une affirmation ou plutôt une chose ordinaire et tout à fait banale. L’homme n’est pas convaincu, car après tout se dit-il. Le vol existe aussi et nul doute que ce dernier doit bien avoir lieu. Simplement la plupart du temps c’est un acte qui semble pouvoir passer inaperçu. Soit à cause du peu qu’il manque soit à cause de la négligence des surveillants. Qu’importe, il n’est pas la police des fruits et légumes et à ses yeux, il est normal de pouvoir manger à sa faim. Bien sûr, il faut veiller à ne pas non plus se remplir un peu trop les poches.
La femme évoque des injustices auprès de l’homme, mais elle semble commettre une méprise.
-Je veux bien entendre vos arguments, mais je n’ai aucun pouvoir là-dessus. Je n’ai même personne à qui faire remonter ce genre d’information.
Et alors que la femme semble dire qu’elle va essayer de s’affairer à la tâche que John lui demande au sein des Bidonvilles, voici que l’heure tourne et que finalement la fin de service se fait sentir pour la femme. C’est d’ailleurs à ce même moment, qu’un soldat un peu trop précautionneux frappe à la porte. Ni en retard ni en avance ce dernier se pointe à l’heure qu’il lui a été donnée. Il est donc temps pour la femme de s’en aller et de clore ce chapitre là au sein de la maison de prêt de John.
-Je vous remercie pour votre aide. Mais je ne crains qu’il soit l’heure pour vous de retourner à votre vie.
Dit-il, même s’il sait que les bidonvilles ne sont pas une vie. Mais la femme n’a pas manqué de lui donner une idée. Celle de faire comme loterie ou un système de récompense permettant de redevenir citoyen si son crime n’est pas si grave que cela. Un moyen comme une autre de réduire la souffrance au bidonville tout en donnant de l’espoir et une chance à ceux d’en bas. Bien que cela soit aussi un bon moyen de les garder enfermer dans leurs conditions pour la majorité. Cependant, il se dit que peut-être les dirigeant ont déjà eu l’idée de mettre en place cette règle. Il doit bien avouer qu’il ne le sait pas.
La femme évoque des injustices auprès de l’homme, mais elle semble commettre une méprise.
-Je veux bien entendre vos arguments, mais je n’ai aucun pouvoir là-dessus. Je n’ai même personne à qui faire remonter ce genre d’information.
Et alors que la femme semble dire qu’elle va essayer de s’affairer à la tâche que John lui demande au sein des Bidonvilles, voici que l’heure tourne et que finalement la fin de service se fait sentir pour la femme. C’est d’ailleurs à ce même moment, qu’un soldat un peu trop précautionneux frappe à la porte. Ni en retard ni en avance ce dernier se pointe à l’heure qu’il lui a été donnée. Il est donc temps pour la femme de s’en aller et de clore ce chapitre là au sein de la maison de prêt de John.
-Je vous remercie pour votre aide. Mais je ne crains qu’il soit l’heure pour vous de retourner à votre vie.
Dit-il, même s’il sait que les bidonvilles ne sont pas une vie. Mais la femme n’a pas manqué de lui donner une idée. Celle de faire comme loterie ou un système de récompense permettant de redevenir citoyen si son crime n’est pas si grave que cela. Un moyen comme une autre de réduire la souffrance au bidonville tout en donnant de l’espoir et une chance à ceux d’en bas. Bien que cela soit aussi un bon moyen de les garder enfermer dans leurs conditions pour la majorité. Cependant, il se dit que peut-être les dirigeant ont déjà eu l’idée de mettre en place cette règle. Il doit bien avouer qu’il ne le sait pas.
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Re: Real world x John ;
Mer 25 Jan 2023 - 21:59
Tasya hoche la tête, effectivement, John n'a pas le pouvoir de changer les choses et il n'a pas de personnes au dessus de lui pour faire remonter ce qu'elle lui dit mais ce n'est pas exactement ce qu'elle lui demande « Vous avez un avis, une opinion sur tout ça » souffle-t-elle. « Et chaque personne devrait être autorisé de dire ce qu'il pense ou d'avoir ses propres opinions » Sans être menacé de disgrâce, de pendaison ou autre. Il suffit qu'une petite graine soit plantée dans l'esprit du militaire pour que, peut-être, elle germe au bon moment. Un jour viendra, New Eden forcera tout le monde à choisir. La guerre éclatera en son sein et il faut que certains acceptent de combattre contre toutes les injustices de ce monde. Seuls, les disgraciés ne pourront rien changer et les rebelles sont bien trop peu nombreux.
Lorsque des coups frappent à la porte, Tasya se raidit aussitôt et repose avec précaution les couverts sur la table. Un petit coup d’œil à l'horloge la rassure, ce n'est que le soldat qui vient la chercher pour la ramener au bidonville, ce que lui rappelle aussi John. Son travail ici est fini. Elle se lève aussitôt et s'avance en direction de la porte. « Merci » murmure-t-elle. Il saura de quoi elle parle : les tickets, sa protection contre son collègue et le repas chaud. C'est beaucoup, et elle lui en est reconnaissante. Ne plus avoir le ventre vide pour quelques heures apaisera bien des maux.
« Si vous avez besoin de mes services n'hésitez pas ! » souffle-t-elle à nouveau avant de passer le pas de la porte. « Tasya Ross » commence-t-elle avant de se reprendre « Tasya Cruzz » Elle mettra probablement du temps avant d'oublier qu'elle est divorcée de Jacob. Le nom lui vient un peu trop machinalement en tête. Il est temps de retourner au bidonville et elle se contente de suivre sagement le garde, soulagé qu'il ne lui adresse pas la parole.
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